Blèh Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Bon, je me lance. N'ayant pas réussi à trouver ni un sujet précis qui réponde à mes questions sur ce forum, ni une page qui y est consacrée dans le wikibéral, je lance un nouveau fil global en espérant que quelqu'un puisse éclairer ma lanterne. Qu'est exactement le commerce équitable dans les faits, comment fonctionne-t-il, quels sont ses conséquences ? Après une discussion animée avec ma mère (qui change d'idées au gré des reportages France 2 - pour l'instant elle est Sarkozyste) qui me soutenait dur comme fer que le commerce équitable c'était super sympa pour les petits producteurs et que ça les protégeait des lobbys, j'ai fini par craquer et stopper une conversation qui partait dans tous les sens. Le fait est que même si je perçois avec mon sixième sens de libéral que le commerce équitable est une véritable entourloupe comme l'est tout système de régulation des prix, je manque d'arguments solides pour étayer ma méfiance. Je ne sais pas du tout comment c'est censé fonctionner, comment ça fonctionne dans les faits, et quels sont les principaux arguments sur lesquels s'appuyer pour convaincre quelqu'un. La seule chose que je peux avancer avec certitude c'est que loin des étiquettes de supermarchés où figurent des gentils autochtones vêtus de haillons et de jolis chapeaux qui labourent leur champ à même les mains (j'exagère à peine), le système profite à de grosses zentreprises qui sont nommées arbitrairement par les Etats locaux (kikoo les lobbys) comme bénéficiaires du système, et qui sont en réalité des copies conformes des mêmes entreprises dont on entend protéger les producteurs. C'est flou, maladroit, mais ça me semble correct pour convaincre. L'autre argument que j'avance est que le commerce équitable est une hypocrisie, puisque c'est l'UE qui subventionne un commerce qui est en réalité handicapé par ses taxes, et que par conséquent les pays émergents iraient tout aussi bien si on se débarrassait et de l'un, et de l'autre. Ce à quoi (attention les yeux) ma mère m'a opposé que "le commerce équitable permettait de protéger les petits producteurs contre les lobbys", puisque "avant" ils étaient exploités par ceux-ci, et qu'ils fixaient comme bon leur semble les taux d'échange (j'imagine qu'elle voulait dire par là qu'il faisaient payer le prix fort en profitant d'une position dominante). Maintenant, avec le commerce équitable selon elle, les petits producteurs sont mieux rémunérés, tout ça grâce à l'UE, youpi. Impossible de savoir ce qu'elle entend par lobby, j'ai bien essayé de lui expliquer ce que c'était mais je crois qu'elle a une définition personnelle qui comprend toutes les grandes zentreprises qui pensent rien qu'à exploiter les gens (elle m'a par exemple sorti que l'UGC était un lobby). Bref je patauge. En résumé, je cherche à la fois à mieux comprendre le fonctionnement du commerce équitable, et à trouver un argumentaire solide et convainquant pour en démonter le mythe.
Brock Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 pourquoi faire? tu crois pas que tu as mieux a faire avec ta maman que parler politique ? elle y entrave probablement rien de toute facon, socialisez au lieu, quality time!
Blèh Posté 13 juin 2009 Auteur Signaler Posté 13 juin 2009 Je crois qu'elle tente de socialiser par ce biais, hélas. De toutes façons, ça vient naturellement dans la conversation, comme ça, pouf ! Et après c'est parti pour des heures. Je crois qu'on fond ça l'intéresse. En tous cas elle a prévu de revenir à la charge après une rapide recherche sur google au boulot lundi. Phear.
