Aller au contenu

Colère dans l'enseignement privé catholique


Invité rogermila

Enseignement catholique & Etat  

34 membres ont voté

  1. 1. L'enseignement privé catholique commet-il une erreur en restant sous contrat avec l'Etat ?

    • Oui
      17
    • Non
      4
    • Sans opinion
      3
    • La confiture gagne par KO
      10


Messages recommandés

Invité rogermila
Posté
L'enseignement catholique est en colère.

Eric de Labarre, son secrétaire général, devrait réaffirmer, mardi 28 septembre, son opposition à la suppression des emplois d'enseignants en 2011, auquel les établissements catholiques associés par contrat à l'Etat (soit plus de 97 % des établissements privés) sont soumis .

L'an prochain, 16 000 suppressions sont prévues dans le public mais également 2 000 dans le privé.

Inadmissible pour les tenants du privé et, notamment, pour Béatrice Barraud, présidente nationale de l'association des parents de l'école libre, APEL : " les enseignants exerçant dans nos établissements sont tous devant des élèves, ce qui est loin d'être le cas des enseignants de l'enseignement public. 22 000 enseignants du 1er degré public ne sont pas devant des élèves ! C'est pourtant l'effectif global qui sert de base de calcul " (Famille et éducation, septembre 2010).

Une manifestation de grande ampleur des partisans de l'enseignement catholique est-elle possible comme ce fut le cas le 24 juin 1984 ? I

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010…tor=AL-32280308

Invité jabial
Posté

Un barbare (on va l'appeler Omer) envahit ton pays, tue 50% des hommes, viole les femmes, emmène les enfants pour en faire de futurs esclaves… Et puis il propose la citoyenneté. L'accepter, c'est une erreur ou pas ?

Beaucoup d'établissements privés ont choisi le contrat d'association pour des questions de survie pure et simple.

Posté

L'enseignement privé sous contrat n'est au fond qu'une délégation de service public, soumis aux mêmes contraintes idiotes que l'enseignement public. Si le traitement qu'on leur inflige les ennuie tellement, qu'ils passent en hors contrat, ce qui équivaudra à passer du statut du chien à celui du loup de la fable de La Fontaine : pauvre mais libre.

Invité Berti
Posté
Bah oui, voilà ce qui leur arrive en restant sous contrat avec l'Etat, jamais faire des affaires avec Lucifer!

L'explication est simple :

1 - Tu es sous contrat avec l'Etat, tu touches alors des subventions (conséquentes). Tu ne demandes donc que le complément aux parents (qui veulent donc bien mettre leur gamin dans cette école car c'est pas trop cher).

2 - Tu n'es pas en contrat avec l'Etat. Tu présentes une facture salées aux parents. Ils mettent leur gamin dans le public.

Pour cette histoire de réduction d'effectifs, ils ont raison. Il ne faut pas prendre en compte les enseignants du public qui ne sont pas devant des élèves (détachés à un poste officiel d'enculeur de mouche qqpart dans notre bel Etat fromager)

Posté
Je ne crois pas que le hors contrat soit un gage de tranquillité envers les fonctionnaires tracassiers.

Disons qu'en hors contrat, il faut respecter les contrainte de sécurité et certaines règles pour que les élèves puissent se présenter aux différents diplômes nationaux, ce qui demande des relations constantes avec le rectorat (et de pouvoir présenter par eemple le projet d'établissement).

Ceci étant pas, de contrainte en matière pédagogique, pas d'obligation de mettre des modules qui servent à rien sinon à occuper des élèves pendant une heure,la gestion et le réglement dépend de l'asso qui a créé l'école.

Invité Berti
Posté
Disons qu'en hors contrat, il faut respecter les contrainte de sécurité et certaines règles pour que les élèves puissent se présenter aux différents diplômes nationaux, ce qui demande des relations constantes avec le rectorat (et de pouvoir présenter par eemple le projet d'établissement).

Ceci étant pas, de contrainte en matière pédagogique, pas d'obligation de mettre des modules qui servent à rien sinon à occuper des élèves pendant une heure,la gestion et le réglement dépend de l'asso qui a créé l'école.

Oui.

Mais.

Hors contrat = frais de scolarité hors de portée du français lambda (aucune subventions de l'Etat pour les élèves scolarisés).

