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Banlieues


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Posté
moi je suis francais, je n;ai jamais vecu en France, Mon pere est sicilien, ma mere a vecu plus longtemps em belgique qu'en france, je ne connais pas marseillais, je n'aime pas le vin et je trouve les franchoillards aroguants, raleur et sale.

Pourtant, j'ai ma carte d'identite francaise et je suis proteger pour certaines choses par l'ambassade de France ici a Dublin et jai aussi le droit de vote pour les presidentielles.

C'est n'importe quoi la nationalité, que des conneries de nationalistes a deux balles.

Et le pire c'est que j'ai trois nationalite, je suis inscrit dans trois ambassades et je ne m'en porte pas mieux.

Non mais, si en France on donne aussi peu de valeur à notre nationalité, c'est surtout parce que c'est une nation très artificielle, donc on a pas un vrai sentiment d'appartenance.

A la base, un breton n'a rien à voir avec un marseillais, ni avec un basque, ni avec un chtimi, ni avec un alsacien, ni avec un flamand, ni avec les communautés algériennes, africaines, portugaises…

On a surtout l'impression que toutes ces entités ont été réunies pour financer le monstre bureaucratique parisien.

Posté
Oui mais si on a tué un innocent en fait quoi ?

C'est irreparable, tout comme l'est l'enfermement.

On peut laisser sortir un mec, mais on ne lui rendra jamais son passe. Meme en l'arrosant de fric.

Un mec dont les enfants on rates leurs etudes suite au boulverssement de l'enfermement de leurs pere, n'a que faire de l'argent. (cfr le fils du greffier d'Outreau qui etait un eleves examplaire avant l'affaire et qui est devenu presqu'un delinquant, en tous cas un ado fragilise et detruit qui aura bien du mal a se reconstruire) UN mec qui a perdu sa femme, son business, sa vie sociale, …

Donc la question est la meme avec ou sans la peine de mort, il est important de laisser une langue periode entre le prononce de la sentence et son application, pour laisser un max de chance de reviser le proces. Mais il est surtout important de faire gaffe a ce qu'on fait quand on candamne quelqu'un sans preuves tangibles.

Euh… faut pas exagérer quand même.

La coke, heureusement, n'est pas offerte mais elle est relativement facile a trouver. Plus facile que dans la rue en tous cas.

Pour les puttes, beaucoup de prisons laisse les compagne forniquer avec leur prisonnier cheri dans les salles de visites quand c'est possible. ET ce, dit on, pour limiter les cas d'homosexualite resignee (quand le mec se dit, "un cul c'est un cul, en prison on ne fait pas de chichi") et donc certaines puttes bien payees sont priees par leur mac, de se faire passer pour la petite amie. (source, un reportage du 13h de France 2)

Pour les petits gateaux, c'est un anien apprenti de mon pere qui est devneu gardien de prison qui nous explique qu'on leur donne a Noel, Nouvel an et Paque, des repas que lui meme ne se permettrais pas de s'offrir avec son petit salaire.

En gros, plus c;est bon plus ils sont calmes, donc la direction a de bonne motivation pour les nourir avec autre chose que la melace serie aux soldat de premier echelon.

Non mais, si en France on donne aussi peu de valeur à notre nationalité, c'est surtout parce que c'est une nation très artificielle, donc on a pas un vrai sentiment d'appartenance.

A la base, un breton n'a rien à voir avec un marseillais, ni avec un basque, ni avec un chtimi, ni avec un alsacien, ni avec un flamand, ni avec les communautés algériennes, africaines, portugaises…

On a surtout l'impression que toutes ces entités ont été réunies pour financer le monstre bureaucratique parisien.

Tu veux qu'on parle de la Belgique ??? Et c'est comme ca partout !

Un peu comme on peut ne pas etre raciste tout en reconnaissant l'existence des races.

ET bien pour ce cas precis ce n'est pas mon cas, tu prend un pure francais de souce de 20 generation et va trouver un pourcentage elever d'ADN de toutes les origines du monde.

DOnc, j'y ai cru, mais je n'y crois plus, je me suis instruit.

Posté
Mais si, etre francais ca correspond a quelque chose: une culture, une langue, des coutumes, une cuisine, une facon de vivre, etc.

Apres je suis bien d'accord qu'on a pas besoin de savoir le francais pour vivre en france, mais ca veut juste dire qu'on a pas besoin d'etre francais pour vivre en france.

