Invité jabial Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Même Madelin qui n'est pas le plus prog qu'on puisse trouver était favorable à la légalisation. Franchement, j'ai du mal à comprendre comment on peut se dire libéral tout en prônant des politiques de contrôle des gens "pour leur bien", qui ont de plus fait la preuve de leur contre-productivité massive.
a7R Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Un tissu de conneries cet article… de "tenter le pari de la réglementation" du cannabis pour faire baisser sa consommation, aujourd'hui en pleine "explosion". Je ne vois pas en quoi ça ferait baisser la consommation. On fume son premier joint en cachette, petit goût de transgression, pas le deuxième. "Depuis que je suis maire du 18e, aucun habitant n'est venu se plaindre des consommateurs de cannabis. Mais du crack, oui." Chapeau, belle amélioration. Alors que le trafic de stupéfiants nourrit les réseaux qui sont au cœur de la délinquance, en légaliser l'usage irait à l'encontre de la lutte volontaire et déterminée mise en œuvre par le gouvernement de François Fillon." Mais du coup ils luttent contre quoi, les addictions ou les réseaux ? L'UMP est "fermement opposé à toute tentative de légalisation du cannabis ou des drogues dites douces qui conduisent inexorablement à l'usage de drogues de type cocaïne ou ecstasy" Chapeau là aussi. En voilà qui devraient lire quelques bouquins sur les drogues. L'avantage principal du cannabis est qu'il ne provoque pas de séquelles extérieures sinon les yeux rouges après une prise. Facile à cacher. En revanche, prendre de la cocaïne à répétition fait apparaître des croûtes jaunâtres sous les narines, bien caractéristiques, aisément repérables. Pour ce qui est du passage vers des drogues dures, mêmes les scientifiques qui bossent sur le sujet hésitent à parler de gradation tellement le fait est marginal. Les usages des drogues sont différents, ce serait comme comparer la kétamine et le crack. Et entre fumer un joint et se planter une aiguille dans le bras, il y a un monde. "Faut-il rappeler les raisons dramatiques qui ont conduit à l'adoption de la loi dite 'Marilou' (du nom d'une fillette de 9 ans tuée accidentellement par le conducteur d'une voiture sous l'emprise de cannabis) en janvier 2003 Mais qu'attend-on pour interdire l'alcool ? ou les effets irréversibles de ces substances sur de jeunes adolescents?" Toutes les addictions se soignent, difficilement certes, mais j'invite ce monsieur à se renseigner.
Lexington Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 L'absence d'information concernant le "shit" n'est pas mal non plus.Je suis sceptique sur la logique du tout libéral concernant les drogues (y compris "douces"). Les gens n'ont pas commencer à fumer progressivement du cannabis en masse par simple hasard mais bien parce qu'il y existe une apologie évidente diffusée par plusieurs vecteurs de la société, et ceci malgré une législation (parait-il) très sévère. Dès lors l'idée que la consommation va baisser par la simple légalisation me parait un peu simpliste, voir irresponsable. Evidemment on peut adopter une position d'utilitariste en arguant que ça coûtera moins cher à la SECU, mais ce n'est jamais qu'une solution de second best. Enfin concernant le marché noir, je n'ai pas l'impression qu'il se soit particulièrement réduit dans un pays somme tout assez laxiste libéral comme la Hollande. Mais je n'attend qu'à être contredit. Plus que la Hollande, un exemple de libéralisation du secteur serait le Portugal.
