Domi Posté 7 août 2009 Signaler Posté 7 août 2009 Lorsqu'il est invité par Lesquen, Lemennicier se trouve fréquemment en opposition avec lui sur des questions ou le nationalisme implique une réduction des libertés.
Glockinette Posté 7 août 2009 Signaler Posté 7 août 2009 Cette Europe libérale… qui n'existe pas. C'est pratique, les fantômes, pour faire son fond de commerce en matière de démagogie outrancière. On ne risque pas d'être trop contredit. Au fait, c'est la Buffet qu'on voit derrière?
Jussi Posté 7 août 2009 Auteur Signaler Posté 7 août 2009 Cette Europe libérale… qui n'existe pas. C'est pratique, les fantômes, pour faire son fond de commerce en matière de démagogie outrancière. On ne risque pas d'être trop contredit.Au fait, c'est la Buffet qu'on voit derrière? Oui, il me semble…on dirait qu'elle est en train de faire une priere. Mais pour qui et pourquoi fait-elle une priere? huhuuuu
john_ross Posté 7 août 2009 Signaler Posté 7 août 2009 Au fait, c'est la Buffet qu'on voit derrière? Elle a mal vieilli Phoebe!
Ash Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Elle a mal vieilli Phoebe! Elle ressemble à Merkel !
john_ross Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Elle ressemble à Merkel ! A la différence que chez Angela en la voyant, on discerne un soupçon d'intelligence!
Glockinette Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 A la différence que chez Angela en la voyant, on discerne un soupçon d'intelligence! Elle a l'air douce et gentille, quand même, Marie-George. Le Jean-Luc, par contre, c'est une autre histoire. Il forme une espèce animale à lui tout seul; le varan de Mélenchon, tiens, pourquoi pas?!
Glockinette Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Ah, les bons vieux clichés: cigare, look douteux qui vire vers le mafieu, gros nez, tout y est… Tiens, ça me fait penser à un truc que j'ai lu il y a quelques semaines - apparemment en Seine-Saint-Denis dans les années 70, le Parti Communiste faisait des affiches montrant un gros rat fumant le cigare, et un slogan choc: "Capitalistes: la Seine-Saint-Denis n'est pas un fromage".
Jussi Posté 8 août 2009 Auteur Signaler Posté 8 août 2009 Ah, les bons vieux clichés: cigare, look douteux qui vire vers le mafieu, gros nez, tout y est… Tiens, ça me fait penser à un truc que j'ai lu il y a quelques semaines - apparemment en Seine-Saint-Denis dans les années 70, le Parti Communiste faisait des affiches montrant un gros rat fumant le cigare, et un slogan choc: "Capitalistes: la Seine-Saint-Denis n'est pas un fromage". Oui il me semble assez evident que la Seine-Saint-Denis ne sois pas un fromage. Mais vu la reflexion du PCF il est assez logique qu'ils y voient un fromage!
Glockinette Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 Oui il me semble assez evident que la Seine-Saint-Denis ne sois pas un fromage. Mais vu la reflexion du PCF il est assez logique qu'ils y voient un fromage! La Seine-Saint-Denis est le département victime de l'idéologie communiste par excellence. Tu me diras, dans la mesure où les gens continuent à réélir leurs "bourreaux" élection après élection, ils portent une lourde responsabilité dans ce qui leur arrive. Ils sont autant acteurs que victimes. Il me semble bien que ce département est passé aux mains des Socialistes l'an dernier. Mais bon, entre rouge et rose, la nuance reste subtile…
john_ross Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 Mais bon, entre rouge, rose, vert, bleu, la nuance reste subtile… Corrigé.
Glockinette Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 Corrigé. Exact. Rectification appréciée. Je vois que vous faites preuve d'une vivacité d'esprit et d'une vigilance à toute épreuve, JR.
Théo31 Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 pourquoi fait-elle une priere? huhuuuu Pour ne pas qu'on voit qu'elle fricote avec un social-fasciste (ou un social-traître, c'est affaire de goût).
