Nirvana Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 C'est une arnaque assez classique. Dans ce cas, c'est à la justice de s'en charger, non ?
Théo31 Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 "ils doivent traîner dans la rue" Ils traînent dans la rue. Nuance. Une amie m'a appelé ce soir. Elle m'a gardé un tract qu'elle a reçu aujourd'hui à la fac de Toulouse 2. J'ai hâte de le lire, ce serait croustillant de débilité. Ensuite, il y aurait une transition cette année, mais je ne sais pas de quoi. La session de rattrapage de septembre ayant été à priori supprimée, les inscriptions auraient dû commencer plus tôt. Curieusement, personne n'était au courant et rien ne s'est déroulé comme prévu. C'est normal, c'est la République soviétique du Mirail.
Chitah Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 Dans ce cas, c'est à la justice de s'en charger, non ? Oui, après, qualifier le délit risque d'être un peu compliqué, mais je ne suis pas un spécialiste. L'idée de ce genre d'arnaques est assez bien trouvé : entuber pas beaucoup plein de gens, et de façon pas trop voyante. Ce genre de pratiques sectaires (dites-le moi si je risque un procès en diffamation) donne droit à des crédits ECTS à la fac ? Et qu'est-ce que c'est que ça, le "Souffle de vie", ça existe vraiment ? Si tu savais ce qu'on trouve dans les catalogues de formation des grandes entreprises….
Invité rogermila Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 A propos du financement des universités par des dons, je viens d'en entendre une bien bonne aux infos venant de l'UNEF. L'université Paris-Dauphine obtient, de plus en plus de dons privés, venant d'entreprises (dons fiscalement deductibles) . Or, tandis que le Président de l'Université s'en réjouit , l'UNEF s'oppose à ces dons car, selon eux, c'est une manière pour les entreprises de financer des filières qui les interessent et donc d'appauvrir des filières non rentables pour marginaliser les étudiants qui sont inscrits dans ces filières
MrJones Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 C'est une des raisons pour lesquelles il y a eu un blocage de 3 mois sur ma fac il y a 2 ans, à l'occasion de la réforme des universités. L'argument était que cette réforme était un pas vers la privatisation (the blague…) parce que les facs peuvent louer leurs locaux, ou encore recevoir des investissements privés. Donc un pas vers le "on étudie ce que les patrons veulent qu'on étudie, on étudie en vue de produire, et pas pour se cultiver !", ce qui est trèèèèss mal, la fac devant être un repère à bisounours, pas un truc où on apprend des vrais trucs utiles et rentables pour l'avenir. La plupart des bloqueurs étaient des étudiants en lettres, en philo, en musique, en "Sciences sanitaires et sociales" et étaient nuls à chier. Donc forcément, quand on leur a dit "Il se peut qu'il faudra dans un avenir lointain que vous vous mettiez peut-être un peu à travailler pour de vrai", ils trouvent ça complètement injuste quoi… ils pensaient que la vie c'était + rigolo que ça.
neuneu2k Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 Ce qui est du plus haut comique, c'est qu'aux U.S.A., pour ces gauchistes le symbole du turbo libéralisme et des universités privées, les études littéraires sont nettement mieux cotées qu'en France.
Apollon Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 Ce qui est du plus haut comique, c'est qu'aux U.S.A., pour ces gauchistes le symbole du turbo libéralisme et des universités privées, les études littéraires sont nettement mieux cotées qu'en France. Au Royaume-Uni aussi.
Yul Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 Donc un pas vers le "on étudie ce que les patrons veulent qu'on étudie, on étudie en vue de produire, et pas pour se cultiver !" ha bon, parce qu'ils se cultivent ? Vu leur niveau, j'ai du mal à comprendre leur attachement pour la culture. Une amie m'a appelé ce soir. Elle m'a gardé un tract qu'elle a reçu aujourd'hui à la fac de Toulouse 2. J'ai hâte de le lire, ce serait croustillant de débilité. tu me le montreras ? Ca me rappellera des souvenirs.
Frenhofer Posté 6 octobre 2010 Signaler Posté 6 octobre 2010 Est-ce qu'il se produit le même genre de festivité dans les autres facs ? Pas à Dauphine. Mais ce n'est pas le meilleur exemple pour les festivités parisiennes ! L'université Paris-Dauphine obtient, de plus en plus de dons privés, venant d'entreprises (dons fiscalement deductibles) . En effet, Dauphine va créer sa propre fondation qui sera classiquement financée par des dons d'entreprises et d'anciens élèves.
