Nirvana Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 J'aime bien lire ou écouter certains grands monologues. Si vous en connaissez de bons, postez-les donc ici. Did the defendant make mistakes? Sure. He did. Serious mistakes. But did he actually commit any crimes? Did he commit treason? No. I mean, it was an impossible situation. When the Cylons arrived, what could he possibly do? What could anyone have done? Ask yourself, what would you have done? What would you have done? If he had refused to surrender, the Cylons would have probably nuked the planet right then and there. So did he appear to cooperate with the Cylons? Sure. So did hundreds of others. What's the difference between him and them? The President issued a blanket pardon. They were all forgiven, no questions asked. Colonel Tigh. Colonel Tigh used suicide bombers, killed dozens of people. Forgiven. Lieutenant Agathon and Chief Tyrol. They murdered an officer on the Pegasus. Forgiven. The Admiral. The Admiral instigated a military coup d'état against the President. Forgiven. And me? Well, where do I begin? I shot down a civilian passenger ship, the Olympic Carrier. Over a thousand people on board. Forgiven. I raised my weapon to a superior officer, committed an act of mutiny. Forgiven. And then on the very day when Baltar surrendered to those Cylons, I as commander of Pegasus jumped away. I left everybody on that planet, alone, undefended, for months. I even tried to persuade the Admiral never to return, to abandon you all there for good. If I'd had my way nobody would have made it off that planet. I'm the coward. I'm the traitor. I'm forgiven. I'd say we are very forgiving of mistakes. We make our own laws now; our own justice. And we've been pretty creative in finding ways to let people off the hook for everything from theft to murder. And we've had to be, because… because we're not a civilization anymore. We are a gang, and we are on the run, and we have to fight to survive. We have to break rules. We have to bend laws. We have to improvise. But not this time, no. Not this time. Not for Gaius Baltar. No, you… you have to die, because, well, because we don't like you very much. Because you're arrogant. Because you're weak. Because you're a coward, and we, the mob, want to throw you out of the airlock, because you didn't stand up to the Cylons and get yourself killed in the process. That's justice now. You should have been killed back on New Caprica, but since you had the temerity to live, we're going to execute you now. That's justice. This case… this case is built on emotion, on anger, bitterness, vengeance. But most of all, it is built on shame. It's about the shame of what we did to ourselves back on that planet. It's about the guilt of those of us who ran away. Who ran away. And we're trying to dump all that guilt and all that shame on one man and then flush him out the airlock, and hope that just gets rid of it all. So that we could live with ourselves. But that won't work. That won't work. That's not justice; not to me. Not to me.(Lee Adama, Battlestar Galactica, saison 3)
José Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 …grands monologues…Battlestar Galactica… FATAL ERROR
Rincevent Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Le premier qui poste l'intégralité ou quasi des 50 pages du monologue de John Galt, traduit ou non, verra son message effacé pour cause de bordélisation du fil. Je tolèrerai un lien, ceci dit.
Nirvana Posté 7 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 7 septembre 2009 Le premier qui poste l'intégralité ou quasi des 50 pages du monologue de John Galt, traduit ou non, verra son message effacé pour cause de bordélisation du fil.
Ash Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 [dailymotion]x2s2gy_paper-bag-for-drugs_politics[/dailymotion]
Dinsdale Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 [dailymotion]x2s2gy_paper-bag-for-drugs_politics[/dailymotion] M'en souviens. Cette série est géniale.
h16 Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Voilà! In view, a humble vaudevillian veteran, cast vicariously as both victim and villain by the vicissitudes of Fate. This visage, no mere veneer of vanity, is a vestige of the vox populi, now vacant, vanished. However, this valorous visitation of a by-gone vexation, stands vivified and has vowed to vanquish these venal and virulent vermin van-guarding vice and vouchsafing the violently vicious and voracious violation of volition. The only verdict is vengeance; a vendetta, held as a votive, not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous. Verily, this vichyssoise of verbiage veers most verbose, so let me simply add that it’s my very good honor to meet you and you may call me V.
free jazz Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 FATAL ERROR J'ai essayé de regarder un épisode de cette série Battlestar Galactica (la nouvelle), c'est lamentable en effet, toute la fantaisie de la série originale a disparu, on dirait une sitcom dans l'espace, les perso ne parlent que d'histoires sentimentales niveau Feux de l'amour… c'est atterrant. Comprends pas l'intérêt de la SF si c'est pour faire du pseudo réalisme à l'eau de rose.
