Glockinette Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Je sais pas où tu as vu que la femme était considérée comme plus intelligente que l'homme. Si c'était le cas, si les gens pensent réellement que la femme est plus intelligente que l'homme, il y aurait peut-être plus de femmes au pouvoir non? En politique, et puis dans les entreprises avec des poste à hautes responsabilités… Disons que nous ne sommes ni plus, ni moins intelligentes que les hommes. Nous avons une forme d'intelligence différente et complémentaire, tout simplement. Et nous ne sommes pas faits pour faire les mêmes choses, ou occuper les mêmes postes. Pour ma part, je ne suis pas favorable aux idées de parité (que ce soit en politique, dans les entreprises ou à la maison), surtout lorsque cette derniere est imposée de maniere artificielle par des quotas.
jubal Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 C'est toujours comme ça avec ce type de profil : une fois que l'argument est bétonné (celui de la piscine est simple, clair et précis, impossible à parer), on va vite changer de sujet en amenant des exemples qui n'ont rien à voir et qui vont, progressivement, aller de la fête animée qui dégénère à la détention discrète d'une mini-bombe atomique dans le garage (je l'ai lu sur ce forum) et autres bricolages d'exemples entièrement construits pour arriver à la conclusion qu'il FAUT agir, sinon le type à moitié fou d'à-côté va construire un ICBM à têtes multiples dans son jardin. Oui j'ai vu. J'apprend doucement, c'est tres interessant. Et deprimant aussi. Ca me parait étrange également. Pas moi. Les femmes s'occupent plus des enfants, elles sont plus souvent avec. Je connais 2 femmes qui frappent leur enfants quand elles sont fatiguees et a bout (dans un cas le mari alcoolique ne s'occupant pas du tout des enfants, il ne risque pas de les frapper).
Domi Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Ca m'étonnerait fort qu'il y ait plus de maris battus que de femmes battues. Et si c'était vrai comment se fait-il qu'on n'en parle jamais? Vous comparez des "t'es lâches tu veux pas t'engager" dit à des hommes de la part des femmes, avec des trucs beaucoup plus sournois et destructeurs.Je voudrais bien savoir combien il y a d'hommes qui meurent chaque année sous les coups de leur femme, s'il vous plait, pour voir si réellement les hommes sont plus violentés que les femmes dans les relations conjugales. L'image du mari roulé en boule dans un coin de la chambre complètement effondré, on la voit pas souvent quand même. C'est même pas facile à imaginer tellement on n'en voit jamais. Vous avez avez un discours très véhément mais il semble en réalité que vous n'en sachiez pas grand chose à lire les phrases en gras. La dernière phrase est assez comique. J'imagine mal comment on pourrait voir "des femmes roulées en boule dans un coin de la chambre complétement effondrées" à moins d'être soi-même le compagnon violent. Donc la différence entre les deux hypothèses se situe uniquement dans l'imaginaire et plus spécifiquement dans votre imaginaire. Vous avez du mal à imaginer la situation d'un mari roulé en boule et donc cela ne peut pas exister pour vous. J'en conclue que si de nombreuses personnes vous disaient qu'elles parviennent très bien à imaginer cette situation, vous seriez tentée d'y croire ? Ne croyez-vous pas qu'il y a de meilleures moyens d'étudier la réalité d'un phénomène que le "tout le monde le dit !", "tout le monde le pense!" ? Pour être honnête avec vous, moi-même je ne sais rien de la comparaison des violences entre les sexes sinon que les hommes sont effectivement généralement plus forts que les femmes, mais ce n'est qu'une moyenne. Un des autres défauts de votre argumentaire est de mélanger les différentes formes de violences. Pour vous l'idée que les violences physiques des hommes seraient plus fréquentes que celles des femmes serait une preuve que l'usage de "violences" psychologiques est moins répandue chez elle. Cela n'a rien d'évident. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'homme victime de violence conjugale, oui ça existe, mais la raison pour laquelle vous cherchez à retourner la situation c'est que vous avez sans doute quelque chose à vous reprocher, vous vous sentez en danger, et voilà que si une femme violentée par son mari vient vous lire elle va se mettre à douter, à culpabiliser, et peut-être elle va rester encore plusieurs années avec son mari finalement, parce que vous lui aurez mis en tête qu'il y a autant voire plus d'hommes violentés que de femmes, alors pouette pouette pour les femmes qui se plaignent.C'est grave d'avoir ce genre de comportement. Si vous avez plus de compassion pour les hommes que pour les femmes dans cette histoire c'est qu'il y a un sérieux soucis. Un homme est bien plus capable de se défendre qu'une femme. C'est comme ça c'est la nature. Faire croire que les pauvres hommes aussi sont souvent victimes de violences conjugales, c'est un procédé de manipulation, c'est exactement ce que j'ai décrit plus haut. Ca vise à faire perdre confiance aux femmes, à les faire culpabiliser et à les garder ainsi près de soi tout en les violentant. C'est bizarre, je ressens ce passage comme une forme de manipulation. "Si vous ne pensez pas comme moi, c'est que vous avez sans doute des choses à cacher." En fait, il peut y avoir plusieurs raisons pour lesquelles des personnes vont être tentées de retourner la situation en tentant de "compenser" la violence masculine par de la violence masculine. La première que je vois est une forme de comportement de groupe et de phénomène d'identification. Les hommes, même non violents, se sentant accusés d'être violents vont être tentés de minimiser le phénomène. Ce sera la même chose pour des questions relatives aux relations entre les "races". Si un blanc ou une blanche se sent accusé par la dénonciation des crimes racistes commis par les blancs à l'encontre des noirs au cours de l'histoire, il pourra avoir recours à une stratégie de compensation du phénomène. Il n'y a donc pas de raison de penser que ces hommes sont violents eux-mêmes, même si leur attitude est stupide. Une autre raison de minimiser les "violences" psychologiques est propre à la nature de ce forum libéral. Pour les libéraux, la propriété de soi est la propriété du corps et non la propriété du discours des autres sur soi. Ils répugnent à l'idée de sanctionner des paroles. L'un des participants les plus intéressants(1) de ce forum écrivait par ailleurs dans un contexte qui, me semble-t-il, n'était pas celui des relations entre les sexes qu'un ordre de meurtre ne devait pas être sanctionné mais seulement le meurtre lui-même. Position très excessive (2) à mon avis mais qui vous fera comprendre que les raisons qui font que le discours tenu ici ne correspond pas à vos attentes sont peut-être très différentes de celles que vous avez pu imaginer au premier abord. (1) Et hop ! un compliment. Ne coûte rien et peut-être utile. (2) Nul n'est parfait.
Domi Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 dans un cas le mari alcoolique ne s'occupant pas du tout des enfants, il ne risque pas de les frapper. Encore un argument à mettre au crédit des thèses Luciliennes.
Rincevent Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Tu peux aller faire un tour sur un forum sur les violences conjugales, tu verras alors quelle est la proportion d'hommes et de femmes qui viennent demander de l'aide.Y'a quasiment jamais d'hommes. Au hasard, parce que c'est beaucoup plus honteux pour un homme de se poser en victime de telles violences, ou parce que les hommes se confient moins, notamment sur Internet ? Et je me rends bien compte qu'il y a un soucis avec toi aussi. Qu'entends-tu par là ? Sais-tu que cette phrase, comme d'autres que tu utilises, peut être très mal prise ? Après c'est un choix, moi je préfère l'entraide et la compréhension. Ah ? Ca ne m'a pas semblé flagrant dans le ton que tu emploies. Ici on est partisant de la liberté d'expression, Farpaitement. Et je rappelle que cette dernière n'inclut pas la liberté d'aller taguer les murs de l'appartement de son voisin pour "s'exprimer".
