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The Right To A Call Girl


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The right to a call girl 

By Nomi Levenkron

Ayoung man of 19, Y., was injured in a car accident and filed a claim with his insurance company. Thousands of these sorts of claims are submitted each year and receive no publicity. However, Y.'s affair received wide publicity and struck a chord in the media in particular, and Israeli society in general. The special interest had to do with one of the sections of the subsequent court verdict: Aside from various types of monetary compensation, the court also ruled in favor of human compensation for Y. The Tel Aviv District Court ruled that the claimant would be entitled to receive medication against impotence once a week, and that "in addition, he will be entitled to visit a brothel once a week."

Prior to stating the sum to be allocated to this compensation category, the verdict offers a few relevant details: the fact that the plaintiff's girlfriend left him after a lengthy relationship and that he was hospitalized in a psychiatric ward due the development of a psychotic condition that he claimed was brought on by the split; in the post-accident period he had a few partners, but was able to have sex during this period "only with call girls." As such, the court essentially puts its stamp of approval on the plaintiff's contention that he has only one recourse - to pay for sex services.

This assertion leaves certain things concealed from the eyes of the court. One, that women are not a form of "compensation" that may be handed down in a verdict to a person, no matter what his condition; two, that brothels have been prohibited by the lawmaker, and only the blatant incompetence of law enforcement authorities caused this section to become a dead letter; and three, that according to police testimony presented December 22 to a session of a parliamentary committee of investigation chaired by MK Zahava Gal-On, 99 percent of all the women engaged in prostitution in Israel are victims of trafficking.

In other words, there is a 99 percent chance that in the weekly visit to a house of prostitution granted to him by the court, Y. will be having sexual relations with a victim of human trafficking and contributing the insurance company's money directly to organized crime, all with the blessing and assent of the district court.

Israeli society, which has clear patriarchal characteristics, had over the years provided men nearly unlimited access to women: rape victims were raped a second time by the enforcement authorities; women who experienced sexual harassment and complained were systematically persecuted by colleagues and superiors; rape of women by their husbands was not considered a crime until the late 1970s; and victims of trafficking were defined here as prostitutes who came to Israel of their own volition, and not as women whose human rights were violated in every possible way. Now the court comes and takes it a step further - a more extreme step - by legitimizing this access.

Prostitution services are only one section of the court verdict, along with future loss of livelihood, medications, sports activity required by the plaintiff, telephone and housing expenses, etc. One section of the verdict debates the plaintiff's claim that as a result of the accident he has begun to "smoke like a chimney" and is seeking the insurance company's funding for his increased smoking expenses. The court states that smoking is harmful to health, and that as part of the psychiatric treatment to be given him, "it would be appropriate for an effort to be made to cure the plaintiff of this habit."

From this passage we learn that the court is concerned with the plaintiff's health and feels that smoking is unhealthful, but prostitution is healthful. Nevertheless, the verdict devotes not one word to the health, dignity or freedom of the victim of trafficking that will be compelled to serve as a "consolation prize" for Y.'s condition of impotence.

The court awarded Y. a sum of NIS 150,000 for the "impotence treatment" section of the claim. The victim of trafficking, purchased by a dealer in Israel's meat market, is bought for between $4,000 and $6,000. A quick calculation demonstrates that through the amount that Y. will be funneling to organized crime, its minions will be able to buy between five and eight additional women. One wonders about the court's moral authority to hear indictments filed against traffickers in women at a time that deplorable court verdicts like this essentially promote trafficking and ensure its prosperity.

The writer is legal advisor for the Hotline for Migrant Workers and coordinator of the Clinic for Combating Trafficking in Women at Hebrew University.

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C'est assez incroyable. A chaque fois qu'il y a une prostituée quelque part, c'est une pauvre victime : d'un maquereau sans coeur, de son milieu social, de trafiquants albanais qui dealent dans la moldave au rabais, …

Ce discours misérabiliste qu'il est de bon ton d'adopter dans les média commence à me chauffer sérieusement les oreilles. D'autant que le problème du trafic d'être humains est causé uniquement par les politiques étatiques en matière d'immigration et de prostitution.