Glockinette Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 En général, j'apprécie beaucoup les monologues de Ron Paul; ça compte?
Nirvana Posté 7 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 7 septembre 2009 Oh oui ! Edit : [dailymotion]x9g22j[/dailymotion]
Lancelot Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Bon, à proprement parler c'est une tirade : Et que faudrait-il faire ? Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce, Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ? Non, merci. Dédier, comme tous ils le font, Des vers aux financiers ? se changer en bouffon Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre, Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ? Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ? Avoir un ventre usé par la marche ? une peau Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ? Exécuter des tours de souplesse dorsale ?… Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou Cependant que, de l’autre, on arrose le chou, Et donneur de séné par désir de rhubarbe, Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ? Non, merci ! Se pousser de giron en giron, Devenir un petit grand homme dans un rond, Et naviguer, avec des madrigaux pour rames, Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ? Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci ! S’aller faire nommer pape par les conciles Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ? Non, merci ! Travailler à se construire un nom Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non, Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ? Etre terrorisé par de vagues gazettes, Et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois Dans les petits papiers du Mercure François ? » Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême, Préférer faire une visite qu’un poème, Rédiger des placets, se faire présenter ? Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais… chanter, Rêver, rire, passer, être seul, être libre, Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers ! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, A tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d’en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d’être le lierre parasite, Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
h16 Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 J'ai essayé de regarder un épisode de cette série Battlestar Galactica (la nouvelle), c'est lamentable en effet, toute la fantaisie de la série originale a disparu, on dirait une sitcom dans l'espace, les perso ne parlent que d'histoires sentimentales niveau Feux de l'amour… c'est atterrant. Comprends pas l'intérêt de la SF si c'est pour faire du pseudo réalisme à l'eau de rose. Tu n'as juste rien compris. Ca arrive aux meilleurs, un moment de totale opacité mentale. Mais ce n'est pas grave. Tu sais être très drôle, ça compense ! Bon, à proprement parler c'est une tirade : Dans le même, la tirade du nez excellente !
Timur Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Après ce sont des discours (il serait peut-être bon d'ailleurs de changer le sujet en "Vos monologues et discours préférés"):
free jazz Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Tu n'as juste rien compris. Ca arrive aux meilleurs, un moment de totale opacité mentale. Mais ce n'est pas grave. Tu sais être très drôle, ça compense ! Possible, d'autant que je suis peu perméable aux séries actuelles. En fait non, c'est vraiment mauvais. Même type de répulsion que pour la version récente de Star Trek, chiante au possible, dépourvue de fantaisie, alors que j'étais fan de la série originale.