Coldstar Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Puisqu'on parle aussi des lycéens dans ce topic: http://www.lepoint.fr/societe/haute-savoie…-1246740_23.php Deux lycéennes ont été brûlées au visage en Haute-Savoie, dont une sérieusement, à l'allumage d'un tonneau rempli de matière inflammable lors d'une manifestation lycéenne spontanée vendredi. L'incident s'est déroulé quand "plusieurs dizaines" d'élèves du lycée Guillaume Fichet, à Bonneville, se sont rassemblés pour bloquer l'entrée de leur établissement, répondant à l'appel d'un tract anonyme diffusé la veille et appelant à un "blocus" pour contester la réforme des retraites. "Il y avait sur place un tonneau rempli de matières inflammables. Les deux garçons majeurs, que les victimes accompagnaient, l'ont allumé et il y a eu un retour de flammes", a expliqué le préfet de Haute-Savoie, Jean-Luc Videlaine, confirmant une information de la radio locale ODS."Le tonneau a été amené par plusieurs personnes de leur groupe pour faire de la fumée, malgré l'interdiction des gendarmes qui étaient présents, une dizaine de minutes avant l'allumage", a expliqué le capitaine de gendarmerie Philippe Gravier, de la brigade de Bonneville. "Les deux garçons s'étaient réparti les rôles : l'un tenait le briquet, l'autre déversait la bouteille de liquide inflammable" pour l'allumage du tonneau, a-t-il ajouté. Identifiés par "plusieurs" témoins, les deux garçons, âgés de 18 ans et élèves du lycée, ont été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue.
h16 Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 "manifestation lycéenne spontanée" Combustion lycéenne spontanée, plutôt.
Fuego Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 J'espère que ces tocards ne vont pas bloquer ma fac, y a pas moyen que j'rate des cours à cause d'eux.
Chitah Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 "Les deux garçons s'étaient réparti les rôles : l'un tenait le briquet, l'autre déversait la bouteille de liquide inflammable" pour l'allumage du tonneau, a-t-il ajouté. Identifiés par "plusieurs" témoins, les deux garçons, âgés de 18 ans et élèves du lycée, ont été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue. Non mais sans déconner…tiens, c'est étonnant que ça se termine mal cette histoire….. ça me rappelle les deux gugusses tristement décédés en se réfugiant, pour échapper à la police, dans un transformateur EDF. La prochaine fois, il prendront sûrement un kilo d'aluminium, et ils verseront dix litres d'acide chlorhydrique dessus histoire de raser le quartier.
Apollon Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Du calme… Non mais sans déconner…tiens, c'est étonnant que ça se termine mal cette histoire….. ça me rappelle les deux gugusses tristement décédés en se réfugiant, pour échapper à la police, dans un transformateur EDF. C'est triste et ce ne sont pas les auteurs qui se sont cramés mais d'autres personnes.
Yul Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Non mais sans déconner…tiens, c'est étonnant que ça se termine mal cette histoire….. ça me rappelle les deux gugusses tristement décédés en se réfugiant, pour échapper à la police, dans un transformateur EDF. …laquelle police, ne les poursuivait même pas. ou les deux crétins sur un scooter volé qui fuient la police de nuit sans casques et sans allumer le phare. La France dépose peu de brevets, par contre elle mériterait un Darwin Awards spécial rien que pour ses abrutis de compétition, et il y aurait une concurrence sévère parmi les nominés. de toute façon qu'attendre de lycéens qui se font manipuler aussi facilement ? se sont rassemblés pour bloquer l'entrée de leur établissement, répondant à l'appel d'un tract anonyme diffusé la veille et appelant à un "blocus" pour contester la réforme des retraites autant pour la spontanéité. franchement, les gauchistes pourraient pas former un peu ceux qu'ils initient à la contestation débile ? Au moins, ça éviterait des accidents. (pas que j'approuve cette réforme, je la trouve même dégueulasse: on préserve un système inique et condamné à la faillite, les personnes censées en profiter vont en profiter moins, et on ne passe pas à la capitalisation. Voilà de bonnes raisons de manifester).