Moi je trouve plutôt ça bien, cette décision de justice. Apres tout, si le type a pu clairement prouver que ces problèmes avaient été causés, ou à tout le moins déclenchés par l'accident, pourquoi ne devrait-il pas recevoir un dédommagement ?

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Bof, moi je trouve ça moyen comme décision, c'est un problème psychologique, l'accident ne lui a pas coupé la queue, puisqu'il peut encore baiser des prostituées, donc même si son problème a pour origine l'accident, ça me parait difficile de prouver la causalité.

Dans le genre, je vais glisser sur une crotte de chien en sortant du taf, puis je vais dire que maintenant travailler me traumatise, que c'est plus fort que moi, je suis obsédé par les merdes de clébard à chaque fois que je vais au taf et ça m'empèche de travailler, donc le propriétaire propriétaire du chien doit me verser une pension pour que je puisse vivre sans travailler.

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Bof, moi je trouve ça moyen comme décision, c'est un problème psychologique, l'accident ne lui a pas coupé la queue, puisqu'il peut encore baiser des prostituées, donc même si son problème a pour origine l'accident, ça me parait difficile de prouver la causalité.

Dans le genre, je vais glisser sur une crotte de chien en sortant du taf, puis je vais dire que maintenant travailler me traumatise, que c'est plus fort que moi, je suis obsédé par les merdes de clébard à chaque fois que je vais au taf et ça m'empèche de travailler, donc le propriétaire propriétaire du chien doit me verser une pension pour que je puisse vivre sans travailler.

Apparemment le type arrive à avoir une érection lorsqu'il est en compagnie de prostituées mais pas de sa légitime. Le rapport psychologique a établi que cela a commencé après l'accident et qu'avant cela il avait une sexualité normale. Je ne vois pas en quoi il ne serait pas fondé à réclamer le remboursement des frais (consultation psy + prostituées) que cette situation lui occasionne.

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Ceci dit, ce qui m'intéresse dans cette histoire, ce n'est pas tellement la situation du pauvre petit impuissant. C'est plutôt cette énième réaction féministe - droit de l'hommiste qui dénie aux prostitutées la possibilité d'avoir elles-mêmes choisi d'exercer ce métier : ce sont des prostituées, donc forcément ce sont des victimes, il est impossible qu'elles le fassent par choix, ergo il faut interdire la prostitution. Ce genre discours, réducteur et déterministe, qui émane des milieux féministes et bien-pensants de gauche, commence à sérieusement me les briser. Non seulement il contredit les faits - de nombreuses prostitutées exercent ce métier parce que ça rapporte beaucoup plus et que c'est globalement beaucoup moins chiant que caissière au Prisunic - mais en plus il prive les "prostituées" de tout humanité, puisqu'il leur dénie toute volonté propre.

En outre, le discours sur le trafic d'être humains passe évidemment sous silence un détail essentiel : comme dabns le cas du trafic de drogue, ce sont les politiques étatiques de prohibition qui sont à la base du problème.

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En outre, le discours sur le trafic d'être humains passe évidemment sous silence un détail essentiel : comme dabns le cas du trafic de drogue, ce sont les politiques étatiques de prohibition qui sont à la base du problème.

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C'est plutôt cette énième réaction féministe - droit de l'hommiste qui dénie aux prostitutées la possibilité d'avoir elles-mêmes choisi d'exercer ce métier : ce sont des prostituées, donc forcément ce sont des victimes, il est impossible qu'elles le fassent par choix, ergo il faut interdire la prostitution. Ce genre discours, réducteur et déterministe, qui émane des milieux féministes et bien-pensants de gauche, commence à sérieusement me les briser. Non seulement il contredit les faits - de nombreuses prostitutées exercent ce métier parce que ça rapporte beaucoup plus et que c'est globalement beaucoup moins chiant que caissière au Prisunic - mais en plus il prive les "prostituées" de tout humanité, puisqu'il leur dénie toute volonté propre.

