ikichi Posté 23 avril 2009 Auteur Signaler Posté 23 avril 2009 Les devoirs permettent précisément d'apprendre, et aident à assimiler ces nombreuses choses. Une grande partie des élèves ne font quasiment jamais leurs devoirs ou alors recopient vite fait le matin chez ceux qui l'on fait. Et encore, même quand c'est fait à la maison je doute fort que ça soit fait concenscieusement et de manière attentive… Le problème d'après moi c'est la façon dont les profs donnent cours, ils donnent cours, mais non pas l'air de fort se soucier des résultats des élèves qui sans eux ils n'auraient pas de travail. Ce n'est jamais de la faute des profs, même quand il y a 80% d'échec dans une classe c'est toujours de la faute des élèves, de la télévision, d'internet, etc,… La clarté et l'organisation des cours n'ont évidemment rien à voir, les profs peuvent donner leurs cours n'importe comment c'est à l'élève de prendre les notes qu'il fallait pour réussir l'interrogation. Si l'élève rate c'est directement parce qu'il n'étudie pas bien, mais jamais pour une mauvaise qualité de cours. C'est comme si chaque prof donnait leur cours à leurs façons sans se demander une seconde si cela donnerait de bons résultats.
Rincevent Posté 23 avril 2009 Signaler Posté 23 avril 2009 Une grande partie des élèves ne font quasiment jamais leurs devoirs ou alors recopient vite fait le matin chez ceux qui l'on fait. Une grande partie des élèves ne fera pas de brillantes études. Le problème d'après moi c'est la façon dont les profs donnent cours, ils donnent cours, mais non pas l'air de fort se soucier des résultats des élèves qui sans eux ils n'auraient pas de travail. Ce n'est jamais de la faute des profs, même quand il y a 80% d'échec dans une classe c'est toujours de la faute des élèves, de la télévision, d'internet, etc,… La clarté et l'organisation des cours n'ont évidemment rien à voir, les profs peuvent donner leurs cours n'importe comment c'est à l'élève de prendre les notes qu'il fallait pour réussir l'interrogation. C'est pire que ça. Aujourd'hui, on apprend aux jeunes professeurs à ne pas organiser leur cours, à ne pas le rendre clair. Leur titularisation se joue là-dessus.
Zax Posté 23 avril 2009 Signaler Posté 23 avril 2009 Tu as raison Ikichi quand tu dis que les profs y sont pour quelque chose. Enfin certains y sont pour quelque chose. Mais les élèves aussi ont une part de responsabilité. L'école implique de travailler, même si ça fait pas toujours plaisir. Et certains élèves ne se prennent pas en main.
Frozenlock Posté 23 avril 2009 Signaler Posté 23 avril 2009 Parce que c'est un monde stérile. Je dirais qu'il y 3 classes d'étudiants: 1- Ils se rendent comptent que ce qu'ils font est profondément inutile (une rédaction de 500 mots, sur un sujet merdique, qui finit dans une poubelle*). 2- Ils comprennent que ce qu'ils font maintenant va leur servir plus tard. Chaque heure passée à travailler à l'école va porter ses fruits plus tard. 3- D'anciens classe 2 qui réalisent que ce n'était qu'une illusion. L'école ne les prépare pratiquement pas à leur boulot et ils devront apprendre sur le tas, comme tout le monde. *Un écolo utiliserait un bac à recyclage.
Randian shithead Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 C'est l'usage du manuel qu'il faut abandonner, dans tout ce qui n'est pas "sciences dures".
Lancelot Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Parce que c'est un monde stérile. Je dirais qu'il y 3 classes d'étudiants: 1- Ils se rendent comptent que ce qu'ils font est profondément inutile (une rédaction de 500 mots, sur un sujet merdique, qui finit dans une poubelle*). 2- Ils comprennent que ce qu'ils font maintenant va leur servir plus tard. Chaque heure passée à travailler à l'école va porter ses fruits plus tard. 3- D'anciens classe 2 qui réalisent que ce n'était qu'une illusion. L'école ne les prépare pratiquement pas à leur boulot et ils devront apprendre sur le tas, comme tout le monde. *Un écolo utiliserait un bac à recyclage. 4- Ils trouvent que ce qu'on leur apprend est parfois 'hachement intéressant (soit ils aiment une matière à la base, soit ils sont tombés sur un prof qui la leur a fait aimer, ce n'est pas si rare que ça) en plus d'être utile à la fois pour faire abstraction des trublions des classes 1 et 3 et pour ne pas se fermer bêtement de portes quand le moment sera venu de choisir quoi faire de leur vie.