Invité jabial Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 La Seine-Saint-Denis est le département victime de l'idéologie communiste par excellence. Tu me diras, dans la mesure où les gens continuent à réélir leurs "bourreaux" élection après élection, ils portent une lourde responsabilité dans ce qui leur arrive. Ils sont autant acteurs que victimes. Il me semble bien que ce département est passé aux mains des Socialistes l'an dernier. Mais bon, entre rouge et rose, la nuance reste subtile… Le socialisme est un virus qui infecte les collectivités. Certaines bactéries forcent les organismes à participer à leur transmission, par exemple en toussant. Le socialisme, lui, fonctionne sur le même modèle que le surendettement : apportant une bouffée d'oxygène sur le court terme et un essoufflement avec les intérêts sur le long terme, il force la collectivité infectée à recourir à toujours plus de socialisme pour survivre, jusqu'au jour à les finances locales explosent. Plus la collectivité est grande et dispose de ressources à piller, plus ça prend de temps pour arriver au point de rupture.
Glockinette Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Le socialisme, lui, fonctionne sur le même modèle que le surendettement : apportant une bouffée d'oxygène sur le court terme et un essoufflement avec les intérêts sur le long terme, il force la collectivité infectée à recourir à toujours plus de socialisme pour survivre, jusqu'au jour à les finances locales explosent. Plus la collectivité est grande et dispose de ressources à piller, plus ça prend de temps pour arriver au point de rupture. Oui, c'est exactement ça. "Socialism works until you run out of other people's money", comme avait dit Margaret Thatcher… Certains parviennent à rester optimistes pour ce pays. Moi, je n'y arrive pas. Je pense que non seulement les choses ne vont pas s'améliorer, mais qu'elles vont au contraire aller de mal en pire, jusqu'à atteindre le fameux point de rupture. La douce Frônce peut se préparer à une longue et lente agonie, ponctuée de pics de violence qui risquent de devenir plus intenses et plus fréquents. Ou bien alors, tout va s'effondrer d'un coup, brutalement, et cela va faire très mal.
Fëanor Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 BonjourDans la carte politique, il y a une chose que je trouve relativement bizarre: Pourquoi le front national est consideré comme faisant partie de la droite. L'opinion veut que ce soit un courant de l'extrëme droite. Or pour moi il s'agit clairement d'un courant que je placerais à gauche. En effet, Le Pen et ses copains veulent limiter ou même carrement fermer les frontières pour empecher l'immigration, favoriser le travail "national" des français de "sang" et de "couleur" et l'industrie "nationale"….Toutes ces mesures stipulent une intervention croissante de papa Etat. Ainsi, tout comme le PCF, le parti socialiste, et les autres nullités de "gauche" la solution est toujours le même: Plus d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries… Le Pen, je le placerais à côté de ce cretin de postier et de la dame Aubry: Même croyance en l'Etat comme étant la solution aux "problèmes" de la vie en collectivité, même vision pessimiste de la liberté et de l'action humaine…Il est national socialiste qui est une branche du socialisme et du dirigisme. Lire et relire "La route de la servitude" du bon Hayek. Qu'en pensez vous? Le FN est effectivement pour une intervention croissante de l'État dans tous les domaines mais ça ne suffit pas à la classer à gauche puisque la droite n'est pas caractérisée par la limitation des pouvoirs de l'État. Socialistes et conservateurs sont deux factions interventionistes. Un parti de droite prône de facto l'intervention de l'État.
Nick de Cusa Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Voilà. Ils sont tous néocollectivistes ultraétatistes hyperinterventionistes sauvages.
ernest Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Pour revenir au débat, la réponse est simple : JMLP est un homme d'extrême centre. Le classer à l'extrême gauche, c'est une grille de lecture biaisée et assez ridicule. Que des passerelles existent en revanche, c'est certain. Quant au FN, c'est un magma de tendances, avec des lignes de fractures profondes et peu de dénominateurs communs (…) Ce qui est le plus intéressant à l'extrême droite c'est leur poujadisme. Mais ils se calment un peu trop à mon goût ces temps-ci - il semble qu'ils ont évolué depuis 2002 et tentent de rejoindre les partis de gouvernements en se modérant. N'est ce donc pas l'anti-parlementarisme (moins qu'avant mais la haine de la technocratie est toujours vivace) de l'extrême droite qui les distinguent le mieux de l'extrême gauche finalement ?
Rincevent Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Ce qui est le plus intéressant à l'extrême droite c'est leur poujadisme. Mais ils se calment un peu trop à mon goût ces temps-ci - il semble qu'ils ont évolué depuis 2002 et tentent de rejoindre les partis de gouvernements en se modérant.N'est ce donc pas l'anti-parlementarisme (moins qu'avant mais la haine de la technocratie est toujours vivace) de l'extrême droite qui les distinguent le mieux de l'extrême gauche finalement ? L'extrême gauche aussi est antiparlementaire, mais différemment. Pour eux, la seule élection qui tienne, c'est celle qui les porterait au pouvoir. Il n'y a qu'à voir des expressions comme "troisième tour social" pour comprendre ce dont je veux parler.
