Guillaume66 Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Un tiers des sociétés se disent préoccupées par les revendications de leurs salariés à l'égard du port du voile, des jours fériés et de la prière.«La gestion de l'Aïd est un véritable casse-tête», raconte le manager d'un réseau de transport. «La moitié de mes chauffeurs de bus sont musulmans. Quand ils demandent tous à s'absenter ce jour-là, comment fait-on pour assurer 100 % du service ?» Pour anticiper ces tensions, certaines entreprises distribuent maintenant un calendrier de toutes les fêtes religieuses à leurs chefs d'équipe. Tandis que d'autres s'opposent systématiquement aux «absences pour motif religieux». «Chaque entreprise bricole une place pour Allah. Si les salariés musulmans sont nombreux, ils dictent la norme. Sinon, c'est très aléatoire», résume l'anthropologue Dounia Bouzar, qui publie aujourd'hui les résultats d'une vaste enquête dans le monde du travail. (Allah a-t-il sa place dans l'entreprise ? Albin Michel). Un livre pédagogique où l'on regrette l'anonymat des managers qui racontent, au quotidien, la montée des revendications. Un tiers des entreprises françaises se disent préoccupées, principalement en Ile-de-France, mais aussi dans le Nord-Est et le Sud-Est de la France, dans les secteurs du commerce, des services et du BTP, selon les résultats d'un sondage Ifop d'avril 2008. «Peut-on licencier une salariée qui se met à porter le foulard ?» questionnent souvent les responsables, lorsqu'ils font appel à Dounia Bouzar pour procéder à un audit. Ou encore «les grandes fêtes de l'islam doivent-elles être considérées comme des jours fériés ?». Pour orienter les entreprises, La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) avait émis un avis en mars dernier. En substance : les demandes religieuses peuvent être refusées uniquement lorsqu'elles pénalisent le service. Un règlement intérieur sera invalidé par la justice s'il interdit le foulard sans motif réel. Depuis, l'association IMS-Entreprendre pour la cité, qui réunit autour de Claude Bébéar de très grandes entreprises, a tenu, elle aussi, à éclairer le sujet avec un guide. Car les demandes débordent désormais le milieu ouvrier. «Dans la banque, où le nombre de cadres est important, on constate une montée des revendications d'ordre religieux. Et dans l'automobile et le BTP, la question gagne les sièges administratifs», assure Benjamin Blavier, d'IMS. Cette nouvelle visibilité alimente la crainte d'une surenchère. «D'ici peu, tout le monde va arriver avec des kippas, des croix et afficher des Christ de partout dans les bureaux», pronostique un DRH à Dounia Bouzar. «Si je tolère la moindre demande, cela va prendre de l'ampleur», s'inquiète-t-il. Le foulard reste très mal perçu Si les angoisses sont largement partagées, les règles appliquées sur le terrain varient très largement. Paradoxalement, le ramadan, quoique très visible, «est plutôt bien accepté dans l'entreprise» où il fait figure de tradition culturelle, affirment Lylia et Dounia Bouzar. Dans le BTP, «les DRH sont surtout préoccupés par le risque d'accident car les salariés qui ne se nourrissent pas sont plus affaiblis. Ils aménagent le plus souvent les horaires lorsque leurs salariés pratiquants sont nombreux», expliquent les auteurs. Dans la grande distribution, des «pauses longues» sont prévues à la rupture du jeûne et non à midi. «Le restaurant d'entreprise reste ouvert plus tard et propose de la soupe halal, du lait et des fruits, une sorte de smic vital quoi», témoigne un responsable. Cependant, certains cadres d'origine maghrébine regrettent une communautarisation au faciès : «Je suis athée. Pourtant, on me propose systématiquement de sortir plus tôt», s'insurge Faycal. «C'est comme si l'on disait : aujourd'hui on commémore la montée de Jésus au ciel donc nous finirons tous à 15 heures.» Si le ramadan est toléré, la prière dans l'entreprise hérisse en revanche la plupart des salariés et des dirigeants. Symboliquement, prier au travail apparaît comme un acte «prosélyte». «Les prières, c'est à la maison», répètent la plupart des personnes interrogées. «Il est hors de question qu'il prie pendant que les autres bossent», juge un responsable. Tandis qu'ailleurs, une salariée s'enflamme : «Pourquoi on le laisserait prier alors que l'on m'a refusé un aménagement d'horaire pour aller chercher mon enfant à la crèche.» Dans les grandes entreprises, des salles de prière ont cependant vu le jour. Notamment dans l'industrie automobile. Un constructeur français a même