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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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Et le problème c'est bien plus la qualité de l'enseignement et des diplômes que le nombre de diplômés produit par an.

Et le problème aussi, ce sont tous les obstacles à la fluidité du marché de l'emploi une fois le diplôme en poche.

Sérieusement, même si un employeur se disait que ma plume lui plaît, il songerait à toutes les tracasseries juridiques et fiscales, aux sommes faramineuses à débourser, aux rigidités syndicales, aux difficultés pour me virer - qui sait si je ne vais pas le séquestrer voire exploser son entreprise en cas de licenciement, avec la presse pour relayer la bien-pensance ?

Bon ben, monsieur Jean Bauche, il va calculer le coût pour m'embaucher puis en conclure que ça dépasse ses moyens. Stou.

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Le bac valide un niveau lycée.

Ce qu'il faut c'est une sélection à l'entrée à l"université, autant de sélections qu'il y a de filières.

L'argument que l'on m'oppose est : on peut se découvrir une passion, ne pas forcement être bon au lycée… Avec comme exemple la soeur d'un ami qui après un bac SMS (science médico sociale) est majorette de promo en psycho.

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L'argument que l'on m'oppose est : on peut se découvrir une passion, ne pas forcement être bon au lycée… Avec comme exemple la soeur d'un ami qui après un bac SMS (science médico sociale) est majorette de promo en psycho.

Oui, je connais cette théorie :icon_up:

Posté
Le bac valide un niveau lycée.

Le bac est le premier grade universitaire.

Ce qu'il faut c'est une sélection à l'entrée à l"université, autant de sélections qu'il y a de filières.

Donc si vous voulez instauré une sélection à l'entrée en université il faut d'abord supprimer le bac.

Posté
Le bac valide un niveau lycée.

Ce qu'il faut c'est une sélection à l'entrée à l"université, autant de sélections qu'il y a de filières.

L'argument que l'on m'oppose est : on peut se découvrir une passion, ne pas forcement être bon au lycée… Avec comme exemple la soeur d'un ami qui après un bac SMS (science médico sociale) est majorette de promo en psycho.

La sélection n'est pas obligée d'être débile, on peut imaginer des procédures spécifiques pour évaluer les gens avec des profils atypiques, des passerelles pour permettre aux gens qui se réveillent sur le tard de changer de direction, etc.

Surprise : dans de nombreuses filières sélectives, ce genre de choses existe déjà ! :icon_up:

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Le bac valide un niveau lycée.

Ce qu'il faut c'est une sélection à l'entrée à l"université, autant de sélections qu'il y a de filières.

L'argument que l'on m'oppose est : on peut se découvrir une passion, ne pas forcement être bon au lycée… Avec comme exemple la soeur d'un ami qui après un bac SMS (science médico sociale) est majorette de promo en psycho.

Bac SMS puis voiture miniature en psycho : les études universitaires en France résumées en une phrase.

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Le bac est le premier grade universitaire.

Donc si vous voulez instauré une sélection à l'entrée en université il faut d'abord supprimer le bac.

On a pas le droit de s'arrêter au bac ?

Posté

Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. Je ne porte aucun jugement, je n'ai d'ailleurs pas d'opinion à ce sujet. J'essaie juste de comprendre. Seriez-vous pour que l'enseignement ne soit dispensé qu'à une minorité ? (quand je dis minorité, je ne parle pas forcément que des riches et des pauvres, mais juste d'une minorité plus intelligente que la majorité, minorité qui elle pourrait avoir accès à l'enseignement).

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Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. Je ne porte aucun jugement, je n'ai d'ailleurs pas d'opinion à ce sujet. J'essaie juste de comprendre. Seriez-vous pour que l'enseignement ne soit dispensé qu'à une minorité ? (quand je dis minorité, je ne parle pas forcément que des riches et des pauvres, mais juste d'une minorité plus intelligente que la majorité, minorité qui elle pourrait avoir accès à l'enseignement).

Non plus.

En revanche, je suis très favorable à la perspective de flanquer à la porte d'une fac (ou de n'importe quel établissement éducatif) les empêcheurs d'étudier en rond.

Posté
Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. Je ne porte aucun jugement, je n'ai d'ailleurs pas d'opinion à ce sujet. J'essaie juste de comprendre. Seriez-vous pour que l'enseignement ne soit dispensé qu'à une minorité ? (quand je dis minorité, je ne parle pas forcément que des riches et des pauvres, mais juste d'une minorité plus intelligente que la majorité, minorité qui elle pourrait avoir accès à l'enseignement).

Non.

Pourquoi cette question, zaxounet ?