ShoTo Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 de toute façon qu'attendre de lycéens qui se font manipuler aussi facilement ? Le regretté Charpak a admis s'être laissé embrigadé par les jeunesses communiste, ça l'a pas empêché d'obtenir le prix Nobel
Lancelot Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 C'est sain de participer à une manifestation quand on est lycéen, pour voir concrètement ce que c'est. J'en ai fait deux ou trois (avec atelier tractage, petites intrigues entre syndicats et tout et tout) et ça m'a vacciné à vie du militantisme.
François Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 Petite anecdote (vécue) La scène se passe pendant l'année scolaire 56-57 dans une classe de philo (à l'époque, il y avait trois filières, Mathélem, Philo et Sciences Expérimentales). Les élèves avaient entre 16 (2 ans d'avance) et 21 ans (une génération qui a eu quelques pbs pendant la guerre, incluses les maladies, en particulier la tuberculose). Deux élèves étaient connus comme membres des Jeunesses Communistes (suscitaient une grande curiosité car ils avaient passé des vacances dans une cité balnéaire de Crimée). Un jour ces deux derniers entreprirent de faire circuler une pétition "contre la guerre d'Algérie". Le plus agé d'entre nous les aborda à la récréation et leur dit que nous étions sûrement tous contre la guerre d'Algérie - grace à laquelle la plupart d'entre nous savaient qu'ils passeraient 27 mois sous les drapeaux pour pouvoir y passer 18 mois à 2 ans) - mais qu'il n'était pas question de faire de la politique à l'intérieur du lycée. Ils cessèrent immédiatement de faire circuler la pétition. Autres temps, autres moeurs
Invité jabial Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 Les commentaire de ces gamins sont ahurissants. "Bouuuhh, l'école c'est trop dureuh !" Oo L'école n'est pas un travail. Elle doit être au service des étudiants (non, je ne plaisante pas — enfin, de leurs parents jusqu'à disons 16 ans, la fin de la scolarité obligatoire). Je comprend parfaitement qu'on se plaigne d'un enseignement mal organisé. Ils ne demandent pas un réduction des horaires totaux mais leur meilleure organisation. Tout le monde sait bien que certains profs font l'effort de séparer leurs cours en deux fois 1h30 plutôt que 3h, mais que c'est loin d'être le cas de la majorité. Trop souvent les agendas sont conçus non pour équilibrer les journées des élèves mais pour minimiser les trajets des profs et éventuellement leur laisser une journée de libre. Je ne nie pas, certes, que cette journée soit utilisée pour travailler (correction de copies…), mais il y a un problème de priorités, là. L'école ne devrait pas être au service des enseignants.
ShoTo Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 Il y en a quand même une qui se plaint des journées trop chargées alors qu'elle a sciemment choisi des options non obligatoires…
David Boring Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 L'école n'est pas un travail. Elle doit être au service des étudiants (non, je ne plaisante pas — enfin, de leurs parents jusqu'à disons 16 ans, la fin de la scolarité obligatoire).Je comprend parfaitement qu'on se plaigne d'un enseignement mal organisé. Ils ne demandent pas un réduction des horaires totaux mais leur meilleure organisation. Tout le monde sait bien que certains profs font l'effort de séparer leurs cours en deux fois 1h30 plutôt que 3h, mais que c'est loin d'être le cas de la majorité. Trop souvent les agendas sont conçus non pour équilibrer les journées des élèves mais pour minimiser les trajets des profs et éventuellement leur laisser une journée de libre. Je ne nie pas, certes, que cette journée soit utilisée pour travailler (correction de copies…), mais il y a un problème de priorités, là. L'école ne devrait pas être au service des enseignants. Oui, demander à avoir un emploi du temps correctement organisé n'est pas spécialement un signe de gauchimse nihiliste. En revanche ce qui semble ahurissant est qu'un problème de ce genre doive se régler par une manifestation.
eclipse Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 Il est possible que cette affaire ait un lien avec la suppression de la formation IUFM ; pour faire court, les nouveaux profs ont certaines journées spéciales à l'IUFM pendant lesquelles on fait appel à des remplaçants, jonglant entre plusieurs établissements, pas forcément proches. Ceci a ajouté une complexité supplémentaire à la création des emplois du temps, et les élèves n'étaient pas les premiers mécontents.