Skeggjöld Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Tout le problème est là : les jeunes gens considèrent l'école comme un travail, plus comme une occasion de grandir (dans tous les sens du terme). Exactement, c'est pour ça qu'à l'université nous avons, entre autres joyeusetés ineptes, des syndicats qui vont jusqu'à réclamer, avec le plus grand sérieux du monde, que l'on verse 800 euros (minimum) par mois à l'étudiant parce que sa situation est précaire, avec menace que ce petit groupe d'illuminés fasse grève et bloque la faculté pendant une semaine puis se rende compte que la majorité des étudiants n'en a strictement rien à faire et abandonne un temps ses petites revendications absurdes. Je me souviens d'un syndiqué de l'UNEF qui m'avait donné un papier revendiquant l'obtention pour les étudiants d'un quasi salaire mensuel ; j'ai éclaté de rire à la figure du syndiqué et lui avais rendu son papier en concluant : "c'est parfaitement ridicule !". Faire un truc que t'aimes pas pendant 7h ou 8h ? Oui bien sûr. Mais quand tu rentres chez toi tu travailles plus. Eventuellement tu consultes des mails et tu y réponds mais tu fais pas ça pendant des heures. J'ai toujours aimé étudier, quand j'étais petite, j'en redemandais, même, et je passais mes soirées entières à travailler mes cours et à lire mes livres ; pas d'ordinateur, pas de télévision, rien qu'un lit dans ma chambre, une table et une bibliothèque déjà prête à crouler sous les lectures. Si le jeune est moins studieux à notre époque, ce n'est pas qu'il est forcément moins con, c'est juste les parents qui le sont davantage et qui n'ont pas la sévérité nécessaire pour éduquer correctement leurs oisillons, ils détournent l'attention de leurs enfants en leur autorisant des loisirs qui ne devraient pas leur être accessible les soirs de semaine (pour le weekend, je ne dis pas, quoique j'ai été tellement peu habituée à la télévision dans mon enfance que je n'en ai même pas chez moi et que je ne veux pas de cet objet infâme qui ne dispense en grande partie que des absurdités). Je ne crois pas que les études soient intrinsèquement inintéressantes, mais je trouve que la façon dont elles sont abordées, du primaire à l'université, est complètement inappropriée. A force de faire des enseignements allégés et pédagogiques pour séduire les élèves, les cours, vidés de leur substance, sont totalement inutiles et renforcent cette lassitude des jeunes vis à vis de leurs études. Après cela, j'ai plusieurs suggestions à faire : Ne pas faire que l'école soit obligatoire : comme ça, pas de surprise, va à l'école qui veut, si l'école vous embête, et bien n'y allez pas, et si vous finissez analphabète, tant pis (ou tant mieux) pour vous. Les responsabilités, cela s'apprend très jeune. Rendre quelque chose obligatoire est le meilleur moyen pour que l'enfant s'en détache et se lasse inéluctablement. Si l'enfant avait le choix, il ne s'ennuierait pas en cours et ne penserait qu'à réussir son année. Au lieu de cela, nous avons des hordes de petits ridicules qui dorment devant le professeur parce qu'ils voient les études comme une corvée et qui, au final, finissent par voir également leur métier comme une corvée parce qu'ils perçoivent le métier comme une continuation de cette école qui leur a été imposé. Au lieu d'avoir une horde d'enfants à peine capables d'écrire une ligne en français sans faire trois fautes d'orthographe après avoir passé un nombre conséquent d'années sur un banc d'école, ce qui est une véritable perte de temps (et d'argent), nous aurons toujours quelques écoliers fâchés avec la grammaire et l'orthographe française mais qui passeront leur temps autrement qu'à s'ennuyer et à couter de l'argent à l'État. Mais nous aurons, d'ailleurs, beaucoup plus d'enfants érudits car véritablement motivés, qui seront bien mieux pris en main du fait d'effectifs moindres, et qui verront des cours plus intéressants et plus érudits que ces espèces de cours au rabais. Les parents seront davantage responsabilisés également ; eux qui laissaient leurs enfants devant la télévision parce que, enfants, l'école était également une plaie comprendront que la réussite de leur progéniture est capitale et seront, inévitablement, plus sévères. Les chiffres sont effrayants ; en primaire, une majorité d'écoliers se rend à l'école le matin après avoir déjà passé au minimum une heure devant la télévision. Comment, dans ces conditions, réussir à leur apprendre quelque chose ? Réhabiliter les formations manuelles : dans mon lycée, les écoliers qui ne passaient pas un bac général étaient vus comme des idiots finis qui faisaient des sous-études parce qu'ils n'étaient pas assez intelligents. Tous les parents veulent que leurs enfants passent un bac général pour être rassurés sur l'intelligence de leurs enfants. Cela ne sert à rien, sinon à former une génération de jeunes qui se sont trompés dans leur voie et qui, au final, ne sont pas plus intelligents que s'ils avaient suivi un cursus moins lourd. D'ailleurs on peut faire un travail manuel et être intelligent ; les parents semblent complètement