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Que faire pour les abrutis ?


Patrick Smets

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Posté
Si c'était l'aspect médiatique du libéralisme tout simplement?

Une femme crève la gueule ouverte en étant célibataire avec 3 enfants dont un handicapé à charge: le libéral dira "démmerdez-vous, y a des associations et fallait pas faire 3 gosses quand on a pas les moyens", le socialiste dira "on va vous aider à vivre, ma pauvre dame; il suffit qu'on prenne l'argent que vous vole les grands patrons".

Et pourquoi, il y a 25 ans, ça passait comme discours ?

On peut alors expliquer la victoire d'un Reagan par l'action; le combat contre l'Etat devenu envahissant et vu la force actuelle de l'Etat belge; on peut espérer à nouveau de l'action.

Le but, c'est l'action !

Je lance pas des fils pour le plaisir d'augmenter ma collection d'idées en bocal…. :icon_up:

Je cherche de nouvelles idées pour lancer de nouvelles actions.

Posté
Et pourquoi, il y a 25 ans, ça passait comme discours ?

Parce que la mode n'était pas à l'alter-humanisme exacerbé. Aujourd'hui, pour un tel commentaire sur n'importe quel article de grand média, tu es censuré d'office.

Le but, c'est l'action !

Je lance pas des fils pour le plaisir d'augmenter ma collection d'idées en bocal…. :icon_up:

Je cherche de nouvelles idées pour lancer de nouvelles actions.

C'est ce que j'explique; une fois la minarchie en place, l'action c'est empêcher l'activité du gouvernement… ou plutôt entretenir l'inaction du gouvernement; ça va à l'encontre de l'idée simpliste "rah si le gouvernement pouvait faire ça pour améliorer la vie des petites gens"

Posté
Le but, c'est l'action !

Je lance pas des fils pour le plaisir d'augmenter ma collection d'idées en bocal…. :icon_up:

Je cherche de nouvelles idées pour lancer de nouvelles actions.

Bah, si tu veux convaincre le peuple, il faut être populaire, populiste, pratiquer la réthorique. Les recettes ne sont pas nouvelles. Mais en réalité, Socrate déjà faisait remarquer que l'art de la réthorique ne rend pas l'homme meilleur mais ne fait que flatter son mauvais penchant.

Pourquoi vouloir changer le monde ou les hommes ? Tu n'as pas compris le sens du Tao ?

Posté
Heureusement, elle est quasi-inconnue en France :icon_up:

[ PUB ]C'est là qu'il faudrait proposer une embauche à une excellente traducteuse.[ /PUB ]

Posté

Je dirais que c'est encore un cas où l'on entend qu'un son de cloche. Non pas que je prétende que les connards décrits dans l'article n'existent pas mais simplement que je prends le témoignage de la victime avec la plus grande circonspection, étant entendu qu'une jolie femme qui travaille ne manque pas de moyens pour échapper à son tourment.

Ici, sur lib.org, on a également tendance à ne voir qu'un côté du mur. A nous entendre, on pourrait avoir l'impression que la social-démocratie à l'européenne ou à l'américaine est l'incarnation du mal. Mais en vérité, c'est un régime confortable, riche et surtout relativement "libre", dans le sens progressiste du terme. Si le libéralisme ne trouve plus l'écho qu'il avait (car je ne suis pas convaincu que le libéralisme ait jamais été très populaire dans les faits au cours du XXème siècle, par exemple je pense que Ronald Reagan était moins un libéral qu'un démagogue qui a dit aux Américains ce qu'ils avaient envie d'entendre tout en faisant autre chose), c'est tout simplement que ses idées ont gagné dans beaucoup de domaines, à l'exception notable de l'économie. On ne prêche pas des convaincus.