aménagé des vestiaires. À l'inverse, une grande marque japonaise «fait signer au salarié un engagement de ne pas pratiquer sa religion sur son lieu de travail» au mépris du droit, affirme Dounia Bouzar. Quant au foulard, il reste très mal perçu. Sauf pour les postes subalternes, les entreprises aimeraient le proscrire. Mais la jurisprudence ramène «à des critères de droit commun», rappelle l'anthropologue. «Le simple contact avec la clientèle ne permet pas d'interdire le foulard.» Il faut démontrer qu'il contrarie les règles de sécurité, qu'il peut heurter les convictions de l'entourage ou encore qu'il nuit aux performances ou à l'intérêt commercial. Des règles de gestion générales, qui valent pour les revendications religieuses. Le Figaro Que pensez-vous de cette situation? Mon avis, le droit du travail et toutes les dispositions juridiques autoritaires violent la propriété des entreprises et tout est fait pour empêcher le chef d'entreprise d'exercer sa liberté, ne trouvez-vous pas anormal qu'un chef d'entreprise ne puisse pas décider de la tenue de ses employés s'il le désire, de si les employés ont le droit ou non d'afficher leurs religions et de les pratiquer au sein de l'entreprise? Je trouve qu'il y a une profonde atteinte à la liberté contractuelle, tout ceci devrait être décidé par contrat, pouvoir être mis dans le règlement intérieur et si le prétendant au poste n'est pas content, basta, qu'il aille voir ailleurs.
Invité jabial Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Sans vouloir être méchant, c'est déjà le cas. Aucun juge ne permettra à un type de justifier une absence en disant "c'était une fête religieuse", si ce n'est aussi un jour férié civil. Donc je ne pige vraiment pas en quoi la liberté des entrepreneurs, qui est déjà largement piétinée en France, l'est plus en raison de la "montée de l'islam".
Guillaume66 Posté 5 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2009 Imaginez qu'un chef d'entreprise décide de ne pas vouloir dans son entreprise que ses salariés porte le voile ou qu'ils ne veuillent pas pour les musulmans qu'ils fassent leurs 5 prières par jour, il se verrait automatiquement condamné pour discrimination en cas de plainte si on se fit au droit du travail.
José Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Imaginez qu'un chef d'entreprise décide de ne pas vouloir dans son entreprise que ses salariés porte le voile ou qu'ils ne veuillent pas pour les musulmans qu'ils fassent leurs 7 prières par jour, il se verrait automatiquement condamné pour discrimination en cas de plainte si on se fit au droit du travail. Bref, le problème n'est pas l'Islam. Tu te trompes de cible.
Tremendo Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Moi j'aime beaucoup les titres racolleurs :"Les entreprises confrontées à la montée de l'islam!!" , comme si on était proche de l'apocalypse. Cet article, comme tant d'autres, a la vue courte. Le problème n'est donc pas la montée de l'islam mais bien le droit du travail, si l'Etat avait autre chose à foutre que de définir les jours fériés du calendrier et de fixer le nombre de jours de vacances, chacun déciderait librement contractuellement combien de jours il travaillerait et quand il prendrait ses vacances. Et hop jte règle le problème!
Guillaume66 Posté 5 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2009 Bref, le problème n'est pas l'Islam. Tu te trompes de cible. Non, nous sommes bien d'accord je prends l'exemple de l'islam car c'est ce qui me vient à l'esprit, que c'est l'exemple de l'article et cet article voudrait faire croire que le problème est l'islam alors qu'il s'agit en effet du droit du travail et de l'atteinte portée à la propriété et donc à la liberté de l'entrepreneur.
Esperluette Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 7 prières par jour Les sunnites ne connaissent que 5 prières rituelles chaque jour (et ils sont largement majoritaires dans le monde). Pour des raisons horaires, j'imagine peu d'entreprises où les gens seraient amenés à les accomplir toutes les 5 sur place.
Wallace Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Moi j'aime beaucoup les titres racolleurs :"Les entreprises confrontées à la montée de l'islam!!" , comme si on était proche de l'apocalypse. Ce titre est typique du figaro, il faut bien exploiter les peurs du beauf de droite bien pensant. Ceci dit, il serait intéressant de savoir quelles solutions en matière de ressources humaine, il faut apporter quand la moitié des salariés demandent à être absent un jour donné.
