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La géopolitique idéale d'un État Libéral


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Pensez vous en tant que libéraux, qu'il est du devoir du citoyen de défendre son pays par les armes, lorsque celui-ci est agressé ?

Non.

Un liberal se reconnait des devoirs envers d'autres individus. Pas envers des machins étatiques. Un pays c'est un truc qui regroupe un etat, un territoire et une population soumise à l'un et occupant l'autre. Donc, un libéral peut-être solidaire de l a population attaqué et donc participer à sa défense.

Mais de toute façon, une guerre ce n'est pas ça. Pour faire une guerre, on n'a pas à décider de la faire. Il suffit que les messieurs en face décide de la faire et à ce moment là, on est obligé de participer : comme victime ou comme protagoniste. Et le deuxième terme est mieux :icon_up:

Posté
Pensez vous en tant que libéraux, qu'il est du devoir du citoyen de défendre son pays par les armes, lorsque celui-ci est agressé ?

La milice citoyenne une bonne chose, car seule une milice armée est capable de se substituer à l'armée étatique pour ce qui concerne l'auto-défense d'un territoire. A condition toutefois que cette obligation de vertu civique ne s'applique qu'aux citoyens et non aux personnes, dans la mesure où les droits relatifs à la citoyenneté délimitent un périmètre de devoirs librement consentis. En revanche pour ce qui concerne la guerre juste et les opérations extérieures, le recours à des milices de mercenaires professionnelles sont préférables dans la mesure où elles permettent l'usage de la moindre force légitime.

C'est d'ailleurs la solution retenue par les Cités marchandes de la Renaissance, ou par la Suisse (conformément à ses institutions confédérales) :

L'armée suisse est une armée de milice encadrée de militaires professionnels. Équipée de systèmes d'armement et d'équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, sa mission est d'assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d'existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l'étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s'efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible.

http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…st&p=646138

Etablie sur l'égalité comme valeur fondatrice, la milice devient alors le support des vertus civiques nécessaires au bon fonctionnement de la cité. Dans cette perspective, il y a coïncidence entre le système militaire et la société civile; la milice apparaît comme le reflet de la cité rangée en bataille - la discipline sociale faisant fonction de discipline militaire, les arti (corps de métier) en armes devenant les unités militaires. Partant, la milice ne se limite plus à une simple forme d'organisation militaire, mais prend l'allure d'un vaste projet de société fondé sur le concept de self-government. Elle est la garante de la liberté et répond au postulat de democratisation of power formulé plus tard par certains penseurs libéraux anglo-saxons. En ce sens, la milice devient un élément structurant de l'Etat, voire un Etat de substitution, l'Etat lui-même apparaissant comme subsidiaire.

La fortune de l'idée de milice

La science politique moderne reprend le principe milicien de self government au XVIIIe siècle, au moment de l'indépendance des Etats-Unis. Une partie de la classe politique américaine, dont Thomas Jefferson (1743-1826) est la figure de proue, imagine les USA comme une confédération de petites républiques vertueuses et agraires, autogérées par des communautés de fermiers et de petits propriétaires en armes4. D'après ce courant de pensée, seules de telles républiques sont capables d'éviter le centralisme étatique et de produire la vertu nécessaire à la vie civique, l'égale propriété de la terre permettant de circonscrire les inégalités créées par l'activité commerciale.

Posté
Pensez vous en tant que libéraux, qu'il est du devoir du citoyen de défendre son pays par les armes, lorsque celui-ci est agressé ?

Constant répondait oui, sans aucune hésitation. Enfin, pour peu que les citoyens aient des raisons de se satisfaire de leur gouvernement.

Posté
Pensez vous en tant que libéraux, qu'il est du devoir du citoyen de défendre son pays par les armes, lorsque celui-ci est agressé ?

Ca dépend de quel pays on parle. Le mien oui. La Birmanie ça se discute.

Posté
Pensez vous en tant que libéraux, qu'il est du devoir du citoyen de défendre son pays par les armes, lorsque celui-ci est agressé ?

Répondre non, c'est se soustraire au corps politique.

Chacun chez soi, et les hippopotames seront bien gardés

Les hippos ne partagent pas forcément cette opinion.