Comme le rappelle Nick de Cusa (loué soit son nom), l'économie est l'un des rares domaines (et même le seul, car je n'en vois pas d'autre) où le libéralisme a reculé devant la prédation fiscale et l'accroissement de l'état. Je peine à en expliquer les raisons mais il me semble que l'augmentation de l'emprise politique sur l'économie est inévitable en démocratie, l'économie étant le sujet public par excellence. Toujours est-il que les seules idées que je puisse proposer consistent à permettre à ceux qui le souhaitent d'échapper au fisc, étant entendu que cela risque fort de leur coûter plus cher que le système actuel, où certains prix sont artificiellement bas grâce aux mensonges du déficit et de la dette.

Posté
[ PUB ]C'est là qu'il faudrait proposer une embauche à une excellente traducteuse.[ /PUB ]

Ou un bénévolat pour la grande et belle cause qu'est le libéralisme :icon_up:

Posté
Je dirais que c'est encore un cas où l'on entend qu'un son de cloche. Non pas que je prétende que les connards décrits dans l'article n'existent pas mais simplement que je prends le témoignage de la victime avec la plus grande circonspection, étant entendu qu'une jolie femme qui travaille ne manque pas de moyens pour échapper à son tourment.

Ici, sur lib.org, on a également tendance à ne voir qu'un côté du mur. A nous entendre, on pourrait avoir l'impression que la social-démocratie à l'européenne ou à l'américaine est l'incarnation du mal. Mais en vérité, c'est un régime confortable, riche et surtout relativement "libre", dans le sens progressiste du terme. Si le libéralisme ne trouve plus l'écho qu'il avait (car je ne suis pas convaincu que le libéralisme ait jamais été très populaire dans les faits au cours du XXème siècle, par exemple je pense que Ronald Reagan était moins un libéral qu'un démagogue qui a dit aux Américains ce qu'ils avaient envie d'entendre tout en faisant autre chose), c'est tout simplement que ses idées ont gagné dans beaucoup de domaines, à l'exception notable de l'économie. On ne prêche pas des convaincus.

Comme le rappelle Nick de Cusa (loué soit son nom), l'économie est l'un des rares domaines (et même le seul, car je n'en vois pas d'autre) où le libéralisme a reculé devant la prédation fiscale et l'accroissement de l'état. Je peine à en expliquer les raisons mais il me semble que l'augmentation de l'emprise politique sur l'économie est inévitable en démocratie, l'économie étant le sujet public par excellence. Toujours est-il que les seules idées que je puisse proposer consistent à permettre à ceux qui le souhaitent d'échapper au fisc, étant entendu que cela risque fort de leur coûter plus cher que le système actuel, où certains prix sont artificiellement bas grâce aux mensonges du déficit et de la dette.

Faux. Le respect de la vie privée a reculé de manière générale. Et la plupart des gens s'en foutent.

Posté
l'économie est l'un des rares domaines (et même le seul, car je n'en vois pas d'autre)

La censure audio-visuelle, le fichage systématique, les camps de concentrations pour "clandestins", la normalisation de toute forme de productions depuis le poids du sac de sucre jusqu'à la taille des fenêtres des maisons mises en location….

"Défaites sur défaites" comme disait le Prophète.

Posté
[ PUB ]C'est là qu'il faudrait proposer une embauche à une excellente traducteuse.[ /PUB ]

Au cas où ça t'intéresserait, tu demanderais combien pour traduire Atlas Shrugged ? :icon_up:

Posté
Les causes du flux et du reflux ne sont pas à chercher dans la qualité des libéraux, ou dans la pertinence de l'analyse, ou dans l'accès aux médias, ou dans la qualité de la communication. C'est autre chose. Et c'est sur cet autre chose qu'il faut agir.

Mais qu'est-ce ?