Tu as globalement raison, mais il ne faut pas jouer au même jeu : il reste tout de même une part importante de la prostitution qui reste aux mains des mafieux de tout horizon, il serait réducteur de passer outre ce fait…

La prostitution "choisie " fait rarement parler d'elle , elle ne se fait plus trop sur les trottoir mais plutot en rencontres de "club", par internet, en privé, donc forcément moins voyante.

Bien sûr la reduction prostitution subie = interdiction totale est lamentable.

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Apparemment le type arrive à avoir une érection lorsqu'il est en compagnie de prostituées mais pas de sa légitime. Le rapport psychologique a établi que cela a commencé après l'accident et qu'avant cela il avait une sexualité normale. Je ne vois pas en quoi il ne serait pas fondé à réclamer le remboursement des frais (consultation psy + prostituées) que cette situation lui occasionne.

Personnellement, je trouve que c'est une dérive assez dangereuse. La psychologie n'est pas une science super-exacte, si on s'engage sur ce terrain là, tout le monde va finir par accuser n'importe qui d'être responsable de ses problèmes psychologiques, et on va avoir des batailles d'experts à n'en plus finir.

La corrélation "post-accident"/"ne bande qu'avec des prostituées" n'est pas une preuve que c'est uniquement l'accident qui est la cause de ce problème.

Quand à la réaction féministe - droit de l'hommiste, je partage évidemment votre avis.

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Pourquoi ai-je soudainement des boutons sur les fesses ? Ah, je crois que je sais, c'est une réaction allergique à l'expression "droit de l'hommiste".

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Non seulement les féministes mais quelques anciennes prostituées/actrices pornos (tiens, se faire payer pour coucher avec un inconnu devant des caméras, c de la prostitution non ?) n'hésitent pas à dénoncer leur ancienne situation genre "j'étais manipulée, inconsciente, trop bien payée… une fois qu'elles ont honte de ce qu'elles faisaient.

Y'a un article en ce sens sur chiennesdegarde.org

Pour ce pauvre gars, je ne sais pas s'il peut demander des dommages, je pense néanmoins que son impuissance face à sa femme est une réaction normale, il n'ose peut etre plus montrer son corps, sa masculinité à celle qui le connaissait avant (lui "imposer" de faire l'amour à un handicapé, cela le réduit aussi) ct la minute "psy" de LaFéeC :icon_up:

Une bonne psychothérapie à 2 et tout rentrera dans l'ordre !

Concernant la "part importante" de l'esclavage dans la prostitution, des chiffres SVP (vu la signification de "proxénète" selon la loi, c tres tres vaste) dommage que toutes les études sont réalisées par les abolitionnistes..

Posté
Tu as globalement raison, mais il ne faut pas jouer au même jeu : il reste tout de même une part importante de la prostitution qui reste aux mains des mafieux de tout horizon, il serait réducteur de passer outre ce fait…

Vous m'avez mal lu, il me semble.

Tout d'abord, il est clair, comme je l'ai dit, que c'est de toute manière la prohibition elle-même qui est la source du problème. Si les prostituées n'étaient pas obligées d'opérer dans une semi-clandestinité source d'insécurité, la protection d'un maquereau ne serait pas forcément nécessaire. Ca, c'est pour le proxénétisme. En ce qui concerne les réseaux mafieux, le raisonnement est, mutatis mutandis, le même que pour le trafic de drogue. Les lois restreignant l'immigration et criminalisant la prostitution (surtout celles sur l'immigration d'ailleurs) font que les trafiquants ont une facilité déconcertante à exercer un chantage sur les prostitutées importées. Leur situation précaire et leur manque de connaissance du pays d'accueil suffit à les garder à la merci de ces réseaux. C'est l'opportunité que l'Etat elle-même a offerte qui a amené à la création de ces réseaux lucratifs.

Vous parler d'une "part importante". Je suis heureux d'apprendre que vous disposez de chiffres, il serait bienvenu de nous les communiquer.