oublier ce fait et forcent (les cas dans mon lycée n'étaient pas rares) leurs enfants à suivre des cursus qu'ils considèrent comme normaux. Renforcer l'enseignement dès l'école primaire : enseigner plus tôt et mieux, pour que les jeunes qui abandonnent avant la fin ou se dirigent vers une branche initiant à un métier manuel aient le minimum requis (qui sera, croyez-moi, largement supérieur au minimum affligeant exigé au niveau bac). Mort à la pédagogie, au ludique et aux sorties festives avec peinture aux doigts et travaux manuels ineptes avec des enseignants crétins qui parlent aux gamins comme s'ils étaient des attardés mentaux (cette infantilisation est insupportable) ; l'école n'est pas là pour amuser les enfants mais pour leur apprendre quelque chose. Des cours, de véritables cours, austères, instructifs, intelligents, sérieux, sans fioritures inutiles, avec des professeurs qui vous parlent en adulte et exigent de vous que vous vous comportiez en adulte. Redonner du pouvoir aux professeurs : rétablir les punitions (quand elles sont justifiées, elles permettent au jeune de réfléchir sur ses responsabilités et ses erreurs), autoriser un professeur à ne plus vouloir de vous en cours si vous osez mal vous comporter. A notre époque vous n'avez même plus le droit de critiquer les élèves sans voir une horde de parents vous dire que vous n'avez pas le droit, que ça va traumatiser le jeune, etc. Au nom de l'école pour tous, nos professeurs sont devenus des pantins incapables, le niveau a été tellement rabaissé qu'il finira bientôt, au lieu d'instruire l'élève, par le rendre encore plus stupide qu'il ne l'était avant l'école. Nos bacheliers actuels font une faute d'orthographe par ligne et écrivent comme de petits attardés mentaux ; comparez, lisez les lettres de poilus de la première guerre par exemple ou encore l'épreuve de baccalauréat de Charles Maurras qu'il passait à seize ans, ne serait ce que pour vous donner une idée du lent massacre intellectuel de la jeunesse française sacrifiée sur l'autel de l'école républicaine…
Nick de Cusa Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Bien d'accord Skeggjöld. Deux remarques tout de même. Sur les manuels : un gars qui aura choisi de faire plombier quand moi j'ai fait bac et tout, j'ai du mal à voir aujourd'hui selon quel critère je pourrais être jugé plus intelligent que lui. Son choix et le mien prouvent plutôt le contraire. La deuxième : on peut aussi apprendre par la télé.
Aurel Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Qu'on ait 7h de cours maximum par jour (et cela au lycée), et pas de devoirs à faire chez soi. C'est d'ailleurs la loi qui en a décidé ainsi dans le primaire…public. Et c'est très bien ainsi. Les places dans les bons lycées et les bonnes prepas ne sont pas nombreuses. Il faut laisser le plus de chances possibles aux élèves dont les parents connaissent les règles et/ou qui sont dans le privé ambitieux. Tant pis pour les parents naïfs dont les enfants se retrouveront en psycho à Nanterre. Faire un truc que t'aimes pas pendant 7h ou 8h ? Oui bien sûr. Mais quand tu rentres chez toi tu travailles plus. Non, y a bobonne qui fait les courses, le ménage, le repas, la vaisselle et qui met les enfants au bain pendant que monsieur lit ses mails et le dernier gag à la mode sur youtube. Vive la vie de couple !
ikichi Posté 24 avril 2009 Auteur Signaler Posté 24 avril 2009 Exactement, c'est pour ça qu'à l'université nous avons, entre autres joyeusetés ineptes, des syndicats qui vont jusqu'à réclamer, avec le plus grand sérieux du monde, que l'on verse 800 euros Je ne suis pas encore là, mais je suis sûr que la plupart des étudiants vont à l'université juste pour ne pas travailler et parce que la croyance populaire dit que si on n'a pas de diplôme on devrait directement être dans la rue ce qui est totalement faux. ce n'est pas qu'il est forcément moins con, c'est juste les parents qui le sont davantage et qui n'ont pas la sévérité nécessaire pour éduquer correctement leurs oisillons, ils détournent l'attention de leurs enfants en leur autorisant des loisirs qui ne devraient pas leur être accessible les soirs de semaine un élève qui a envie de travailler et qui sait ce qu'il faut faire n'allumera pas la télévision Redonner du pouvoir aux professeurs : rétablir les punitions Je ne crois pas aux punitions, je pense qu'un simple renvoi du cours suffit dans la plupart des cas. Mais pour ce qu'il s'agit des autres suggestions je suis tout à fait d'accord…