Ca correspond surtout à un package de généralités ronflantes et barbantes, qu'on peut tout aussi bien s'amuser à dessiner avec une 'identité' régionale, européenne, puis occidentale, puis mundiale.

Le seul point commun rigoureusement exclusif entre tous les français, c'est la mise en forme de leur carte d'esclave social national. On peut observer cela sur les vaches aussi, d'ailleurs :

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Posté
Etes-vous conscient de vous référer à une Déclaration socialiste?

Non donc j'ai recherché sur http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9clara…e_et_du_citoyen et ce qui m'importait était de connaître le point de vue libertarien sur la nation

Il n'existe pas encore de droit créance à la nationalité française, mais vous êtes en passe de l'inventer.

Je ne souhaite pas donner un droit de créance à la nationalité française mais pour moi évoquer la nation pour refuser des droits à des personnes ne me parait pas libertarien et le texte de wikiberal sur la nation et les libertariens est conforme à mon opinion :

http://www.wikiberal.org/wiki/Nation

Point de vue libéral

La nation est une valeur importante principalement pour les libéraux conservateurs.

Point de vue libertarien

Les libertariens s'opposent aux idéologies collectivistes, de gauche comme de droite, qui mettent l'accent sur le groupe, qu'il s'agisse de nation, classe sociale, groupe sexuel, ethnique, religieux, linguistique, etc., et qui visent à enrégimenter les individus dans la poursuite de buts collectifs. Ils n'ont rien contre la revendication d'une identité historique ou culturelle, tant que celle-ci n'est pas un prétexte à coercition ou violence et ne se transforme pas en nationalisme. Ils estiment que les gens qui se disent libéraux mais soutiennent le concept de nation, sont des gens de droite plutôt que des libéraux. Ils confisquent ce terme à leur profit en en dévoyant le sens.

Le danger est que "peuple" ou "nation" sont des notions collectivistes qui ne représentent pas une entité avec une volonté propre. Seul un individu veut quelque chose, dire que "la France" veut ceci ou cela est faux, et ne peut servir qu'à un politicien pour faire accepter son programme, en présentant sa volonté propre comme celle du pays.

La tendance de free jazz est donc libéral conservateur et non pas anarcap. (J'écris ainsi car nous pouvons nous tutoyer mais je n'ai pas souhaité mettre tu pour ne pas risquer de vexer)

Quand à ma tendance je pense être devenu libertarien. Comme libertarien n'est pas une tendance affichable dans les tendances et comme ma réflexion évolue je ne peux pas encore dire si ma tendance est minarchiste ou anarcap

Posté
Quand à ma tendance je pense être devenu libertarien. Comme libertarien n'est pas une tendance affichable dans les tendances et comme ma réflexion évolue je ne peux pas encore dire si ma tendance est minarchiste ou anarcap

:icon_up:

Posté
Je ne souhaite pas donner un droit de créance à la nationalité française mais pour moi évoquer la nation pour refuser des droits à des personnes ne me parait pas libertarien et le texte de wikiberal sur la nation et les libertariens est conforme à mon opinion :

http://www.wikiberal.org/wiki/Nation

La tendance de free jazz est donc libéral conservateur et non pas anarcap. (J'écris ainsi car nous pouvons nous tutoyer mais je n'ai pas souhaité mettre tu pour ne pas risquer de vexer)

Votre réponse indique que vous n'avez pas saisi mon argument, mais ce n'est pas grave. Je comprends que vous soyiez en train de chercher une voie et que vous mélangiez un peu les pinceaux; commencez par lire quelques auteurs libertariens comme Salin, Hoppe, Lemennicier, avant de prétendre réinventer l'eau chaude sur ces questions.

Invité jabial
Posté
C'est irreparable, tout comme l'est l'enfermement.

On peut laisser sortir un mec, mais on ne lui rendra jamais son passe. Meme en l'arrosant de fric.

Un mec dont les enfants on rates leurs etudes suite au boulverssement de l'enfermement de leurs pere, n'a que faire de l'argent. (cfr le fils du greffier d'Outreau qui etait un eleves examplaire avant l'affaire et qui est devenu presqu'un delinquant, en tous cas un ado fragilise et detruit qui aura bien du mal a se reconstruire) UN mec qui a perdu sa femme, son business, sa vie sociale, …

Comment peux-tu comparer ça avec le fait d'être mort ?