Posté

Le principe des alliances est très dangereux, cela a souvent mené à des escalades guerrières dans le passé. Les grands machins supranationaux ne sont jamais une bonne chose, l'OTAN en fait partie aussi, elle nous mène désormais dans des guerres hors d'Europe. Avec les alliances et autres organismes supranationaux, les Etats n'ont plus le contrôle de leurs politiques extérieures, se retrouvent contraints à s'engager dans des conflits et contraints dans des dépenses coûteuses, c'est toujours le contribuable le dindon de la farce. On peut en revanche admettre que défendre les citoyens de n'importe quel Etat agressé par un autre Etat est une position libérale, encore faut-il savoir calculer les coûts, juger des forces en présence et mettre en place la meilleure stratégie afin de maximiser le succès d'une telle entreprise (limiter les pertes humaines et matérielles).

J'ajoute que de guerres pour disséminer la bonne parole dans le monde, cela n'a pas de sens éthiquement parlant, et c'est voué à l'échec.

Posté
Le principe des alliances est très dangereux, cela a souvent mené à des escalades guerrières dans le passé.

Uniquement les alliances rigides.

Parce qu'elles empêchent l'équilibrage permanente, et parce qu'elles permettent à l'allié faible d'entrainer l'allié fort dans ses lubies, véritable pousse-au crime. Ainsi l'Autriche et la Russie étaient incitées à profiter de leurs alliances lors de la 1e guerre mondiale pour pousser leur avantage ou soutenir leur position dans les Balkans.

Posté
C'est simple : tu regardes le catalogue d'une agence de voyage, tu regardes les flux touristiques, et tu en déduis la liste. Il y en a quelques uns en Afrique du Nord par exemple.

Exemple : http://www.promovacances.com/

Tu regardes dans le menu de sélection "Destinations", et tu regardes le Top ten.

Et bizarrement, vraiment bizarrement, dans la liste complète des destinations, il n'y a pas l'Arabie Saoudite. C'est vraiment bizarre dites donc.

Sur le même sujet : http://www.booksmag.fr/livre-du-jour/l/en-…z-franco-1.html

Dès les années 1950, le tourisme devient l’une des principales sources de devises de l’Espagne. L’importance de l’enjeu oblige bientôt le régime à faire une entorse de taille à ses principes autarciques, en acceptant la libéralisation des taux de change demandée par les Européens et les Américains. Dans les années 1970, une nouvelle étape est franchie : pour répondre aux besoins des touristes qui affluent par charters, le pays développe son infrastructure hôtelière et ses transports.
Posté
Constant répondait oui, sans aucune hésitation. Enfin, pour peu que les citoyens aient des raisons de se satisfaire de leur gouvernement.

+1.

J'ajoute que cela peut également être le cas dans une perspective Lockéene, où le lien contractuel entre Etat et citoyen peut être dénoncé, et l'on peut imaginer une rupture de contrat p.ex. dans le cadre d'une projection de forces externe.

Posté

C'est également le cas dans une perspective anarcap Hoppenne, ou l'absence de hiérarchie basée sur la force n'empêche pas l'existence de liens communautaires et de hiérarchie naturelle, le sentiment patriotiques pourrait y être fort, même si il serait plutôt a l'échelle de la ville que de la nation.

Posté
Non.

Un liberal se reconnait des devoirs envers d'autres individus. Pas envers des machins étatiques. Un pays c'est un truc qui regroupe un etat, un territoire et une population soumise à l'un et occupant l'autre. Donc, un libéral peut-être solidaire de l a population attaqué et donc participer à sa défense.

Mais de toute façon, une guerre ce n'est pas ça. Pour faire une guerre, on n'a pas à décider de la faire. Il suffit que les messieurs en face décide de la faire et à ce moment là, on est obligé de participer : comme victime ou comme protagoniste. Et le deuxième terme est mieux :doigt:

I like This ! (où est le petit bouton facebook en bas de chaque post?) :icon_up:

Posté
Répondre non, c'est se soustraire au corps politique.

:icon_up:

Intégrer le corps politique, c'est s'assoir sur son libre arbitre? On a le droit de juger au cas par cas non?

Posté
Intégrer le corps politique, c'est s'assoir sur son libre arbitre? On a le droit de juger au cas par cas non?

L'un n'empêche pas l'autre.

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