Non ?

J'ai donc répondu "NON" à la question du sondage.

Cela n'empêche pas qu'il faut privatiser l'éducation le plus tôt possible.

Posté

C'est surtout que tout est fait pour que le hors contrat soit le cas le pire pour des parents, puisqu'ils paient deux fois.

Quand verra-t-on que la France est foutue? Lorsque les gens verront l'impôt prélevé, mais qu'ils seront simulatanément :

- obligés d'envoyer leurs enfants en hors contrat

- payer une milice privée pour leur protection

- payer des entreprises de BTP pour assurer la maintenance des rues sous leurs fenêtres, etc.

En d'autres termes : si le hors contrat se met à cartonner, c'est plutôt très très mauvaise signe.

Invité jabial
Posté
C'est surtout que tout est fait pour que le hors contrat soit le cas le pire pour des parents, puisqu'ils paient deux fois.

Quand verra-t-on que la France est foutue? Lorsque les gens verront l'impôt prélevé, mais qu'ils seront simulatanément :

- obligés d'envoyer leurs enfants en hors contrat

- payer une milice privée pour leur protection

- payer des entreprises de BTP pour assurer la maintenance des rues sous leurs fenêtres, etc.

En d'autres termes : si le hors contrat se met à cartonner, c'est plutôt très très mauvaise signe.

+1

Posté

La laïcitude en péril, gare au communautarisme. :icon_up:

7000 élèves de plus dans l'enseignement catholique à la rentrée 2010

L'enseignement catholique a accueilli à la rentrée 2010 7165 élèves de plus que l'année précédente, soit une hausse de 0,4% dont s'est félicité mardi le secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, au cours d'une conférence de presse.

Il a parlé d'une rentrée «satisfaisante» pour l'enseignement catholique qui accueille actuellement 2.020.216 élèves, dont 847.183 dans le premier degré, 1.123.109 dans le second degré, et 49.924 dans l'enseignement agricole.

http://www.20minutes.fr/ledirect/602420/so…ue-rentree-2010

Posté

Le nombre d'inscrits s'élève dans l'enseignement privé

EDUCATION - 7.165 élèves supplémentaires s'y sont inscrits cette année…

Encore une rentrée sous le signe du succès pour l'enseignement privé qui a accueilli 7.165 élèves supplémentaires cette année. «C'est la confirmation d'une tendance lourde car nous comptons 24.000 élèves de plus en cinq ans», a indiqué hier Eric de Labarre, secrétaire général de l'enseignement catholique.

Rançon du succès: environ 35.000 demandes d'inscription n'auraient pu être satisfaites cette année, faute de places.

Un meilleur encadrement recherché

Un engouement pour le privé que Béatrice Barraud, présidente de l'Association des parents de l'école libre, explique par «la qualité des projets éducatifs et de l'encadrement des élèves».

Un avis que partage Stéphanie Mary, dont les trois enfants sont dans le privé, après avoir connu le public. «Dans le public, les enseignants n'ont pas le temps de suivre individuellement les enfants, alors que dans le privé, ils ont les moyens de les accompagner et même de rattraper un accident de parcours.»

Comme pour l'un de ses fils, qui a retrouvé goût à l'école, après avoir redoublé son CE1 dans le privé. Autre vertu pour elle: «Exit les grèves, qui perturbent l'apprentissage des enfants et sont ingérables pour les parents qui travaillent.» ( :icon_up: ) Enfin, avec la montée de la violence dans certains établissements publics, le privé apparaîtrait parfois comme un refuge.

http://www.20minutes.fr/article/602734/soc…eignement-prive

Posté
C'est surtout que tout est fait pour que le hors contrat soit le cas le pire pour des parents, puisqu'ils paient deux fois.

+1

Solution : chèque éducation dont le financement se fait par un prélèvement sur le budget de l'EdNat.

Quand verra-t-on que la France est foutue? Lorsque les gens verront l'impôt prélevé, mais qu'ils seront simultanément :

- obligés d'envoyer leurs enfants en hors contrat

- payer une milice privée pour leur protection

- payer des entreprises de BTP pour assurer la maintenance des rues sous leurs fenêtres, etc.

En d'autres termes : si le hors contrat se met à cartonner, c'est plutôt très très mauvaise signe.

