Coldstar Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Tout d'abord un article sur une demoiselle qui fait parler d'elle pour son jeune âge. Elle semble avoir http://www.orserie.fr/style-attitude/artic…de-norvege-5765 mercredi 23 septembre 2009Auteur de l'article Pétim Simon Mette Hanekamhaug est désormais la plus jeune députée d’Europe. Faisant preuve d’une grande détermination, elle met sa naïveté sur le compte de son manque d’expérience. La plus jeune députée de Norvège, élue de justesse, a 22 ans La Norvège, souvent présentée comme le pays qui a la meilleure qualité de vie au monde, et qui s’obstine à rester en dehors de l’Union européenne, a fait parler d’elle le 14 septembre dernier pour avoir reconduit à sa tête son gouvernement « rouge-vert ». Les projecteurs se sont pourtant aussi braqués sur Mette Hanekamhaug qui, elle, campe dans les rangs de l’opposition. La nouvelle parlementaire au look BCBG, qui sort de l’anonymat, a encore du mal à se remettre de la folle nuit électorale, qui la donnait élue ou battue au fil de résultats très sérés dans sa région-circonscription de Møre og Romsdal, célèbre pour la beauté de ses fjords. Née en 1987, elle devient la plus jeune députée du Storting (qui compte 169 sièges, et qui est l’équivalent de l’Assemblée nationale en France)… et même d’Europe. Originaire de Molde, une ville côtière cernée de hauteurs rocheuses à l’image de Nice, elle entre en politique à l’âge de 17 ans, enfonçant les portes du Parti du Progrès (ultra-libéral et populiste) et suivant ainsi la trace de ses parents, élus locaux de longue date. Jusqu’à présent, ses interventions restent un peu au stade du brouillon. Durant la campagne, Mette Hanekamhaug a comparé le Premier ministre Jens Stoltenberg au « Pocket man », surnom donné à un prédateur sexuel recherché par la police. Elle jure pourtant avoir qualifié ainsi le numéro un travailliste dans le seul but de caricaturer « sa propension à aller vider le portefeuille du contribuable ». Interviewée par le quotidien Adresseavisen, la jeune célibataire lance à la volée que « la littérature n’appartient pas à l’horizon culturel », avant de se rattraper peu après dans le quotidien Dagbladet en précisant que « les livres ne sont pas ma première source d’exaltation ». Lors de débats, nombreux sont ceux qui ont comparé Mette Hanekamhaug à Sarah Palin, la colistière de John McCain à la dernière élection présidentielle américaine. Mais Mette, qui a pour modèle Margaret Thatcher, en rit et concède avoir un très grand respect pour Barack Obama. Etudiante en communication, Mette Hanekamhaug met ses bévues sur le compte de son inexpérience. Interviewée en fin de semaine dernière par la chaîne NRK, elle avoue « avoir été un peu naïve » en concédant avoir négligé les médias dans sa course à l’Assemblée. Elle réalise aujourd’hui que « les médias et la politique sont liés comme les deux facettes d’une médaille ». Faisant preuve d’un enthousiasme effréné, la nouvelle députée -l’âge et la proximité aidant sans doute- ambitionne… de se spécialiser dans les questions liées à l’enseignement et au milieu scolaire. Pour rappel: La Norvège est un pays prospère car assis sur un océan de pétrodollar. Mais sur certains points ils en tiennent sacré couche question "état-nounou". J'ai trouvé un autre article sur cette jeune fille où on peut en avoir un aperçu: A 22 ans, Mette Hanekamhaug deviendra peut-être, lors des législatives de ce 14 septembre en Norvège, la plus jeune députée du royaume et même d'Europe. En position éligible sur la liste du Fremskrittspartiet (Parti du progrès, droite populiste) dans la région d'Alesund, célèbre pour la beauté de ses fjords, elle pourrait même doubler cette performance d'une autre prouesse.Car, si son parti fait mieux que les 22 % annoncés par les derniers sondages, elle et ses collègues espèrent faire tomber le gouvernement rose-vert au pouvoir depuis 2005. Et, pour la première fois, propulser le Parti du progrès aux affaires, au sein d'une coalition avec les conservateurs de Hoyre (droite modérée). La Norvège s'alignerait alors sur les autres pays de la région (Suède, Danemark, Finlande), où, ces dernières années, la gauche a été balayée par les électeurs. [article antérieur aux résultats: victoire de la gauche, on l'a vu] L'alcool au programme du Parti du progrès. En attendant l'issue de ce scrutin serré, l'étoile montante mène sa campagne tambour battant. Notamment dans les lycées de sa circonscription où, comme partout en Norvège, des débats publics sont organisés, devant des élèves de terminale dont la présence est obligatoire. Devant 600 lycéens de la prospère cité portuaire d'Alesund, l'un des fiefs du Parti du progrès, elle ironise : « Ainsi, la Norvège se permet d'envoyer ses enfants combattre en Afghanistan mais leur interdit d'acheter de l'alcool avant l'âge de 20 ans. Aberrant ! » Tonnerre d'applaudissements. L'abolition du monopole d'Etat sur la vente de vins et spiritueux et l'abaissement à 18 ans de l'âge autorisé pour l'achat d'alcool figurent au programme du Parti du progrès. Fondé en 1973 et longtemps considéré comme une formation d'extrême droite, ce dernier est devenu incontournable. Et fréquentable. Seulement devancé à gauche par les travaillistes (33 % d'intentions de vote), il a dépassé la droite modérée, qui n'a pas d'autre choix que de s'allier avec lui, comme c'est déjà le cas par exemple à Alesund. Au vrai, l'« extrême droite » du spectre politique norvégien correspond, grosso modo, en France, à