Si, comme je le pense, vous vous basez sur votre impression, permettez-moi de vous demander sur quoi elle se base. Il se trouve que j'ai fréquenté plus d'une fois des prostituées à Bruxelles (le type "rue" et le type "vitrine") et je peux vous dire que 70% d'entre elles ne sont pas les victimes d'un trafic mais bien des jeunes femmes en quête d'argent et d'un avenir plus rose que celui de crever de misère dans un bled de campagne en Moldavie, en Roumanie ou en Bulgarie. D'ailleurs, entre parenthèses, les victimes de "trafic" offrent des services qui ne sont en rien comparables à ceux des prostituées volontaires. Ce qu'elles font les dégoûte et elles le font par obligation. Dans ces conditions, ce sont de bien piètres "coups" comparé à celles qui sont là de leur plein gré et font en sorte de satisfaire le client afin de le fidéliser.

Tiens, l'autre jour, j'étais dans un "stamcafé" de Bruxelles avec Walter et Patrick et nous avons sympathisé avec une jeune femme qui s'est avéré être une prostituée occasionnelle. Elle était bien contente de devoir travailler seulement quelques heures par mois pour payer son loyer et des dépenses, et se disait très satisfaite de son sort.

Posté
Non seulement les féministes mais quelques anciennes prostituées/actrices pornos (tiens, se faire payer pour coucher avec un inconnu devant des caméras, c de la prostitution non ?) n'hésitent pas à dénoncer leur ancienne situation genre "j'étais manipulée, inconsciente, trop bien payée… une fois qu'elles ont honte de ce qu'elles faisaient.

J'étais trop bien payée ! Ah bon, c'est à ça qu'on reconnaît une victime, elle est trop bien payée ? :icon_up:

Concernant la "part importante" de l'esclavage dans la prostitution, des chiffres SVP (vu la signification de "proxénète" selon la loi, c tres tres vaste) dommage que toutes les études sont réalisées par les abolitionnistes..

Bien vu.

Posté
Vous m'avez mal lu, il me semble.

Tout d'abord, il est clair, comme je l'ai dit, que c'est de toute manière la prohibition elle-même qui est la source du problème. Si les prostituées n'étaient pas obligées d'opérer dans une semi-clandestinité source d'insécurité, la protection d'un maquereau ne serait pas forcément nécessaire. Ca, c'est pour le proxénétisme. En ce qui concerne les réseaux mafieux, le raisonnement est, mutatis mutandis, le même que pour le trafic de drogue. Les lois restreignant l'immigration et criminalisant la prostitution (surtout celles sur l'immigration d'ailleurs) font que les trafiquants ont une facilité déconcertante à exercer un chantage sur les prostitutées importées. Leur situation précaire et leur manque de connaissance du pays d'accueil suffit à les garder à la merci de ces réseaux. C'est l'opportunité que l'Etat elle-même a offerte qui a amené à la création de ces réseaux lucratifs.

Oui, oui, bien sûr. Je n'essaie nullement de jsutifier l'interdiction de la prostitution, je suis bien entendu pour la dépénalisation totale de celle-ci,

le probleme est a tout point de vue identique a la pénélisation de la drogue…

Vous parler d'une "part importante". Je suis heureux d'apprendre que vous disposez de chiffres, il serait bienvenu de nous les communiquer.

Et, evidemment, la clandestinités de ces pratiques conduisent inéluctablement a la disparition de données statistiques réalistes, ce qui est bien dommage pour tout le monde. Tous les debats et discussions autour de cette question de peuvent ,de ce fait, que se baser sur l'appréciation personnelle de chacun, ce qui n'a aucune espece d'interets.

Si, comme je le pense, vous vous basez sur votre impression, permettez-moi de vous demander sur quoi elle se base. Il se trouve que j'ai fréquenté plus d'une fois des prostituées à Bruxelles (le type "rue" et le type "vitrine") et je peux vous dire que 70% d'entre elles ne sont pas les victimes d'un trafic mais bien des jeunes femmes en quête d'argent et d'un avenir plus rose que celui de crever de misère dans un bled de campagne en Moldavie, en Roumanie ou en Bulgarie.