Un lifestyle? :icon_up:

Posté
La censure audio-visuelle,

Où ça? Le seul cas notable me semble être les lois contre le révisionnisme, soit un sujet mineur (je vois mal le libéralisme se justifiant par la nécessité de pouvoir nier l'existence de la Shoah). En réalité, l'audio-visuel s'est considérablement débridé depuis les années 60.

le fichage systématique,

C'est nécessaire pour la prédation fiscale et ce n'est pas vraiment une nuisance pour le commun des mortels.

les camps de concentrations pour "clandestins", la normalisation de toute forme de productions depuis le poids du sac de sucre jusqu'à la taille des fenêtres des maisons mises en location…. […]

Ce sont des exemples d'emprise de l'état sur l'économie, l'état ayant à coeur de contrôler les entreprises et leur main d'oeuvre.

Cela dit, d'autres exemples de défaites du libéralisme me viennent à l'esprit: la lutte contre la drogue et les conflits étrangers dans lesquels les démocraties sont embourbées, cependant seul le premier cas est vraiment un problème pour les populations occidentales.

Posté
Au cas où ça t'intéresserait, tu demanderais combien pour traduire Atlas Shrugged ? :icon_up:

1088 pages selon Amazon.

J'imagine que le bouquin présente une forte densité autant dans les idées que dans le style, donc travaux de recherche et de réflexion, encore davantage de temps si terminologie.

1088 pages en partant de l'hypothèse de 250 mots / page.

Productivité moyenne, disons, 10 pages / jour à temps plein, sauf si je surestime la prose randienne à tel point que je peux grimper au double. Ma capacité maximale à ce jour, sans logiciel, montait à environ 6k+ mots en 1 journée, sans perte grave de qualité of course.

Ah, et si ça t'intéresse : http://transtextuel.wordpress.com/2009/03/…ences-meandres/

Ca te donnera une idée des échéances. :doigt:

Quant à moi, je bosse pas en freelance (et si c'était le cas, je demanderais probablement 10 à 12 cents/mot pour cette commande). Mais en entreprise, ça me dérange pas de bosser pour un quasi-smic. En fait, actuellement, j'ai surtout envie d'avoir un boulot - ce qui explique mes candidatures de caissière. :mrgreen:

Dans les frais, faudrait inclure deux relecteurs après moi ; c'est l'acte normal des éditeurs soucieux de qualité. Mais c'est nettement moins cher que le traducteur.

+ éventuel rachat de droits d'auteur auprès de la famille Rand, toussa.

Posté
Faux. Le respect de la vie privée a reculé de manière générale. Et la plupart des gens s'en foutent.

Ha? Je crois que nous ne vivons décidément pas sur la même planète. Pour ma part, je n'ai jamais entendu (et vu) autant de gens se vanter publiquement de faire ce qu'ils veulent, par exemple de multiplier les partenaires en toute impunité, suscitant moult émerveillements de la populace avinée.

Posté

Je te donne les stats que j'ai, d'après ma propre édition (Modern Classiques, chez Penguin). 1160 pages très tassées, 45 lignes par page, et en prenant quelques lignes au pif (parce que compter, c'est bien mais c'est lourd à force), j'y trouve 12 à 15 mots par ligne. En gros, dans les 700 000 mots. Ajoute à ça que le style est peu digeste, mais qu'il existe déjà des traductions partielles.

Pour racheter les droits, c'est l'Ayn Rand Institute qui les détient, me semble-t-il, et ils sont du genre à demander un droit de relecture après traduction.

Et l'on se demande pourquoi il n'est toujours pas traduit ? :icon_up:

Posté
Ici, sur lib.org, on a également tendance à ne voir qu'un côté du mur. A nous entendre, on pourrait avoir l'impression que la social-démocratie à l'européenne ou à l'américaine est l'incarnation du mal. Mais en vérité, c'est un régime confortable, riche et surtout relativement "libre", dans le sens progressiste du terme. Si le libéralisme ne trouve plus l'écho qu'il avait (car je ne suis pas convaincu que le libéralisme ait jamais été très populaire dans les faits au cours du XXème siècle, par exemple je pense que Ronald Reagan était moins un libéral qu'un démagogue qui a dit aux Américains ce qu'ils avaient envie d'entendre tout en faisant autre chose), c'est tout simplement que ses idées ont gagné dans beaucoup de domaines, à l'exception notable de l'économie. On ne prêche pas des convaincus.

