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Prix Nobel d'économie 2010


Nirvana

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Je viens de me rendre compte que le Nobel d'Economie est annoncé vers la mi-octobre, il serait temps de faire des pronostics, non ?

Je propose Nicolas Sarkozy pour son projet de taxe sur la spéculation financière :icon_up:

D'autres idées ?

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Qui sont les lauréats ? Ah oui, c'est vrai, c'est secret.

DSK pour son concerto de la Fuite En Avant ?

Trichet pour ses pirouettes rocambolesques avec son pantalon sur les chevilles ?

Magic Bernanke pour ses prestations fabuleuses en impression de gros volumes ?

Cette époque est riche en clowns, il sera difficile de les départager.

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Qui sont les lauréats ? Ah oui, c'est vrai, c'est secret.

DSK pour son concerto de la Fuite En Avant ?

Trichet pour ses pirouettes rocambolesques avec son pantalon sur les chevilles ?

Magic Bernanke pour ses prestations fabuleuses en impression de gros volumes ?

Cette époque est riche en clowns, il sera difficile de les départager.

Pourquoi pas un Français histoire de récompenser les Cassandre.

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Pourquoi pas un Français histoire de récompenser les Cassandre.

Jorion, Liem Hoang Ngoc, Généreux, Piketty?

Note que les qualifier de Cassandre c'est leur faire crédit d'une lucidité avant l'heure, alors qu'on est plutôt dans le cas de figure de l'horloge en panne.

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Jorion, Liem Hoang Ngoc, Généreux, Piketty?

Note que les qualifier de Cassandre c'est leur faire crédit d'une lucidité avant l'heure, alors qu'on est plutôt dans le cas de figure de l'horloge en panne.

On n'a pas la même définition de Cassandre alors : pour moi Cassandre est celle qui annonce toujours la chute et finit inévitablement par avoir raison, quoique ses raisons sont rarement les bonnes.

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On n'a pas la même définition de Cassandre alors : pour moi Cassandre est celle qui annonce toujours la chute et finit inévitablement par avoir raison, quoique ses raisons sont rarement les bonnes.

Dans la mythologie grecque, Apollon lui fait don de clairvoyance, mais après que Cassandre l'eut repoussé, il la condamna à ne jamais être crue. Ses représentations sont diverses dans l'histoire de la littérature, mais pour la plupart des écrivains elle incarne une figure tragique de lucidité impossible face aux passions de l'opinion. Ainsi elle prédit sans se tromper la chute de Troie grâce au subterfuge du fameux cheval utilisé par les grecs pour prendre la cité.

Posté
Dans la mythologie grecque, Apollon lui fait don de clairvoyance, mais après que Cassandre l'eut repoussé, il la condamna à ne jamais être crue. Ses représentations sont diverses dans l'histoire de la littérature, mais pour la plupart des écrivains elle incarne une figure tragique de lucidité impossible face aux passions de l'opinion. Ainsi elle prédit sans se tromper la chute de Troie grâce au subterfuge du fameux cheval utilisé par les grecs pour prendre la cité.

Mais pour la postérité et au sens commun, le Cassandre a une tonalité plus ironique : seul contre tous à prédire systématiquement des malheurs. Parfois il se trahit à montrer qu'il les espère. Ainsi l'atilf donne cette définition : CASSANDRE, subst. masc.

Vieillard sot et ridicule, toujours bafoué. Un vieux sénateur plus ou moins Cassandre (STENDHAL, Vie de Rossini, 1823, p. 296).

Enfin quels pervers ces dieux grecs. La leçon, comme souvent, est que le bien et le mal sont enchevêtrés.

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Mais pour la postérité et au sens commun, le Cassandre a une tonalité plus ironique : seul contre tous à prédire systématiquement des malheurs. Parfois il se trahit à montrer qu'il les espère. Ainsi l'atilf donne cette définition : CASSANDRE, subst. masc.

Vieillard sot et ridicule, toujours bafoué. Un vieux sénateur plus ou moins Cassandre (STENDHAL, Vie de Rossini, 1823, p. 296).

Enfin quels pervers ces dieux grecs. La leçon, comme souvent, est que le bien et le mal sont enchevêtrés.

Pourtant, Cassandre fut le surnom de Mendes-France pour avoir prédit le désastre que serait la guerre d'Indochine (ou d'Algérie, je ne sais plus).