Oui, mais … La jeune femme en quête d'un avenir plus rose que celui de la moldavie savait elle en prenant le départ qu'elle tapinerait sur une voie d'autoroute ? permettez moi d'en douter. On leur promet certainement plutot un taf de serveuse . Et, je ne fais pas de généralités, je parle de quelques cas précis.

Bon, ce qui me fait peur, c'est que la virulence (et l'illogisme) des propos prohibitionnistes nous entraine dans la réaction contraire, qui serait de dénuer l'importance du probleme de l'esclavagisme sexuel, qui existe sans nul doute, (a quelles proportions, nul ne sait..)

Il est tout de même facile de trouver des temoignages de prostituées ayant subies des pressions diverses et variées, et pas des plus nobles.

Je ne met pas en doute la capacité d'une société liberale de résoudre ce probleme, mais, toutefois et si je ne me trompe, elle n'existe pas encore.

En fait, nous sommes d'accord.

Invité jabial
Posté
Pour ce pauvre gars, je ne sais pas s'il peut demander des dommages, je pense néanmoins que son impuissance face à sa femme est une réaction normale, il n'ose peut etre plus montrer son corps, sa masculinité à celle qui le connaissait avant (lui "imposer" de faire l'amour à un handicapé, cela le réduit aussi) ct la minute "psy" de LaFéeC :doigt:

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Une bonne psychothérapie à 2 et tout rentrera dans l'ordre !

Pardonne moi de ne croire ni à l'astrologie, ni à la psychanalyse freudienne :|

Posté
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Pardonne moi de ne croire ni à l'astrologie, ni à la psychanalyse freudienne :|

Mais il existe autre chose que l'astrologie et la psychanalyse freudienne. Il y a par exemple l'école de Palo Alto (Bateson et Watzlawick), qui avait à l'époque choqué les milieux psychanalytiques parce qu'ils mettaient l'accent sur la brièveté de la thérapie (il existe à l'Université de Palo Alto un "Center for Brief Therapy"). En plus, ils obtenaient de meilleurs résultats après deux semaines sur des phobies classiques (agoraphobie, claustrophobie) que la plupart des psychanalyste après quelques années de "traitement".

Posté

Je mets en vis-à-vis deux extraits du même post :

Et, evidemment, la clandestinités de ces pratiques conduisent inéluctablement a la disparition de données statistiques réalistes, ce qui est bien dommage pour tout le monde. Tous les debats et discussions autour de cette question de peuvent ,de ce fait, que se baser  sur l'appréciation personnelle de chacun, ce qui n'a aucune espece d'interets.

Entièrement d'accord. Mais comme le faisait remarquer la FéeC, à cela s'ajoute le problème du manque d'objectivité de ceux qui pourraient conduire des études sur le sujet.

Oui, mais …  La jeune femme en quête d'un avenir plus rose que celui de la moldavie savait elle en prenant le départ qu'elle tapinerait sur une voie d'autoroute ? permettez moi d'en douter. On leur promet certainement plutot un taf de serveuse . Et, je ne fais pas de généralités, je parle de quelques cas précis.

Moi aussi je parle de cas précis. Et de conversations que j'ai eues en personne.

Et l'histoire du taf de serveuse ou de danseuse, c'etait vrai il y a dix ans mais maintenant tout le monde est au courant. Alors bon.

Bon, ce qui me fait peur, c'est que la virulence (et l'illogisme) des propos  prohibitionnistes nous  entraine dans la réaction contraire, qui serait de dénuer l'importance du probleme de l'esclavagisme sexuel, qui existe sans nul doute, (a quelles proportions, nul ne sait..)

Il est tout de même facile de trouver des temoignages de prostituées ayant subies des pressions diverses et variées, et pas des plus nobles.