neuneu2k Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Ce titre est typique du figaro, il faut bien exploiter les peurs du beauf de droite bien pensant. Ceci dit, il serait intéressant de savoir quelles solutions en matière de ressources humaine, il faut apporter quand la moitié des salariés demandent à être absent un jour donné. Franchement, etant donné la difficulté pour les musulmans a trouver des conditions de travail compatibles avec certaines pratiques, le fait d'offrir cette journée, une cantine halal (si la boite est assez grosse), et une petite salle de priere, si ça permet d'avoir des travailleurs qualifiés et fideles en dessous du prix du marché, ça peut carrement avoir un sens. Finalement, s'accomoder des particuliarismes, c'est une forme spéciale de rémunération, une rémunération non taxée, difficile a trouver ailleurs pour l'employé, c'est un aventage compétitif non ridicule sur le marché de l'emploi, ça vaut bien une ou deux journées de CA perdu
Guillaume66 Posté 5 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2009 Franchement, etant donné la difficulté pour les musulmans a trouver des conditions de travail compatibles avec certaines pratiques, le fait d'offrir cette journée, une cantine halal (si la boite est assez grosse), et une petite salle de priere, si ça permet d'avoir des travailleurs qualifiés et fideles en dessous du prix du marché, ça peut carrement avoir un sens.Finalement, s'accomoder des particuliarismes, c'est une forme spéciale de rémunération, une rémunération non taxée, difficile a trouver ailleurs pour l'employé, c'est un aventage compétitif non ridicule sur le marché de l'emploi, ça vaut bien une ou deux journées de CA perdu C'est à chaque chef d'entreprise de l'estimer et de voir quel est son intérêt, ses préférences…
Coldstar Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Imaginez qu'un chef d'entreprise décide de ne pas vouloir dans son entreprise que ses salariés porte le voile ou qu'ils ne veuillent pas pour les musulmans qu'ils fassent leurs 7 prières par jour, il se verrait automatiquement condamné pour discrimination en cas de plainte si on se fit au droit du travail. Pour orienter les entreprises, La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) avait émis un avis en mars dernier. En substance : les demandes religieuses peuvent être refusées uniquement lorsqu'elles pénalisent le service. Dieu sait si j'exècre la Halde mais il y a quand même une approche pertinente ici, car finalement, quel est l'intérêt de vouloir licencier pour motif religieux si ce motif ne pénalise pas le service? Ici, je reprendrai tes deux exemples en faisant une petite distinction entre les deux. La législation étatique est dangereuse car débordant très rapidement en feu d'artifice aux droits-créances, mais le problème ne changerait pas nécessairement d'angle d'abord dans une société libérale librement contractuelle. Je développe un peu: un entrepreneur dans une société libre est lié par contrat avec ses salariés; ces contrats encadrent notamment les conditions de licenciement. Gardons l'hypothèse de la société libre. Imaginons que du jour au lendemain une salariée prenne le voile: si rien dans les contrats n'évoque ce cas de figure, l'entrepreneur qui désire la licencier sur ce motif devra trouver dans lesdits contrats une clause justificative du licenciement, et grosso modo il cherchera à montrer que cette pratique "pénalise le service". Sauf qu'objectivement, il existe énormément de métiers où le port du voile ne pénalise pas le service ou la productivité du travail! Si l'entrepreneur échoue ainsi à le démontrer, il devra soit garder son employée, soit il pourra préférer la licencier mais avec des indemnités majorées pour défaut de justifications spécifiées par contrat / convention collective. Jusque là rien que du très kasher libéralement ou même anarcapiquement parlant. De fait, on peut estimer que dans une société libre, des clauses spécifiques encadrant les comportements religieux soient prévues dans la plupart des entreprises, avec menace de licenciement si on porte le foulard ou une chaîne avec une croix chrétienne, pourraient émerger. Maintenant, on peut vraiment douter que ces clauses seraient généralisées. Car pour quelques exemples (comme le commerçant qui connait sa clientèle et sait qu'une part importante est xénophobe, laïque ou conservatrice) où un entrepreneur jugera qu'une employée prenant le voile lui fait perdre de l'argent, combien d'employeurs qui seront absolument indifférents à la question? A mon avis une écrasante proportion. Pourquoi? Car le voile n'a effectivement aucune incidence négative en terme de productivité en lui-même. Autre piste de réflexion: la "théorie du signal". Le voile n'a aucune influence directe sur la productivité au travail, mais révèle-t-il quelque chose sur la personnalité de la porteuse qui désincite à l'embaûcher? Les DRH n'abordent pas la question dans l'article, et c'est dommage, car c'est la profession qui décortique beaucoup de chose sur les candidats, à commencer sur leur apparence, dès les entretiens d'embauche. Ici les réponses différeraient certainement selon les répondants… Mais je doute fort que le signal s'avère si négatif que cela… On entend peu ou pas de choses négatives sur la personnalité et la productivité des femmes voilées au travail. Et je sais que dans mon service, le voile on s'en fout royalement (pas de contact avec le public ceci dit). Une fois cela analysé, quelles peuvent être les raisons qui feraient