Rincevent Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Même type de répulsion que pour la version récente de Star Trek, chiante au possible, dépourvue de fantaisie, alors même que j'étais fan de la série originale. C'est donc toi qui es interviewé par ces journalistes :
Skeggjöld Posté 8 septembre 2009 Signaler Posté 8 septembre 2009 Bon, à proprement parler c'est une tirade : Ruy Blas, Victor Hugo, acte III, scène 2 : Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon De servir, serviteurs qui pillez la maison ! Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure, L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure ! Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts Que remplir votre poche et vous enfuir après ! Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! – Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur. L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur, Tout s'en va. – nous avons, depuis Philippe Quatre, Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ; En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ; Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ; Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues De côte, et Fernambouc, et les montagnes bleues ! Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient, L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant. Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme, La Hollande et l'Anglais partagent ce royaume ; Rome vous trompe ; il faut ne risquer qu'à demi Une armée en Piémont, quoique pays ami ; La Savoie et son duc sont pleins de précipices. La France pour vous prendre attend des jours propices. L'Autriche aussi vous guette. Et l'infant bavarois Se meurt, vous le savez. – quant à vos vice-rois, Médina, fou d'amour, emplit Naples d'esclandres, Vaudémont vend Milan, Leganez perd les Flandres. Quel remède à cela ? – l'État est indigent, L'état est épuisé de troupes et d'argent ; Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères, Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères. Et vous osez ! … – messieurs, en vingt ans, songez-y, Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! – Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie, Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie, Le peuple misérable, et qu'on pressure encor, A sué quatre cent trente millions d'or ! Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! … – Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres, Vont battant le pays et brûlant la moisson. L'escopette est braquée au coin de tout buisson. Comme si c'était peu de la guerre des princes, Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces, Tous voulant dévorer leur voisin éperdu, Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu ! Notre église en ruine est pleine de couleuvres ; L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'oeuvres. Tout se fait par intrigue et rien par loyauté. L'Espagne est un égout où vient l'impureté De toute nation. – tout seigneur à ses gages À cent coupe-jarrets qui parlent cent langages. Génois, sardes, flamands, Babel est dans Madrid. L'alguazil, dur au pauvre, au riche s'attendrit. La nuit on assassine, et chacun crie: à l'aide ! – Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! – La moitié de Madrid pille l'autre moitié. Tous les juges vendus. Pas un soldat payé. Anciens vainqueurs du monde, Espagnols que nous sommes. Quelle armée avons-nous ? À peine six mille hommes, Qui vont pieds nus. Des gueux, des juifs, des montagnards, S'habillant d'une loque et s'armant de poignards. Aussi d'un régiment toute bande se double. Sitôt que la nuit tombe, il est une heure trouble Où le soldat douteux se transforme en larron. Matalobos a plus de troupes qu'un baron. Un voleur fait chez lui la guerre au roi d'Espagne. Hélas ! Les paysans qui sont dans la campagne Insultent en passant la voiture du roi. Et lui, votre seigneur, plein de deuil et d'effroi, Seul, dans l'Escurial, avec les morts qu'il foule, Courbe son front pensif sur qui l'empire croule ! – Voilà ! – l'Europe, hélas ! Écrase du talon Ce pays qui fut pourpre et n'est plus que haillon. L'état s'est ruiné dans ce siècle funeste, Et vous vous disputez à qui prendra le reste ! Ce grand peuple espagnol aux membres énervés, Qui s'est couché dans l'ombre et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où son sort se termine, Triste comme un lion mangé par la vermine !
Lancelot Posté 8 septembre 2009 Signaler Posté 8 septembre 2009 Dans le même, la tirade du nez excellente ! La fin notamment est magistrale : —Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit : Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n'en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d'une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
José Posté 8 septembre 2009 Signaler Posté 8 septembre 2009 Other people's money : Amen. And amen. And amen. You have to forgive me. I'm not familiar with the local custom. Where I come from, you always say "Amen" after you hear a prayer. Because that's what you just heard -- a prayer. Where I come from, that particular prayer is called "The Prayer for the Dead." You just heard The Prayer for the Dead, my fellow stockholders, and you didn't say, "Amen." This company is dead. I didn't kill it. Don't blame me. It was dead when I got here. It's too late for prayers. For even if the prayers were answered, and a miracle occurred, and the yen did this, and the dollar did that, and the infrastructure did the other thing, we would still be dead. You know why? Fiber optics. New technologies. Obsolescence. We're dead alright. We're just not broke. And you know the surest way to go broke? Keep getting an increasing share of a shrinking market. Down the tubes. Slow but sure. You know, at one time there must've been dozens of companies making buggy whips. And I'll bet the last company around was the one that made the best g--damn buggy whip you ever saw. Now how would you have liked to have been a stockholder in that company? You invested in a business and this business is dead. Let's have the intelligence, let's have the DECENCY to sign the death certificate, collect the insurance, and invest in something with a future. "Ah, but we can't," goes the prayer. "We can't because we have responsibility, a responsibility to our employees, to our community. What will happen to them?" I got two words for that: Who cares? Care about them? Why? They didn't care about you. They sucked you dry. You have no responsibility to them. For the last ten years this company bled your money. Did this community ever say, "We know times are tough. We'll lower taxes, reduce water and sewer." Check it out: You're paying twice what you did ten years ago. And our devoted employees, who have taken no increases for the past three years, are still making twice what they made ten years ago; and our stock, one-sixth of what it was ten years ago. Who cares? I'll tell ya: Me. I'm not your best friend. I'm your ONLY friend. I don't make anything? I'm makin' you money. And lest we forget, that's the only reason any of you became stockholders in the first place. You wanna make money! You don't care if they manufacture wire and cable, fried chicken, or grow tangerines! You wanna make money. I'm the only friend you've got. I'm makin' you money. Take the money. Invest it somewhere else. Maybe, maybe you'll get lucky and it'll be used productively. And if it is, you'll create new jobs and provide a service for the economy and, God forbid, even make a few bucks for yourselves. And if anybody asks, tell 'em ya gave at the plant. And by the way, it pleases me that I am called "Larry the Liquidator." You know why, fellow stockholders? Because at my funeral, you'll leave with a smile on your face AND a few bucks in your pocket. Now that's a funeral worth having!
