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Eric Besson lance son grand débat sur l'identité nationale frâonçaise


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Posté
Il faudrait demander à Marie Ndaye son opinion sur ce qu'est "être français".

Mais il est dingue ce Raoult! En plus le devoir de réserve c'est une notion juridique, il l'utilise à mauvais escient. Mais bon ça donne un bon aperçu du peu de considération pour la liberté d'expression dont font preuve les élus UMP…

Invité jabial
Posté
+ 1. Quoique… ma patience atteint vite ses limites avec les fémino-socialistes de ce genre :icon_up: . Et de toute façon, je doute qu'elle puisse être apte à recevoir l'amour dont vous parlez avant d'avoir été mise une bonne fois pour toute à sa place.

Pour faire simple: Houria, c'est comme une enfant qui fait un caprice et qui ne veut pas s'arrêter; une bonne fessée et hop, les esprits se calment et on peut discuter. Je suis sûre qu'il y aurait plus d'un(e) volontaire pour la lui administrer! :doigt:

Pas convaincu que ça marche. Il faut un très gros choc pour changer durablement la personnalité de quelqu'un. Je crains qu'elle ne soit coincée à vie dans l'alternative entre le macho qui la "gèrera" dans l'irrespect le plus total et la serpillère qu'elle piétinera en permanence. Impossible pour quelqu'un de normal de gérer ce qu'on appelle pudiquement une "forte personnalité" (traduire : une caractérielle).

Posté

La Respoublique en dangeeeeeeer ! Heureusement, des gens veillent sur leurs concitoyens pour régler les problèmes urgents et vitaux. => :icon_up:

L’UMP investit de l’argent dans sa campagne anti-burqa

http://www.al-kanz.org/2009/11/18/ump-burqa/

18nov2009

L’UMP investit de l’argent dans sa campagne anti-burqa

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Comme chacun le sait, la France, comme le monde, traverse une période économique particulièrement difficile. De plus en plus de foyers sont surendettés, les plans sociaux succèdent aux plans sociaux, les salariés ne supportent plus la pression que l’on met sur eux et en viennent à se suicider, le chômage explose, les associations caritatives déplorent une augmentation des sollicitations, l’agriculture française étouffe, les plus beaux fleurons de l’industrie française accusent des baisses significatives de leur chiffre d’affaire, la contestation gronde, le peuple a faim. Cela tombe bien. Il y a de la voilée à bouffer.

Au diable les théories économiques et les experts ès-crise, le vrai problème des Français, c’est la burqa, et au-delà bien évidemment l’islam et les musulmans. Au point que Jean-François Copé, celui qui voulait devenir Sarkozy, a décidé d’investir Internet et de dire aux Français qu’il est là. La France sortira de la crise. La France, ce pays éternel, saura répondre aux défis du XXIe siècle tout en portant haut et fort les valeurs qui la fondent : liberté, égalité, fraternité UMP.

Pour arriver à cette fin, quoi de mieux qu’Internet, formidable outil de propagande communication ? D’où une campagne Adwords ciblée sur notamment le mot-clé « burqa ».

burqa-ump.jpg

Capture d’écran prise le 26 octobre 2009

Elle n’est pas belle la politique française ?

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Nicolas Sarkozy s’est fait élire président de la République sur le thème de « l’identité nationale ». A quelques mois des élections régionales de 2010, il remet le sujet sur le devant de l’actualité et charge Eric Besson d’organiser un « débat national sur l’identité nationale ».

Or dès l’origine du débat, Eric Besson définit son objectif final en rappelant la « commande » qu’il a reçue du président de la République pour lequel : « notre nation est métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale ». Et Eric Besson de rappeler : « On a un président de la République qui a dit : “Je suis un homme de sang mêlé à la tête d’une nation métissée”. »

Lancer ainsi un débat sur l’identité nationale c’est une imposture : « Etre français » ne se réinvente pas tous les jours. Au contraire, c’est s’inscrire dans une continuité, non dans une rupture !

