Invité rogermila Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Euh, il n'y a pas encore de gouvernement Si, mais il démissionne déjà avant d'être officialisé. Le premier ministre belge pressenti, le socialiste Elio Di Rupo, a présenté aujourd'hui sa démission au roi Albert II en raison du "blocage" des négociations sur les questions budgétaires en vue de former un nouveau gouvernement, a annoncé le palais royal.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/21/97001-20111121FILWWW00596-belgique-elio-di-rupo-demissionne.php
José Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Si, mais il démissionne déjà avant d'être officialisé. Roger, tais-toi. Tu sais rien. Di Rupo a démissionné de sa charge de formateur.
Tremendo Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Roger, tais-toi. Tu sais rien. Di Rupo a démissionné de sa charge de formateur. Ce Di Rupo est quand même très mal habillé, faudrait lui dire quand même. En tout cas il n'est pas très persévérant le monsieur. Ce qui est bien c'est qu'avant les premiers ministres démissionnaient au bout de 6 mois - 1 an, maintenant ils démissionnent de leur charge de formateur, avant même d'avoir formé un gouvernement. Tout de même, qu'il y ait un gouvernement d'affaires courantes est très bien dans la mesure où ça freine l'expansion de l'Etat (pas des régions ceci dit), Mais ça permet pas de mettre en place un véritable programme de réduction des dépenses et de désengagement de l'Etat.
José Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 En tout cas il n'est pas très persévérant le monsieur. C'est surtout une stratégie. Ça lui a déjà réussi, le coup de la dramatisation. Mais là, c'est trop flag'. Il risque de rester sur le bord de la route. Moi, content : plus de 17 mois avec un gouvernement en affaires courantes.
Mathieu_D Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Tout de même, qu'il y ait un gouvernement d'affaires courantes est très bien dans la mesure où ça freine l'expansion de l'Etat (pas des régions ceci dit), Mais ça permet pas de mettre en place un véritable programme de réduction des dépenses et de désengagement de l'Etat. Est-ce que les régions en ont profité pour s'étendre ? On sait ce qui se passe quand une niche politique est inoccupée <–<
José Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Est-ce que les régions en ont profité pour s'étendre ? Non, leur financement reste limité. Mais ça devrait changer quand un nouveau gouvernement sera enfin formé qui appliquera les nouveaux accords de financement des régions. Et là, ça va chier.
Tremendo Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 C'est surtout une stratégie. Ça lui a déjà réussi, le coup de la dramatisation. Mais là, c'est trop flag'. Il risque de rester sur le bord de la route. Moi, content : plus de 17 mois avec un gouvernement en affaires courantes. Certe, mais la dette est à hauteur de 97% du PIB tout de même. Elle ne va pas se réduire toute seule si personne ne tape du poing sur la table.
Kara Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 C'est surtout pour ça que ça coince. L'Open VLD sent le souffle de la NVA dans son dos et ne peut donc se permettre de laisser encore la dette se creuser sinon, ils vont finir par disparaitre purement et simplement. @Lucilio: En tant que Wallon, je vois, d'un côté, d'un assez bon œil la responsabilisation des entités fédérées mais de l'autre, je sens venir gros comme une maison l'avalanche de nouvelles taxes pour essayer d'endiguer le déficit plus que chronique de la Région.
poney Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Faut pas rêver, ils vont nous rajouter des taxes sur la tronche. La seule idée qu'ils ont sorti en 600 jours de tournages de pouces, c'est taxer les bagnoles de société. Et j'exagère à peine.
Serge Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 @Lucilio: En tant que Wallon, je vois, d'un côté, d'un assez bon œil la responsabilisation des entités fédérées mais de l'autre, je sens venir gros comme une maison l'avalanche de nouvelles taxes pour essayer d'endiguer le déficit plus que chronique de la Région. Depuis combien de temps faut-il payer pour stationner en ville le samedi ?
poney Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 a moins que ça aie changé depuis fin août quand j'ai quitté la Oualonie, on ne paie pas la samedi…
Serge Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 a moins que ça aie changé depuis fin août quand j'ai quitté la Oualonie, on ne paie pas la samedi… Je suis rentré pour quelques jours au pays début novembre. Me suis pris une contravention de 25€ dans le centre de Liège, un samedi matin. M'en fout, paierai pas…
poney Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 A Verviers, c'est toujours gratos (mais on s'y fait chier à mort, bon …). Demeyer à besoin d'argent pour payer les dégâts de ses con-citoyens en colère, i guess.