Comme le rappelle Nick de Cusa (loué soit son nom), l'économie est l'un des rares domaines (et même le seul, car je n'en vois pas d'autre) où le libéralisme a reculé devant la prédation fiscale et l'accroissement de l'état. Je peine à en expliquer les raisons mais il me semble que l'augmentation de l'emprise politique sur l'économie est inévitable en démocratie, l'économie étant le sujet public par excellence. Toujours est-il que les seules idées que je puisse proposer consistent à permettre à ceux qui le souhaitent d'échapper au fisc, étant entendu que cela risque fort de leur coûter plus cher que le système actuel, où certains prix sont artificiellement bas grâce aux mensonges du déficit et de la dette.

Bien vu. A noter aussi que ce régime est qualifié de libéral par la plupart des gens.

Il faut d'ailleurs comprendre que le discours antilibéral est d'abord un discours antisystème, pour qui le régime actuel est libéral.

Faux. Le respect de la vie privée a reculé de manière générale.

Je ne pense pas.

Posté
Et l'on se demande pourquoi il n'est toujours pas traduit ? :icon_up:

Parce qu'aucun éditeur n'augure de retour sur investissement, voilà tout.

700.000 mots, en normes d'édition (250 mots / page) ça donne 2800 pages.

Soit 280 journées de travail à plein temps pour un traducteur traitant 10 pages / jour.

Soit 84.000€ à raison de 0,12€ le mot si le prestataire possède une certaine culture littéraire, historique, etc ; ou, en version salariée, la rémunération nette du traducteur sur 1 an env. + les taxes, charges, cotisations diverses.

Enfin, si on cherche à fignoler, j'entends, pas pour vomir une cochonnerie médiocre.

Voilà voilà. Et ça, c'est uniquement la traduction, ne parlons même pas des frais pour le support matériel, la mise en page, l'imprimerie, le stockage, l'acheminement…

Tout ça.

Posté
Parce qu'aucun éditeur n'augure de retour sur investissement, voilà tout.

C'est précisément ce que je sous-entendais. :icon_up: Ceci dit, traduit par des bénévoles, relu par quelques autres bénévoles, le résultat supervisé par un vrai traducteur, ce serait intéressant à étudier. Le problème, avec une oeuvre de cette taille, c'est qu'il faut choisir entre durée (et, quand on fait appel à des bénévoles, ça va au moins cinq fois plus lentement) et cohérence (puisque la seule façon d'accélérer le processus est de paralléliser le processus). En un mot : argl.

Ah, sinon, est-il plus aisé / rapide de traduire directement depuis l'original seul, ou de s'aider d'une éventuelle traduction médiocre déjà traduite ?

Posté
C'est précisément ce que je sous-entendais. :doigt: Ceci dit, traduit par des bénévoles, relu par quelques autres bénévoles, le résultat supervisé par un vrai traducteur, ce serait intéressant à étudier. Le problème, avec une oeuvre de cette taille, c'est qu'il faut choisir entre durée (et, quand on fait appel à des bénévoles, ça va au moins cinq fois plus lentement) et cohérence (puisque la seule façon d'accélérer le processus est de paralléliser le processus). En un mot : argl.

Argl en vérité.

Ensuite le problème des ouvrages complexes, c'est justement la coordination des vocables et du style. Ca ne s'improvise pas : chef de projet pour une équipe de traducteurs, c'est un métier.

Ah, sinon, est-il plus aisé / rapide de traduire directement depuis l'original seul, ou de s'aider d'une éventuelle traduction médiocre déjà traduite ?

Hmmm ça s'étudie au cas par cas. Vraiment. Il y a des trouvailles à piocher même chez les médiocres, et puis leur degré de diffusion auprès des lecteurs pèse lourd.