La même chose peut arriver au gosse d'un homme qui perd simplement son emploi et se retrouve chômeur de longue durée, ou bien divorce, etc.

Le fait est qu'on peut libérer un innocent, mais on ne peut pas le ressusciter.

Donc la question est la meme avec ou sans la peine de mort, il est important de laisser une langue periode entre le prononce de la sentence et son application, pour laisser un max de chance de reviser le proces. Mais il est surtout important de faire gaffe a ce qu'on fait quand on candamne quelqu'un sans preuves tangibles.

Ça devrait être totalement interdit de condamner quelqu'un sans preuves tangibles.

La coke, heureusement, n'est pas offerte mais elle est relativement facile a trouver. Plus facile que dans la rue en tous cas.

Si tu le dis. Moi j'aimerais savoir comment elle rentre.

Pour les puttes, beaucoup de prisons laisse les compagne forniquer avec leur prisonnier cheri dans les salles de visites quand c'est possible. ET ce, dit on, pour limiter les cas d'homosexualite resignee (quand le mec se dit, "un cul c'est un cul, en prison on ne fait pas de chichi") et donc certaines puttes bien payees sont priees par leur mac, de se faire passer pour la petite amie. (source, un reportage du 13h de France 2)

Donc on ne leur paie pas les putes ; ils se les paient eux-mêmes.

Pour les petits gateaux, c'est un anien apprenti de mon pere qui est devneu gardien de prison qui nous explique qu'on leur donne a Noel, Nouvel an et Paque, des repas que lui meme ne se permettrais pas de s'offrir avec son petit salaire.

En gros, plus c;est bon plus ils sont calmes, donc la direction a de bonne motivation pour les nourir avec autre chose que la melace serie aux soldat de premier echelon.

Forcément : quand le bâton n'existe plus, il ne reste que la carotte.

Mais la prison, ça n'est pas forcément ça.

Dans la prison fâââââchiss de jabial, tout le monde marche au pas sinon c'est un coup de bâton, et on tire à vue sur quiconque sort du rang.

Posté
Non mais, si en France on donne aussi peu de valeur à notre nationalité, c'est surtout parce que c'est une nation très artificielle, donc on a pas un vrai sentiment d'appartenance.

A la base, un breton n'a rien à voir avec un marseillais, ni avec un basque, ni avec un chtimi, ni avec un alsacien, ni avec un flamand, ni avec les communautés algériennes, africaines, portugaises…

On a surtout l'impression que toutes ces entités ont été réunies pour financer le monstre bureaucratique parisien.

Je me demande d'où vient cet "artifice" dont tu parles avec tant d'assurance. Peut-être veux-tu plutôt parler d'un sentiment d'appartenance qui était mais qui a disparu. Certes, au regard de l'histoire, ce que l'on appelle le peuple français, même dès les origines, au sein des Gaules, a toujours été divisé par des querelles intestines. Mais toujours au regard de l'histoire, d'autres constatations sont faisables, comme les mobilisations "nationales", en particulier au moment de conflits importants (contre les anglais et les allemands essentiellement).

Je te rejoins en revanche sur l'actualité et la ponctualité de l'artifice. Etre français ne signifie pas ou plus grand-chose à présent. La question est de savoir qu'est-ce qui fonde ce sentiment d'appartenance? Je pencherai personnellement vers l'attachement aux valeurs (la patrie au moment de la Grande Guerre, les valeurs libérales à d'autres moments, la monarchie…). Mais c'est sûrement un point de vue incomplet, je n'ai jamais réfléchi à fond à la question, laquelle en plus d'être vaste est compliquée et sensible il me semble.

Posté

Effectivement, ce sont les guerres qui ont matérialisées les frontières du pays, en même temps qu'elles rassemblaient autour d'un ennemi commun. On a effectivement tendance à oublier les siècles de conflit qui opposèrent la France aux anglais, aux espagnols, aux allemands…Ce qui a fait la nationalité, c'est aussi la guerre, la mobilisation, et le lourd tribu qu'ont payé de nombreuses familles.

D'ailleurs, les partis nationalistes ne s'y trompent pas, eux qui mobilisent essentiellement contre un danger extérieur, l'ennemi étranger, la menace pour la France.

Posté
Une solution simple a ce problème, serait de réserver les magnifiques prestation de notre modèle social envié du monde entier aux seuls nationaux ou à ceux qui peuvent prouver qu'ils sont en France depuis une dizaine d'année.