Citronne Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Exactement, c'est pour ça qu'à l'université nous avons, entre autres joyeusetés ineptes, des syndicats qui vont jusqu'à réclamer, avec le plus grand sérieux du monde, que l'on verse 800 euros (minimum) par mois à l'étudiant parce que sa situation est précaire, avec menace que ce petit groupe d'illuminés fasse grève et bloque la faculté pendant une semaine puis se rende compte que la majorité des étudiants n'en a strictement rien à faire et abandonne un temps ses petites revendications absurdes. Je me souviens d'un syndiqué de l'UNEF qui m'avait donné un papier revendiquant l'obtention pour les étudiants d'un quasi salaire mensuel ; j'ai éclaté de rire à la figure du syndiqué et lui avais rendu son papier en concluant : "c'est parfaitement ridicule !". Bis, c'est d'une pauvreté intellectuelle affligeante, tout comme la dernière campagne d'affiche de l'Unef (du moins, la dernière à laquelle j'ai assistée). J'ai toujours aimé étudier, quand j'étais petite, j'en redemandais, même, et je passais mes soirées entières à travailler mes cours et à lire mes livres ; pas d'ordinateur, pas de télévision, rien qu'un lit dans ma chambre, une table et une bibliothèque déjà prête à crouler sous les lectures. Si le jeune est moins studieux à notre époque, ce n'est pas qu'il est forcément moins con, c'est juste les parents qui le sont davantage et qui n'ont pas la sévérité nécessaire pour éduquer correctement leurs oisillons, ils détournent l'attention de leurs enfants en leur autorisant des loisirs qui ne devraient pas leur être accessible les soirs de semaine (pour le weekend, je ne dis pas, quoique j'ai été tellement peu habituée à la télévision dans mon enfance que je n'en ai même pas chez moi et que je ne veux pas de cet objet infâme qui ne dispense en grande partie que des absurdités). Chez moi nous avions trois télés, un ordinateur et une console de jeu et je n'avais pas de recommandation spéciale de mes parents tant que j'effectuais effectivement mes devoirs. Comme on dit, la responsabilité, ça s'apprend jeune et je pense qu'autoriser ou interdire telle ou telle chose n'est pas la meilleure solution. C'en est une bonne certe, mais c'est surtout l'envie de réussir et de m'en sortir et soulager mes parents qui m'a bien plus poussé à réussir ma vie que le reste. Ca part souvent de nombreux sentiments mélangés comme la fierté, le bonheur de voir que nos parents sont heureux quand on ramène une bonne note, le désir de s'en sortir dans la vie etc… Par contre, je n'ai pas de recette miracle sur comme inculquer cela à son enfant. Je ne crois pas que les études soient intrinsèquement inintéressantes, mais je trouve que la façon dont elles sont abordées, du primaire à l'université, est complètement inappropriée. A force de faire des enseignements allégés et pédagogiques pour séduire les élèves, les cours, vidés de leur substance, sont totalement inutiles et renforcent cette lassitude des jeunes vis à vis de leurs études. Oui, aujourd'hui le prof n'est plus prof, il est pote de l'élève… Un peu comme dans le film entre les murs. L'élève est une bête sauvage à apprivoiser dans la jungle de l'école. C'est désespérant. Je ne suis pas encore là, mais je suis sûr que la plupart des étudiants vont à l'université juste pour ne pas travailler et parce que la croyance populaire dit que si on n'a pas de diplôme on devrait directement être dans la rue ce qui est totalement faux. Oui, cependant nuançons, certaines disciplines doivent s'apprendre dans des cours, ou du moins, il vaut mieux. un élève qui a envie de travailler et qui sait ce qu'il faut faire n'allumera pas la télévision Toutafé
Saucer Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 J'ai toujours aimé étudier, quand j'étais petite, j'en redemandais, même, et je passais mes soirées entières à travailler mes cours et à lire mes livres ; pas d'ordinateur, pas de télévision, rien qu'un lit dans ma chambre, une table et une bibliothèque déjà prête à crouler sous les lectures. Si le jeune est moins studieux à notre époque, ce n'est pas qu'il est forcément moins con, c'est juste les parents qui le sont davantage et qui n'ont pas la sévérité nécessaire pour éduquer correctement leurs oisillons, ils détournent l'attention de leurs enfants en leur autorisant des loisirs qui ne devraient pas leur être accessible les soirs de semaine (pour le weekend, je ne dis pas, quoique j'ai été tellement peu habituée à la télévision dans mon enfance que je n'en ai même pas chez moi et que je ne veux pas de cet objet infâme qui ne dispense en grande partie que des absurdités). Je ne crois pas que les études soient intrinsèquement inintéressantes, mais je trouve que la façon dont elles sont abordées, du primaire à l'université, est complètement inappropriée. A force de faire des enseignements allégés et pédagogiques pour séduire les élèves, les cours, vidés de leur substance, sont totalement inutiles et renforcent cette lassitude des jeunes vis à vis de leurs études. Les gosses sont par nature plus portés sur le jeu que sur le travail. Rien de neuf sous le soleil, déjà les grecs l'avaient remarqué. Là où tu as raison, c'est qu'aujourd'hui les loisirs sont partout, dans et hors du foyer, requérant encore plus de discipline. Les parents ne sont pas plus démissionnaires, simplement ils s'adaptent assez mal au déferlement des technologies ludiques qui enseignent tout sauf la patience studieuse. Chez moi nous avions trois télés, un ordinateur et une console de jeu et je n'avais pas de recommandation spéciale de mes parents tant que j'effectuais effectivement mes devoirs. Voilà. Pareil chez moi, et chez beaucoup d'autres je pense.