Voici le point de vue charnel de Polémia :

1/ Etre français, c’est appartenir à une lignée ; une lignée « qui vient du fond des âges » (Charles De Gaulle). Parler de « nos ancêtres les Gaulois » est globalement vrai ; car c’est reconnaître que le peuple français demeure l’héritier des Gallo-Romains ; sa composition ethnique est restée quasiment inchangée jusqu’au début des années 1970 : blanche et européenne. Dans sa monumentale Histoire de la population française, le démographe Jacques Dupâquier le rappelle aux ignorants et aux malveillants.

2/ Etre français, c’est appartenir à une civilisation : la civilisation européenne et chrétienne. L’héritage spirituel et culturel prolonge ici l’héritage ethnique. Etre français, c’est partager des croyances communes et un imaginaire commun. Etre français, c’est partager la mémoire des poèmes homériques, des légendes celtes, de l’héritage romain, de l’imaginaire médiéval, de l’amour courtois. Etre français, c’est, qu’on soit chrétien pratiquant ou non, participer de la vision et des valeurs chrétiennes du monde car le catholicisme est un élément de l’identité française.

3/ Etre français, c’est être de langue française ; « la langue française notre mère » qui façonne notre esprit et est le merveilleux outil d’exercice de notre intelligence et de découverte des « humanités ». Un Français, c’est un Européen d’expression française.

4/ Etre français, c’est partager une histoire, une mémoire, c’est avoir en commun « un riche legs de souvenirs » (Renan) ; car « La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime » (Renan). Etre français, c’est partager la fierté de la grande épopée nationale de la Monarchie, de l’Empire et de la République. « La patrie, c’est la terre et les morts » (Barrès). Etre français, c’est avoir son patronyme inscrit, dans un village, sur un monument aux morts commémorant la grande ordalie de 1914. Et c’est s’interroger sur le sens de ce sacrifice et sur les exigences qu’il nous impose aujourd’hui.

5/ Etre français, c’est partager l’amour d’un territoire : de ses terroirs, de ses paysages, de ses hauts lieux. Etre français, c’est aimer la France, ses rivages, ses vallons et ses sommets, ses vignes et ses prairies, ses champs et ses forêts, ses chênaies, ses châtaigneraies, ses oliveraies, ses villages, ses bourgs, ses collines inspirées, ses cathédrales, ses églises, ses chapelles, ses sources, ses halles au grain, ses maisons de maître et ses fermes fortifiées, ses châteaux, ses palais et ses villes. Etre français, c’est aimer le Mont Saint-Michel, Saint-Émilion et Camembert.

6/ Etre français, c’est partager des musiques et des sons, ceux de la lyre et de la cornemuse, du piano et de la guitare, de l’accordéon ou de l’orchestre symphonique. Etre français, c’est avoir le sens du travail bien fait, c’est rechercher une certaine perfection dans le métier. C’est aussi, pour les meilleurs des artisans d’art, le sens de ce qui relie l’esprit à la main.

7/ Etre français, c’est partager des goûts et des odeurs. Etre français, c’est partager à table des moments de bonheur. Etre français, c’est manger du cochon, de l’andouillette, du petit-salé, du cassoulet et du saucisson. Etre français, c’est partager la baguette et le fromage, l’époisses et le maroilles, le brie de Meaux et le coulommiers, le reblochon et le roquefort, le cantal et le laguiole. Etre français, c’est goûter la Blonde d’Aquitaine et le Charolais, l’Aubrac et la Limousine. Etre français, c’est boire du vin de Loire ou de Bordeaux, d’Alsace ou de Bourgogne. Etre français, c’est déguster de vieux alcools, du cognac, de l’armagnac, du calvados et de la mirabelle.

8/ Etre français, c’est partager « Le désir de vivre ensemble », « la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. (…) Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. (…) Le chant spartiate : “Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes” est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie » (Renan).

