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Violences conjugales : projet de loi sur les violences psychologiques


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Posté

Les mots, aussi graves que les coups

SOCIETE - Une proposition de loi, débattu ce jeudi, élargit la notion de violence conjugale…

Les mots aussi peuvent être violents. Aujourd'hui est discutée à l'Assemblée nationale une proposition de loi qui vise à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, avec notamment l'introduction d'un délit de «violences psychologiques» au sein du couple. «C'est très bien car la violence verbale est bien souvent le premier pas avant les coups», explique Chantal Brunel, députée UMP signataire du texte. Lequel préconise de punir de trois ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende les «agissements ou les paroles répétés […], susceptibles de porter atteinte aux droits et la dignité, à la santé physique ou mentale de la victime».

«Le texte ne prend pas assez en compte les réalités du terrain»

Une avancée significative pour Sihem Habchi, présidente de l'association Ni putes ni soumises, car «le harcèlement que subissent certaines femmes pourra être pris en compte». Mais «malheureusement, le texte n'évoque pas les violences commises dans le milieu familial, qui représentent au moins autant de cas» que les violences conjugales. La jeune femme déplore d'ailleurs que «les associations n'aient eu qu'un rôle consultatif dans l'élaboration de cette loi».

Conséquence: «Le texte ne prend pas assez en compte les réalités de terrain», selon elle. Pour qu'«il soit efficace, il faudra impérativement qu'il soit accompagné d'une campagne de prévention» ajoute-t-elle. En revanche, l'article qui propose la création d'«un observatoire national des violences faites aux femmes» fait l'unanimité. «Il devrait faciliter la communication entre les acteurs de la lutte», estime Viviane Monnier, de l'association Halte-Aide aux femmes battues. Lutte qui, pour Sihem Habchi, «n'avancera que si un vrai travail est fait sur le dialogue filles-garçons».

Bérengère Tessé

http://www.20minutes.fr/article/387100/Fra…e-les-coups.php

Invité jabial
Posté

3 ans de tôle pour des méchancetés verbales ? h16, c'est le moment d'adapter ton formulaire.

J'en reste coi.

Posté

Ca ne sera pas vote, c'est un coup a envoyer la moitie de la france en prison.

Interessant que l'article ne parle que des violences verbales envers les femmes, comme si les femmes etaient elles meme incapable de violence verbale.

Invité jabial
Posté

Ben oui, c'est un peu comme le code du travail. Tu as les exploités et les exploiteurs. Les exploiteurs sont les seuls capables de faire du mal ; quand les exploités commettent des crimes contre les exploiteurs, c'est qu'ils se vengent.

Posté
Interessant que l'article ne parle que des violences verbales envers les femmes, comme si les femmes etaient elles meme incapable de violence verbale.

Ah toi aussi, ça te chiffonne ?

Autre chose me fait froncer les sourcils : le harcèlement, les menaces graves, les coups, les viols, la séquestration, l'extorsion… appellent la protection de la victime et la sanction du coupable, c'est entendu. Mais face à un compagnon malotru et non-violent, je suis surprise de constater que des dames veuillent en appeler au pénal au lieu de prendre leurs cliques et leurs claques.

Posté

3 ans de taule pour violence verbale.

C'est quoi, la peine moyenne actée actuellement en France pour un viol, pour des vols à l'arrachée ?

Il va devenir moins dangereux de braquer une banque que de se maquer.

Invité jabial
Posté
3 ans de taule pour violence verbale.

C'est quoi, la peine moyenne actée actuellement en France pour un viol, pour des vols à l'arrachée ?

Il va devenir moins dangereux de braquer une banque que de se maquer.

… ou d'embaucher.

Posté
Ben oui, c'est un peu comme le code du travail. Tu as les exploités et les exploiteurs. Les exploiteurs sont les seuls capables de faire du mal ; quand les exploités commettent des crimes contre les exploiteurs, c'est qu'ils se vengent.