Perso je m'intéresserais surtout aux commentaires des traducteurs expliquant leurs arbitrages lexicaux, savoir s'ils ont pondu un truc par une inspiration, heu, créative :icon_up: ou si au contraire ils se situent dans un raisonnement soupesé avec soin (au regard de la prose randienne en général, ou des vocables philosophiques dans telle mouvance, ou des allusions à d'autres auteurs avec la formulation généralement admise en français…). Bref, le jeu de miroirs que constitue la culture d'un individu.

Posté
Ici, sur lib.org, on a également tendance à ne voir qu'un côté du mur. A nous entendre, on pourrait avoir l'impression que la social-démocratie à l'européenne ou à l'américaine est l'incarnation du mal. Mais en vérité, c'est un régime confortable, riche et surtout relativement "libre", dans le sens progressiste du terme. Si le libéralisme ne trouve plus l'écho qu'il avait (car je ne suis pas convaincu que le libéralisme ait jamais été très populaire dans les faits au cours du XXème siècle, par exemple je pense que Ronald Reagan était moins un libéral qu'un démagogue qui a dit aux Américains ce qu'ils avaient envie d'entendre tout en faisant autre chose), c'est tout simplement que ses idées ont gagné dans beaucoup de domaines, à l'exception notable de l'économie. On ne prêche pas des convaincus.

Comme le rappelle Nick de Cusa (loué soit son nom), l'économie est l'un des rares domaines (et même le seul, car je n'en vois pas d'autre) où le libéralisme a reculé devant la prédation fiscale et l'accroissement de l'état. Je peine à en expliquer les raisons mais il me semble que l'augmentation de l'emprise politique sur l'économie est inévitable en démocratie, l'économie étant le sujet public par excellence. Toujours est-il que les seules idées que je puisse proposer consistent à permettre à ceux qui le souhaitent d'échapper au fisc, étant entendu que cela risque fort de leur coûter plus cher que le système actuel, où certains prix sont artificiellement bas grâce aux mensonges du déficit et de la dette.

Tu as raison, dans une certaine mesure. Aucune des victoires libérales n'est définitive et on voit bien, comme mes camarades (sic) l'ont rappelé avant moi que la vie privée est de moins en moins privée et que l'Etat tend de plus en plus à la contrôler ou du moins à s'informer à propos de celle-ci.

En ce sens, on se doit de rester vigilant. Je discutais avec un vieil Anglais la semaine dernière et je lui ai demandé comment son pays, qui ne dispose même pas de carte d'identité pour ses citoyens, avait pu voir fleurir des caméras partout. Il m'a répondu simplement que les gens n'avaient tout simplement pas fait attention au développement de ces caméras et avaient pensé au début qu'elles apporteraient plus de sécurité.

Voilà, deux choses à méditer lorsqu'on est libéral : les gens sont prompts à délaisser un peu de leur liberté pour une illusion de sécurité et surtout les libéraux sont parfois trop passifs. Si un jour des caméras se mettent à pousser partout en France, j'espère que je ne serai pas le seul libéral à les caillasser.

A part ça, je suis bien d'accord à propos de Reagan, je ne comprends pas pourquoi les libéraux se fourvoient autant à son sujet.

Par contre, tu sous-estimes un peu le danger que représente pour la liberté une économie aussi collectiviste que celle des social-démocraties. A ce propos, y-a-t'il des penseurs de la social-démocratie ? J'ai vaguement cherché sur le net et je n'ai pas vraiment de trouver ce qu'on pourrait appeler un courant intellectuel social-démocrate. Comment se fait-il qu'une idéologie n'ait pas d'idéologues affichés ?

Posté
Je ne pense pas.

Le fichage est généralisé. Avec l'avènement de la carte bancaire et la mise au pas des banques, l'Etat et de nombreuses entreprises ont la main sur la vie privée des gens. (je ne parle même pas de ceux qui postent des photos d'autres personnes sur facebook sans leur demander leur avis).