john_ross Posté 8 septembre 2009 Signaler Posté 8 septembre 2009 Dallas épisode 314 : "Fathers and Other Strangers" (Un fils tombé du ciel) Quand JR lit la lettre que Jock lui a écrit il y a 45 ans.
ShoTo Posté 24 janvier 2010 Signaler Posté 24 janvier 2010 [dailymotion]x2s2gy_paper-bag-for-drugs_politics[/dailymotion] Je préfère celui du candidat à la mairie de Baltimore à la fin de la s3. Mais effectivement c'est bien la meilleure série.
Sam Posté 24 janvier 2010 Signaler Posté 24 janvier 2010 Colonel Kurt'z monologue Kurtz: I've seen horrors… horrors that you've seen. But you have no right to call me a murderer. You have a right to kill me. You have a right to do that… but you have no right to judge me. It's impossible for words to describe what is necessary to those who do not know what horror means. Horror… Horror has a face… and you must make a friend of horror. Horror and moral terror are your friends. If they are not, then they are enemies to be feared. They are truly enemies! I remember when I was with Special Forces… seems a thousand centuries ago. We went into a camp to inoculate some children. We left the camp after we had inoculated the children for polio, and this old man came running after us and he was crying. He couldn't see. We went back there, and they had come and hacked off every inoculated arm. There they were in a pile. A pile of little arms. And I remember… I… I… I cried, I wept like some grandmother. I wanted to tear my teeth out; I didn't know what I wanted to do! And I want to remember it. I never want to forget it… I never want to forget. And then I realized… like I was shot… like I was shot with a diamond… a diamond bullet right through my forehead. And I thought, my God… the genius of that! The genius! The will to do that! Perfect, genuine, complete, crystalline, pure. And then I realized they were stronger than we, because they could stand that these were not monsters, these were men… trained cadres. These men who fought with their hearts, who had families, who had children, who were filled with love… but they had the strength… the strength… to do that. If I had ten divisions of those men, our troubles here would be over very quickly. You have to have men who are moral… and at the same time who are able to utilize their primordial instincts to kill without feeling… without passion… without judgment… without judgment! Because it's judgment that defeats us. guerre + psychotropes = Apocalypse Now
ShoTo Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 A partir de la 2e minute, un grand moment du cinéma français.
Kevinz Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 En général, j'apprécie beaucoup les monologues de Ron Paul; ça compte? idem
Invité Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Un discours de Francisco D'Anconia de 4 pages, on peut le coller ? En n°2, mon top 3 est : à 1:24. mon n°3 :
ЄutΞrpЭ Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Robert de Niro, Taxi Driver : "you talking to me" ? - dialogue monologique… http://www.youtube.com/watch?v=fSuylzFZXb4…feature=related
Invité jabial Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Bon, à proprement parler c'est une tirade : qui me donne bien envie de relire Cyrano, que j'avais a-do-ré. Mais en ce moment, pas le temps
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