Domi Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 C'est toujours comme ça avec ce type de profil : une fois que l'(…) est bétonné (celui de la piscine Et pouvez-vous me dire en quoi le fait que la piscine soit bétonnée change quoi que ce soit au problème ? Quelles formes de piscines préconisaient-vous ? Ne pensez-vous pas que le risque de noyade est plus grand que celui d'être victime du béton des piscines ? Et d'ailleurs que faites-vous des autres dangers qui guettent les enfants et notamment des cas de saturnisme, lié au plomb (qui comme chacun sait fait quantités de morts notamment par l'utilisation des armes à feu qui circulent en bien trop grande quantité, ce que personne ne saurait nier !)
pie Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Très bien, je me suis calmée. Je croyais au début que ce forum était officiel, c'est pour ça que j'étais outrée par certains propos. Glockinette, merci pour tes réponses. A propos de l'intelligence des femmes, en fait (je me suis peut-être mal exprimée) je ne voulais pas dire qu'elles étaient plus ou moins intelligentes que les hommes, mais que globalement on les juge moins intelligentes, moins capables… Je parlais de la façon dont on les perçoit et des clichés. Peut-être que je me trompe là aussi, c'est pas grave, c'était juste la réponse à celui qui parlait des clichés… Alors j'ai trouvé les chiffres. En France 1 femmes meurt tous les 2.5j, 1 homme meurt tous les 11.5 jours dans le cadre de la violence conjugale. (étude de 2004) Ce n'est pas du sexisme de le dire, ce sont des chiffres. A l'inverse du fait que les hommes sont en général plus forts physiquement, ce ne sont pas des chiffres, c'est la nature, la science de la vie. Je me doute bien de ce qui a amené certaines personnes ici a avoir autant d'indifférence envers les victimes de violences conjugales, elles ont souffert elles-même d'indifférence à un moment où elles auraient eu besoin d'aide. Et c'est logique, on ne peut pas donner aux autres ce qu'on n'a pas reçu soi-même. C'est mon avis en tous cas et pour moi tout est clair là-dessus. Je vais pas rentrer dans les détails, ce serait trop long, et puis un gouffre nous sépare, après, chacun s'informera de son côté s'il le souhaite. Mais pour expliquer très brièvement, un enfant à qui on donne une fessée, il pleure, il n'est pas content, il souffre beaucoup en fait. Mais tout le monde dit que c'est normal de fesser les enfants "c'est pour les éduquer". Mais ce qui se passe en réalité, c'est que l'enfant doit faire face, seul, à sa blessure et son sentiment d'injustice, et il n'a pas d'autre choix que de les refouler, puisque personne ne lui vient en aide, et d'accepter la fessée comme quelque chose de juste et de nécessaire. C'est pour cette raison qu'une fois adulte il trouve normal de fesser ses enfants. De toutes façons, un jour tout ça se saura. On est en train de le dire de plus en plus. Je sais d'avance qu'ici tout le monde rejettera et se moquera de ce que je dis. Mais au moins ce sera dit, sait-on jamais, peut-être que quelques personnes trouveront du vrai là dedans. La maltraitance des enfants n'est pas reconnue non plus à sa juste valeur, on croit qu'il s'agit que des cas extrêmement grave, en fait la maltraitance c'est l'accumulation de mauvais traitements. Et la fessée est un mauvais traitement. Et c'est à cause de la maltraitance que certains se mettent plus tard avec des conjoints violents et manipulateurs, parce qu'ils auront eu l'habitude d'être traités comme ça dans leur enfance, et parce que de toutes façons elles sont incapables de se sortir de cette situation parce qu'elles n'ont jamais eu les moyens d'y faire face. Ce qui se passe dans la petite enfance est déterminant pour la suite