teabag Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Les critiques Le « commerce équitable » et FLO, contribuerait à masquer un problème : la réduction de la part de l'agriculture vivrière au profit des cultures d'exportation, ce qui rend dépendant des achats du Nord des populations qui pourraient développer leur souveraineté alimentaire indépendamment des habitudes de consommation des pays dits « riches ». De là l'importance de consommer des produits locaux. C'est notamment le point de vue de Réseau Minga en France, qui défend une approche filière du commerce équitable et ne se reconnait pas dans la définition de FINE du "Commerce Equitable". Pour sa part un auteur comme Christian Jacquiau dans son livre Les Coulisses du commerce équitable, doute de la bonne foi de certains "labels" du « commerce équitable » en arguant de la réalité des prix, bien en-deçà de l'équivalence escomptée, laissant supposer que ces nouveaux intermédiaires prélèvent autant que les autres qu'ils décrient et qu'ils cherchent à concurrencer. Il déclare également que le « commerce équitable n'est qu'un argument de vente comme un autre » et qu'il constitue une « niche » commerciale supplémentaire qui permet de différencier un produit d'un autre aux yeux du consommateur final. Le point de vue du libéralisme économique est que le commerce libre est par définition équitable : s'il n'y a pas contrainte et que le vendeur vend, c'est qu'il y a intérêt. De même pour l'acheteur. Le commerce cesse cependant d'être équitable à partir du moment où des contrôles ou des barrières (droits de douane, quotas, etc.) sont mis en place, car ceux-ci ont toujours pour effet une augmentation de prix de vente aux consommateurs et/ou une baisse des achats aux producteurs. D'autres comme l'Adam Smith Institute ou le Cato Institute souligne qu'en augmentant les prix des produits « équitables », le commerce équitable incite de nouveaux producteurs à entrer sur le marché. Dès lors, cela augmente la production et fera baisser le cours des produits non équitables, au détriment des petits paysans qui ne produisent pas « équitable » et de l'environnement. Pour ces critiques, en ayant le même effet qu'une subvention sur des produits au cours bas, le commerce équitable ne fait qu'exacerber le problème en augmentant la production et en encourageant la poursuite d'activités non viables au détriment de productions réellement utiles[26][27][28].
Sous-Commandant Marco Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Le commerce équitable a déjà été discuté plusieurs fois, par exemple ici: http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…rce++équitable
Blèh Posté 13 juin 2009 Auteur Signaler Posté 13 juin 2009 Le commerce équitable a déjà été discuté plusieurs fois, par exemple ici:http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…rce++équitable Mer-ci ! Je me sens toujours trahi par le moteur de recherche du forum, honnêtement. J'ai cherché "commerce équitable" dans Économie et Histoire, par pertinence, et je n'ai pas vu ce fil. Edit : Au temps pour moi je dois être bigleux. Néanmoins si quelqu'un se sent de compléter et /ou répondre plus précisément à ma question, il est le bienvenu.
teabag Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Moi, ma mère elle écoute France Enterre, alors …
Jefferson Posté 16 juin 2009 Signaler Posté 16 juin 2009 Quand je pense que ma mère a FAILLI voter Madelin en 2002 (mais finalement elle y a renoncé quand elle a appris qu'il était pour la dépénalisation du canabis).
neuneu2k Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Quand je pense que ma mère a FAILLI voter Madelin en 2002 (mais finalement elle y a renoncé quand elle a appris qu'il était pour la dépénalisation du canabis). C'est vraiment un tel repoussoir la dépénalisation du cannabis ? Je ne partage pas l'enthousiasme de certains pour ce thème, mais y’a vraiment des gens qui sont prêt a voter libéraux mais qui finalement ne le font pas parce qu’ils veulent… dépénaliser… le cannabis ? Aurais-tu des lumières sur la motivation de ces gens à travers ton exemple ?
L'affreux Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Le commerce équitable a déjà été discuté plusieurs fois, par exemple ici:http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…rce++équitable Vieux souvenirs.
L'affreux Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 le système profite à de grosses zentreprises qui sont nommées arbitrairement par les Etats locaux Je ne crois pas. As-tu des sources ? Néanmoins si quelqu'un se sent de compléter et /ou répondre plus précisément à ma question, il est le bienvenu. Le souci, c'est que l'État français s'en est mêlé. Mais l'État s'en mêle toujours donc ce n'est pas discriminant. Sinon le label Max Havelaar par exemple garantit au consommateur que l'agriculteur a été correctement rémunéré. Tu peux laisser ta mère acheter. Sur Max Havelaar, le témoignage de ses fondateurs :
Nick de Cusa Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Ca crée une incitation à produire plus. Ca enrichit les agriculteurs qui sont dans la combine et ça fait baisser les cours pour tous les autres qui s'en retrouvent appauvris.
