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Un non-évènement sur France2 monté en épingle


Guest rogermila

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Guest rogermila
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Que de tapage pour un non-évènement dont 99% des gens se f… !

France2 se croit le nombril du monde.

Vincent Peillon a pratiqué au dernier moment la politique de la chaise vide lors de l'émission "A vous de juger", où il devait intervenir en seconde partie, après un débat entre Eric Besson et la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen.

La chaîne a estimé avoir été "piégée" en plein direct et l'une de ses responsables a parlé de "méthodes de voyou".

Vincent Peillon, qui a réclamé la démission d'Arlette Chabot, la directrice de l'information de France 2, a redit vendredi qu'on avait cherché à lui faire cautionner un "exercice d'abaissement national en voulant bien jouer les idiots utiles."

http://fr.news.yahoo.com/4/20100115/tts-fr…on-ca02f96.html

Vincent Peillon affirme, vendredi 15 janvier, que son faux bond au débat sur France 2, jeudi soir, où il devait affronter le ministre de l'immigration, Eric Besson, n'a pas été décidé au dernier moment mais préparé "depuis longtemps", pour "faire un incident".

"Je voulais qu'il y ait un incident. Il fallait que ça fasse un peu scandale", a déclaré M. Peillon

http://www.lemonde.fr/politique/article/20…962_823448.html

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Ça y est il se sent plus.

Quel matamore. Mesquin et bien fat ce politicard, pour un débat de merde en plus.

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"Vincent Peillon, qui a réclamé la démission d'Arlette Chabot"

Ca en dit long sur la mentalité des politocards : le fait du prince. Il faudrait que tout soit organisé selon leur volonté et que les journalistes disent oui à tous leurs caprices.

Guest rogermila
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"Vincent Peillon, qui a réclamé la démission d'Arlette Chabot"

Ca en dit long sur la mentalité des politocards : le fait du prince. Il faudrait que tout soit organisé selon leur volonté et que les journalistes disent oui à tous leurs caprices.

On frémit à l'idée qu'un tel individu viserait de plus hautes fonctions dans la République,

Abus en tous genres et comportements tyranniques imprègneraient sa manière de gouverner.

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On frémit à l'idée qu'un tel individu viserait de plus hautes fonctions dans la République,

Abus en tous genres et comportements tyranniques imprègneraient sa manière de gouverner.

Oui, en effet, on frémit à l'idée qu'un type du genre de celui dont vous donnez le portrait puisse un jour se retrouver à la présidence de la république, par exemple. Brrrrrrrrr

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On frémit à l'idée qu'un tel individu viserait de plus hautes fonctions dans la République,

Abus en tous genres et comportements tyranniques imprègneraient sa manière de gouverner.

Attendez, il est dans le camp du Bien, donc il a le droit !

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Un grand résistant ce Peillon, soutenu par une batterie de cuistres proclamant la République en danger (si seulement) :

"Il y a des moments où il faut trouver des moyens de se faire entendre et des moyens d'entrer en résistance, je pense qu'on en est là. Si on ne comprend pas qu'il faut à un moment résister et se faire entendre fortement, tant pis. Moi je suis en cohérence totale avec mes valeurs", a assuré le responsable PS sur la radio. "Je ne voulais pas qu'ils se rabattent sur un autre socialiste. La France doit s'arrêter de s'enfoncer dans la terreur. Eric Besson est en train de nous faire une catastrophe", a aussi affirmé l'eurodéputé à Rue89.

(…)

"Télé-poubelle"

D'autres soutiens sont venus de la gauche, tel Patrick Mennucci, qui fait partie du même courant que Vincent Peillon au PS, et qui l'a "félicité" pour son attitude, "un acte politique de résistance à l'abaissement de la République par des politiciens prêts à tout pour conforter leur pouvoir".

Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, a pour sa part qualifié de "télé-poubelle" l'émission de France 2 , le PCF déplorant "deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine".

Il n'est "jamais trop tard pour refuser de se laisser prendre dans un guet-apens", a-t-il dit à l'AFP, approuvant le faux bond du socialiste Vincent Peillon.

"Le débat qui a eu lieu hier soir sur France 2 entre Marine Le Pen (FN) et Eric Besson a offert deux heures de publicité indigne et indécente aux thèses de la haine et au pseudo-débat sur l'identité nationale", a pour sa part réagi dans un communiqué Pierre Laurent, numéro deux du PCF.

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/p…n_incident.html

Parce que tout mon engagement politique et citoyen est fondé d’abord sur les valeurs de la République, de la raison et de l’antifascisme, j’ai décidé de ne pas participer au débat d’indignité nationale organisé ce soir sur France 2 et d’attirer solennellement l’attention de mes compatriotes sur les graves dérives que subit notre démocratie.

(…)

C’est pourquoi j’appelle solennellement tous les démocrates à refuser ces dérives qui déshonorent notre pays. C’est pourquoi je demande la démission de madame Arlette Chabot et des dirigeants de France 2 qui ont autorisé cette opération. Ils ne sont pas les propriétaires du service public, qui appartient à tous les Français, et ils ne méritent pas de le servir.

Enfin, j’adresse mes sentiments fraternels et républicains à toutes celles et tous ceux qui partagent avec moi une autre idée de la France et, en particulier, un message de solidarité aux personnels du service public de l’audiovisuel victimes de cette abjection et atteints ce soir dans leur honneur.