Skeggjöld Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 un élève qui a envie de travailler et qui sait ce qu'il faut faire n'allumera pas la télévision J'aime beaucoup GTO Chez moi nous avions trois télés, un ordinateur et une console de jeu et je n'avais pas de recommandation spéciale de mes parents tant que j'effectuais effectivement mes devoirs. Je suis absolument d'accord ; j'aurais eu autant de télés, d'ordinateurs et de consoles que ma situation n'aurait guère changé. Cependant, c'est en partie aux parents d'inculquer aux enfants les bases de la responsabilité. Du temps où j'étais écolière, j'étais perpétuellement stigmatisée par les autres enfants parce que je ne savais rien des programmes télévisuels qu'une majorité de jeunes regardent tous les soirs, parce que je n'avais pas la dernière console à la mode et parce que je ne savais pas comment allumer un ordinateur (remarquez qu'entre temps, sur ce sujet, je me suis légèrement améliorée). Un de mes professeurs avait insisté pour voir mes parents parce que je passais mes récréations à la bibliothèque et voulait que je me socialise davantage avec des enfants de mon âge (ce dont je me foutais totalement, mes congénères étant d'une bêtise crasse et d'une inintelligence sordide). Quand vous êtes jeune vous êtes plus facilement influençable, vous cherchez généralement à être apprécié et accepté des autres, il faut donc que parents et professeurs enseignent le chemin du savoir, et non celui de la normalité. C'est un chemin très aride mais très enrichissant. Beaucoup de jeunes sont sous-estimés (et se sous-estiment) pour cela ; ils se normalisent pour s'inclure dans des groupes sociaux qui ne durent, d'ailleurs, pas plus de deux ans, au détriment de leurs cours. Dans ces conditions où l'enfant n'a pas la force de caractère nécessaire pour résister aux moqueries incessantes des autres jeunes, l'action des parents me semble plus que bénéfique. Pour d'autres, comme cela a été mon cas, elle n'est qu'une simple motivation supplémentaire de réussir, ayant toujours été une élève studieuse et passionnée.
ikichi Posté 24 avril 2009 Auteur Signaler Posté 24 avril 2009 J'aime beaucoup GTO je n'aie pas dis que j'étais un exemple, loin de là…
Skeggjöld Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 je n'aie pas dis que j'étais un exemple, loin de là… Ah, mais j'étais sincère, c'est un de mes mangas favoris Hihi !
Zax Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 je n'aie pas dis que j'étais un exemple, loin de là… C'est ça le truc. On sait ce qu'il faut faire, et que c'est bon pour nous à long terme, mais on a beaucoup de mal à le faire.
artemis Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 J'aime beaucoup GTO Je suis absolument d'accord ; j'aurais eu autant de télés, d'ordinateurs et de consoles que ma situation n'aurait guère changé. Cependant, c'est en partie aux parents d'inculquer aux enfants les bases de la responsabilité. Du temps où j'étais écolière, j'étais perpétuellement stigmatisée par les autres enfants parce que je ne savais rien des programmes télévisuels qu'une majorité de jeunes regardent tous les soirs, parce que je n'avais pas la dernière console à la mode et parce que je ne savais pas comment allumer un ordinateur (remarquez qu'entre temps, sur ce sujet, je me suis légèrement améliorée). Un de mes professeurs avait insisté pour voir mes parents parce que je passais mes récréations à la bibliothèque et voulait que je me socialise davantage avec des enfants de mon âge (ce dont je me foutais totalement, mes congénères étant d'une bêtise crasse et d'une inintelligence sordide). Quand vous êtes jeune vous êtes plus facilement influençable, vous cherchez généralement à être apprécié et accepté des autres, il faut donc que parents et professeurs enseignent le chemin du savoir, et non celui de la normalité. C'est un chemin très aride mais très enrichissant. Beaucoup de jeunes sont sous-estimés (et se sous-estiment) pour cela ; ils se normalisent pour s'inclure dans des groupes sociaux qui ne durent, d'ailleurs, pas plus de deux ans, au détriment de leurs cours. Dans ces conditions où l'enfant n'a pas la force de caractère nécessaire pour résister aux moqueries incessantes des autres jeunes, l'action des parents me semble plus que bénéfique. Pour d'autres, comme cela a été mon cas, elle n'est qu'une simple motivation supplémentaire de réussir, ayant toujours été une élève studieuse et passionnée. La responsabilité ne s'apprend pas. Mes parents ont toujours essayés de me l'inculquer en tout cas pour le travail (+ pas le droit à la play tv pc…) quand j'était gamin et pourtant je révise toujours mes partiels à la dernière minute…et ça marche! A oui les alliances entre têtes d'ampoules existent!