Blizard Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Sur lumière101 ==> L’escroquerie morale du “commerce équitable”
Randian shithead Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Sur lumière101 ==> L’escroquerie morale du “commerce équitable” Déjà posté, je le trouve un peu pipo cet article, on a l'impression que l'auteur n'a pas bien compris le but du commerce équitable. Quant à dire que payer quelque chose trop cher est identique à une destruction de valeur comme dans l'article de Bastiat, c'est très très léger comme raisonnement. note : inutile de préciser que je ne suis pas "équitabliste", mais c'est pas une raison.
Saxval Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Déjà posté, je le trouve un peu pipo cet article, on a l'impression que l'auteur n'a pas bien compris le but du commerce équitable.Quant à dire que payer quelque chose trop cher est identique à une destruction de valeur comme dans l'article de Bastiat, c'est très très léger comme raisonnement. note : inutile de préciser que je ne suis pas "équitabliste", mais c'est pas une raison. +1 Je m'apprêtais à poster la même chose. Les horlogers suisse fabrique des montres qui donnent l'heure, comme toutes les montres. Je ne vois pas bien en quoi le fait qu'elle soit hors de prix appauvrissent qui que ce soit. Certains clients acceptent de payer le salaire élevé d'un horloger suisse avant tout pour le label "Rolex". D'autres acceptent de payer le salaire élevé d'un cultivateur de café brésilien pour le label "Max Haavelar". Je ne vois pas de différence. Après il y a ceux qui trouvent débile de payer une fortune une Rolex qui ne donne pas mieux l'heure qu'une autre montre, et ceux qui touvent débile de payer plus cher du café équitable… et alors ?
Blizard Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Je regrette, il s'agit bien d'une destruction de valeur à l'instar du texte de Frédéric Bastiat. Certe, il n'y a pas destruction de valeur réelle d'un produit équitable mais l'enjeu est de montrer la similitude des méthodes employées qui bénéficient à certains aux dépens des autres et qui, au mieux ne créent pas de richesses supplémentaires et au pire déstabilisent le marché en question. Quand à raisonner vis à vis du consommateur, il dépensera de toutes façons un surcoût qui ne justifiera en rien l'acquisition du produit. Quand à l'exemple de la montre suisse et du client qui accepte finalement de payer un prix élevé tout comme le label équitable, je répondrais que cet argument n 'a pas sa place. Il s'agit ici de montrer que les mécanismes des prix agissent comme un protectionnisme local. Ils prétendent créer une richesse supplémentaire sous prétexte de label éthique alors que la richesse soit-disant produite provient de l'effet de privilège (peu conséquent je l'avoue) accordé aux paysans qui auront souscrit à l'équitable - c'est à dire une garantie de prix plus élevés, ou fixes que la tonne de café sur le marché.
Ixnay Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Le commerce équitable n'est pas un problème en soit. Le problème est indirect : il permet en effet de donner bonne conscience aux états du Nord, qui n'hésitent pas ainsi à subventionner leur agriculture. C'est clairement contre-productif : au lieu de lutter contre le commerce inéquitable, il le favorise en cachant le réel problème, celui des subventions agricoles (d'ailleurs il favorise d'autant plus les subventions qu'il augmente la concurrence). Savez-vous que l’ensemble des pays riches dépensent chaque jours près d’un milliard d’euros pour soutenir leur agriculture ( à comparer au chiffre d’affaire du commerce équitable : 372 millions d’euros par an pour l’Europe, principale destinataire du commerce équitable) http://www.abcburkina.net/content/view/51/45/lang,fr/ Vu ainsi, on voit bien la grosse arnaque du commerce équitable. Comme le dit l'auteur de cet article : « Bravo pour le commerce équitable, mais n’oublions pas de lutter directement contre le commerce inéquitable ».