(badurl) http://peillon.typepad.fr/index/2010/01/vincent-peillon-jai-d%C3%A9cid%C3%A9-de-ne-pas-participer-au-d%C3%A9bat-dindignit%C3%A9-nationale-organis%C3%A9e-ce-soir-sur-.html (badurl)

La démocratie est dévoyée et la République abaissée, mais pas du tout le sens du mot résistance par les sirènes des tartuffes de l'ordre moralisateur. On voit que pour la gauche de l'indignation, le seul débat démocratique légitime est celui posé par le camp du Bien, qui a plus que jamais besoin d'épouvantails et d'ennemis intérieurs.

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Ce qui est fascinant dans leur comportement d'Ayatollahs et leur faux-culterie sans limite, c'est à quel point l'intolérance est mobilisée au nom de la tolérance, des valeurs d'ouverture et du prétendu antifascisme. Même le national-jacobin Jean-Luc Méchancon décerne des brevets de tolérance, il a dû se rappeler subitement où se trouvait la Lituanie et fraterniser avec un plombier polonais.

Comme disait Furet dans "Le passé d'une illusion":

« L’antifascisme : avec ce mot, tout est dit de ce qui va faire le rayonnement du communisme dans l’après-guerre (…) les communistes n'ont cessé de militer sous ce drapeau, de préférence à tout autre. Ils n'ont jamais voulu d'autre territoire à leur action que cet espace à deux dimensions ou plutôt à deux pôles, dont l'un est figuré par les “fascistes”, l'autre par eux-mêmes.»

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Ce non-évènement produit tout de même quelques réactions révélatrices chez les socialistes. Selon ASI ( http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6809 ), Patrick de Carolis a écrit à Martine Aubry en demandant des éclaircissements pour savoir si le parti socialiste était solidaire de M. Peillon. Celle-ci a répondu par téléphone :

Après avoir reçu ce courrier, Martine Aubry indique avoir appelé de Carolis "Il n'y a évidemment pas de problème de décision collective du Parti socialiste de boycott de France 2, la question n'est absolument pas là (…) Nous avons convenu de nous voir et de débattre avec France 2 et le président de Carolis sur les conditions d'un débat démocratique de qualité entre la majorité et l'opposition dans ce pays, sur des thèmes qui intéressent les Français et leurs difficultés actuelles (…) J'ai dit à M. de Carolis que j'a été choquée que la télévision publique organise à 20H30 un tel débat""
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De l'ambiguïté on ne sort qu'à son détriment. Le PS l'apprend à ses dépens, lui qui proclame sans cesse la démocratie, nom derrière lequel on ne sait jamais trop s'il y a la volonté du peuple ou le projet socialiste - confondus pour le croyant. Ici on sait : la démocratie consiste à discuter entre socialistes cf aussi bien Peillon que Aubry (mais pas Valls).

La demande de démission d'Arlette Chabot est la cerise sur le gateau alors que le PS dénonce toujours l'ingérence du président dans les médias…

J'ignore si ces développements étaient espérés par le gouvernement, en tout cas c'est objectivement une réussite politique : le PS est écartelé entre ses tendances démocratique et socialiste. Remarquons une fois de plus comme chacun des deux grands partis démocratiques tient l'autre pour sa cible principale, ce au bénéfice de l'ensemble des partis de contestation.

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La demande de démission d'Arlette Chabot est la cerise sur le gateau alors que le PS dénonce toujours l'ingérence du président dans les médias…

On serait en 1793, sa tête serait déjà au bout d'une pique.

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De la com' pour le ps à peu de frais. Et si en plus ça permet de faire mousser les copains bien pensants, c'est du gagnant gagnant. Enfin, si les socialistes et gauchistes toutes tendances confondues peuvent se gauberger après un tel coup de pub, je ne suis pas bien sûr que ça leur fasse gagner des électeurs.

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Quant aux propos du député européen demandant son renvoi du service public, Arlette Chabot s'insurge : « J'imagine que c'est sa vision socialiste de la liberté de l'info et des journalistes ! Il n'est pas question que je démissionne pour avoir fait mon travail. D'ailleurs, Patrick de Carolis, qui était à l'étranger, m'a immédiatement téléphoné pour me manifester son soutien ».

:icon_up:

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Tout ce que j'espère de ce genre de manoeuvre est qu'elle va encore déchirer le PS. Ce qui semble être le cas actuellement.

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Tout ce que j'espère de ce genre de manoeuvre est qu'elle va encore déchirer le PS. Ce qui semble être le cas actuellement.

Mais cela va-t-il renforcer le libéralisme ?

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Mais cela va-t-il renforcer le libéralisme ?

+ 124 pts d'expérience, oui.

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D'ailleurs, juste après il y avait:

Lionel raconte Jospin - Engagements, 1937-1988

# Genre : Documentaire

# Date de sortie : 2009

# Durée : 1h35

Résumé :

Premier ministre français de 1997 à 2002, Lionel Jospin a connu une belle ascension politique. Né dans une famille protestante de gauche, il s'engage dans la mouvance trotskiste tout en poursuivant des études à l'ENA. En 1970, il abandonne sa carrière de diplomate pour devenir professeur d'économie à Sceaux. Il adhère au Parti socialiste en 1971, dont il devient premier secrétaire en 1981, suite à l'élection de François Mitterrand au poste de président de la République. Ce document évoque les grandes étapes de son parcours politique, jusqu'en 1988, date de la réélection de François Mitterrand et à laquelle Pierre Mauroy le remplace à la tête du PS.

Je n'ai pas entendu de socialiste râler là dessus :icon_up:

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