Kara Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Euh à Bruxelles ou à Wavre par exemple, c'est payant le samedi
poney Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 En tout cas, la STIB est payante tous les jours (jamais ramené ma Super 5 à Bxl, trop chiant à garer et trop lent par rapport au métro)
poney Posté 22 novembre 2011 Signaler Posté 22 novembre 2011 Si j'ai bien compris, le MR gesticule pour rien, vu que son argument principal est l'attaque taxatoire sur les pensions, or, on voit bien (spargeld) que c'est 0 sur la dernière note. Malheureusement, je n'ai pas la preuve que ce tableau est véridique, c'est peut-être un hoax… a prendre avec précaution (ça vient du Standaard online). Par contre, si je pige bien le tableau, ils voulaient taxer les assurances maladies (ziekteverzekering)… (privée ???)
Rincevent Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Quelqu'un peut traduire cette "langue" ?
wpe Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Certe, mais la dette est à hauteur de 97% du PIB tout de même. Elle ne va pas se réduire toute seule si personne ne tape du poing sur la table. En sociale démocrassie, "taper du poing sur la table" signifie augmenter les dépenses, il vaut donc mieux que la situation reste ce qu'elle est le plus longtemps possible
poney Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Quelqu'un peut traduire cette "langue" ? désolé, je suis un Wallon, donc je n'ai pas les capacités intellectuelles requises
Tremendo Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Quelqu'un peut traduire cette "langue" ? Poney est un flamand honteux Ou peut-être: un flamand est un poney honteux? Bon bref…
poney Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Poney est un flamand 'tention, 'tention, … tu prends des risques…
Kara Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Attention: Spaargeld, c'est l'épargne et d'après moi, on parle d'économies (besparingen) sur l'assurance-maladie. Au moins, il ya déjà une inversion de % entre taxations et économies par rapport à la première note.
poney Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Heu, oui, pardon, j'ai écris "pension" mais c'était bien "épargne", pour spaargeld (Michel fils est parti sur cet argument)
Tremendo Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Un article qui ne va pas plaire aux belges. http://www.atlantico…ghe-229210.html Le formateur Élio di Rupo a dÉmissionnÉ… Cette information totalement mystÉrieuse pour les Français marque probablement une Étape majeure dans la lente agonie de la Belgique. Elle marque probablement la dÉcision prise par le malade de passer des soins palliatifs au suicide thÉrapeutique. Depuis le mois de juillet 2011, le leader socialiste wallon tentait de mettre sur pied un gouvernement de coalition sans le premier parti du pays, la fameuse NV-A flamande, visage moderne de l’extrême droite nationaliste. Cette procÉdure, qui est totalement baroque, ne manque jamais d’Étonner. Elle consiste officiellement à informer le Roi sur les possibles fondements d’une coalition gouvernementale. En cinq mois de tractations de couloir, Elio di Rupo n’a mÉnagÉ ni son temps ni sa peine pour n’aboutir à rien. Un luxe que peu de pays peuvent s’offrir en pleine crise de l’euro. On imagine mal en France ce que ce luxe signifie. Fin octobre, les partis concernÉs entamaient à peine les discussions sur les contours d’un possible budget 2012. Autrement dit, à la mi-novembre, les Belges en sont au stade de la procÉdure budgÉtaire où les Français se trouvent d’habitude… au mois de juin. Certes la nouvelle mode qui consiste à greffer dans le sol budgÉtaire un nouveau plan de rigueur tous les 4 mois rend obsolète notre bel ordonnancement administratif. Il n’en reste pas moins qu’entamer le mois de dÉcembre sans avoir la moindre idÉe du budget de l’annÉe peut sembler lÉgèrement surprenant. Cette dÉmission peut paraître une simple pÉripÉtie dans le lent glissement de la Belgique vers le nÉant. Pourtant, elle marque une Étape nouvelle. Quand la Belgique retourne en enfance Jusqu’en juillet 2011, les tractations des partis belges avaient inclus la NV-A dont le rÉgionalisme flamand Était une bonne raison de ne pas aboutir. La personnalitÉ de son leader Bart de Wever expliquait largement les rebondissements incessants, à l’italienne, de la comÉdie que les nÉgociateurs jouaient. Face à l’entêtement de Bart, l’ineffable Albert II, Roi des Belges (une profession durement frappÉe par la crise !), avait innovÉ en demandant à un francophone de chercher à bâtir une coalition. Confier la constitution d’un gouvernement national à un Wallon, descendant de l’immigration italienne très forte en Belgique, socialiste et connu pour son homosexualitÉ, alors que l’extrême droite nationaliste flamande est devenue la principale