Epilogue

Les mosquées et les tam-tams, le ramadan et les gris-gris, les minarets et les boubous, la charia et la sorcellerie africaine, la langue arabe ou l’ouolof, la arica et le manioc, le palmier et le baobab ne sont nullement méprisables ; seulement voilà : ils ne font pas partie de la civilisation française.

Bien sûr, les hommes et les femmes qui viennent d’autres mondes peuvent devenir français – au sens culturel, pas seulement administratif et social du terme – s’ils veulent et parviennent à s’assimiler. Mais ce n’est évidemment pas à eux de changer l’identité nationale !

Il faut ici citer le sage propos de Charles De Gaulle : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (Cité dans Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, t. 1, éditions de Fallois/Fayard, 1994, p. 52).

http://www.polemia.com/article.php?id=2520

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Posté
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De Gaulle aujourd'hui serait attaqué sauvagement par la HALDE, une chose au moins qu'il y avait avant: la liberté d'expression, ça l'empêchait pas de dire des conneries, il en disait beaucoup et en faisait beaucoup d'ailleurs, assurément un des personnages les plus funestes de l'histoire de France.

Posté
C'est déjà bien mieux que les inepties idéologiques de Max Gallo.

Mouep…je trouve que ça vole pas plus haut en fait.

Posté

Pour coller à cette définition, va falloir exclure pas mal de Français.

Vivement un diplôme de nationalitude avec examen, mentions et hiérarchie pour chaque Français.

Posté
Pour coller à cette définition, va falloir exclure pas mal de Français.

La question est : Y survivront-ils ?

Que ce débat soit biaisé à la base, oui, l'identité n'étant pas affaire de liste d'attributs à énumérer, qui de plus se voudrait exhaustive, ou de quantification de telle ou telle chose. C'est n'est pas directement cernable, rien de mathématiques, rien à cocher. Mais les grandes lignes peuvent très bien être approchées, et ces grandes lignes, c'est l'Histoire et le passé en premier lieu qui nous les donnent.

Et il n'est pas question d'attribuer des points de francitude, de savoir si plus français que moi tu meurs, mais bien qu'en tant que peuple, compatriotes, ce que vous voulez, qu'est-ce ce qui nous rassemble au-delà de la carte vitale et des congés payés.

Posté

Les natifs du Massif Central paternel rigoleraient bien si je leur annonçais que leur identité est sujette à caution parce qu'ils connaissent peu (voire pas du tout) Homère, Chrétien de Troyes ou les récits Arthuriens. Je me demande de quels Français on parle en fait.

Je crains que les critères avancés deci-delà ne présentent généralement qu'une vision tronquée non pas de ce que "sont" les Français (y compris les criminels ou nazes ou beauf' de tous bords) mais de ce que l'on souhaite qu'ils soient, par le prisme des idées contemporaines et selon un modèle prescriptif plus que descriptif - en admettant que le descriptif pût être neutre et exhaustif.

Posté

Tu n'as pas saisi.

Je parle de notre Histoire. L'Histoire commune. Pas si untel connaît sur le bout des doigts la généalogie des bourbons. Il n'y a pas de test à passer, c'est ridicule.

La question serait plutôt "Qu'est-ce que la France" plutôt que "Qu'est-ce qu'être français", puisque sur cette dernière question, on butte toujours sur les aléas individuels.

Dont on se fout, pour tout te dire.

Après tout, quand De Gaulle disait "La France est blanche et chrétienne", il ne déniait pas aux noirs, juifs ou musulmans, la qualité de français.

Posté
C'est n'est pas directement cernable, rien de mathématiques, rien à cocher.

Tu fais bien d'en parler ; je m'esbaudis toujours de ce vol de concept mathématique. L'identité, en mathématiques, est le lien le plus intime entre deux éléments, leur égalité d'une certaine manière. Dans le langage politicien / revendicatif, l'identité est la base de ce qui sépare le plus intimement des personnes.