SilenT BoB Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 la majijuana est un remède médicinal qui était dans la pharmacopée. Elle fait partie du plus ancien livre de remèdes médicinaux connu au monde. En gros, c'est une plante connue depuis des millénaires, elle a des vertus diverses pour le glaucome, pour les traitements lourds et les pertes d'appétit. C'est donc une plante particulièrement utile d'un point de vue médical. Cette plante est aussi exploitable dans le textile, papier par exemple, c'est un peu la plante à tout faire en quelque sorte. Alors la question qu'il faut se poser c'est pourquoi cette plante très cultivée en Europe par le passé est-elle interdite? Derrière les "c'est mal" ou les "cela altère le comportement" se cache un intérêt économique. les grandes entreprises comme dupont de nemours avait découvert le nylon et le chanvre était un grand obstacle, de plus de grandes entreprises comptaient exploiter le bois américain pour faire du papier or le chanvre permet de produire du papier. A la suite d'un lobbying important auprès des autorités la majijuana devient illégale, il a fallu vendre cela au américains en leur donnant les bon vieux refrains "c'est mal", "cela altère le comportement", etc… A cette époque le cannabis cultivé avait un taux de THC très bas, donc pas bien méchant. L'alcool, bien plus toxique, lui est toujours là, le tabac sans réel effet thérapeutique est toujours là. Aujourd'hui on cultive beaucoup de cannabis différents et on le présente sous différentes formes plus ou moins avec un taux de THC important. Le cannabis vendu sous le manteau peut contenir du pneu, film plastique, paraffine, ce qui n'est pas génial. Si le cannabis était légal en europe, on fumerait certainement plus la plante, elle-même moins grasse que le tabac et donc moins nocive, ensuite fumer 20 joints dans une journée est utopique. mais comme on le voit avec le tabac , on y rajoute des "agents de saveur" qui vous rendent accros, pourquoi ne le ferait-ils pas avec le cannabis? Tout simplement parce qu'on peut faire pousser son propre cannabis facilement! Rendre le cannabis légal serait une bonne chose, d'un point de vue médical bien sûr mais aussi d'un point de vue social (cela rendrait le sourire au parisiens lol).
free jazz Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 En même temps la France détient le triste record mondial de consommation d'anti-dépresseurs, hypnotiques et autres pilules du bonheur de tous poils, remboursées par la sécu. Nous avons aussi, sur la base du régime de prohibition le plus répressif d'Europe, dont l'arsenal législatif confine au délire pénaliste, le record du taux de consommation de cannabis chez les jeunes.
Invité jabial Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 J'aimerais attirer ton attention sur uen chose : le tabac et l'alcool vont être interdits. Simplement, ils le font progressivement. Si rien n'arrête le délire autoritariste qui transcende le clivage traditionnel gauche-droite, dans 50 ans, ceux qui buvront et fumeront passeront pour des dingues.
SilenT BoB Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 J'aimerais attirer ton attention sur uen chose : le tabac et l'alcool vont être interdits.Simplement, ils le font progressivement. Si rien n'arrête le délire autoritariste qui transcende le clivage traditionnel gauche-droite, dans 50 ans, ceux qui buvront et fumeront passeront pour des dingues. une société standardisée dans laquelle chacun aura son destin inscrit dans ses gènes puis percevra une éducation adéquate grâce à l'Etat… L'alcool je ne pense pas que cela sera interdit, le vin, on en produit depuis trop longtemps pour qu'un jour il soit interdit, les cigarettes par contre je pense qu'on y va petit à petit.
Invité Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 La production industrielle ou commerciale est interdite aux Pays-Bas. C'est 5 pieds par personne la limite je crois. C'est pour ça que le prix est si chère. Mais la qualité est tellement meilleure, et le prix comparable à ce qui se fait au noir en France, le choix est vite fait.
Blèh Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 J'aimerais attirer ton attention sur uen chose : le tabac et l'alcool vont être interdits.Simplement, ils le font progressivement. Si rien n'arrête le délire autoritariste qui transcende le clivage traditionnel gauche-droite, dans 50 ans, ceux qui buvront et fumeront passeront pour des dingues. On… va convaincre les français d'arrêter de boire ? Et le pays du vin d'arrêter d'en produire pour l'intérieur ?