Skeggjöld Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 La responsabilité ne s'apprend pas. Mes parents ont toujours essayés de me l'inculquer en tout cas pour le travail (+ pas le droit à la play tv pc…) quand j'était gamin et pourtant je révise toujours mes partiels à la dernière minute…et ça marche! Je suis jalouse ! Comment faites-vous ? Par curiosité, quelles études avez-vous suivi ?
artemis Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Je suis jalouse ! Comment faites-vous ?Par curiosité, quelles études avez-vous suivi ? Pour faire vite je voulais faire bac es mais ma prof d'éco (option en 2eme) m'a dit qu'il valait mieux faire s alors que j'avais des notes de fou (même un 20 au 1er trimestre). Résultat je me suis emmerdé sec (et donc j'en foutait pas une) j'ai eu mon bac avec une pseudo mention qui fou bien la honte (assez bien mdr). Maintenant je suis en fac (bou le glandeur) d'eco (L1). J'ai su après via un autre prof qu'en fait ils m'ont poussés à aller en s car il fallait faire du remplissage (lycées cathos à la con ). La blase quoi…. edit : pour réviser c'est simple j'apprend tout par coeur le soir et je vais dormir tout de suite après. Le lendemain je me le récite vite fait et c'est dans la boite. Ca marche pour à peu près tout le monde. Sinon je bois un max d'eau et j'écoute Sonate pour deux pianos en ré majeur de Mozart avant l'épreuve d'après certains chercheurs ça augmenterai le QI de 10 à 15 pendant 20 mins. C'est toujours ça de bon à prendre. Ca parait ridicule comme méthode mais ça permet d'en faire le moins possible pour des résultats satisfaisants..
Skeggjöld Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 J'ai su après via un autre prof qu'en fait ils m'ont poussés à aller en s car il fallait faire du remplissage (lycées cathos à la con ). La blase quoi…. Pour moi, c'était exactement le contraire, ils voulaient que j'aille partout sauf en L, je crois même qu'ils auraient préféré que j'aille en S plutôt que je ne me dirige dans la branche des artistes-littéreux qui était, à l'époque, en train de subir une perte d'effectifs dramatique et qu'ils voulaient désespérément fermer. J'ai alors tapé du poing sur la table : "Non, je veux être Littéraire, ou rien !" Et les portes des cours de philosophie, d'art et de littérature se sont ouvertes pour mon plus grand bonheur
Lancelot Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 je révise toujours mes partiels à la dernière minute…et ça marche! Ah, je me sens moins seul Je commençais à prendre peur avec mes habitudes procrastinatoires, mes heures de télé/game boy/pc et mes bonnes notes… Jouer les gros glandeurs et s'en sortir : Yes, we can ! Tout est une question d'organisation.
Rincevent Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 […] Un de mes professeurs avait insisté pour voir mes parents parce que je passais mes récréations à la bibliothèque et voulait que je me socialise davantage avec des enfants de mon âge (ce dont je me foutais totalement, mes congénères étant d'une bêtise crasse et d'une inintelligence sordide). […] Tiens, ça m'est arrivé aussi, presque dans le même contexte. Plus précisément, on m'a refusé plusieurs fois le droit de m'asseoir dans un couloir, voire parfois même dans un coin du préau pour lire un bouquin au lieu d'aller ramasser des gnons avec mes camarades. Au collège, on m'a vite étiqueté "asocial" (même si j'avais quelques copains), refusé un voyage scolaire en Sicile pour cette raison, et j'ai même été envoyé à l'orthophoniste de l'école pour arrêter d'écrire aussi mal. Et oui, dans l'esprit de ma prof de français de l'époque, c'était forcément lié, j'étais nécessairement dégénéré… M'enfin bref, j'arrête de calimérer. (lycées cathos à la con ) Je n'irais pas jusque là. Mais bon, malgré toutes ces vexations, j'en garde un bon souvenir, surtout en comparaison du collège glauque que j'ai connu après.
artemis Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Tiens, ça m'est arrivé aussi, presque dans le même contexte. Plus précisément, on m'a refusé plusieurs fois le droit de m'asseoir dans un couloir, voire parfois même dans un coin du préau pour lire un bouquin au lieu d'aller ramasser des gnons avec mes camarades. Au collège, on m'a vite étiqueté "asocial" (même si j'avais quelques copains), refusé un voyage scolaire en Sicile pour cette raison, et j'ai même été envoyé à l'orthophoniste de l'école pour arrêter d'écrire aussi mal. Et oui, dans l'esprit de ma prof de français de l'époque, c'était forcément lié, j'étais nécessairement dégénéré… M'enfin bref, j'arrête de calimérer.Je n'irais pas jusque là. Mais bon, malgré toutes ces vexations, j'en garde un bon souvenir, surtout en comparaison du collège glauque que j'ai connu après. Après le lycée il y a le collège maintenant? Sérieusement ils ont vraiment une mentalité de merde. En tout cas primaire-collège-lycée je l'ai fait dans le privé catho donc le public je ne sais pas comment c'est.