malheureusement. Ca ne veut pas dire qu'on ne trouvera jamais les moyens de s'en sortir, mais que les séquelles de la petite enfance auront des conséquences pour toute la suite. C'est pas la seule façon d'évoluer quand on a été un enfant maltraité, on peut aussi devenir le conjoint violent justement, ou par exemple, hors du couple, une personne avide de pouvoir au travail, ou simplement quelqu'un qui cherchera à faire du mal aux autres, quelqu'un qui se moque, etc… De façon générale, les méchancetés qu'on fait aux autres sont précisément celles dont on a souffert. L'inverse n'est pas vrai, on ne fait pas forcément du mal si on a souffert. Je parle de la maltraitance des enfants parce qu'en réalité c'est bien ça qui amène les problèmes de violence conjugale à l'âge adulte, pour le conjoint violent comme pour le conjoint violenté. C'est pour ça que c'est vraiment dommage de dire qu'il suffit de se prendre en main. C'est pas possible pour tout le monde. Et à vrai dire je n'approuve pas le système de la prison, aussi surprenant que ça puisse paraitre. Sanctionner n'est pas la meilleure solution dans l'idéal, il faudrait plutôt guérir, soigner. Et concernant les enfants, il y a d'autres façons d'éduquer que frapper ou punir. Il y a une méthode qui marche, ça s'appelle "l'éducation positive". Je le dis en passant pour ceux qui voudraient savoir ce que c'est. Le projet de loi contre les châtiments corporels était juste un projet de loi civile. Et c'est pas plus mal après tout. On ne va pas faire aux adultes ce qu'on interdit de faire aux enfants (les sanctions), ce serait illogique. (Rien à voir avec le laxisme, qui pour moi, est aussi une forme de maltraitance. Les seules punitions qui soient valables ce sont les conséquences: on fait une bêtise, on répare. A présenter comme une conséquence et non comme une punition avec le désir de faire mal.) Ce qui est ennuyeux pour certains ici, c'est qu'ils ne pourront jamais régler leurs conflits intérieurs s'ils ne sont pas prêts à regarder leur passé en face et à découvrir la vérité sur leurs véritables souffrances refoulées ou non. Ils resteront juste avec leur désir de vengeance et leur manque d'empathie. Ils passeront leur temps à se convaincre que tout va bien, alors qu'en fait non. Allez je ne vous embête plus, je m'en vais. On peut éventuellement me contacter par mail.
h16 Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Très bien, je me suis calmée. Je croyais au début que ce forum était officiel, c'est pour ça que j'étais outrée par certains propos. Ce n'est pas du sexisme de le dire, ce sont des chiffres. Donc déjà, il y a bel et bien des hommes battus. Et plusieurs dizaines en meurent tous les ans. Une loi qui ne concerne qu'un seul des deux sexes est donc totalement sexiste. Sauf à considérer qu'une femme morte vaut 5 hommes morts, ce qui est une forme assez ignoble de décompte. C'est mon avis en tous cas et pour moi tout est clair là-dessus. Oui, c'est clair & absolu, inutile d'en discuter. Mais ce qui se passe en réalité, c'est que l'enfant doit faire face, seul, à sa blessure et son sentiment d'injustice, et il n'a pas d'autre choix que de les refouler, puisque personne ne lui vient en aide, et d'accepter la fessée comme quelque chose de juste et de nécessaire. C'est pour cette raison qu'une fois adulte il trouve normal de fesser ses enfants. Extraordinaire. De toutes façons, un jour tout ça se saura. On est en train de le dire de plus en plus. Comme l'anthropisme du réchauffement climatique. La maltraitance des enfants n'est pas reconnue non plus à sa juste valeur, on croit qu'il s'agit que des cas extrêmement grave, en fait la maltraitance c'est l'accumulation de mauvais traitements. Et la fessée est un mauvais