Rincevent Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Un verrou supplémentaire dans ce cas. Il n'y a pas de peur à avoir tant que le dernier verrou, qui est d'ailleurs de loin le plus solide de tous, reste en place. Et il restera en place tant que la nature humaine sera ainsi faite. Si la plupart des gens ne croyaient pas en la dépendance envers une certaine substance, ce ne serait pas considéré comme une drogue. Regarde le chocolat ou le café.
Ash Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Même Madelin qui n'est pas le plus prog qu'on puisse trouver était favorable à la légalisation. Franchement, j'ai du mal à comprendre comment on peut se dire libéral tout en prônant des politiques de contrôle des gens "pour leur bien", qui ont de plus fait la preuve de leur contre-productivité massive. Selon toi, Jabial, selon toi… Il n'y a pas de peur à avoir tant que le dernier verrou, qui est d'ailleurs de loin le plus solide de tous, reste en place. Et il restera en place tant que la nature humaine sera ainsi faite. Si la plupart des gens ne croyaient pas en la dépendance envers une certaine substance, ce ne serait pas considéré comme une drogue. Regarde le chocolat ou le café. Non, les gens croient surtout à ses effets néfastes (et véritables). Je ne parle pas du chocolat, hein. Quoi qu'il en soit, ce nouveau verrou ouvert, je ne vois toujours pas où est la diminution, voir le statu quo, annoncé par les légalisationnistes. Or c'est bien ma question principale. Que le monde entier ne se mettra pas à se droguer me parait une évidence. Je ne vois pas l'intérêt de placer la barre aussi loin.
Sylvain Posté 19 octobre 2009 Auteur Signaler Posté 19 octobre 2009 J'aimerais attirer ton attention sur une chose : le tabac et l'alcool vont être interdits.Simplement, ils le font progressivement. Si rien n'arrête le délire autoritariste qui transcende le clivage traditionnel gauche-droite, dans 50 ans, ceux qui buvront et fumeront passeront pour des dingues. Entièrement d'accord.
Randian shithead Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 le tabac ok, l'alcool je ne sais pas… Non mais pas d'un coup. Ce sera d'abord "interdiction de boire en public" -> fini les terrasses, puis les bars qui ne pourront pas ouvrir avant 20H, puis l'interdiction des pubs comme pour le tabac, etc Bien sûr, en pourra toujours en boire. Honteusement, en cachette.
030985 Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 L'hero a très mauvaise réputation même chez les consommateurs de drogues dures habituels (teufeurs, clubbers). Ses effets n'ont rien mais alors rien à voir avec le cannabis qui fournit, lorsqu'il est bon, une détente relative, un sentiment d'euphorie, avec en contrepartie immédiate un peu de tachycardie chez certains, et une grosse faim en descente. L'héro donne (à ce que j'ai entendu dire) un sentiment de bien-être total inégalé, dont le prix est une descente douloureuse vers une réalité vidée de plaisir, et qui rend accro dès la première prise (un héroïnomane devra prendre une dose régulièrement pour se sentir non pas excessivement bien, mais tout simplement "normal"). Le cannabis peu rester l'aventure d'un soir, l'héro signe quasi-systématiquement l'addiction à vie de l'intéressé. Ce qui est de notoriété publique. Je me demande si ce n'est pas surtout la façon dont on consomme l'héroïne qui influe, à savoir qu'un fix aura certainement une probabilité plus importante de créer la dépendance, au contraire d'un simple 'sniff'. Un peu comme l'on diabolis(e/ait) la cocaïne, alors qu'au final le risque d'addiction ne m'apparaît pas réellement supérieur au cannabis ( du moins d'après ce que je peux observer autour de moi ). Sans alcool, sans drogue, je n'aurais jamais tus les symptômes de ma phobie sociale et pu nouer des relations sociales avec mon entourage. Certains prennent un thé quand ils ont mal au ventre, moi je bois deux verres ou je fume un buzz quand je suis trop coincé en soirée. +1
dop Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 J'ajoute : Un gramme de weed se trouve actuellement vers 8, 10€ ; un gramme de shit un peu moins cher en général (mais il est très souvent coupé donc ça joue).Je doute que les taxes fassent grimper les prix de 500%. Je sais que nos gouvernement font rarement dans la dentelle, mais tout de même. 500% ça me parait un minimum… pour le tabac c'est 75% de taxe.