Zax Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Jouer les gros glandeurs et s'en sortir : Yes, we can !Tout est une question d'organisation. Ca s'appelle le rendement. Mais ça marche pas à tous les coups aussi. Enfin pour certains, moi par exemple. Mais j'en connais pas mal qui s'en sortent tout le temps, et assez bien pour le peu qu'ils fournissent.
Rincevent Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Après le lycée il y a le collège maintenant? Sérieusement ils ont vraiment une mentalité de merde. Non, je parle de mes mésaventures à l'école et au collège. J'aurais dû préciser. Quant à la mentalité, le catho privé, c'est parfait pour gérer la foule, la moyenne à un ou deux écarts-types près. Et inadapté pour les cas qui sortent de l'ordinaire. En tout cas primaire-collège-lycée je l'ai fait dans le privé catho donc le public je ne sais pas comment c'est. J'ai fait du CP à la 5ème dans le privé catho. Puis 4ème-3ème dans un collège à la limite de la ZEP. Enfin, mon lycée était du genre "lycée bourge de banlieue".
LeSanton Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Tiens, j'ai une question qui me tarabuste depuis un certain temps (je fais quelques heures de soutien scolaire par semaine, pour des collégiens et lycéens, par pure bonté à l'égard de ces chères têtes blondes), et les plus jeunes peuvent peut-être me répondre: n'avez-vous pas l'impression que l'on vous apprend surtout à savoir faire, reproduire un mode opératoire (je parle de maths et de sciences) plutôt que de raisonner et com-prendre (et vous préférez, d'ailleurs)? J'entends bien que cela s'est toujours plus ou moins fait, faute de temps à consacrer à toutes les matières, mais j'ai l'impression (sur mes quelques élèves et sur ce que j'entends par ailleurs) que cela s'est généralisé. Le résultat que je constate est qu'au bout de quelques mois ils ne savent plus refaire parce qu'ils ont oublié…C'est particulièrement visible pour ceux qui ont un examen final, tel le brevet (et je ne parle pas du bac): bien souvent ils arrivent à réussir leurs contrôles (qui ne portent que sur le ou les quelques chapitres de cours du moment), mais ils se ramassent des notes effroyables aux brevets blancs (et d'ailleurs, ils ne répondent bien que sur les questions vues juste avant)…J'entends souvent ceci: "mais ça, on l'a vu il y a plus de 3 mois !" L'innocence même… Bon, le soutien scolaire n'étant pas fait pour les meilleurs, il faut relativiser cela. Si oui, est-ce que cela ne serait pas le résultat de la primauté des méthodes pédagogiques sur le contenu même des savoirs?
Saucer Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Tiens, j'ai une question qui me tarabuste depuis un certain temps (je fais quelques heures de soutien scolaire par semaine, pour des collégiens et lycéens, par pure bonté à l'égard de ces chères têtes blondes), et les plus jeunes peuvent peut-être me répondre: n'avez-vous pas l'impression que l'on vous apprend surtout à savoir faire, reproduire un mode opératoire (je parle de maths et de sciences) plutôt que de raisonner et com-prendre (et vous préférez, d'ailleurs)? J'entends bien que cela s'est toujours plus ou moins fait, faute de temps à consacrer à toutes les matières, mais j'ai l'impression (sur mes quelques élèves et sur ce que j'entends par ailleurs) que cela s'est généralisé. Le résultat que je constate est qu'au bout de quelques mois ils ne savent plus refaire parce qu'ils ont oublié…C'est particulièrement visible pour ceux qui ont un examen final, tel le brevet (et je ne parle pas du bac): bien souvent ils arrivent à réussir leurs contrôles (qui ne portent que sur le ou les quelques chapitres de cours du moment), mais ils se ramassent des notes effroyables aux brevets blancs (et d'ailleurs, ils ne répondent bien que sur les questions vues juste avant)…J'entends souvent ceci: "mais ça, on l'a vu il y a plus de 3 mois !" L'innocence même… Bon, le soutien scolaire n'étant pas fait pour les meilleurs, il faut relativiser cela. Si oui, est-ce que cela ne serait pas le résultat de la primauté des méthodes pédagogiques sur le contenu même des savoirs? C'est drôle que vous disiez ça, parce que justement l'année de mon bac (2004), on est tombé sur des exercices de maths assez peu communs, sur lesquels on ne pouvait pas "copier-coller" lesdites méthodes. Beaucoup, pourtant pas mauvais élèves, se sont plantés, stress aidant. Je suis assez content d'avoir eu un bon prof cette année-là, "à l'ancienne" comme on dit, qui nous entraînait régulièrement sur des DS originaux, où il fallait clairement faire des maths et pas du collage. J'ai eu une bonne note.