Mais je viens aussi de trouver ce passage sur wikipedia :

Battu aux élections législatives de novembre 1958 dans son fief de l'Eure, ainsi que Édouard Depreux et Robert Verdier, il abandonne ses mandats de maire et de conseiller général pour se consacrer à la réflexion politique et à la réorganisation de la gauche. Maurice Clavel salue son départ dans un article plutôt aigre, l'accusant de « se jucher, prendre des poses à Guernesey pour que de Gaulle soit forcé d'être Bonaparte. Pour avoir raison, Cassandre (PMF) brûlerait Troie elle-même[33] »

Ve République [modifier]

Posté
La leçon, comme souvent, est que le bien et le mal sont enchevêtrés.

Bouleversifiant.

Invité jabial
Posté
Mais pour la postérité et au sens commun, le Cassandre a une tonalité plus ironique : seul contre tous à prédire systématiquement des malheurs. Parfois il se trahit à montrer qu'il les espère. Ainsi l'atilf donne cette définition : CASSANDRE, subst. masc.

Vieillard sot et ridicule, toujours bafoué. Un vieux sénateur plus ou moins Cassandre (STENDHAL, Vie de Rossini, 1823, p. 296).

Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, l'atilf, pas plus que le Robert ou le Larousse, n'est une référence.

Il y a exactement une référence, et c'est le Dictionnaire Officiel de l'Académie Française. Ce dernier ne comprend pas le mot cassandre ; en toute rigueur il faut donc le considérer comme un nom propre et s'en tenir à la mythologie.

Posté
Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, l'atilf, pas plus que le Robert ou le Larousse, n'est une référence.

Il y a exactement une référence, et c'est le Dictionnaire Officiel de l'Académie Française. Ce dernier ne comprend pas le mot cassandre ; en toute rigueur il faut donc le considérer comme un nom propre et s'en tenir à la mythologie.

Quand bien même employer le mot cassandre autrement que pour désigner la Cassandre mythique n'est pas rigoureux - discutable mais admettons -, on peut déterminer rigoureusement le sens du mot employé communément et c'est ce qui a été fait. Il ne faut pas confondre le problème de légitimité de l'emploi et celui de la justesse de la définition.

Au passage, si l'emploi dépravé d'un mot doit être tenu pour nul, quelles conséquences en tires-tu pour ton fameux "Hitler se réclamait du christianisme" ?

J'adore ces déviations de thread.

Invité jabial
Posté
Quand bien même employer le mot cassandre autrement que pour désigner la Cassandre mythique n'est pas rigoureux - discutable mais admettons -, on peut déterminer rigoureusement le sens du mot employé communément et c'est ce qui a été fait.

L'emploi commun du mot ? Je n'ai jamais entendu ce mot être employé communément. Tu as déjà entendu "ouèch fais aps ta cassandre man?"

Il ne faut pas confondre le problème de légitimité de l'emploi et celui de la justesse de la définition.

Certes, mais tant que tu ne présenteras pas une source plus crédible, je ne l'accroirai point.

Au passage, si l'emploi dépravé d'un mot doit être tenu pour nul, quelles conséquences en tires-tu pour ton fameux "Hitler se réclamait du christianisme" ?

Mais c'est parfaitement exact. Hitler s'est réclamé du christianisme. Je t'invite à chercher "réclamer (se)".

Posté
L'emploi commun du mot ? Je n'ai jamais entendu ce mot être employé communément. Tu as déjà entendu "ouèch fais aps ta cassandre man?"

Il suffit de faire une requête sur google news pour confirmer l'emploi commun du mot.

On peut au passage constater la prévalence du sens moderne jusque dans l'utilisation de Cassandre avec majuscule pour parler d'autre chose que du personnage mythologique. C'est encore ce sens qu'on retrouve dans l'expression jouer les Cassandre en ce que la personne qualifiée de Cassandre ne se voit pas spécialement dotée du pouvoir de lire l'avenir, et bien plutôt celui d'annoncer lourdement des malheurs.

Certes, mais tant que tu ne présenteras pas une source plus crédible, je ne l'accroirai point.

Et c'est heureux car on n'accroit pas mais on fait accroire ; et on fait accroire des choses qui sont généralement fausses.

Quoi qu'il en soit, je ne vois pas pourquoi on devrait repousser la définition de l'excellent atilf du seul fait que le dico de l'académie est silencieux. J'ajoute que la définition de l'atilf n'était que la cerise sur le gateau de mes développements, écrits avant de consulter celle-la pour vérifier. Tout ceci souffre-t-il vraiment discussion ?

Mais c'est parfaitement exact. Hitler s'est réclamé du christianisme. Je t'invite à chercher "réclamer (se)".

Même dès le début de la discussion, tu admettais implicitement que tel n'était pas le cas en soumettant l'idée que Hitler se réclamait du christianisme à l'erreur du fuhrer. Or dans la citation où il se dit chrétien, il n'appelle christianisme qu'une fiction nazie sans rapport avec 2000 ans de christianisme : il ne commet pas d'erreur, il cuisine.