la droite de l'UMP. « Nous n'avons rien à voir avec des gens comme Le Pen ni ne possédons aucun lien avec Pia Kjaersgaard, du Parti du peuple danois (extrême droite), rappelle la jeune candidate, dont l'ex-petit ami était, précise-t-elle, indonésien. » Au coeur du débat, les recettes pétrolières Son inspiration, le Parti du progrès la trouve plutôt du côté de Margaret Thatcher, l'héroïne préférée de Siv Jensen. A la tête du mouvement, cette blonde quadragénaire veut réduire les impôts, privatiser la télévision publique, développer l'enseignement privé ou encore soumettre les fonctionnaires à la logique du résultat. L'immigration ? Le Parti du progrès veut y mettre un frein afin de mieux intégrer les étrangers déjà présents en Norvège. Autrefois politiquement incorrecte, cette approche est désormais largement admise par la classe politique, qui craint de voir éclore des banlieues ghettos, comme en Suède, ou des tensions religieuses comme au Danemark lors de la « crise des caricatures », en 2005. Cependant, l'essentiel du débat électoral concerne l'utilisation du fonds souverain, alimenté depuis 1996 par les fabuleuses recettes pétrolières et gazières de la pétromonarchie scandinave. A la fin du mois de juin, il pesait 274 milliards d'euros. Le Parti du progrès voudrait puiser dans cette cagnotte pour investir dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les routes, les écoles. « Au lieu de cela, la crise boursière de 2008 a fait perdre 73,5 milliards d'euros au fonds (dont 60 % sont placés en actions à l'étranger). L'équivalent de dix années d'intérêts est parti en fumée. » De quoi alimenter le ressentiment à l'égard du pouvoir sortant. Présence obligatoire des lycéens aux débats politiques?? Comme quoi même à l'étranger on peut encore avoir des mauvaises idées d'avance.
Sous-Commandant Marco Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 La Norvège est un pays d'assistés alcooliques. De mémoire, les dépenses publiques y sont à 60% du PIB. C'est la version nordique de la malédiction de l'or noir.
Adrian Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Présence obligatoire des lycéens aux débats politiques?? Comme quoi même à l'étranger on peut encore avoir des mauvaises idées d'avance. Ça peut être aussi le cas en cours d'ECJS ( éducation civique juridique et sociale ) en France. Par exemple, on doit, par groupe, faire un petit dossier sur un thème que l'on choisi puis le présenter et ensuite un débat est organisé sur celui-ci, un groupe a pris la grippe H1N1 par exemple etc…
0100011 Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Le , sans doute, futur champion du monde d'échecs est norvégien : http://chessbase.com/newsdetail.asp?newsid=5773 Dans l'article quelques idées intéressantes de Kaspy : Kasparov: A small correction: it is not Russian discipline, it’s the discipline of people who grew up in a non-free world, in totalitarian countries where your choices were highly limited and you had to work really hard. You could do music, you could so sports, you could do science. Everybody wanted to be successful, and since you did not have political or business opportunities – law was almost non-existent – so anybody who had talent would work really hard.That was probably an advantage, not only of people from Russia, but from China, from other countries where they needed to show their best to get to the top. In the western world lacked the same kind of determination because they had other options, they always thought they would have other opportunities. I hope that Magnus is now learning that there is only one spot: number one. Everything else is irrelevant.
Théo31 Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Ça peut être aussi le cas en cours d'ECJS ( éducation civique juridique et sociale ) en France. Par exemple, on doit, par groupe, faire un petit dossier sur un thème que l'on choisi puis le présenter et ensuite un débat est organisé sur celui-ci, un groupe a pris la grippe H1N1 par exemple etc… J'en proposerais un sur "De la légitimité de refuser de payer l'impôt". Plan en trois parties étayé par des arguments et des exemples pertinents. Je relève les copies dans 5 minutes. Sinon la Norvège : très beau pays rongé par la démocratie sociale.
Domi Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 La Norvège est un pays d'assistés alcooliques. De mémoire, les dépenses publiques y sont à 60% du PIB. Ce serait plutôt 40 % du PIB.
Rincevent Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 en:Wikipédia répond : à la louche, le PIB est de 250 G$, et les dépenses publiques de 160 G$. Ca nous fait sensiblement du 64 %.
Jefferson Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 en:Wikipédia répond : à la louche, le PIB est de 250 G$, et les dépenses publiques de 160 G$. Ca nous fait sensiblement du 64 %. http://www.heritage.org/index/Country/Norway Selon heritage foundation, ce serait plutôt 40%. (ouaaah la classe comme source comparé à wiki ).
Domi Posté 27 septembre 2009 Signaler Posté 27 septembre 2009 http://www.heritage.org/index/Country/NorwaySelon heritage foundation, ce serait plutôt 40%. (ouaaah la classe comme source comparé à wiki ). C'était également ma source. C'est à ces détails que l'on reconnait les vrais libéraux.
Rincevent Posté 27 septembre 2009 Signaler Posté 27 septembre 2009 Ca doit dépendre du fait de compter ou non le remplissage du fonds de stabilisation pétrolier comme faisant partie du PIB ou non.
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