force du pays ne manquait pas de piquant. Les Belges eux-mêmes ont-ils cru à ce scÉnario improbable? L’histoire nous dira peut-être si le principal intÉressÉ, Elio lui-même, a pu y croire. Car, pour finir de compliquer son entreprise, il a mis autour de la table les seuls partis traditionnels, ceux de l’antique verzuiling (mal traduite par la pillarisation) belge: socialistes, sociaux-chrÉtiens et libÉraux. Jusqu’aux annÉes 1980, ces trois forces avaient le monopole de fait, ou presque, de l’espace politique, et structuraient la vie sociale. En excluant de la table nationaliste et Écologiste, en se recentrant sur les ingrÉdients de la Belgique d’avant le fÉdÉralisme, Elio nous faisait sa madeleine de Proust. Il niait les partis apparus depuis la fin de son adolescence, il revenait aux bonnes combinaisons qui rendait la vie politique belge si attendue, si thÉâtrale. Sa dÉmission conclut brutalement cet acte de cinq mois qui a probablement permis à beaucoup de Belges de rêver de leur enfance, mais n’a pas sorti le pays de l’ornière politique où il se trouve depuis un an et demi. Et maintenant ? Quel avenir pour le pays ? Quel est l’Épisode suivant, maintenant que les partis traditionnels ont dÉmontrÉ que, même sans les nationalistes flamands, gouverner ensemble la Belgique n’Était pas possible? On se demanderait volontiers quel est le plan B. Mais Elio vient de mettre un terme au plan Z, et recommencer l’alphabet paraît difficile en pleine tourmente financière. En rÉalitÉ, c’est probablement l’ultime confiance dans une possible Belgique qui vient de s’Évanouir. Cette crÉation grotesque du Congrès de Vienne, en 1815, qui a consistÉ à dÉmembrer une partie du territoire naturel de la France pour protÉger le territoire allemand d’une invasion militaire, manifeste haut et fort son dÉsir de ne plus subsister. Il est donc difficile d’imaginer une solution à la crise qui vienne de la Belgique elle-même. De façon extravagante, et symptomatique de notre dÉclin, la France, qui est la patrie originelle des Flamands (le comtÉ de Flandre est l’un des plus anciens fiefs de la couronne de France), et la patrie de cœur des Wallons, n’a manifestement pas de vision claire sur ce qu’il faut faire. Pourtant, rien ne justifie que la France ne fasse pas à son tour sa rÉunification. Après tout, les raisons de dÉmembrer notre territoire historique sont bien loin maintenant. NapolÉon est mort, et la Flandre est riche. Ma question est: hormis sous NapolÉon, il me semble bien que la Belgique (même la Wallonie en grand epartie) n'a jamais ÉtÉ française. Me trompe-je?
Nofreedom Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 La province de Liège s'est rattachée à la ripoublique juste après la révolution. L'origine de la Province de Liège remonte à 1795. Lors de la réunion de la Principauté de Liège à la France révolutionnaire, le Département de l'Ourthe (parfois orthographié Ourte) fut principalement fondé sur la réunion de la Principauté de Stavelot-Malmedy et de la partie centrale de la Principauté de Liège. Je n'ai pas vraiment d'avis à avoir sur la question, étant français en Wallonie, mais il faut reconnaître que l'influence culturelle française est très forte ici, beaucoup plus qu'au Québec ou autre régions francophones hors-France, et c'est plus cela qui ferait pencher certains pour un rattachement. De mon point de vue (en simple spectateur ignorant), il y a autant de différence entre un Wallon et un Marseillais qu'entre un Breton et un Marseillais (cad pas grand chose, si ce n'est le folklore). Je préférai voir un micro état Wallon indépendant prendre exemple sur le Luxembourg, mais vu l’influence du PS ici, je prédirai plutôt un rattachement désespéré après banqueroute totale (bref: quand y aura plus l'argent des autres)….
dexter79 Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 De mon point de vue (en simple spectateur ignorant), il y a autant de différence entre un Wallon et un Marseillais qu'entre un Breton et un Marseillais (cad pas grand chose, si ce n'est le folklore). Quelle horreur d'ecrire des choses comme ça .
Mathieu_D Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Quelle horreur d'ecrire des choses comme ça . +10 Je dirais même plus
Nofreedom Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Désolé, je précise mon sentiment d'ignorance mais expose mon point de vue. Tous mes amis sont des Liégeois ou Ardennais, et je ne constate que peu de différences culturelles (comparé à un pote Québecois, par ex).
dexter79 Posté 23 novembre 2011 Signaler Posté 23 novembre 2011 Historiquement les bretons et les marseillais ne parlent pas la même langue, n'ont pas la même culture mais ont été rattaché à la France à peu près à la même époque, sous le règne de François Ier.
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