Zax Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Tiens, j'ai une question qui me tarabuste depuis un certain temps (je fais quelques heures de soutien scolaire par semaine, pour des collégiens et lycéens, par pure bonté à l'égard de ces chères têtes blondes), et les plus jeunes peuvent peut-être me répondre: n'avez-vous pas l'impression que l'on vous apprend surtout à savoir faire, reproduire un mode opératoire (je parle de maths et de sciences) plutôt que de raisonner et com-prendre (et vous préférez, d'ailleurs)? J'entends bien que cela s'est toujours plus ou moins fait, faute de temps à consacrer à toutes les matières, mais j'ai l'impression (sur mes quelques élèves et sur ce que j'entends par ailleurs) que cela s'est généralisé. Le résultat que je constate est qu'au bout de quelques mois ils ne savent plus refaire parce qu'ils ont oublié…C'est particulièrement visible pour ceux qui ont un examen final, tel le brevet (et je ne parle pas du bac): bien souvent ils arrivent à réussir leurs contrôles (qui ne portent que sur le ou les quelques chapitres de cours du moment), mais ils se ramassent des notes effroyables aux brevets blancs (et d'ailleurs, ils ne répondent bien que sur les questions vues juste avant)…J'entends souvent ceci: "mais ça, on l'a vu il y a plus de 3 mois !" L'innocence même… Bon, le soutien scolaire n'étant pas fait pour les meilleurs, il faut relativiser cela. Si oui, est-ce que cela ne serait pas le résultat de la primauté des méthodes pédagogiques sur le contenu même des savoirs? Je suis d'accord que j'ai l'impression, je dis bien l'impression, qu'on met l'accent surtout sur le mode opératoire que sur la compréhension. Compréhension qui à mon sens est le plus important. Apprendre un mode opératoire, tout le monde peut le faire, mais comprendre réellement et à fond une certaine notion scientifique, ce n'est pas à la portée de tout le monde. Car c'est comprendre et assimiler à fond une notion scientifique qui est réellement difficile. Mais cela est du en partie au fait que les programmes sont trop chargés, et qu'on a trop d'heures de cours. On devrait alléger les programmes considérablement, ainsi que réduire substantiellement les heures de cours, pour inculquer moins de choses, mais qu'au moins elle soient maîtrisées. Et on devrait plutôt essayer aussi d'enseigner avec les nouvelles méthodes (ordinateurs) et des méthodes ludiques, combinées aux méthodes habituelles (à savoir rester assis pendant des heures à écrire et écouter, sans forcément comprendre). On vit dans un monde ou les moyens de communications et de divertissement sont partout, alors au lieu de les ignorer et de les accuser d'être responsables du manque de concentration et de sérieux des élèves, même si c'est en partie vrai, on devrait composer avec ces nouveaux moyens.
LeSanton Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Et on devrait plutôt essayer aussi d'enseigner avec les nouvelles méthodes (ordinateurs) et des méthodes ludiques, combinées aux méthodes habituelles (à savoir rester assis pendant des heures à écrire et écouter, sans forcément comprendre). Je ne savais pas que l'ordinateur était une "méthode" d'apprentissage, mais j'en apprends encore tous les jours… Sur les "méthodes ludiques", cela recoupe la demande de certains élèves ou parents, ayant été moi-même recalé quelques fois en soutien comme "pas assez ludique": je ne vous fais pas un dessin, vous devinez ce que j'en pense…Sérieusement, si je comprends bien que l'on doit admettre, constater, l'environnement actuel de l'élève (c'est un fait), j'ai plus de mal à voir comment les remettre dans un environnement de "copier-coller" (pour reprendre l'expression du saucer fou) va plus les amener à saisir les notions. Exemple, ces classes où chaque élève a un ordinateur connecté sur un tableau électronique dirigé par le prof: ils apprennent purement et simplement à reproduire, à refaire "justes" des exos d'application d'après la leçon écrite au tableau. C'est sûrement beaucoup plus amusant (quand le matériel fonctionne) au début mais ça ne dure qu'un moment, et cela ne remplacera ni une bonne explication du prof ni la concentration de l'élève. (prochaine étape: le contrôle sous forme de qcm à répondre par ordi). Bref, les cours trop chargés, peut-être, mais le cerveau qui se cultive parce qu'il est connecté… On n'y changera rien: c'est le prof et ses capacités (et ses exigences) qui font réellement une différence pour les élèves. (entre nous, Zax, dans votre expérience personnelle sur ce forum, avez-vous plus appris par les copier-coller de wikibéral ou par les questions que vous vous posez et posez aux autres dans vos posts?).
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