:icon_up:

Posté
Mais face à un compagnon malotru et non-violent, je suis surprise de constater que des dames veuillent en appeler au pénal au lieu de prendre leurs cliques et leurs claques.

Devant une situation problématique, quand le premier réflexe des gens est de faire appel à la loi et pas au bon sens c'est qu'il y a un gros problème. Je suppose (et j'espère) que cette mentalité reste malgré tout marginale.

Posté
Devant une situation problématique, quand le premier réflexe des gens est de faire appel à la loi et pas au bon sens c'est qu'il y a un gros problème. Je suppose (et j'espère) que cette mentalité reste malgré tout marginale.

Faire ses cliques et ses claques dans ce pays n'est pas si simple, donc si l'on peut faire appel à la loi pour que monsieur quitte le domicile conjugal c'est tout bénef.

Posté
Et c'est bien connu que les femmes n'usent jamais au grand jamais de la violence psychologique.

http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/co…e_h-f99_pdf.htm

Je me suis fait la même réflexion en entendant je ne sais quelle féministe en parler. On avait l'impression que seules les femmes étaient victimes de violences psychologiques. Or je ne suis pas loin de penser que les hommes sont plus victimes de violences psychologiques de la part des femmes que l'inverse.

A part ça, je serai partisan de la parité quand elle existera chez les SDF et dans les prisons.

Posté
Devant une situation problématique, quand le premier réflexe des gens est de faire appel à la loi et pas au bon sens c'est qu'il y a un gros problème. Je suppose (et j'espère) que cette mentalité reste malgré tout marginale.

Et c'est d'avantage les femmes qui demandent le divorce, puisque la situation de couple est, soit disant, plus difficile pour une femme qu'un homme…

( vue en sociologie )

Posté
A part ça, je serai partisan de la parité quand elle existera chez les SDF et dans les prisons.

La parité c'est juste bon pour les testicules, les poumons et les reins.

Mais surtout les testicules.

Posté
Je me suis fait la même réflexion en entendant je ne sais quelle féministe en parler. On avait l'impression que seules les femmes étaient victimes de violences psychologiques. Or je ne suis pas loin de penser que les hommes sont plus victimes de violences psychologiques de la part des femmes que l'inverse.

A part ça, je serai partisan de la parité quand elle existera chez les SDF et dans les prisons.

Je le pense aussi. Il n'y a qu'à voir les femmes qui traitent les hommes de lâches lorsqu'ils ne veulent pas s'engager.

Posté

Au moins l'existence de violence psychologique envers les hommes démontrent clairement que les hommes écoutent les femmes.

Et ça il ne faut pas non il ne faut surtout pas.

Invité jabial
Posté
A part ça, je serai partisan de la parité quand elle existera chez les SDF et dans les prisons.

Tu illustres mon propos sur la variance. Il y a plus d'hommes que de femmes tout en haut et tout en bas.

Posté

La violence conjugale à l'initiative de madame, je reste dans le flou, mais alors la violence familiale de madame sur les enfants, ça, c'est déjà mieux documenté…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine

Les maltraitances sur enfants

France

En France, le SNATEM ("Service National d'Accueil Téléphonique pour l'Enfance Maltraitée" dit aussi "119". [1]) publie des statistiques très fiables. En effet, cet organisme, qui reçoit chaque année 700 000 appels lui signalant des maltraitances, procède à des vérifications, et ne procède à des "transmissions" aux Conseils généraux que pour les cas les plus crédibles, exigeant un suivi social et judiciaire : environ 9000 par an. Dans son rapport 2006, les statistiques sur les "transmissions", qui confirment celles des années précédentes, établissent que les auteurs des mauvais traitements signalés sont, en pourcentage : la mère (52,3%), le père (29,6%), le beau-père (7,8%), les autres catégories étant toutes à moins de 2%. Et par sexe : des femmes (56,3 %), des hommes (43,2%), les autres cas n'étant pas définis.