Dans l'éventail politique actuel, il n'y a guère que le FN qui prône cela. Il est vrai que pour tout les autres partis, et pour les institutions elles-mêmes, se serait ouvrir la boite à Pandore. Si dans notre beau pays, on commence à compter un nombre significatif de résident qui payent eux même leur loyer, leur santé et l'éducation de leurs enfants et qui ne s'en sortent pas si mal, ne serait-ce pas le signe que finalement, notre modèle social n'est pas si indispensable ?

Moui, c'est une manière pas idiote de mettre en concurrence les fonctions de l'état. Par contre, il ne faudrait pas que s'y ajoute la suite logique du programme de l'extrême droite : une politique du type "seuls les citoyens de la république ont le droit de vivre sur le territoire".

Posté

Pour revenir sur nos chères banlieues, je lis beaucoup de propositions sécuritaires, autoritaires voire même violentes… Je rejoins l'idée de respect du droit par des forces de l'ordre compétentes, de la sécurité des libertés… Les idées émises sont recevables. Mais seules, ces solutions ne changeraient pas grand-chose. Et en fait de liberté, on en parle peu dans cette discussion, tout comme la propriété. Je suis certain que les gens qui vivent dans ces endroits sont à même de savoir ce qu'ils veulent, mais le plus grand mal vient je pense du fait que l'Etat décide pour eux. Je rappelle que dans l'émission "On n'est pas couché" du 4 septembre, Bayrou est allé jusqu'à dire qu'il fallait METTRE des gens différents pour qu'ils vivent ensemble. Non seulement c'est antilibéral, mais c'est aussi anticonstitutionnel.

Une vague de libéralisation de l'entrepreneuriat, une accession massive à la propriété et à l'investissement privé dans le bâtiment, avec un signal fort de l'Etat en terme de sécurité… je pense qu'il faut plutôt creusé par là. Et par dessus tout, stoppé l'aide infernale issue de la politique de la ville, qui en plus de ne rien régler, coûte des millions et même des milliards aux contribuables (un peu comme il faudrait stopper l'aide à l'afrique qui fait plus de mal que de bien, comme l'expose très bien Dambisa Moyo dans son livre l'aide fatale).

Posté

Et d'ailleurs, je rajouterai que très souvent, on parle des pauvres jeunes de banlieues, et rarement des autres. C'est un fait que le chômage va croissant dans ces endroits. Une libéralisation et une facilitation de l'entrepreunariat dans ces endroits a déjà fait ses preuves dans certains quartiers de Marseille (le chômage y est passé de 30 à 16% en 10 ans). Et en plus de permettre à ces jeunes de saisir la balle au vol (ils ne sont pas plus cons que les autres j'en suis certain), c'est un appel d'air pour d'autres entreprises, donc des investisseurs, donc du boulot… Je pense que ce serait un vrai cercle vertueux, d'autant plus vertueux qu'il arrêterait de coûter des milliards à l'Etat, donc aux contribuables.

Ce n'est pas qu'une théorie, certaines municipalités françaises (je parlais de Marseille mais il y en a d'autres), l'ont fait et ça marche mieux que n'importe quelle subvention pour la mise en place d'un mur d'expression bidon ou une maison de la jeunesse du rap ou je ne sais quoi encore.

Posté
Je me demande d'où vient cet "artifice" dont tu parles avec tant d'assurance.

Entre autres du jacobinisme. Les Vendéens ont été exterminés en 1793 pour des motifs idéologiques sans rapport avec la situation géopolitique d'alors.

Posté
Et d'ailleurs, je rajouterai que très souvent, on parle des pauvres jeunes de banlieues, et rarement des autres. C'est un fait que le chômage va croissant dans ces endroits. Une libéralisation et une facilitation de l'entrepreunariat dans ces endroits a déjà fait ses preuves dans certains quartiers de Marseille (le chômage y est passé de 30 à 16% en 10 ans). Et en plus de permettre à ces jeunes de saisir la balle au vol (ils ne sont pas plus cons que les autres j'en suis certain), c'est un appel d'air pour d'autres entreprises, donc des investisseurs, donc du boulot… Je pense que ce serait un vrai cercle vertueux, d'autant plus vertueux qu'il arrêterait de coûter des milliards à l'Etat, donc aux contribuables.