Il est donc erroné de soutenir que Hitler se réclamait du christianisme, ce d'autant plus quand on connait comme c'est ton cas l'étendue de ses déclarations antichrétiennes.

Ce débat est stérile, j'ai déjà donné la solution : confusion signifiant / signifié.

Invité jabial
Posté
Il suffit de faire une requête sur google news pour confirmer l'emploi commun du mot.

Bravo pour la référence :icon_up:

On peut au passage constater la prévalence du sens moderne jusque dans l'utilisation de Cassandre avec majuscule pour parler d'autre chose que du personnage mythologique. C'est encore ce sens qu'on retrouve dans l'expression jouer les Cassandre en ce que la personne qualifiée de Cassandre ne se voit pas spécialement dotée du pouvoir de lire l'avenir, et bien plutôt celui d'annoncer lourdement des malheurs.

Oui, mais tu as vu la définition de l'atilf ? C'est du grand n'importe quoi.

Et c'est heureux car on n'accroit pas mais on fait accroire ; et on fait accroire des choses qui sont généralement fausses.

Ce n'est pas parce que la forme est inusitée qu'elle n'existe plus. Je me réserve le droit d'employer ouïr et gésir à toutes les personnes s'il me plaît de le faire.

Même dès le début de la discussion, tu admettais implicitement que tel n'était pas le cas en soumettant l'idée que Hitler se réclamait du christianisme à l'erreur du fuhrer. Or dans la citation où il se dit chrétien, il n'appelle christianisme qu'une fiction nazie sans rapport avec 2000 ans de christianisme : il ne commet pas d'erreur, il cuisine.

Encore une fois tu n'as pas compris ce que veut dire "se réclamer". Ça n'implique ni l'authenticité ni l'honnêteté. "Se réclamer" signifie endosser l'habit, purement et simplement ; ce terme ne dit rien quant à la réalité de ce qu'il recouvre. Ainsi, le même atilf que tu invoques définit ce terme comme "se prévaloir de / se référer à". C'est, sans discussion possible, ce qu'Hitler a fait à plusieurs reprises.

Posté
Bravo pour la référence :icon_up:

Tu contestais le caractère commun du mot. Cette référence suffit.

Oui, mais tu as vu la définition de l'atilf ? C'est du grand n'importe quoi.

?

Ce n'est pas parce que la forme est inusitée qu'elle n'existe plus. Je me réserve le droit d'employer ouïr et gésir à toutes les personnes s'il me plaît de le faire.

Elle est bien bonne celle-la. :doigt: En plus cette forme n'a jamais existé et c'est depuis le latin que le COD de faire accroire est une chose fausse, comme l'indique l'étymologie du tlfi.

Encore une fois tu n'as pas compris ce que veut dire "se réclamer". Ça n'implique ni l'authenticité ni l'honnêteté. "Se réclamer" signifie endosser l'habit, purement et simplement ; ce terme ne dit rien quant à la réalité de ce qu'il recouvre. Ainsi, le même atilf que tu invoques définit ce terme comme "se prévaloir de / se référer à". C'est, sans discussion possible, ce qu'Hitler a fait à plusieurs reprises.

Pour dire que Hitler s'est réclamé du christianisme, il ne suffit pas de soulever le fait qu'il lui arrive d'avoir invoqué le mot, il faut encore qu'il ait invoqué ce que ce mot désigne. Si en employant ce mot Hitler désigne en réalité une recette de baba au rhum, alors on ne peut pas dire que Hitler se réclame du christianisme, nonobstant le fait qu'il appelle sa recette de baba au rhum christianisme. Ici c'est pareil, il appelle une fiction antique nazie produite par son imagination par le nom de christianisme et comme le signifié et le signifiant sont sans rapport, il faut en conclure que Hitler a invoqué le mot christianisme sans se réclamer du christianisme.

A défaut on justifie gaiement un énoncé vide de sens et dépourvu de la moindre pertinence.

Posté

BON NON MAIS Z'AVEZ PAS FINI ?

Ici, on déconne sur les zéconomistes qui devraient avoir le prix Nobel. Pas sur Gésir & Cassandre, le célèbre cabinet d'avocats spécialisés dans la défense des mots en désuétude.

Invité jabial
Posté
Tu contestais le caractère commun du mot. Cette référence suffit.

Pas dans le sens que l'atilf prétend. Le sens commun de Cassandre est "prophète de malheur", et certes pas "vieillard non respecté" ; la référence unique invoquée à l'appui de cette définition est tout sauf univoque à cet égard.

Elle est bien bonne celle-la. :icon_up: En plus cette forme n'a jamais existé et c'est depuis le latin que le COD de faire accroire est une chose fausse, comme l'indique l'étymologie du tlfi.