Canada

Une étude canadienne, menée en 2001 par le Ministère de la santé du gouvernement du Canada, utilisant la définition de l'OMS a permis d'obtenir les résultats suivants concernant les cas de maltraitances d'enfants en milieu familial :

* Violence physique 31%

* Abus sexuel 10%

* Négligences 40%

* Violence psychologique 19%

Les auteurs de l’ensemble de ces violences sont :

* Mère biologique 61%

* Père biologique 38%

* Beau-père 9%

* Belle-mère 3%

* Famille d’accueil 1%

* Autre membre de la famille 7%

(total supérieur à 100% car un acte de maltraitance peut-être pratiqué à la fois par le père et la mère biologique, le beau-père et la mère biologique, etc…).

Dans les cas d’abus sexuel, les pères sont impliqués dans 15 % des enquêtes ouvertes. Sur l’ensemble de ces enquêtes le pourcentage des plaintes se distribue selon la ventilation suivante :

* Corroborées 20%

* Présumées 20%

* Non corroborées 60%

Il est important de remarquer que la même année pour le même type d'études, les résultats obtenus aux États-Unis sont presque identiques (à ± 2% près). Toujours sur le sol américain, le pourcentage d’infanticide quant à lui représentait un taux de 1,62 pour 100 000. Les auteurs de ces infanticides se répartissaient comme suit :

* Mère seule 32%

* Père seul 11 %

* Les deux parents 21%

* Mère avec une autre personne que le père 16%

* Père avec une autre personne que la mère 1%

* Autre membre de la famille 5%

* Famille d’accueil 6%

* Autre proche 6%

* Inconnu 2%

Posté

Au sujet de la possibilité de porter plainte pour les violences psychologiques à l'intérieur du couple, je vois mal comment on pourrait imaginer qu'une personne incapable de quitter le domicile d'un conjoint violent pourrait faire la démarche de porter plainte contre celui-ci. Cela pour rester dans l'hypothèse de la femme battue qui ne peut pas partir parce qu'elle a peur, ne veut pas se retrouver à la rue, etc.

Il semble que cette disposition ne soit pas dans la loi.

Sinon, j'ai vu en déjeunant ( j'avais l'image et non le son) une affiche de manifestation : "le machisme a fait des centaines de milliers de victimes, le féminisme aucun" J'ai trouvé ce parallèle idiot sur plusieurs points. Il fait la confusion entre une certaine conception des relations homme-femmes, le machisme, sans doute critiquable par ailleurs et des crimes violents. Il faudrait savoir en quoi un mari violent applique une conception générale des rapports homme-femmes. Quant à ceux qui violentent des enfants, est-ce en raison d'une certaine conception des rapports parents-enfants ou simplement parce que ce sont des brutes qui martyrisent qui est plus faible qu'eux ? Ceux qui cambriolent et brutalisent des personnes agées le font-ils en raison de leurs conceptions des relations entre les différents âges de la vie ? Il y a probablement plus de proximité entre machisme et violence conjugale que dans ces cas mais en faire l'assimilation est beaucoup trop sommaire.

Si l'on devait considérer comme du machisme les violences conjugales masculines, il faudrait considérer que le cas des femmes criminelles à l'égard des hommes relève du féminisme qui ne pourrait plus se prévaloir de l'idée de n'avoir aucun mort sur la conscience.

Posté

Thérèse Rabatel: «Cette loi sera une référence, enfin!»