Posté

Zax ce n'est parce que nous sommes contre le fait que l'enseignemant supérieur soit financé par l'impôt, (pour l'enseignement primaire et secondaire il y a débat sur le chèque éducation), que nous voulons que les études supérieures soient réservées à une élite intellectuelle.

Et je ne vois pas bien comment l'on peut prêter cette intention aux libéraux.

Posté
Et le problème aussi, ce sont tous les obstacles à la fluidité du marché de l'emploi une fois le diplôme en poche.

Sérieusement, même si un employeur se disait que ma plume lui plaît, il songerait à toutes les tracasseries juridiques et fiscales, aux sommes faramineuses à débourser, aux rigidités syndicales, aux difficultés pour me virer - qui sait si je ne vais pas le séquestrer voire exploser son entreprise en cas de licenciement, avec la presse pour relayer la bien-pensance ?

Bon ben, monsieur Jean Bauche, il va calculer le coût pour m'embaucher puis en conclure que ça dépasse ses moyens. Stou.

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Posté
Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. Je ne porte aucun jugement, je n'ai d'ailleurs pas d'opinion à ce sujet. J'essaie juste de comprendre. Seriez-vous pour que l'enseignement ne soit dispensé qu'à une minorité ? (quand je dis minorité, je ne parle pas forcément que des riches et des pauvres, mais juste d'une minorité plus intelligente que la majorité, minorité qui elle pourrait avoir accès à l'enseignement).

Oui et non. Disons que je pense que (mal) former beaucoup trop de gens au nom de l'égalité des chances ou du "droit" à faire des études supérieures, ne rend service à personne (sauf aux enseignants-chercheurs et autres personnes qui vivent du système). Je discutais il y a quelques semaines avec une connaissance au sujet du très grand nombre d'inscrits dans certaines filieres. Il disait: "cela va faire des futures caissières, etc". Et c'est sans-doute le cas, en effet. Imaginons un instant ce que doit ressentir une personne diplomée qui se retrouve à faire ce genre de boulot. A la frustration liée à un travail pénible, s'ajoute la rancoeur d'avoir fait tant d'efforts pour se retrouver là… Au final, la société ne lui a pas rendu service en lui permettant de faire des études - bon, bien sûr ceci est ma façon de voir les choses, libre à vous de ne pas être d'accord…

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Tu me déçois.

Je pense que la fameuse baisse de niveau - qu'il faut tout de même pondérer au regard de la massification - s'observe aussi aux USA, en GB, en Allemagne et de façon générale dans les pays occidentaux.

Posté
Je pense que la fameuse baisse de niveau - qu'il faut tout de même pondérer au regard de la massification - s'observe aussi aux USA, en GB, en Allemagne et de façon générale dans les pays occidentaux.

Pour les élèves scolarisés dans l'enseignement public.

Les USA ont les meilleures universités du monde (qui sont privées) et le niveau scolaire en sortie du secondaire le plus faible de l'OCDE grâce aux magnifiques performances de leurs écoles publiques.

Un enseignant gauchiste fait des ravages ou qu'il se trouve sur la planète.

Posté
Pour les élèves scolarisés dans l'enseignement public.

Les USA ont les meilleures universités du monde (qui sont privées) et le niveau scolaire en sortie du secondaire le plus faible de l'OCDE grâce aux magnifiques performances de leurs écoles publiques.

Mais il n'existe pas de filière professionnel comme en France avant l'université ( donc avant la fin du secondaire). Les élèves sont "sélectionnés" avant.

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Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. Je ne porte aucun jugement, je n'ai d'ailleurs pas d'opinion à ce sujet. J'essaie juste de comprendre. Seriez-vous pour que l'enseignement ne soit dispensé qu'à une minorité ? (quand je dis minorité, je ne parle pas forcément que des riches et des pauvres, mais juste d'une minorité plus intelligente que la majorité, minorité qui elle pourrait avoir accès à l'enseignement).

Il faut être réaliste. Certains enseignements n'ont pas vocation à être enseignés à tout le monde ( la théorie des cordes par exemple). On peut toujours faire de la vulgarisation auprès du grand public de certains domaines ardus mais la compréhension de la théorie ne sera de toute manière réservée par la nature des choses qu'à une minorité. Le but n'est pas d'écarter certaines personnes pour créer des castes mais de constater que recevoir certains enseignements et faire l'effort intellectuel nécessaire à leur compréhension n'est pas forcément un investissement rentable pour tous.

Une lectrice américaine de Proust lui avait écrit qu'elle lisait son livre depuis trois ans mais qu'elle n'y comprenait rien et lui demandait de lui expliquer. Il n'avait pas jugé nécessaire de lui répondre. Dans le cas de cette lectrice, l'investissement intellectuel que constituait la lecture de Proust n'était sans doute pas rentable ( d'un point de vue intellectuel).