Ce n'est pas qu'une théorie, certaines municipalités françaises (je parlais de Marseille mais il y en a d'autres), l'ont fait et ça marche mieux que n'importe quelle subvention pour la mise en place d'un mur d'expression bidon ou une maison de la jeunesse du rap ou je ne sais quoi encore.

+1

Une solution serait effectivement de faire des banlieues un laboratoire du libéralisme, avec exonération de la plupart des impôts.

Posté

Il était question un temps de faire de certains quartiers des zones franches. Sachant que l'état de Droit n'est plus respecté et que les flics ne vont que rarement dans ces lieux, quel chef d'entreprise aurait le courage de s'y installer ?

Posté
Pour revenir sur nos chères banlieues, je lis beaucoup de propositions sécuritaires, autoritaires voire même violentes… Je rejoins l'idée de respect du droit par des forces de l'ordre compétentes, de la sécurité des libertés…

Pour illustrer ce point, lisez cet exemple dramatique sous la plume de l'excellet Me Eolas. Ceux qui sont prêts à sacrifier leur liberté pour leur sécurité ne méritent ni l'une, ni l'autre.

Posté

L'allègement des réglementations dans le domaine de l'emploi et des entreprises représente une idée chère à mon coeur, y compris pour les banlieues moisies.

L'immobilier, j'aimerais bien lire quelqu'un de plus calé.

Des établissement éducatifs voire disciplinaires plus variés (privés) permettraient peut-être aussi à des "jeunes" d'apprendre un métier et de songer à leur avenir sous l'incitation de leurs parents.

Posté
Il était question un temps de faire de certains quartiers des zones franches. Sachant que l'état de Droit n'est plus respecté et que les flics ne vont que rarement dans ces lieux, quel chef d'entreprise aurait le courage de s'y installer ?

Il faudrait que l'appel d'air soit vraiment incitateur. Déjà, des gens qui habitent sur place, pourrait investir eux-mêmes (ce qui implique aussi un effort de la part des banques), et après, je pense qu'un entrepreneur extérieur viendrait dans la mesure où il sait qu'il peut en tirer un avantage non-négligeable (avantages/coûts), mais là, faut pas que ce soit une baisse d'impôt bidon.

A propos des zones franches, je crois que c'est à Marseille qu'ils en ont créé une et elle fait son chemin petit à petit.

Un problème: les banques. Lesquelles voudront prêter à des gens qui, il faut le reconnaître, vivent dans des lieux qui n'inspirent pas confiance aux banquiers? Soit les banques prêtent, soit c'est l'Etat qui intervient et là c'est le redémarrage du cercle infernal qui coûte si cher, soit il y a d'autres solutions (genre un micro-crédit pour les banlieues? les marchés publics?…).

Posté
Il faudrait que l'appel d'air soit vraiment incitateur. Déjà, des gens qui habitent sur place, pourrait investir eux-mêmes (ce qui implique aussi un effort de la part des banques), et après, je pense qu'un entrepreneur extérieur viendrait dans la mesure où il sait qu'il peut en tirer un avantage non-négligeable (avantages/coûts

Il existe une zone franche à l'ariane du côté de Nice. Un mec s'y était installé avec son magasin, dont la plupart des ventes se faisaient en ligne. Il a vite renoncé…suite à quelques vols et agressions.

Les seuls bénéficiaires de ces zones franches sont les commerçants "locaux" (i.e adaptés au folklore). Et zone franche ou non, ces commerces tourneraient tout de même.

Posté
Il existe une zone franche à l'ariane du côté de Nice. Un mec s'y était installé avec son magasin, dont la plupart des ventes se faisaient en ligne. Il a vite renoncé…suite à quelques vols et agressions.

Les seuls bénéficiaires de ces zones franches sont les commerçants "locaux" (i.e adaptés au folklore). Et zone franche ou non, ces commerces tourneraient tout de même.

Ce qui montre bien qu'il faut chercher des solutions à une combinaison sans demi mesure de la liberté+propriété+responsabilité le tout devant activement être protégé, sans compromis. Une réponse économique seule ne peut rien régler, la preuve.

Posté
…..

L'immobilier, j'aimerais bien lire quelqu'un de plus calé.