traitement. Les mots ont un sens, mais je crois qu'on a déjà jeté une bonne partie du dictionnaire par la fenêtre. C'est pour ça que c'est vraiment dommage de dire qu'il suffit de se prendre en main. C'est pas possible pour tout le monde. Oui oui. L'Etat y travaille tous les jours. Et à vrai dire je n'approuve pas le système de la prison, aussi surprenant que ça puisse paraitre. Sanctionner n'est pas la meilleure solution dans l'idéal, il faudrait plutôt guérir, soigner. C'est vrai quoi bon. En plus, ça n'a jamais été tenté. (Rien à voir avec le laxisme, qui pour moi, est aussi une forme de maltraitance. Les seules punitions qui soient valables ce sont les conséquences: on fait une bêtise, on répare. A présenter comme une conséquence et non comme une punition avec le désir de faire mal.) Les douze dernières pages de mon dictionnaire viennent de voler par la fenêtre et rejoindre les autres. Snif. Snif. Farewell, my friend, you served me well. Ce qui est ennuyeux pour certains ici, c'est qu'ils ne pourront jamais régler leurs conflits intérieurs s'ils ne sont pas prêts à regarder leur passé en face et à découvrir la vérité sur leurs véritables souffrances refoulées ou non. Ils resteront juste avec leur désir de vengeance et leur manque d'empathie. Ils passeront leur temps à se convaincre que tout va bien, alors qu'en fait non. Et si on ajoute qu'en plus, certains sont totalement libéraux, voire anarcho-capitalistes, on se dit qu'il faut une sacrée dose de haine en soi. Moi, je pense que ce sont des ennemis de l'humanité ! Que dis-je, des buveurs d'eau !
Fenster Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Je me doute bien de ce qui a amené certaines personnes ici a avoir autant d'indifférence envers les victimes de violences conjugales, elles ont souffert elles-même d'indifférence à un moment où elles auraient eu besoin d'aide. Et c'est logique, on ne peut pas donner aux autres ce qu'on n'a pas reçu soi-même.C'est mon avis en tous cas et pour moi tout est clair là-dessus. Ca va les chevilles sinon?? Mais pour expliquer très brièvement, un enfant à qui on donne une fessée, il pleure, il n'est pas content, il souffre beaucoup en fait. Mais tout le monde dit que c'est normal de fesser les enfants "c'est pour les éduquer".Mais ce qui se passe en réalité, c'est que l'enfant doit faire face, seul, à sa blessure et son sentiment d'injustice, et il n'a pas d'autre choix que de les refouler, puisque personne ne lui vient en aide, et d'accepter la fessée comme quelque chose de juste et de nécessaire. C'est pour cette raison qu'une fois adulte il trouve normal de fesser ses enfants. De toutes façons, un jour tout ça se saura. On est en train de le dire de plus en plus. Je sais d'avance qu'ici tout le monde rejettera et se moquera de ce que je dis. Mais au moins ce sera dit, sait-on jamais, peut-être que quelques personnes trouveront du vrai là dedans. La maltraitance des enfants n'est pas reconnue non plus à sa juste valeur, on croit qu'il s'agit que des cas extrêmement grave, en fait la maltraitance c'est l'accumulation de mauvais traitements. Et la fessée est un mauvais traitement. Et c'est à cause de la maltraitance que certains se mettent plus tard avec des conjoints violents et manipulateurs, parce qu'ils auront eu l'habitude d'être traités comme ça dans leur enfance, et parce que de toutes façons elles sont incapables de se sortir de cette situation parce qu'elles n'ont jamais eu les moyens d'y faire face. Ce qui se passe dans la petite enfance est déterminant pour la suite malheureusement. Ca ne veut pas dire qu'on ne trouvera jamais les moyens de s'en sortir, mais que les séquelles de la petite enfance auront des conséquences pour toute la suite. C'est pas la