Invité jabial Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 On… va convaincre les français d'arrêter de boire ? Et le pays du vin d'arrêter d'en produire pour l'intérieur ? D'un seul coup? Impossible. Mais qui aurait cru dans les années 30 qu'on n'aurait plus le droit d'acheter librement un fusil au pays de la chasse?
Blèh Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Je me demande si ce n'est pas surtout la façon dont on consomme l'héroïne qui influe, à savoir qu'un fix aura certainement une probabilité plus importante de créer la dépendance, au contraire d'un simple 'sniff'. Un peu comme l'on diabolis(e/ait) la cocaïne, alors qu'au final le risque d'addiction ne m'apparaît pas réellement supérieur au cannabis ( du moins d'après ce que je peux observer autour de moi ). Aucune idée pour l'héro. Mais pour la cocaïne il me semble que l'addiction réelle est très forte, c'est juste que ce qui traine en général est très coupé. D'un seul coup? Impossible. Mais qui aurait cru dans les années 30 qu'on n'aurait plus le droit d'acheter librement un fusil au pays de la chasse? En effet. Bien vu.
Ash Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 N'est-ce pas légèrement HS ? La drogue n'était pas non plus légale dans les années 30. Revenons-en au sujet initial.
ernest Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Ses effets n'ont rien mais alors rien à voir avec le cannabis qui fournit, lorsqu'il est bon, une détente relative, un sentiment d'euphorie, avec en contrepartie immédiate un peu de tachycardie chez certains, et une grosse faim en descente. L'héro donne (à ce que j'ai entendu dire)un sentiment de bien-être total inégalé, dont le prix est une descente douloureuse vers une réalité vidée de plaisir C'est donc, pour moi, les mêmes types effets - évidemment à des degrés bien différents ce n'est pas la question. Contrairement à la cocaïne qui, inversement, excitera le consommateur. Je me demande si ce n'est pas surtout la façon dont on consomme l'héroïne qui influe, à savoir qu'un fix aura certainement une probabilité plus importante de créer la dépendance, au contraire d'un simple 'sniff'. Rares sont ceux qui se piquent hein… Ca se snif ou s'inhale l'héroïne. Non. Le dernier des verrous, et sans doute le plus efficace, c'est la peur de la dépendance. +1 Et pourtant il n'y a que le crack qui peut éventuellement entraîner une dépendance après la première consommation… La désinformation a du bon parfois non ?
Ash Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Eh bien réinforme Ernest. Puis fait péter la poire !
Blèh Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 N'est-ce pas légèrement HS ? La drogue n'était pas non plus légale dans les années 30. Revenons-en au sujet initial. Wikipédia Dans la fin des années 1800, elle devient populaire et s'incorpore dans les cigares, cigarettes, chewing-gum et dans les boissons.[2]Dès 1870, on voit apparaître la consommation populaire de vin dans lequel sont infusées préalablement des feuilles de coca. En 1871, le marché est dominé par une marque restée célèbre : le vin Mariani, du nom du pharmacien Angelo Mariani qui eut l'idée de commercialiser ce vin associé à un médecin, Charles Fauvel, ce qui lui confère une légitimité médicale (ce qui autorise l'émission d'un brevet). Inventé en Corse en 1863, issu du mélange de vin de Bordeaux et d'extrait de coca, ce vin n’est qu’une des nombreuses productions de Mariani puisqu'en 1890 son officine du boulevard Haussmann à Paris, qui ne désemplit guère, propose des pastilles à la cocaïne, des infusions de cocaïer, du vin, un élixir, des toniques et ce, en vantant la coca et ses applications thérapeutiques. De nombreuses personnalités des arts, de la littérature et de la politique apportent leur appui au vin Mariani. Citons les plus prestigieuses : Thomas Edison, Jules Verne, Émile Zola, le Prince de Galles, Monseigneur Louis Duchesne et même le pape Léon XIII, qui ne quittait pas sa fiole. Quant au Coca-Cola, il est créé à l'origine (en 1886) pour satisfaire à la demande du marché américain pour une boisson populaire à base de cocaïne, mais ne donnant pas prise aux critiques des ligues de tempérance qui s'insurgent précisément contre les produits Mariani. En 1906, la proportion de cocaïne fut considérablement réduite (1/400e de grain par once de sirop), mais la cocaïne persista dans la composition de la boisson jusqu'en 1929.