Posté

Ca ne me dérange pas qu'on dise de moi que je sois à moitié Suisse.

Le problème dans le débat de l'identité est la peur de parler des différences (et pas de la différence).

"Tu n'es pas un vrai Suisse !"

Et alors ?

"Tu n'es pas un bon Suisse !"

Et alors ?

" Rentre chez toi !"

Mais je suis partiellement chez moi.

Qu'on dise de moi que je suis un vrai Suisse me dérangerais plus, et pour cause, c'est faux.

La France se tire une balle dans le pied en évitant de parler de passé pour définir les Français, d'où l'apparition de terme comme "souchien", "d'origine algérienne"…

Ce n'est pas un mal de ne pas être du cru et d'être en contact avec le pays d'origine de ses prédécesseurs. Mais on ne peut pas dire qu'on soit aussi français que quelqu'un qui a 10 générations sur le territoire. Et vous savez quoi, c'est pas essentiel.

Posté

Le paradoxe de la France c'est d'appliquer le droit du sol ET de demander une allégeance idéologique Républicaine de la part des autochtones.

Posté
C'est de l'ironie ?

De Gaulle a dit et fait beaucoup de conneries, je ne vais pas les énumérer, mais c'est lui qui a ouvert définitivement la voie au socialo-communisme en France, lui qui honteusement discutait en secret avec l'URSS, lui qui se gargarisait d'avoir mener la France libre quand on sait que son apport a été plus symbolique et extrêmement minime au regard de l'effort allié, lui qui s'est fait le chantre de la France totalitaro-républicaine, il n'y connaissait strictement queudalle en économie ce qui l'a ammené à tout déléguer en la matière…..

Quand il déclarait que la France avait des racines chrétiennes, il avait raison, mais quand il affirmait que des noirs et des chinois pouvaient être français mais qu'il n'en fallait pas tro pour préserver l'identité française, aujourd'hui ces mots sortiraient de la bouche d'un Le Pen.

Posté
Tu n'as pas saisi.

Ca m'arrive souvent.

Je parle de notre Histoire. L'Histoire commune. Pas si untel connaît sur le bout des doigts la généalogie des bourbons. Il n'y a pas de test à passer, c'est ridicule.

J'évoque un test ridicule quand d'aucuns évoquent des critères ridicules pour définir l'identité.

La question serait plutôt "Qu'est-ce que la France" plutôt que "Qu'est-ce qu'être français", puisque sur cette dernière question, on butte toujours sur les aléas individuels.

Dont on se fout, pour tout te dire.

Encore une fois, je me méfie du glissement depuis le descriptif vers le prescriptif à coups de filtres idéologiques a posteriori.

Si je me doute que toi, Toast, ne t'imagines pas que la France date de la Vè république, je crains que bien d'autres n'aient la mémoire courte pour récrire a posteriori ce qui les arrange. D'où ma méfiance.

Après tout, quand De Gaulle disait "La France est blanche et chrétienne", il ne déniait pas aux noirs, juifs ou musulmans, la qualité de français.

Précisément, le descriptif dans de mauvaises mains évolue vers le prescriptif.

Posté
Précisément, le descriptif dans de mauvaises mains évolue vers le prescriptif.

Pourquoi ? Dire que la France est blanche et chrétienne, ça n'est pas préscrire aux gens vivant en France d'être blancs et chrétiens. C'est simplement remarquer que si elle devait un jour être peuplée de noirs boudhistes, elle serait autre chose. Un peu comme lorsque les Gaules ont laissé leur place à la France. Ca n'est pas dramatique en soit : la France n'est ni immortelle, ni irremplaçable.

Posté
Pourquoi ? Dire que la France est blanche et chrétienne, ça n'est pas préscrire aux gens vivant en France d'être blancs et chrétiens. C'est simplement remarquer que si elle devait un jour être peuplée de noirs boudhistes, elle serait autre chose. Un peu comme lorsque les Gaules ont laissé leur place à la France. Ca n'est pas dramatique en soit : la France n'est ni immortelle, ni irremplaçable.