Saxval Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Je regrette, il s'agit bien d'une destruction de valeur à l'instar du texte de Frédéric Bastiat.Certe, il n'y a pas destruction de valeur réelle d'un produit équitable mais l'enjeu est de montrer la similitude des méthodes employées qui bénéficient à certains aux dépens des autres et qui, au mieux ne créent pas de richesses supplémentaires et au pire déstabilisent le marché en question. Quand à raisonner vis à vis du consommateur, il dépensera de toutes façons un surcoût qui ne justifiera en rien l'acquisition du produit. Proposer un produit innovant qui trouve preneur auprès du consommateur, n'est-ce pas le b-a ba de l'économie de marché ? Monter une entreprises c'est TOUJOURS chercher à bénéficier d'une part de marché aux dépens des autres, non ? Si je monte une boite lambda, dois-je m'offusquer que les affaires marchent bien au dépens de mes concurrents ? Quand à l'exemple de la montre suisse et du client qui accepte finalement de payer un prix élevé tout comme le label équitable, je répondrais que cet argument n 'a pas sa place. Il s'agit ici de montrer que les mécanismes des prix agissent comme un protectionnisme local. Les marques de luxe sont farouchement protégées, qui plus est par l'Etat. Ils prétendent créer une richesse supplémentaire sous prétexte de label éthique alors que la richesse soit-disant produite provient de l'effet de privilège (peu conséquent je l'avoue) accordé aux paysans qui auront souscrit à l'équitable - c'est à dire une garantie de prix plus élevés, ou fixes que la tonne de café sur le marché. Si un produit trouve preneur au prix demandé, et que l'entreprise est durable, il y a création de richesse. Les grands crus de Bordeaux se vendent, tout comme la piquette du sud de l'Italie. Et pourtant à la base c'est du raisin…
Rincevent Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Monter une entreprises c'est TOUJOURS chercher à bénéficier d'une part de marché aux dépens des autres, non ? Non.
Saxval Posté 17 juin 2009 Signaler Posté 17 juin 2009 Savez-vous que l’ensemble des pays riches dépensent chaque jours près d’un milliard d’euros pour soutenir leur agriculture ( à comparer au chiffre d’affaire du commerce équitable : 372 millions d’euros par an pour l’Europe, principale destinataire du commerce équitable) Je m'étonne de ce chiffre. En Suisse uniquement, le commerce équitable a représenté 267 millions de CHF (la suisse est le pays au monde avec la plus haute dépense par habitant en commerce équitable). Max Havelaar annonce globalement 2.89 millards d'euros de CA dans son rapport 2008. 880 millions de CA en GB, 255 en France, 213 en Allemagne.
Ixnay Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 C'est un article de 2003, le chiffre d'affaire a beaucoup augmenté depuis.
ikichi Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 L'UE subventionne les producteurs étranger ? Lol enfin ça ne m'étonne pas. Aussi non c'est bien le commerce équitable, si ça peut amuser certain de dépenser beaucoup pour pas grand-chose, libres à eux. Ils ont l'impression d'être utile… Le seul truc qui me dérange là dedans c'est que si l'UE subventionne les petits producteurs étrangers je suis complice de cette imbécilité.
L'affreux Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Le commerce équitable n'est pas un problème en soit. Le problème est indirect : il permet en effet de donner bonne conscience aux états du Nord, qui n'hésitent pas ainsi à subventionner leur agriculture. Il n'y a pas de rapport. Les subventions à l'agriculture existent depuis plus longtemps que la mise en place du commerce équitable. Et les producteurs qui vendent par le commerce équitable ne sont pas subventionnés. L'UE subventionne les producteurs étranger ? Non. La France subventionne la promotion de produits issus d'une agriculture étrangère. Ce n'est pas une subvention à la production, et ce n'est pas l'Europe.