Il est possible que cette forme n'ait jamais existé, mais c'est peu probable car la source indique "inusité" et non pas "inexistant", et je ne vois pas un seul autre cas où une forme unique ne soit pas le résidu de la désuétude des autres. Quant à l'implication sur la fausseté de tes propos, ne te semble-t-il pas évident qu'elle est volontaire ?

Pour dire que Hitler s'est réclamé du christianisme, il ne suffit pas de soulever le fait qu'il lui arrive d'avoir invoqué le mot

Si, c'est précisément la définition. Quand bien même il a invoqué le christianisme pour tromper son monde, il s'en est bien réclamé. Il est ridicule de tenter d'ajouter des conditions supplémentaires aux définitions des mots. Comme prétendre, se réclamer n'implique nullement que la référence soit légitime.

BON NON MAIS Z'AVEZ PAS FINI ?

Ici, on déconne sur les zéconomistes qui devraient avoir le prix Nobel. Pas sur Gésir & Cassandre, le célèbre cabinet d'avocats spécialisés dans la défense des mots en désuétude.

Je propose qu'on m'attribue le prix nobel, ça gagnera du temps.

Posté
Je propose qu'on m'attribue le prix nobel, ça gagnera du temps.

A la limite, pourquoi pas. De toute façon, en éco, c'était déjà une plaisanterie depuis des années.

Invité jabial
Posté
A la limite, pourquoi pas. De toute façon, en éco, c'était déjà une plaisanterie depuis des années.

Voilà.

Et pas qu'en éco.

Le prix nobel va finir par devenir comme la légion d'honneur : une médaille qu'on a plus de gloire à refuser qu'à recevoir.

Posté
Il est possible que cette forme n'ait jamais existé, mais c'est peu probable car la source indique "inusité" et non pas "inexistant", et je ne vois pas un seul autre cas où une forme unique ne soit pas le résidu de la désuétude des autres. Quant à l'implication sur la fausseté de tes propos, ne te semble-t-il pas évident qu'elle est volontaire ?

Si ta source c'est le dico de l'académie tu en fais une drôle de lecture :

Résultat 1(1)ACCROIRE v. tr. XIIe siècle, faire acreire, puis faire acroire. Du latin accredere, « ajouter foi à quelque chose (qui, en général, n'est pas vrai) ».

N'est usité qu'à l'infinitif précédé des verbes Faire ou Laisser. Class. Faire accroire, faire croire ce qui n'est pas, tromper sciemment. On lui fait accroire tout ce qu'on veut. S'en laisser accroire, se laisser tromper. S'en faire accroire, présumer trop de soi-même, s'abuser sur ses propres capacités. Il a quelques mérites, mais il s'en fait accroire. Plus souvent dans l'expression En faire accroire. Ce n'est pas un homme à qui l'on puisse en faire accroire.

Est-ce du passage en gras que tu déduis que ta formule est juste inusitée ? Si c'est le cas je ne suis pas le seul à mériter le titre de Houdini ! :icon_up:

Quant à la fausseté, je l'écarte car je ne pense pas que tu t'en ferais l'auteur cf la phrase objet du délit.

Qu'est-ce qu'on s'amuse quand même sur liborg.

Si, c'est précisément la définition. Quand bien même il a invoqué le christianisme pour tromper son monde, il s'en est bien réclamé. Il est ridicule de tenter d'ajouter des conditions supplémentaires aux définitions des mots. Comme prétendre, se réclamer n'implique nullement que la référence soit légitime.

Il ne s'agit pas de défaut de légitimité mais d'inexistence. Quand Hitler s'est dit chrétien - fort ponctuellement -, il ne renvoyait pas à ce que le mot christianisme désigne mais à une doctrine ad hoc et fictive.

Quand on ne sait plus qui mettre il y a toujours un joker:

barack-obama-investiture.jpg

Yes they can !

Posté
Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, l'atilf, pas plus que le Robert ou le Larousse, n'est une référence.

Il y a exactement une référence, et c'est le Dictionnaire Officiel de l'Académie Française. Ce dernier ne comprend pas le mot cassandre ; en toute rigueur il faut donc le considérer comme un nom propre et s'en tenir à la mythologie.

Nul n'a le monopole de la lanque française. La définition d'une langue ne dépend pas d'un organisme. Même si c'est un organisme qui avait été créé par un très éminent serviteur de l'État. C'est plus compliqué que cela. Mais c'est aussi plus simple car se faire comprendre est le véritable but d'une langue. Chacun a le droit de proposer une évolution de la lanque française. Et chacun a le droit de juger si cette manière de parler lui convient ou non.

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