INTERVIEW - Adjointe à la ville de Lyon en charge de l'égalité femmes-hommes (gauche alternative), elle est engagée dans la lutte contre les violences conjugales et familiales et commente le projet de loi étudié à l'Assemblée ce jeudi…

http://www.20minutes.fr/article/387280/Fra…rence-enfin.php

A Lyon, les permanences pour femmes battues se tiennent en mairie

SOCIAL - Ce dispositif permet aux victimes davantage d’anonymat dans leurs démarches…

http://www.20minutes.fr/article/387278/Fra…t-en-mairie.php

Posté
Faire ses cliques et ses claques dans ce pays n'est pas si simple, donc si l'on peut faire appel à la loi pour que monsieur quitte le domicile conjugal c'est tout bénef.

faux pour avoir du quitter le domicile conjugale face à un homme violant et rabaissant j'ai pas attendu la justice lol

réponse donnée si monsieur et sous le même bail que vous ont ne peut rien faire …. véridique le conseil était de changer la serrure afin qu'il ne puisse plus rentrer MAIS c'est moi qui devenais la méchante et il pouvais ce retourner contre moi vu qu'il était aussi chez lui….

du coup j'ai pris mes enfants et je suis parti dans un centre pour femme et gamins afin de préserver mes tiots et ma vie!

en ce qui concerne les autres femmes qui vivent ce type d'agression la loi n'y changera rien, pour celle qui n'ont pas le courage de partir…

ce n'est pas la peur mais le manque de courage de devoir recommencer à zéro une main devant une derrière…

cette loi pourra seulement créer des abus sur des femmes capables de ce défendre mais qui chercheront à garder les biens du couple. pour les autres si elle prennent pas la décision de foutre le camp, elle resteront prisonnière de violences quel qu'elles soient!!!!!

dernière possibilité faire venir 4 balèze pour dérouiller le type et si possible des femmes histoire qu'il s'en souvienne bien :icon_up:

Invité Berti
Posté

Moi je trouve ça très bien que le conjoint violent soit dégagé du domicile par la loi.

Dans le cas de violences psychologiques, c'est en effet difficile à appliquer.

Mais pour ce qui est des violences physiques, voilà une très bonne chose.

Pour une fois qu'une loi va dans le bon sens, s'occupe d'un problème concret, ne faisons pas la fine bouche.

Le libéralisme, c'est la protection du faible contre le violent non ?

Posté
en ce qui concerne les autres femmes qui vivent ce type d'agression la loi n'y changera rien, pour celle qui n'ont pas le courage de partir…

ce n'est pas la peur mais le manque de courage de devoir recommencer à zéro une main devant une derrière…

Recommencer quoi à zéro ?

Posté
Moi je trouve ça très bien que le conjoint violent soit dégagé du domicile par la loi.

Dans le cas de violences psychologiques, c'est en effet difficile à appliquer.

Mais pour ce qui est des violences physiques, voilà une très bonne chose.

Pour une fois qu'une loi va dans le bon sens, s'occupe d'un problème concret, ne faisons pas la fine bouche.

Le libéralisme, c'est la protection du faible contre le violent non ?

T'as lu quelque chose du débat, avant de sortir ça, ou pas ?

a/ il y a déjà toutes les lois qu'il faut

b/ à la limite, le problème ne vient pas du fait qu'une loi supplémentaire vient s'ajouter aux autres, mais qu'elle offre un biais juridique très important en faveur des femmes parce que … parce que bon. Et la parité passe à la trappe, l'égalité aussi, l'isonomie c'est pour les chiens. Autrement dit : on adore réclamer les mêmes droits pour les femmes que pour les hommes, tant qu'à la fin, les femmes aient plus de droits que les hommes. Belle égalité que celle-là.

Recommencer quoi à zéro ?

Retrouver un foyer, stabiliser ses gamins, éventuellement repartir dans une nouvelle relation avec un individu plus respectable, etc… C'est pourtant assez évident.

Posté
Retrouver un foyer, stabiliser ses gamins, éventuellement repartir dans une nouvelle relation avec un individu plus respectable, etc… C'est pourtant assez évident.

Cela ne me semble pas évident dès lors qu'on peut supposer que ces conditions idéales ne sont pas présentes dans un foyer où le père est violent.

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