Je ne parlais pas de cette déclaration de De Gaulle, qui est descriptive, mais des ahuris qui s'en emparent pour leurs slogans.

Et je ne trouve pas dramatique qu'une civilisation se transforme et se dilue, les précédents ne manquent pas dans l'histoire.

D'ailleurs je nourris une grande tendresse envers les Etrusques.

Posté
Je ne parlais pas de cette déclaration de De Gaulle, qui est descriptive, mais des ahuris qui s'en emparent pour leurs slogans.

Bof.

Pour prescrire quoi que ce soit à qui que ce soit, il ne faut pas seulement le vouloir, il faut aussi le pouvoir. Les ahuris dont vous parlez sont un lumpenprolétariat sans une once de pouvoir. Ils ne prescrivent donc rien à personne, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.

Posté
Bof.

Pour prescrire quoi que ce soit à qui que ce soit, il ne faut pas seulement le vouloir, il faut aussi le pouvoir. Les ahuris dont vous parlez sont un lumpenprolétariat sans une once de pouvoir. Ils ne prescrivent donc rien à personne, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.

Si personnellement je ne me sens pas menacée dans ma nationalité, je crains que certaines personnes au pouvoir (politique ou médiatique) n'élaborent diverses idioties prescriptives et ne gesticulent pour désigner les moutons noirs et les bons citoyens, ce qui revient à lever sur les "indignes" une relative immunité auprès de la société.

Et une fois encore, s'il est hasardeux de remettre en cause mon caractère de Française, il n'en va pas de même pour tout le monde.

Posté
Si personnellement je ne me sens pas menacée dans ma nationalité, je crains que certaines personnes au pouvoir (politique ou médiatique) n'élaborent diverses idioties prescriptives et ne gesticulent pour désigner les moutons noirs et les bons citoyens, ce qui revient à lever sur les "indignes" une relative immunité auprès de la société.

Et une fois encore, s'il est hasardeux de remettre en cause mon caractère de Française, il n'en va pas de même pour tout le monde.

Pas compris.

Posté
De Gaulle a dit et fait beaucoup de conneries, je ne vais pas les énumérer, mais c'est lui qui a ouvert définitivement la voie au socialo-communisme en France, lui qui honteusement discutait en secret avec l'URSS, lui qui se gargarisait d'avoir mener la France libre quand on sait que son apport a été plus symbolique et extrêmement minime au regard de l'effort allié, lui qui s'est fait le chantre de la France totalitaro-républicaine, il n'y connaissait strictement queudalle en économie ce qui l'a ammené à tout déléguer en la matière…..

Quand il déclarait que la France avait des racines chrétiennes, il avait raison, mais quand il affirmait que des noirs et des chinois pouvaient être français mais qu'il n'en fallait pas tro pour préserver l'identité française, aujourd'hui ces mots sortiraient de la bouche d'un Le Pen.

:icon_up: un grand moment comique.

Encore une fois, je me méfie du glissement depuis le descriptif vers le prescriptif à coups de filtres idéologiques a posteriori.

Si je me doute que toi, Toast, ne t'imagines pas que la France date de la Vè république, je crains que bien d'autres n'aient la mémoire courte pour récrire a posteriori ce qui les arrange. D'où ma méfiance.

Précisément, le descriptif dans de mauvaises mains évolue vers le prescriptif.

Si personnellement je ne me sens pas menacée dans ma nationalité, je crains que certaines personnes au pouvoir (politique ou médiatique) n'élaborent diverses idioties prescriptives et ne gesticulent pour désigner les moutons noirs et les bons citoyens, ce qui revient à lever sur les "indignes" une relative immunité auprès de la société.

Mais tout ça ce sont des procès d'intentions, au sens propre. (et Saucer n'est pas Toast)

Posté
Mais tout ça ce sont des procès d'intentions, au sens propre. (et Saucer n'est pas Toast)

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