pierreyves Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/04…-.php#xtor=AL-5 Ce projet de loi traite de «trois grands sujets». Primo, il impose dans les entreprises de moins de 10 salariés une consultation sur liste au niveau régional tous les quatre ans à partir de fin 2012. «Cette consultation se fera exclusivement par internet ou par correspondance», confirme-t-on dans l'entourage d'Éric Woerth. Et elle concernera tous les salariés des TPE, à l'exception de ceux de l'Agriculture dont les résultats aux élections des chambres d'agriculture seront pris en compte. Dit autrement, tous les salariés des entreprises de moins de 10 personnes auront à se prononcer sur le syndicat qu'ils jugent à même de les représenter dans des commissions territoriales, et non sur des noms de candidats. Les politiciens "de droite" font la politique de ceux "de gauche", en pire.
Calembredaine Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/04…-.php#xtor=AL-5Les politiciens "de droite" font la politique de ceux "de gauche", en pire.
teabag Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Si c'est un moyen de faire monter le taux de syndicalisation ils s'y prennent vraiment comme des manches.
pierreyves Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 Si c'est un moyen de faire monter le taux de syndicalisation ils s'y prennent vraiment comme des manches. C'est sans doute ce que font valoir les syndicats … et nos politiciens "de droite" s'y laissent prendre, car cela va leur permettre de négocier pendant la réforme des retraites. Bref de la très mauvaise politique qui au final fait qu'un Woerth va dans le sens des trotskystes. et après ils se demandent pourquoi ils ont pris une bache aux régionales …
Chitah Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Si c'est un moyen de faire monter le taux de syndicalisation ils s'y prennent vraiment comme des manches. Le salaire des syndicalistes siégant dans les conseils de prudhommes et autres planques est une fonction croissante du nombre de syndiqués. Dans la même veine, si les syndicalistes soutiennent, par exemple, le caractère "étatique" des organismes sociaux, des OPHLM, des OPAC, des SEM, c'est tout simplement parce que cela leur donne des places à se répartir pour gagner de la thune. C'est tout.
teabag Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Les TPE représentaient 96% du total des entreprises françaises et employaient en 2002 4 millions de salariés. Comme le signale ce commentaire de lehcim cette mesure risque fort de faire entrer la plaie marxiste dans les seules entreprises où le véritable dialogue social existe. lehcim10Dans les très petites entreprises , le dialogue est permanent entre le patron et ses salariés ; ils travaillent ensemble en permanence , se connaissent et se parlent . Introduire un tiers ,élu sur des listes politico-syndicales , dans ce dialogue d'homme à homme me parait une mesure totalement démagogique et dangeureuse pour la paix sociale. Ce n'est pas dans les petites entreprises que les salariés se suicident , mais dans des grandes structures au sein desquelles les représentations syndicales sont très présentes.
Lameador Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Les TPE représentaient 96% du total des entreprises françaises et employaient en 2002 4 millions de salariés. Comme le signale ce commentaire de lehcim cette mesure risque fort de faire entrer la plaie marxiste dans les seules entreprises où le véritable dialogue social existe. Avec une droite comme ca, on n'a plus besoin de gauche. Je me demande ce que ces gens fument au petit déjeuner. Par contre, s'ils veulent augmenter le taux de syndicalisation, une solution simple : autoriser el licenciement de tout les salariés ayant travaillé moins de X heures l'année précédente pour l'entreprise. Histoire de purger les permanents syndicaux, et de forcer les syndicats à s'appuyer sur de vrais salariés plutôt que sur des politiciens professionnels.
teabag Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 forcer les syndicats à s'appuyer sur de vrais salariés plutôt que sur des politiciens professionnels. Il faut surtout forcer les syndicats à vivre de leurs propres ailes, autrement dit à vivre de l'argent des cotisations, comme c'est le cas dans les autres pays, plutôt qu'avec celui des contribuables. C'est le seul moyen pour qu'ils adaptent leur offre à ce que les salariés attendent.
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