Tu ne connais pas encore "Notre" Vincent, et son blog, Objectif liberté

Posté
Votre réponse indique que vous n'avez pas saisi mon argument, mais ce n'est pas grave. Je comprends que vous soyiez en train de chercher une voie et que vous mélangiez un peu les pinceaux; commencez par lire quelques auteurs libertariens comme Salin, Hoppe, Lemennicier, avant de prétendre réinventer l'eau chaude sur ces questions.

Merci pour ces indications et merci pour les remarques dont il est vrai que je n'avais pas compris le sens au départ en raison de mon ignorance. Je pensais qu'il s'agissait d'un soutien aux propos d'Aurel.

http://www.liberte-cherie.com/a2514-Compte…t_racisme_.html

La position suivante de Pascal Salin est conforme à ma pensée

Mais, du fait de la nationalisation, c’est l’Etat qui se retrouve en position de choisir qui peut entrer ou sortir, alors que ce choix devrait revenir légitimement aux individus. Cela entraîne par ailleurs la nécessité pour l’Etat, inutile du point de vue libéral, de définir qui est étranger et quels sont les critères associés. Il y a donc nationalisation des rapports humains.

mais pas à celle d'Aurel. J'en conclue que le PLD est un parti de droite et pas un parti libertarien.

J'ai bien lu sur le blog d'Aurel

http://aurel.hautetfort.com/archive/2009/0…ibertarien.html

Libertarien signifie libéral au sens classique. C'est vrai qu'en France, certains libéraux ont choisi ce terme pour définir les convictions les plus radicales, anarchisantes. Pourquoi pas ?

Je me demande ce qui le motive à associer libertarien à libéral classique. Cela ne permet pas de clarifier les débats pour ceux qui ne connaissent pas le libéralisme.

Au niveau de mon Petit Robert 1983 la définition d'anarchie est la suivante :

"Politique : Désordre résultant d'une absence ou d'une carence d'autorité."

En fait je me rends compte que se sont les politiques qui créent le désordre et l'insécurité. J'ai présidé une structure locale d'une association nationale de consommateurs (CLCV). J'ai été membre du bureau départemental de la Gironde. Cette association a des représentants dans les organismes HLM et des structures locales dans des banlieues difficiles. Il est vrai qu'en mobilisant les habitants il est possible de faire disparaître un certain nombre de problème comme celui de l'insécurité. Cependant les politiques en voulant tout contrôler cassent le lien social qu'ils disent vouloir tisser. En fait ils tissent des réseaux qui leur sont favorables en essayant d'éliminer toutes les autres formes d'organisation. Ce sont les politiques et leur interventionnisme qui sont à l'origine des problèmes des banlieues. Supprimons les politiques et redonnons aux habitants leur liberté et les problèmes des banlieues disparaîtront. (Cela ne veut pas dire que l'ordre reviendra par magie mais que les habitants savent ce qu'il faut faire.)

Je pense que ma proposition de copropriété de rue : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry665398

va dans ce sens.

Je ne prétends pas réinventer l'eau chaude. Si tel était le cas je me contenterai d'écrire sur mon portail et je ne viendrai pas discuter ici. En tant qu'auteur d'un portail Internet(lancé en septembre 2000), en tant qu'humain ayant une certaine expérience (je suis né en 1960) je pense qu'il m'est nécessaire de réfléchir pour chercher des solutions puis d'en discuter. Cela me permet de comprendre mes erreurs de réflexion mais, ce qui est le plus important; cela me permet de comprendre pourquoi je les ai commises. A partir de là je pense être en situation de pouvoir expliquer sur mon portail les solutions libertariennes à un large public car je crois aujourd'hui que ce sont les meilleures.

Si je me trompe sur mes choix ou que mes explications ne sont pas intéressantes ou adaptées pour le public de mon portail, je paye par une chute d'audience sur mon portail. Si j'ai raison je gagne grâce aux revenus publicitaires générés par une augmentation de l'audience. Pour gagner ma vie il me faut plusieurs milliers de visiteurs par jour sur mon portail. Une telle audience est bien plus vite perdue que gagnée. L'audience actuelle de mon portail est le résultat de plus de dix ans de travail.

Posté

La création de zones franches, je n’y crois pas des masses, mon premier reflexe est le suivant :

« On filialise les activités à fortes charges sociales, on les délocalise en Seine Saint Denis, et on finance la sécurité et le transport du personnel avec une portion du gain », sur le plan de l’emploi a l’échelle nationale et de la productivité moyenne, ça apporte un gain, mais je ne suis pas du tout convaincu que ca soit positif pour le quartier en question sans d’autres mesures complémentaires.