Jeans Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Le Front National, et plus particulièrement sa doctrine et ses affinités, sont proches du national-socialisme. C’est du moins ce que l’on est obligé de conclure sur la base de ce que nous explique l’historien et spécialiste des nationalismes Eugen Weber (1918-1999) dans son excellent Varieties of Fascism (1964) qui servit, soit dit en passant, d’ouvrage d’introduction aux cours du fameux autre historien George Mosse. Ceci n’en fait donc pas du tout un parti se situant « à droite » au sens généralement admis, mais bel et bien un parti politique largement inspiré par des idées de gauche à l’exception de la particularité internationaliste de la gauche entendue comme telle. Appelons un chat un chat et ne nous égarons pas en nuances et distinguos qui n’abusent que les victimes du socialisme/communisme ; « national-socialisme » me semble assez honnête dans son appellation. « Front National » l’est peut être un peu moins, quoique je pense que ses adhérents ne renieraient probablement pas que l’on dise que leur « Front » est populaire. Le Front National fait donc un assez bon « concurrent » des tendances largement à gauche de tous les autres partis politiques français dans la mesure où il s’oppose tout pareillement au capitalisme, et fait un « vilain » tout désigné et contrôlable sous la bannière duquel les mécontents connaissant bien peu de choses de la science politique peuvent toujours se regrouper lorsqu’à la recherche d’un exutoire.
ernest Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 L'extrême gauche aussi est antiparlementaire, mais différemment. Pour eux, la seule élection qui tienne, c'est celle qui les porterait au pouvoir. Il n'y a qu'à voir des expressions comme "troisième tour social" pour comprendre ce dont je veux parler. Oui, c'est tout le problème de Besancenot qui voudrait faire une révolution 'guevariste' par les urnes. Mais le FN semble avoir moins de réticences à critiquer les institutions - du moins au temps de Doriot puis Poujade. Par exemple, les institutions Européennes reposent sur une technocratie par essence malveillante pour le FN. Alors qu'à gauche la critique porte sur l'Europe actuelle, dirigée par les libéraux, Europe qu'on pourrait transformer en Europe sociale avec de bons députés etc… Donc d'un coté un refus de principe contre la technocratie qu'il faut supprimer (qui rejoint l'idée de décentralisation indirectement présente chez Maurras), de l'autre un refus plus pragmatique qui pourrait évoluer avec le temps.
Jussi Posté 10 août 2009 Auteur Signaler Posté 10 août 2009 Oui, c'est exactement ça. "Socialism works until you run out of other people's money", comme avait dit Margaret Thatcher…Certains parviennent à rester optimistes pour ce pays. Moi, je n'y arrive pas. Je pense que non seulement les choses ne vont pas s'améliorer, mais qu'elles vont au contraire aller de mal en pire, jusqu'à atteindre le fameux point de rupture. La douce Frônce peut se préparer à une longue et lente agonie, ponctuée de pics de violence qui risquent de devenir plus intenses et plus fréquents. Ou bien alors, tout va s'effondrer d'un coup, brutalement, et cela va faire très mal. Oui…j'en parlais avec papa Jussi l'autre soir. Il avait grosso modo la même vision assez noire du dévèloppement de la douce Frônce que vous. Je ne suis pas pessimist mais….