seule façon d'évoluer quand on a été un enfant maltraité, on peut aussi devenir le conjoint violent justement, ou par exemple, hors du couple, une personne avide de pouvoir au travail, ou simplement quelqu'un qui cherchera à faire du mal aux autres, quelqu'un qui se moque, etc… La maltraitance c'est user de la fessée n'importe comment, pour n'importe quel prétexte. C'est dans ce cas précis que l'enfant sera floué concernant ce qui est juste ou non. De façon générale, les méchancetés qu'on fait aux autres sont précisément celles dont on a souffert. L'inverse n'est pas vrai, on ne fait pas forcément du mal si on a souffert.Je parle de la maltraitance des enfants parce qu'en réalité c'est bien ça qui amène les problèmes de violence conjugale à l'âge adulte, pour le conjoint violent comme pour le conjoint violenté. C'est pour ça que c'est vraiment dommage de dire qu'il suffit de se prendre en main. C'est pas possible pour tout le monde. Et à vrai dire je n'approuve pas le système de la prison, aussi surprenant que ça puisse paraitre. Sanctionner n'est pas la meilleure solution dans l'idéal, il faudrait plutôt guérir, soigner. Et concernant les enfants, il y a d'autres façons d'éduquer que frapper ou punir. Il y a une méthode qui marche, ça s'appelle "l'éducation positive". Je le dis en passant pour ceux qui voudraient savoir ce que c'est. Le projet de loi contre les châtiments corporels était juste un projet de loi civile. Et c'est pas plus mal après tout. On ne va pas faire aux adultes ce qu'on interdit de faire aux enfants (les sanctions), ce serait illogique. (Rien à voir avec le laxisme, qui pour moi, est aussi une forme de maltraitance. Les seules punitions qui soient valables ce sont les conséquences: on fait une bêtise, on répare. A présenter comme une conséquence et non comme une punition avec le désir de faire mal.) Ce qui est ennuyeux pour certains ici, c'est qu'ils ne pourront jamais régler leurs conflits intérieurs s'ils ne sont pas prêts à regarder leur passé en face et à découvrir la vérité sur leurs véritables souffrances refoulées ou non. Ils resteront juste avec leur désir de vengeance et leur manque d'empathie. Ils passeront leur temps à se convaincre que tout va bien, alors qu'en fait non. Félicitation j'ai l'honneur de vous décerner le Bisounours d'Or! Allez je ne vous embête plus, je m'en vais. On peut éventuellement me contacter par mail. Allez, aurevoir !
jubal Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Mais pour expliquer très brièvement, un enfant à qui on donne une fessée, il pleure, il n'est pas content, il souffre beaucoup en fait. Mais tout le monde dit que c'est normal de fesser les enfants "c'est pour les éduquer". Les parents font ce qu'ils peuvent. Face a certain enfants, dans certaines situations, ils sont desarmes. Et dans ce cas la, mieux vaut donner une fessee que de demissionner de son role de parent. Il n'y a pas de famille parfaite. L'absence de tout repere, de toute limite, est bien plus dangereux pour l'enfant qu'une fessee.
Glockinette Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Il n'y a pas de famille parfaite. L'absence de tout repere, de toute limite, est bien plus dangereux pour l'enfant qu'une fessee. + 1. Rien à voir avec le laxisme, qui pour moi, est aussi une forme de maltraitance. Le laxisme peut être une forme de maltraitance, je suis bien d'accord avec vous sur ce point. Pour le reste, c'est vrai que vous avez un petit coté Bisounours quand même (la fessée, c'est mal, la prison, c'est pas bien, etc).
h16 Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Pour le reste, c'est vrai que vous avez un petit coté Bisounours quand même (la fessée, c'est mal, la prison, c'est pas bien, etc). Comme tu y vas.