Posté
Merci pour ces indications et merci pour les remarques dont il est vrai que je n'avais pas compris le sens au départ en raison de mon ignorance. Je pensais qu'il s'agissait d'un soutien aux propos d'Aurel.

http://www.liberte-cherie.com/a2514-Compte…t_racisme_.html

La position suivante de Pascal Salin est conforme à ma pensée

Je me demande ce qui le motive à associer libertarien à libéral classique. Cela ne permet pas de clarifier les débats pour ceux qui ne connaissent pas le libéralisme.

Non. Vous m'avez l'air d'une personne de bonne volonté, mais votre pensée est en proie à une grande confusion. Ce qui se vérifie lorsque vous proposez des mesures socialistes en les prenant pour des mesures libérales, comme de donner la nationalité à toute personne qui en fait la demande. En fait, ce que vous proposez est une variante du communisme, car il ne peut pas exister de droit à l'installation chez les autres sans y avoir été invité.

Essayez de la clarifier en distinguant les notions que vous mélangez : nation, Etat, liberté de circulation, droits naturels, droits liés à la citoyenneté. Restreindre l'accès à la citoyenneté n'implique pas de violer le droit de propriété des touristes ou des travailleurs migrants.

Salin ne peut rejeter l'attachement à la communauté nationale, puisque la nation est un produit de l'ordre spontané et que la nation fut historiquement promue par les libéraux en opposition à l'ordre gouvernemental. Ce qu'il critique est donc l'étatisation de la nation :

La théorie libérale est fondée sur une conception réaliste de l'homme. Contrairement aux caricatures qu'on se complaît à en donner et selon lesquelles les êtres humains seraient vus comme des atomes séparés et même hostiles les uns aux autres, elle reconnaît donc comme un fait d'observation que l'homme est fondamentalement un être social. Tout être humain appartient à des sociétés plus ou moins grandes et il a un sentiment d'appartenance à ces groupes. La nation est l'un d'entre eux. Elle représente un ensemble de liens sociaux nés de l'histoire et qui s'expriment dans une culture, une langue le plus souvent, parfois une religion commune.

http://www.catallaxia.org/wiki/Pascal_Sali…A9t%C3%A9_libre

Posté
Effectivement, ce sont les guerres qui ont matérialisées les frontières du pays, en même temps qu'elles rassemblaient autour d'un ennemi commun. On a effectivement tendance à oublier les siècles de conflit qui opposèrent la France aux anglais, aux espagnols, aux allemands…Ce qui a fait la nationalité, c'est aussi la guerre, la mobilisation, et le lourd tribu qu'ont payé de nombreuses familles.

D'ailleurs, les partis nationalistes ne s'y trompent pas, eux qui mobilisent essentiellement contre un danger extérieur, l'ennemi étranger, la menace pour la France.

non ca c'est patriotisme, et tu peux tres bien soutenir la defense d'une patrie sans avoir besoin de te faire ficher.

Invité jabial
Posté
La création de zones franches, je n’y crois pas des masses, mon premier reflexe est le suivant :

« On filialise les activités à fortes charges sociales, on les délocalise en Seine Saint Denis, et on finance la sécurité et le transport du personnel avec une portion du gain », sur le plan de l’emploi a l’échelle nationale et de la productivité moyenne, ça apporte un gain, mais je ne suis pas du tout convaincu que ca soit positif pour le quartier en question sans d’autres mesures complémentaires.

Il me semble que si, ça bénéficierait aux locaux, ne serait-ce qu'en ramenant des commerces et en chassant la délinquance.

Posté
Il me semble que si, ça bénéficierait aux locaux, ne serait-ce qu'en ramenant des commerces et en chassant la délinquance.

Un centre de service, dans une enceinte sécurisée en pleine zone ‘sensible’ et ses bus blindés ne va pas chasser la délinquance en dehors du minimum nécessaire pour que les employés ne soient pas touchés, et ils ne vont pas sortir manger au kebab du coin, ils iront a la cantine…

Les petits commerces, si ils n’ont pas les moyens légaux de se défendre, ce n’est pas compliqué, le cout des charges dans un quartier normal est probablement inférieur aux couts supplémentaires d’exploitation dans un quartier sensible, la sécurité d’abord, et ensuite la zone franche, dans l’autre sens, ça ne marchera pas a mon avis.

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