Ash Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Le Front National, et plus particulièrement sa doctrine et ses affinités, sont proches du national-socialisme. C’est du moins ce que l’on est obligé de conclure sur la base de ce que nous explique l’historien et spécialiste des nationalismes Eugen Weber (1918-1999) dans son excellent Varieties of Fascism (1964) qui servit, soit dit en passant, d’ouvrage d’introduction aux cours du fameux autre historien George Mosse.Ceci n’en fait donc pas du tout un parti se situant « à droite » au sens généralement admis, mais bel et bien un parti politique largement inspiré par des idées de gauche à l’exception de la particularité internationaliste de la gauche entendue comme telle. Appelons un chat un chat et ne nous égarons pas en nuances et distinguos qui n’abusent que les victimes du socialisme/communisme ; « national-socialisme » me semble assez honnête dans son appellation. « Front National » l’est peut être un peu moins, quoique je pense que ses adhérents ne renieraient probablement pas que l’on dise que leur « Front » est populaire. Le Front National fait donc un assez bon « concurrent » des tendances largement à gauche de tous les autres partis politiques français dans la mesure où il s’oppose tout pareillement au capitalisme, et fait un « vilain » tout désigné et contrôlable sous la bannière duquel les mécontents connaissant bien peu de choses de la science politique peuvent toujours se regrouper lorsqu’à la recherche d’un exutoire. Si le parti nazi n'était pas d'extrême-droite, qu'est-ce qui l'est ? Votre historien reconnu affirme-t-il vraiment que c'était un parti de gauche (socialiste) ? J'en doute. A moins pour lui de considérer que le fascisme puisse être de gauche. Ce qui est stupide. C'est le bolchévisme. Je note également que l'ouvrage en question date de 1964, année où le FN n'a que deux ans d'existence.
Blonde On Blonde Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Si le parti nazi n'était pas d'extrême-droite, qu'est-ce qui l'est ? Votre historien reconnu affirme-t-il vraiment que c'était un parti de gauche (socialiste) ? J'en doute. A moins pour lui de considérer que le fascisme puisse être de gauche. Ce qui est stupide. C'est le bolchévisme.Je note également que l'ouvrage en question date de 1964, année où le FN n'a que deux ans d'existence. Il me semble que le FN était même dans les limbes de la politique, à cette époque…
Rincevent Posté 10 août 2009 Signaler Posté 10 août 2009 Il me semble que le FN était même dans les limbes de la politique, à cette époque… Et il l'est resté quelques années encore. D'autant que le FN a moins une idéologie que des courants idéologiques en son sein, courants souvent contradictoires.
Invité jabial Posté 11 août 2009 Signaler Posté 11 août 2009 Le fascisme est fondamentalement de gauche. La vraie droite, c'est le monarchisme, le traditionnalisme, le cléricalisme, et certainement pas la révolution, fût-elle qualifiée de nationale. Bien sûr que le fascisme emprunte des thèmes de droite mais comme le néo-conservatisme, ses fondateurs viennent de la gauche et si on fait abstraction du consensus pour classer les partis en fonction de leur paradigme fondateur, le fascisme est de gauche sans le moindre doute. Je passe sur l'abus de langage qui pousse à qualifier de fascisme des idéologies très éloignées d'icelui, mais enfin, le parcours de Mussolini est tout de même connu. Quant aux nazis, quintessence de la soi-disant "extrême-droite", la présence des mots "socialisme" et "ouvrier" dans le nom du parti nazi n'est ni un hasard, ni une récupération. Le nationalisme lui-même était le progressisme du moment au siècle précédent.
Invité Arn0 Posté 11 août 2009 Signaler Posté 11 août 2009 Droite et gauche étant un classement purement conventionnel fondé sur les rapports d'alliance et d'opposition des partis politiques* au sein des régimes parlementaires modernes il n'y pas d'autre critère que le consensus pour classer un parti selon cette convention. Si on aime pas la convention droite/gauche on peut très bien ne pas l'utiliser mais on ne doit pas en changer le sens artificiellement. *on notera qu'il s'agit de partis et non d'idéologies. Des partis ayant la même idéologie ou presque peuvent être classé à juste titre à gauche ou à droite selon le lieux, l'époque ou même simplement la stratégie politique.
Rincevent Posté 11 août 2009 Signaler Posté 11 août 2009 Le fascisme est fondamentalement de gauche. La vraie droite, c'est le monarchisme, le traditionnalisme, le cléricalisme, et certainement pas la révolution, fût-elle qualifiée de nationale. […] Surtout qualifiée de nationale. A part ça, Philippe Nemo est en gros sur cette position, à ceci près que tu oublies la droite orléaniste.
Ash Posté 11 août 2009 Signaler Posté 11 août 2009 Droite et gauche étant un classement purement conventionnel fondé sur les rapports d'alliance et d'opposition des partis politiques* au sein des régimes parlementaires modernes il n'y pas d'autre critère que le consensus pour classer un parti selon cette convention. Si on aime pas la convention droite/gauche on peut très bien ne pas l'utiliser mais on ne doit pas en changer le sens artificiellement. Voila.
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