Comme il serait facile de trouver les témoignages inverses si quelqu'un faisait l'effort de les chercher. Je ne nie pas que le problème existe, notez le bien. Mais ces histoires me semblent exagérées et montées en épingle pour justifier une répression accrue.

Posté
Tout d'abord, il est clair, comme je l'ai dit, que c'est de toute manière la prohibition elle-même qui est la source du problème. Si les prostituées n'étaient pas obligées d'opérer dans une semi-clandestinité source d'insécurité, la protection d'un maquereau ne serait pas forcément nécessaire.

Je vois aussi une autre source au problème : ceux qui n'ont pas appris à se masturber.

70% d'entre elles ne sont pas les victimes d'un trafic mais bien des jeunes femmes en quête d'argent et d'un avenir plus rose que celui de crever de misère dans un bled de campagne en Moldavie, en Roumanie ou en Bulgarie.

Bah, entre faire le tapin à Bruxelles et vivre à la campagne, je ne sais pas si j'appellerai vraiment ça la vie en rose.

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Je vois aussi une autre source au problème : ceux qui n'ont pas appris à se masturber.

Quelle analyse fine et subtile. Donc la prostitution c'est la faute des gros vilains qui préfèrent la douceur féminine aux cals de la main droite ? Ce genre de remarques ineptes serait du plus bel effet dans l'arsenal des "chiennes de gardes" pour justifier la prohibition de la prostitution.

Bah, entre faire le tapin à Bruxelles et vivre à la campagne, je ne sais pas si j'appellerai vraiment ça la vie en rose.

Manger à sa faim, ne pas se soucier de savoir si on mangera le lendemain, vivre dans un appartement chauffé dans des draps propres, c'est un luxe auquel beaucoup de moldaves et de roumains ne peuvent pas toujours prétendre. Je serais curieux de savoir si vous seriez prêt à quitter votre confortable intérieur pour cette vie à la campagne moldave que vous idéalisez.

A mon avis - mais ce n'est que mon avis - si tant de polonais, de moldaves, de roumains et de bulgares n'ont d'autre idéal que de venir travailler en noir en Europe dans des conditions précaires (et je ne parle pas que de la prostitution, je parle des travailleurs au noir du secteur de la construction, aux femmes de ménage, etc), c'est que la "vie en rose" leur apparaît comme nettement préférable.

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Quelle analyse fine et subtile. Donc la prostitution c'est la faute des gros vilains qui préfèrent la douceur féminine aux cals de la main droite ? Ce genre de remarques ineptes serait du plus bel effet dans l'arsenal des "chiennes de gardes" pour justifier la prohibition de la prostitution.

Manger à sa faim, ne pas se soucier de savoir si on mangera le lendemain, vivre dans un appartement chauffé dans des draps propres, c'est un luxe auquel beaucoup de moldaves et de roumains ne peuvent pas toujours prétendre. Je serais curieux de savoir si vous seriez prêt à quitter votre confortable intérieur pour cette vie à la campagne moldave que vous idéalisez.

En gros, quand on va aux putes on fait de l'humanitaire (bon, c'est juste histoire de taquiner… je me tais)

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Quelle analyse fine et subtile. Donc la prostitution c'est la faute des gros vilains qui préfèrent la douceur féminine aux cals de la main droite ?

Merci de ne pas faire de racisme anti-gauchers… A moins que vous ne cautionniez la discrimination sinistrophobe ? (c'était la minute alterlibérale :icon_up: )

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Merci de ne pas faire de racisme anti-gauchers… A moins que vous ne cautionniez la discrimination sinistrophobe ? (c'était la minute alterlibérale :icon_up: )

Je me suis laissé dire qu'il était reccomandé à un droitier d'utilisé la main gauche, après l'avoir placée sous ses fesse le temps qu'elle s'engourdisse. Main gauche + engourdissement donnerait l'impression que c'est une tierce personne qui s'occupe de vous. Je n'ai pas testé.

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Trop d'argent ?

J'imagine que c un "argument" facile : "ouais, la dictature des dollars, ça fait tellement de sous que tu peux plus t'arreter…"

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