Posté
Mais il n'existe pas de filière professionnel comme en France avant l'université (donc avant la fin du secondaire). Les élèves sont "sélectionnés" avant.

Le but de mon message était juste de dire que l'enseignemant public (primaire et secondaire) est devenue une catastrophe dans tous les pays développés.

Si bien que même des pays très sociaux démocrates comme les pays scandinaves ont opté pour le chèque éducation et que les résultats se sont améliorés depuis comme le montre l'exemple finlandais.

Posté
Je discutais il y a quelques semaines avec une connaissance au sujet du très grand nombre d'inscrits dans certaines filieres. Il disait: "cela va faire des futures caissières, etc".

En licence LEA, j'avais demandé à une copine de cours ce qu'elle souhaitait devenir ensuite. Elle m'a répondu qu'elle escomptait décrocher un poste d'accueil-caissière chez Eurodisney. Ambiance.

Perso je ne regrette pas mes années d'études - je m'y suis plu, terriblement même ; apprendre les langues et la traduction m'a procuré un immense plaisir. A présent toutefois, je songe de plus en plus à m'engager dans une nouvelle formation sans aucun rapport avec la plume pour dénicher un métier dans un secteur qui embauche, sans sacrifier certaines préférences. Certains métiers sont plus vitaux que d'autres entre particuliers et auprès des entreprises, voilà tout. Quoique sans projet défini à ce stade, je prospecte les éventualités.

Posté
Mais il n'existe pas de filière professionnel comme en France avant l'université ( donc avant la fin du secondaire). Les élèves sont "sélectionnés" avant.

Il n'y a pas de lycée professionnel comme en France, c'est vrai. Mais à l'intérieur du lycée général, il existe des matières techniques ("vocational education" comme on dit) que les élèves peuvent prendre. Alors qu'en France, les élèves sont séparés dans différents établissements, aux US tout le monde fréquente le même. Ce qui fait qu'un élève de VocEd peut, s'il est très bon en math, accéder aux cours du meilleur niveau dans la matière. A la fin de l'année, tous les 12eme grades, VocEd ou pas, recoivent leur diplôme dans une même cérémonie. Il n'y a pas de barrières, et pas de dévalorisation de l'enseignement technique.

Posté
Le but de mon message était juste de dire que l'enseignemant public (primaire et secondaire) est devenue une catastrophe dans tous les pays développés.

Je ne serais pas aussi radicale. Ca dépend. Les écoles publiques, c'est la catastrophe à Detroit, oui. (ville dirigée par des Démocrates depuis des lustres; comme l'Etat du Michigan dans son ensemble, d'ailleurs). Une catastrophe sans nom; et devinez ce que souhaite faire Obama? Investir une somme considerable dans ce système en faillite totale!

En Pennsylvanie, non, ce n'est pas si catastrophique que cela. Au contraire, ça marche plutôt bien. Tout dépend qui gére, et qui enseigne.

Posté
Le bac valide un niveau lycée.

Ce qu'il faut c'est une sélection à l'entrée à l"université, autant de sélections qu'il y a de filières.

L'argument que l'on m'oppose est : on peut se découvrir une passion, ne pas forcement être bon au lycée… Avec comme exemple la soeur d'un ami qui après un bac SMS (science médico sociale) est majorette de promo en psycho.

La sélection sert à sélectionner. C'est un tri. Cela permet d'éliminer certains profils et d'en retenir d'autres. Bref, ce n'est pas une fin en soi.

PS : Major au départ désigne un grade de l'armée, je ne crois pas qu'on l'accorde au sexe. Ceci étant le véritable intérêt de mon message.

Posté
Un enseignant gauchiste fait des ravages ou qu'il se trouve sur la planète.

Autrement dit, ça ne marche pas parce que des gauchistes sont derrière. Une pétition de principe.

Posté
La sélection sert à sélectionner. C'est un tri. Cela permet d'éliminer certains profils et d'en retenir d'autres. Bref, ce n'est pas une fin en soi.

PS : Major au départ désigne un grade de l'armée, je ne crois pas qu'on l'accorde au sexe. Ceci étant le véritable intérêt de mon message.

J'utilise Majorette en référence à la danse avec les pompons, dans un but sexiste pour que mon orgueil de mâle soit préservé face à des femelles réussissant mieux que moi.

Posté
Autrement dit, ça ne marche pas parce que des gauchistes sont derrière. Une pétition de principe.

Vous avez égaré votre humour aujourd'hui?

Des gauchistes il y en a aussi dans l'enseignement privé voyons.

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