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Les libéraux et l'UE


John Loque

Les libéraux et l'UE  

74 membres ont voté

  1. 1. Quelle doit être la stratégie des libéraux à l'égard de l'UE ?

    • Soutenir l'intégration européenne tout en luttant contre sa dérive bureaucratique et réglementaire
      40
    • S'opposer clairement à l'intégration européenne et, si nécessaire, s'allier sur ce point avec la droite nationaliste
      26
    • Autre. Préciser svp.
      8


Messages recommandés

Posté
La logique n'a rien à faire ici. Le protectionnisme résulte de la pression de lobbies, pas nécessairement de la volonté des États d'augmenter les recettes.

Pression des lobbies que je soupçonne d'être plus forte dans les périodes d'augmentation du commerce international. :icon_up:

Mais nous manquons de faits pour trancher définitivement.

Posté
Les Tories veulent reprendre des pouvoirs à l'UE

L'opposition conservatrice britannique s'est engagée mercredi à tenter de faire restituer à la Grande-Bretagne certains pouvoirs exercés par l'Union européenne si elle remporte les élections législatives de l'an prochain, tout en assurant ne pas chercher à saboter l'UE.

Dans un discours, le dirigeant conservateur David Cameron a exposé la nouvelle position de son parti sur l'Europe après avoir reconnu que la signature du traité de Lisbonne mardi par le président tchèque Vaclav Klaus avait mis fin à son espoir d'organiser un référendum britannique sur ce document.

Ce revirement a mécontenté certains représentants de la droite eurosceptique du parti de Cameron, qui estiment qu'il doit tenir sa promesse de référendum.

Le parti s'efforcera de négocier le rétablissement d'exonérations dont bénéficiait le pays en matière de législation sociale, de récupérer des compétences dans le champ de la justice pénale et d'obtenir une "exemption totale" pour ce qui est de la charte des droits fondamentaux de l'UE, a déclaré Cameron.

Il a exprimé l'intention de modifier la législation britannique de façon à ce que tout futur transfert de compétence à Bruxelles soit soumis à référendum en Grande-Bretagne.

Les Tories, donnés favoris des élections législatives prévues au plus tard en 2010, comptent procéder à un "bouclage juridique" analogue pour empêcher n'importe quel gouvernement britannique futur d'adopter l'euro sans référendum.

"Ce que je promets aujourd'hui est réalisable, crédible, tenable", a affirmé le dirigeant conservateur.

Selon des analystes, Cameron cherche à garder les voix des eurosceptiques qui peuvent être tentés de se tourner vers le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP, antieuropéen) et priver ainsi les conservateurs de sièges parlementaires marginaux.

PAS DE "FOIRE D'EMPOIGNE EUROPÉENNE"

Il tient aussi à ne pas s'aliéner d'autres gouvernements de l'UE qui pourraient l'aider à "rapatrier" des compétences en Grande-Bretagne, ajoutent-ils.

Un gouvernement conservateur serait un membre actif de l'UE, a assuré Cameron : "Mon but (…) n'est pas de contrecarrer ni de saboter le fonctionnement de l'Union européenne."

Il entend aussi éviter de "se précipiter dans une énorme foire d'empoigne européenne".

"Nous prendrons notre temps, négocierons fermement, patiemment et respectueusement, et nous chercherons à obtenir la restitution des pouvoirs que j'ai exposés sur la durée d'une législature", a dit Cameron. Un Parlement reste en place au maximum cinq ans.

Le secrétaire au Foreign office, le travailliste David Miliband, a estimé que les propositions de Cameron ne visaient pas à reprendre possession de compétences exercées par l'UE, mais à transférer des pouvoirs aux eurosceptiques du parti conservateur.

Certains de ces eurosceptiques sont restés sur leur faim. "Je crois qu'il nous faut un référendum sur nos relations avec l'Europe", a réaffirmé le député Douglas Carswell à la BBC.

Un gouvernement conservateur adopterait une loi en vertu de laquelle tout renforcement des pouvoirs de l'UE devrait faire l'objet d'une autorisation parlementaire en Grande-Bretagne, a indiqué le parti.

Il adopterait en outre une loi stipulant de façon explicite que le Parlement britannique est souverain et ne saurait être contourné par l'UE contre sa volonté. Ce qui bloquerait toute tentative de la justice européenne pour affaiblir la souveraineté britannique.

Cameron a enfin déclaré que les conservateurs réclameraient un règlement financier très strict dans les négociations à venir sur le budget de l'UE, "garantissant à la Grande-Bretagne qu'elle ne paie pas davantage que sa part légitime".

"Nous serons particulièrement attentifs au domaine de la régulation financière, où nous défendrons avec vigilance et ténacité la compétitivité de la City de Londres", a-t-il ajouté.

Version française Philippe Bas-Rabérin

Ca a l'air d'un type bien, ce Cameron.

Posté

Le sondage est curieusement posé, comme le rappelait un participant à ce fil (ou accepter l'ue, ou s'allier aux nationalistes pour la combattre). Je me contenterais de dire que parmi les caractéristiques essentielles que A de Jasay pose comme au coeur du libéralisme, il y a le consentement des individus aux institutions politiques (se faisant, il ne fait que reprendre l'enseignement du second traité du gouv civil de l'ami J. Locke en son chapitre XI). Cela ne signifie pas forcément une participation direct du peuple à la politique, mais quand même un droit de contrôle dérivant de celui à être bien gouverné (ça par contre c'est très burkéen). En l'occurrence, c'était déjà pipeau au niveau national, mais là, au niveau continental, c'est vraiment la résurgence de la gouvernance de l'Union soviétique. Je ne trouve aucune justification (aucune légitimité) dans l'expertocratie européenne, cette espèce de gros machin au service exclusif de l'hyperclasse et des oligarchies dénationalisées, dont le processus de décision est entièrement aux mains des groupes d'intérêts et de représentants nationaux qui ne représentent plus qu'eux-mêmes depuis bien longtemps.

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