Jesrad Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 une société standardisée dans laquelle chacun aura son destin déterminé par sa filiation et ses accointances politiques puis percevra une éducation adéquate grâce à l'Etat… Corrigé.
Théo31 Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 L'alcool je ne pense pas que cela sera interdit La prohibition aux States et l'interdiction des bouilleurs de cru en France en 1940, c'est quoi ?
jubal Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Et pourtant il n'y a que le crack qui peut éventuellement entraîner une dépendance après la première consommation… La désinformation a du bon parfois non ? Le crack c'est de la cocaine, et ca n'entraine pas de dependance apres la premiere consommation. Aucune drogue ne fait ca.
Rincevent Posté 19 octobre 2009 Signaler Posté 19 octobre 2009 Non, les gens croient surtout à ses effets néfastes (et véritables). C'est vrai. Mais je pense que les deux sont aussi valables que complémentaires. Quoi qu'il en soit, ce nouveau verrou ouvert, je ne vois toujours pas où est la diminution, voir le statu quo, annoncé par les légalisationnistes. Or c'est bien ma question principale. Quel "légalisationniste" est assez fou pour promettre une diminution ?
Invité jabial Posté 20 octobre 2009 Signaler Posté 20 octobre 2009 Et donc ? Et donc la prohibition des substances psychoactives pour un usage non médical est récente. La réelle application de l'interdiction l'est encore plus, et est bien postérieure aux années 30. En fait, la première loi interdisant les stupéfiants de façon réelle en France date de 1970. Conservatisme, anyone?
Skit Posté 20 octobre 2009 Signaler Posté 20 octobre 2009 Le crack c'est de la cocaine, et ca n'entraine pas de dependance apres la premiere consommation. Aucune drogue ne fait ca. Malheureusement, le crack entraine très souvent une dépendance. C'est de l'exta soufré et fumable. La composition chimique et la méthode d'absorption sont différentes mais, ayant des amis qui prennent des drogues dures (ce qui n'est pas mon cas), on a déjà souvent parlé de ça et ils ne touchent pas au crack; c'est un véritable tabou dans ce milieu car il semble que la majorité des gens qui y touchent deviennent accroc. (souvent des néophytes qui font abstraction de la désinformation étatique mais sans prendre la peine de s'informer sur la dangerosité des différentes drogues. Encore un exemple de nuisance très grave étatique) Et la dépendance psychologique du cannabis ne dure que 5 jours. (chez moi, elle ne dépasse jamais les 4 même après un gros pic de consommation) Mais il existe de nombreuses drogues douces qui ne créent aucune dépendance psychologique ou physique. (truffes, kratom, salvia divinorum,…) Bref, argument bateau.
Ash Posté 20 octobre 2009 Signaler Posté 20 octobre 2009 Et donc la prohibition des substances psychoactives pour un usage non médical est récente. La réelle application de l'interdiction l'est encore plus, et est bien postérieure aux années 30. En fait, la première loi interdisant les stupéfiants de façon réelle en France date de 1970. Conservatisme, anyone? Tu en connais beaucoup qui prennent de la cocaïne pour un usage médical ? Quel "légalisationniste" est assez fou pour promettre une diminution ? Un statu quoi alors.
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