Rincevent Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Je croyais au début que ce forum était officiel Officiel ? Mais officiel de quoi ? Je me doute bien de ce qui a amené certaines personnes ici a avoir autant d'indifférence envers les victimes de violences conjugales, elles ont souffert elles-même d'indifférence à un moment où elles auraient eu besoin d'aide. Et c'est logique, on ne peut pas donner aux autres ce qu'on n'a pas reçu soi-même. Où as-tu vu de l'indifférence ? Qui a dit "les femmes battues, je m'en fous, elles ont sans doute du le mériter" ? N'as-tu pas reçu beaucoup de réponses ? De toutes façons, un jour tout ça se saura. Tu es en train de dire que les gens ne savent pas que la fessée existe ? Et la fessée est un mauvais traitement. C'est une thèse intéressante. Dommage que tu n'avances aucun argument pour la défendre. Et c'est à cause de la maltraitance que certains se mettent plus tard avec des conjoints violents et manipulateurs, parce qu'ils auront eu l'habitude d'être traités comme ça dans leur enfance, et parce que de toutes façons elles sont incapables de se sortir de cette situation parce qu'elles n'ont jamais eu les moyens d'y faire face. Ce qui se passe dans la petite enfance est déterminant pour la suite malheureusement. Ca ne veut pas dire qu'on ne trouvera jamais les moyens de s'en sortir, mais que les séquelles de la petite enfance auront des conséquences pour toute la suite. On est toujours conditionné de manière univoque par sa petite enfance, qui détermine aussi toute la personnalité ultérieure, ainsi que même les rencontres qu'on fera plus tard ? Si c'était le cas, la psychologie serait une science exacte, et le boulot des psys en tout genre serait facile. Ce qui est ennuyeux pour certains ici, c'est qu'ils ne pourront jamais régler leurs conflits intérieurs s'ils ne sont pas prêts à regarder leur passé en face et à découvrir la vérité sur leurs véritables souffrances refoulées ou non. Ils resteront juste avec leur désir de vengeance et leur manque d'empathie. Ils passeront leur temps à se convaincre que tout va bien, alors qu'en fait non. Tu tentes une analyse psychiatrique de masse ? Pas de chance, la lecture de pensée, ça ne marche pas. Tu ne sais pas ce que nous pensons, ce que nous ressentons, ce que nous avons vécu et éprouvé, et tu nous juges avec un empressement qui me fait douter de ta propre empathie.
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Et la fessée est un mauvais traitement. Pour les parents qui savent faire preuve de pédagogie, la fessée n'est effectivement pas nécessaire et peut marquer l'enfant. Pour les parents qui savent pas s'y prendre, ça reste une bonne alternative
jubal Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Pour les parents qui savent pas s'y prendre, ça reste une bonne alternative Ce n'est pas forcement que les parents ne "savent pas s'y prendre". Il y a aussi des enfants plus difficiles que d'autres, pour tout un tas de raisons qui ne sont pas forcement liees aux parents.
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Ce n'est pas forcement que les parents ne "savent pas s'y prendre". Il y a aussi des enfants plus difficiles que d'autres, pour tout un tas de raisons qui ne sont pas forcement liees aux parents. Je suis de ceux qui pensent qu'avec un bon pédagogue, l'enfant comprend et obéit sans avoir besoin de l'usage de la force. Mais ils sont rares.
Fenster Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Ouais mais c'est difficile de priver de sortie un enfant avant un certain âge quebêbe…
john_ross Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Je suis de ceux qui pensent qu'avec un bon pédagogue, l'enfant comprend et obéit sans avoir besoin de l'usage de la force. Mais ils sont rares. Encore un qui pense que l'éducation ne relève pas des deux parents? Éduquer un enfant ça se fait à deux, et un bon pédagogue ne serait suffire.
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Encore un qui pense que l'éducation ne relève pas des deux parents? Euh si complètement. Intéressant parce que votre conclusion part du postulat qu'un parent ne peut pas être un bon pédagogue.
john_ross Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Euh si complètement. Intéressant parce que votre conclusion part du postulat qu'un parent ne peut pas être un bon pédagogue. Non, mais si papa dit A et maman dit non A ça ne peut pas marcher.