renâcler les employeurs à avoir des femmes voilées dans leurs effectifs? L'hostilité de quelques collègues de travail? A voir, mais de mon point de vue ça ne pèse pas lourd dans l'arbitrage d'un employeur dès qu'il a de forts besoins en main d'oeuvre et / ou un nombre restreint de candidats de rechange. Licencier à un coût pour l'employeur: il faut indemniser le licencié, chercher un remplaçant, le former, supporter l'incertitude de la qualité de la personne embaûchée… Ce coût peut rapidement s'élever… Et les entrepreneurs rationnels ne le supporteront pas sans la certitude de le rentabiliser! Pour cela il faut autre chose que des considérations morales non chiffrables. A l'inverse, le bénéfice à remplacer un ouvrier qui fait plusieurs prières par jour pendant ses heures de travail, lui pourrait se chiffrer de manière plus "évidente". Mais là encore, il ne faut pas croire que les patrons jettent facilement leurs employés même en présence de ce type de coût; d'une part parce que tous les employeurs tolèrent de petits écarts chez leurs employés s'ils les savent rentables malgré tout, d'autre part parce que dans certains secteurs les employés sont très difficiles à remplacer, et sûrement bien plus chez certains ouvriers (qualifiés ou métiers pénibles) que chez la plupart des employés.
Sloonz Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Pourquoi on le laisserait prier alors que l'on m'a refusé un aménagement d'horaire pour aller chercher mon enfant à la crèche. Ça sonne comme une protestation d’un gosse pourri-gâté…
Glockinette Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Le FigaroMon avis, le droit du travail et toutes les dispositions juridiques autoritaires violent la propriété des entreprises et tout est fait pour empêcher le chef d'entreprise d'exercer sa liberté, ne trouvez-vous pas anormal qu'un chef d'entreprise ne puisse pas décider de la tenue de ses employés s'il le désire, de si les employés ont le droit ou non d'afficher leurs religions et de les pratiquer au sein de l'entreprise? Je trouve qu'il y a une profonde atteinte à la liberté contractuelle, tout ceci devrait être décidé par contrat, pouvoir être mis dans le règlement intérieur et si le prétendant au poste n'est pas content, basta, qu'il aille voir ailleurs. Si, bien sûr, tu as raison; c'est parfaitement anormal.
Théo31 Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Une entreprise n'a pas vocation à être un lieu de culte, ni un lieu de vie. C'est à chaque chef d'entreprise de l'estimer et de voir quel est son intérêt Son intérêt, entre autres, est de conserver sa clientèle.
Esperluette Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 C'est pour ça qu'il faut que les musulmans montent leurs propres entreprises où ils recruteront des musulmans. Ou qu'ils bossent en profession libérale. Tout ça en instaurant des circuits avec des gens indifférents ou islam-friendly. * Ceci constitue un message à visée communautariste, tremblez *
Nono Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Une entreprise n'a pas vocation à être […] un lieu de vie. N'empêche qu'il faut bien y vivre.
Invité jabial Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Imaginez qu'un chef d'entreprise décide de ne pas vouloir dans son entreprise que ses salariés porte le voile ou qu'ils ne veuillent pas pour les musulmans qu'ils fassent leurs 5 prières par jour, il se verrait automatiquement condamné pour discrimination en cas de plainte si on se fit au droit du travail. Non, c'est faux. Renseigne toi. En revance, un chef d'entreprise qui déciderait qu'il ne veut pas de musulmans se verrait condamné pour discrimination, ça c'est clair. Mais il est tout à fait admis en France, pays antireligieux par excellence, d'interdire la pratique religieuse au sein de l'entrepris. C'est même très bien vu du moment que toutes les religions sont traitées pareil. Franchement, etant donné la difficulté pour les musulmans a trouver des conditions de travail compatibles avec certaines pratiques, le fait d'offrir cette journée, une cantine halal (si la boite est assez grosse), et une petite salle de priere, si ça permet d'avoir des travailleurs qualifiés et fideles en dessous du prix du marché, ça peut carrement avoir un sens. En dessous du prix du marché? N'y penses pas, malheureux : 5 ans plus tard tout le monde a tout oublié et tu te prends une plainte pour discrimination. Un huissier vient récupérer les fichiers de salaires, et tu es bon, sans parler de l'image de la boîte. Au contraire, tu as intérêt à faire très très attention que les minorités gagnent au moins autant que les autres. Finalement, s'accomoder des particuliarismes, c'est une forme spéciale de rémunération, une rémunération non taxée, difficile a trouver ailleurs pour l'employé, c'est un aventage compétitif non ridicule sur le marché de l'emploi, ça vaut bien une ou deux journées de CA perdu Dans un monde libéral, oui. Ici et maintenant, non. C'est pour ça qu'il faut que les musulmans montent leurs propres entreprises où ils recruteront des musulmans. Ou qu'ils bossent en profession libérale. Tout ça en instaurant des circuits avec des gens indifférents ou islam-friendly. * Ceci constitue un message à visée communautariste, tremblez * Le communautarisme c'est à double tranchant. D'un côté c'est bien d'être entre gens qui pensent pareil, ça aide à s'entendre. De l'autre, les autres en face continuent à exister et moins il y a de dialogue et de vie ensemble, plus il y a de possibilité que la haine s'installe.