Blizard Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Le commerce équitable n'est pas un problème en soit. Le problème est indirect : il permet en effet de donner bonne conscience aux états du Nord, qui n'hésitent pas ainsi à subventionner leur agriculture. C'est clairement contre-productif Aucune justification sérieuse ou scientifique ne peut établir ce fait. De plus, des partisans du commerce équitable pourraient apporter des preuves contraire à cela (choix des chiffres, études empiriques) Ne t'enlise pas dans des considérations de causes à effets Je pose le cas ainsi : Un marchand de tapisserie de Bayeux du 19ème siècle, pour se démarquer de ses deux concurrents de draps de Flandres, peux se mettre à mettre à vendre des draps qui éloignent de la lèpre. Peu importe si ces draps ont des vertus miraculeuses, ici il importe de remarquer que cet exemple qui a une nuisance limité - quoiqu'il n'est pas prouvé a priori qu'il peut être nuisible - car ne concernant que trois marchands, n'a pas le même effet à une échelle mondiale. L'escroquerie du commerce équitable, par rapport au marchand de Bayeux, c'est qu'il est mondialement établi. Si un produit trouve preneur au prix demandé, et que l'entreprise est durable, il y a création de richesse. Non, tu ne peux pas résumer la source de création de richesse à une simple question d'offre et de demande. Un marché totalement libre ne garantie absolument pas une création de richesse effective. EDIT : Ce qui est vrai a priori c'est que le marché libre améliore une activité productrice ou non.
L'affreux Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Peu importe si ces draps ont des vertus miraculeuses C'est au contraire essentiel.
Blizard Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 C'est au contraire essentiel. Pas pour la réflexion ci-dessus. Afin de démolir le concept de commerce équitable, il est essentiel de le critiquer dans ce qui le distingue des autres commerces. Que le commerce labellisé soit équitable ou non c'est une affaire de normes, et les normes sont arbitraires. Pour quel raison le système stop & go de Valeo serait-il celui qui convient de labelliser?. Tout comme ces draps. Je n'y prête donc pas attention. Ni le prix, ni la valeur de l'objet ne doivent être pris en considération, car il serait vain d'en établir des évaluations correctes.
L'affreux Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Pas pour la réflexion ci-dessus. Ben si, c'est évident. Lorsque tu achètes un produit pour l'une de ses caractéristiques, la réalité de cette caractéristique importe.
Saxval Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Non, tu ne peux pas résumer la source de création de richesse à une simple question d'offre et de demande. Un marché totalement libre ne garantie absolument pas une création de richesse effective.EDIT : Ce qui est vrai a priori c'est que le marché libre améliore une activité productrice ou non. Donc, qu'est ce qui crée de la richesse ? Y'a t'il un critère objectif pour définir les activités qui crèent de la valeur nette, en dehors de la préférence subjective de l'acheteur ? Répondre par l'affirmative, c'est nier la subjectivité de la valeur, me semble-t-il…
Blizard Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Ben si, c'est évident. Lorsque tu achètes un produit pour l'une de ses caractéristiques, la réalité de cette caractéristique importe. Oui, je reconnais que cette décision est omniprésente dans l'acte d'achat. Mais il n'est pas à la base d'un développement critique sur le sujet. Cette caractéristique est subjective car elle importe à une réalité propre à chacun. Il n'est pas possible de développer une approche critique globale de la question du Commerce équitable si tu prends en compte les considération de chacun. Le but de la critique est de montrer que le commerce équitable est universellement néfaste c'est à dire que ces effets ne sont pas propres à une région ou une zone géographique ou même à un peuple mais tout simplement à des groupes bénéficiaires qui profitent d'avantages qui ne peuvent exister sans être pris ailleurs C'est un schéma classique de la redistribution mais qui s'effectue par une distinction de métier entre agriculteur bio et non bio.
neuneu2k Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Le but de ma critique est de montrer que le commerce équitable est universellement néfaste… C'est un schéma classique de la redistribution mais qui s'effectue par une distinction de métier entre agriculteur bio et non bio. Ce n'est pas de la redistribution, mais du commerce banane, ce n'est nefaste que par l'idéologie vaseuse qui va parfois a coté, mais ce n'est en soit néfaste pour personne si il n'y a pas tromperie sur la marchandise (et il me semble également que la filiere est globalement propre de ce point de vue)
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