C'est l'importance même du respect de la vie privée qui est remis en question.

Posté
Par contre, tu sous-estimes un peu le danger que représente pour la liberté une économie aussi collectiviste que celle des sociales-démocraties. A ce propos, y-a-t'il des penseurs de la sociale-démocratie ? J'ai vaguement cherché sur le net et je n'ai pas vraiment de trouver ce qu'on pourrait appeler un courant intellectuel social-démocrate. Comment se fait-il qu'une idéologie n'ait pas d'idéologues affichés ?

Hint : la social-démocratie n'est pas une idéologie. A ce sujet, tu peux te référer à "La social-démocratie ou le compromis", de Alain Bergounioux et Bernard Manin, paru aux PUF en 1979… Si tu arrives à en trouver encore un exemplaire.

Posté
Vous faites quoi face un public d'abrutis profonds ? QU'est-ce qu'il nous reste à faire si on ne peut pas convaincre par la supériorité de nos raisonnements ?

-les aimer profondément et pratiquer le relativisme à haute dose afin de rendre son quotidien personnel supportable

-écrire un livre qui leur vend selon leur standard l'intérêt d'être curieux et de raisonner correctement

-leur offrir le matériel intellectuel nécessaire à filtrer et discriminer les informations de manière libé…. euh pertinente.

je vais bientot lire "pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme" (R. Boudon) bientôt

pitètre qu'il répond raymond … sait on jamais

Posté
Hint : la social-démocratie n'est pas une idéologie. A ce sujet, tu peux te référer à "La social-démocratie ou le compromis", de Alain Bergounioux et Bernard Manin, paru aux PUF en 1979… Si tu arrives à en trouver encore un exemplaire.

Oui, j'arrivais doucement à la conclusion que ce n'en était pas une. Merci pour la référence, je tâcherai de trouver cet ouvrage demain. A-vrai-dire, la social-démocratie est un sujet qui m'intéresse énormément en ce moment. C'est certainement l'ennemi du libéralisme le plus efficace de nos jours.

Posté
[…](je ne parle même pas de ceux qui postent des photos d'autres personnes sur facebook sans leur demander leur avis). […]

A en croire certains ici, c'est pourtant le sommet du libéralisme. :icon_up:

Invité Arn0
Posté
Où ça? Le seul cas notable me semble être les lois contre le révisionnisme, soit un sujet mineur (je vois mal le libéralisme se justifiant par la nécessité de pouvoir nier l'existence de la Shoah). En réalité, l'audio-visuel s'est considérablement débridé depuis les années 60.

Les lois contre l'homophobie, le racisme, le sexisme… se multiplient comme des petits pains et ne touchent pas que les racistes, sexistes et homophobes.

Invité jabial
Posté

C'est tout le problème de la dynamique de l'extension. Il est dans la nature humaine de chercher à étendre son territoire. Les hommes de l'Etat, armés d'une puissance historiquement inégalée, ne font rien d'autre - ils étendent leur domaine. Celui qui crée de nouveaux postes s'attire la sympathie du système ; celui qui en détruit s'apercevra vite que le pouvoir qu'il a théoriquement reçu des urnes dépend du bon vouloir de beaucoup de gens qui s'identifient facilement à ceux qu'il veut licencier.

La réforme libérale ne peut se faire que dans la brutalité. Ca ne veut pas dire le bain de sang, mais enfin il faut une Thatcher qui n'hésite pas à faire appel à l'armée - et même elle n'a pas réussi à abolir le NHS.

Posté
Les lois contre l'homophobie, le racisme, le sexisme… se multiplient comme des petits pains et ne touchent pas que les racistes, sexistes et homophobes.

Tu as mille fois raison, j'ai oublié toutes les interdictions frappant les pensées déviantes. Cependant, je vois mal comment faire progresser le libéralisme en réaction à cela.

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