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Non, mais si papa dit A et maman dit non A ça ne peut pas marcher. Ah ben c'est ça c'est certain, il faut que les parents adoptent la même ligne de conduite, qu'ils soient cohérents. Un enfant ne peut être bien éduqué s'il obtient chez maman ce que papa lui a refusé juste avant. Mais je ne vois pas où vous voulez en venir ?
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Que un bon pédagogue ne peut suffire. Dans la mesure où il en faut deux, n'est-ce pas ? Dans ce cas je suis d'accord. Mais deux parents pédagogues peuvent très bien éduquer leurs enfants sans fessée. Mon premier message faisait allusion à un seul pédagogue, mais c'était pour généraliser ; il est évident qu'il faut que les deux parents soient cohérents.
john_ross Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Et parler d'une femme cohérente vous trouvez ça cohérent?
Fuego Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Et parler d'une femme cohérente vous trouvez ça cohérent? Vous avez un problème avec la gente féminine, n'est-ce pas ? Ce n'est pas la première fois que je vous vois dire ce genre de choses
Fenster Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Il est encore rentré brocouilles de la chasse à la Glockinette cendrée!
Saucer Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Bon mais sérieusement, n'existe-t-il pas déjà des dispositions contre le harcèlement moral ? Si oui, à quoi sert cette loi sinon à satisfaire l'envie de pénal ?
john_ross Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Vous avez un problème avec la gente féminine, n'est-ce pas ? Non , vous n'y êtes pas du tout, c'est le gente féminine qui a un problème avec moi. Il est encore rentré brocouilles de la chasse à la Glockinette cendrée! Je n'ai jamais chassé la Glockinette cendrée.
eclipse Posté 28 février 2010 Signaler Posté 28 février 2010 Mais pour expliquer très brièvement, un enfant à qui on donne une fessée, il pleure, il n'est pas content, il souffre beaucoup en fait. Mais tout le monde dit que c'est normal de fesser les enfants "c'est pour les éduquer".Mais ce qui se passe en réalité, c'est que l'enfant doit faire face, seul, à sa blessure et son sentiment d'injustice, et il n'a pas d'autre choix que de les refouler, puisque personne ne lui vient en aide, et d'accepter la fessée comme quelque chose de juste et de nécessaire. C'est pour cette raison qu'une fois adulte il trouve normal de fesser ses enfants. On ne parle pas de fesser l'enfant toutes les semaines pour un oui ou pour un non hein, on parle montrer la limite en cas de grosses conneries. Il y a bien sur tout un tas de mesure éducative préalable Et quand elle est méritée, y'a rarement de sentiment d'injustice : le gamin sait sa connerie
Zornette Posté 28 février 2010 Signaler Posté 28 février 2010 Mais pour expliquer très brièvement, un enfant à qui on donne une fessée, il pleure, il n'est pas content, il souffre beaucoup en fait. Mais tout le monde dit que c'est normal de fesser les enfants "c'est pour les éduquer".Mais ce qui se passe en réalité, c'est que l'enfant doit faire face, seul, à sa blessure et son sentiment d'injustice, et il n'a pas d'autre choix que de les refouler, puisque personne ne lui vient en aide, et d'accepter la fessée comme quelque chose de juste et de nécessaire. C'est pour cette raison qu'une fois adulte il trouve normal de fesser ses enfants. De toutes façons, un jour tout ça se saura. On est en train de le dire de plus en plus. Il ne pleure pas forcément. Ce détail mis à part, il n'a pas un sentiment d'injustice s'il est conscient qu'il a fait une bêtise et mérite donc sa fessée. Pourquoi la fessée serait-elle par essence injuste ? Parce qu' "on" le dit de plus en plus, au point d'envisager de faire une loi à ce propos ? Laissons donc les parents éduquer leurs enfants. Choisir de ne pas en faire des victimes (de la maltraitance parce qu'ils ont eu quelques fessées dans leur enfance, de l'injustice, des inégalités ou de je ne sais quoi d'autre encore), c'est, à mon sens, un bon moyen d'en faire des futurs adultes libres et responsables.
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