Esperluette Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Le communautarisme c'est à double tranchant. D'un côté c'est bien d'être entre gens qui pensent pareil, ça aide à s'entendre. De l'autre, les autres en face continuent à exister et moins il y a de dialogue et de vie ensemble, plus il y a de possibilité que la haine s'installe. Je sais.
Saucer Posté 5 novembre 2009 Signaler Posté 5 novembre 2009 Sans vouloir être méchant, c'est déjà le cas. Aucun juge ne permettra à un type de justifier une absence en disant "c'était une fête religieuse", si ce n'est aussi un jour férié civil. Donc je ne pige vraiment pas en quoi la liberté des entrepreneurs, qui est déjà largement piétinée en France, l'est plus en raison de la "montée de l'islam". Justement, officiellement les musulmans sont autorisés à prendre congé le jour de l'Aïd (j'aurai du mal à dire si c'est el-kebir ou el-fitr, cependant) et les juifs ont droit au jour du Kippour. Bien entendu, ça fait un jour dans l'année.
Rincevent Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 Justement, officiellement les musulmans sont autorisés à prendre congé le jour de l'Aïd (j'aurai du mal à dire si c'est el-kebir ou el-fitr, cependant) et les juifs ont droit au jour du Kippour.Bien entendu, ça fait un jour dans l'année. Dans l'EdNat, les professeurs juifs ont droit à Roch Hachana, Yom Kippour et Chavouoth. Ca fait trois jours.
Invité jabial Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 Justement, officiellement les musulmans sont autorisés à prendre congé le jour de l'Aïd (j'aurai du mal à dire si c'est el-kebir ou el-fitr, cependant) et les juifs ont droit au jour du Kippour.Bien entendu, ça fait un jour dans l'année. Un jour (ou même trois) c'est pas la fin du monde. Mais c'est vrai que si je vois qu'un type est à demi comateux un mois lunaire par an, j'aurai tendance à gentiment lui demander de prendre ses congés payés à ce moment là. Il y a des gens qui gèrent très bien le mois sacré musulman, et d'autres carrément moins bien. Ca dépend des personnes. Mais normalement, c'est possible de manger assez avant le lever du soleil pour tenir la journée de travail. En tout cas moi ça m'arrive souvent de ne pas bouffer jusqu'à 15-16h quand je suis en train de finir quelque chose.
Théo31 Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 N'empêche qu'il faut bien y vivre. Et y travailler plus que faire la prière. Question de crédibilité de l'employeur auprès de ses clients.
Esperluette Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 Un jour (ou même trois) c'est pas la fin du monde.Mais c'est vrai que si je vois qu'un type est à demi comateux un mois lunaire par an, j'aurai tendance à gentiment lui demander de prendre ses congés payés à ce moment là. Il y a des entreprises qui s'arrangent niveau horaire pendant Ramadhan : l'employé musulman arrive plus tôt, travaille pendant la pause déjeuner puis quitte le boulot quand il a terminé ses heures normales, seulement il part plus tôt. Il y en a aussi qui déposent une demande de congé pour le mois entier, oui.
G7H+ Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 Le communautarisme c'est à double tranchant. D'un côté c'est bien d'être entre gens qui pensent pareil, ça aide à s'entendre. De l'autre, les autres en face continuent à exister et moins il y a de dialogue et de vie ensemble, plus il y a de possibilité que la haine s'installe. +10 Souvenirs de Dauphine…
Calembredaine Posté 6 novembre 2009 Signaler Posté 6 novembre 2009 Ça sonne comme une protestation d’un gosse pourri-gâté… Visiblement, tu n'as pas d'enfants
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