Fuego Posté 9 octobre 2010 Signaler Posté 9 octobre 2010 Autres temps, autres moeurs Effectivement. Ah ah les passéistes ! C'était mieux avant, hein ? Noraj' les jeunes vieux.
François Posté 10 octobre 2010 Signaler Posté 10 octobre 2010 (François @ 9 Oct 10, 08:58) *Autres temps, autres moeurs (h16 @ 9 Oct 10, 15:03) *Effectivement. Ah ah les passéistes ! C'était mieux avant, hein ?Noraj' les jeunes vieux. Où ai-je dit que c'était mieux avant? J'ai seulement voulu montrer une évolution que je ne veux pas évaluer qualitativement car cela m'est tout à fait égal. J'indiquerai qu'à titre personnel, lorsque j'observe les mouvements historiques récents (deux à trois siècles) je m'intéresse plus à ce qui ne change pas qu'à ce qui change (la mode c'est ce qui se démode)
Nirvana Posté 14 octobre 2010 Signaler Posté 14 octobre 2010 Les fac de lettres de Nice et Aix-en-Provence votent la grèveDes assemblées générales (AG) ont voté jeudi la grève dans les facultés de lettres de Nice et d'Aix-en-Provence pour exprimer leur opposition au projet de réforme des retraites, ont indiqué à l'AFP des responsables du syndicat étudiant Unef. http://lci.tf1.fr/filnews/france/les-fac-d…ve-6098752.html
Yul Posté 14 octobre 2010 Signaler Posté 14 octobre 2010 dans cette affaire, j'ai du mal à faire la part de l'agitation gauchiste standard, qui ferait grève contre les giboulées de mars si Sarkozy disait les trouver vivifiantes -mais s'abstient naturellement de militer contre les lois vraiment antisociales, comme celles du Grenelle de l'environnement; de la radicalisation provoquée par une chute dans les effectifs des organisations syndicales, jointe à une concurrence accrue pour les rentes institutionnelles et autres subventions; de l'accumulation des égoïsmes en régime socialiste, les vieux -complètement incultes en matière économique et s'en foutant- manifestant pour conserver leurs rentes, les jeunes -complètement incultes tout court- manifestant pour obtenir ces mêmes rentes, l'ensemble faisant mine d'ignorer qu'elle sont obtenues au prix d'un endettement insoutenable, et que la population de rentiers de l'Etat n'est pas extensible à l'infini.
MrJones Posté 14 octobre 2010 Signaler Posté 14 octobre 2010 Le blocage a été voté à Rennes 2 par 1000 étudiants en AG. Ce même jour, 4000 lycéens futurs cireurs de bancs de la fac ont défilé à Rennes. Dans ma ville, 3000 lycéens ont défilé, et l'AG de la fac de lettres (170 personnes…) a voté un texte qui commence par "Nous, étudiant de l'université de Reims Champagne-Ardennes….", et ils ont voté la "négociations de la banalisation des journées de cours avec le président de la faculté pour pouvoir aller manifester". Le grand spectacle commence.
Fuego Posté 14 octobre 2010 Signaler Posté 14 octobre 2010 Le blocage a été voté à Rennes 2 par 1000 étudiants en AG. Ce même jour, 4000 lycéens futurs cireurs de bancs de la fac ont défilé à Rennes.Dans ma ville, 3000 lycéens ont défilé, et l'AG de la fac de lettres (170 personnes…) a voté un texte qui commence par "Nous, étudiant de l'université de Reims Champagne-Ardennes….", et ils ont voté la "négociations de la banalisation des journées de cours avec le président de la faculté pour pouvoir aller manifester". Le grand spectacle commence. Pas de chance.. je crois que ma fac est assez tranquille, pas de blocage normalement, malgré les habituelles affiches du NPA à l'entrée.
Lancelot Posté 15 octobre 2010 Signaler Posté 15 octobre 2010 Apparemment on va y avoir droit à Lyon 2. J'ai subi tout à l'heure une conversation entre quatre étudiants très enthousiastes qui partageaient leurs rêves mouillés de pseudo révolutionnaires : ils y croient à mort, ç'en est presque touchant. Incidemment, ils font partie des plus mauvais dans le cours que nous attendions.
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