L'utilisation accrue du remède peut relever d'une aggravation ou de la meilleure prise de conscience de la maladie (ou d'une combinaison des 2). En fonction de ce que cela vienne du 1er ou du 2è élément, c'est une mauvaise ou une bonne nouvelle.

Posté
En d'autres termes : si le hors contrat se met à cartonner, c'est plutôt très très mauvaise signe.

+1

L'état converge lentement vers une valeur ajoutée nulle, mais lourdement financée par le contribuable. Parfois elle est même négative (cas des réglementation sur les ampoules, de la voirie délibérément détériorée pour nuire aux voitures, etc.).

@ Esperluette

Le "contrat" EdNat signifie concrètement depuis une décennie que l'établissement est obligé de n'employer que des enseignants EdNat formés dans les ex IUFM, de n'utiliser en livres principaux que les livres officiels imprrrimaturrrés par l'EdNat, etc. Concrètement ne restent plus que les cours de catéchèse pour les établissements à caractère religieux, la fréquentation d'élèves qui ont choisi le privé et dont les parents payent pour les locaux. bref, une belle arnaque des contribuable comme les escrocs et criminels jacobains en sont coutumiers.

Posté
Quand verra-t-on que la France est foutue? Lorsque les gens verront l'impôt prélevé, mais qu'ils seront simulatanément :

- obligés d'envoyer leurs enfants en hors contrat

- payer une milice privée pour leur protection

- payer des entreprises de BTP pour assurer la maintenance des rues sous leurs fenêtres, etc.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-poin…-1242959_53.php

La France pourrait autoriser le mercenariat, interdit depuis 2003

Si l'Élysée n'y est pas opposé sur le fond, les armées sont plus nuancées, mais des voix s'élèvent en leur sein pour favoriser cette évolution, qui assurerait des emplois fort rémunérateurs à des centaines, voire des milliers de militaires en fin de carrière. Un colloque interdit aux journalistes se tiendra le 30 septembre à Paris pour que des dizaines de professionnels invités puissent parler entre eux de cette question, hors de tout regard extérieur.

Depuis des mois, sinon des années, la question des sociétés militaires privées (SMP) se pose en France. Nous avons souvent rendu compte dans les colonnes du Point de travaux menés par des partisans de l'évolution vers une privatisation partielle des forces armées, comparable à ce qu'elle est déjà aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Un groupe parallèle à la commission du Livre blanc de 2008, la black team, avait notamment travaillé sur le sujet. Le débat fait rage dans les milieux professionnels concernés. En 2007, quatre officiers stagiaires du Centre des hautes études militaires écrivaient déjà que "laisser ce créneau [des SMP] purement et simplement à d'autres pays serait un non-sens économique, les entreprises françaises n'ayant d'autre solution que de contracter avec des sociétés étrangères, ou d'être absentes du marché".

Posté

On est pas obligé de commencer par quelque chose d'aussi violent que le chèque éducation, la fin de l'obligation scolaire est beaucoup plus simple à mettre en place et résoudrait bien des problèmes

Posté
Des professeurs des écoles invités à faire cours au collège

Le rectorat de Paris a proposé à des professeurs des écoles primaires d'effectuer des remplacements dans des collèges, une mesure critiquée samedi par un syndicat mais jugée «normale» par le ministère de l'Education.

Cette situation est le résultat […] d'une baisse du nombre de professeurs titulaires remplaçants dans le second degré. Leur nombre a diminué de 30% en deux ans […] passant de 915 à 610.

Pour améliorer le remplacement des enseignants absents, le ministère de l'Education avait déjà lancé ces derniers mois plusieurs pistes, comme le recours à des étudiants ou de jeunes retraités de l'Education nationale.

source

Ca s'améliore pas côté EdNat. Où sont passé ces profs dont nos chères têtes diversement blondes ou crêpues ont tant besoin ?

Posté
Ca s'améliore pas côté EdNat. Où sont passé ces profs dont nos chères têtes diversement blondes ou crêpues ont tant besoin ?

Il semblerait qu'on les remplace de moins en moins lorsqu'ils partent à la retraite. T'as pas suivi?

Posté
Il semblerait qu'on les remplace de moins en moins lorsqu'ils partent à la retraite. T'as pas suivi?

J'avais espéré, en partie, une fuite vers le privé. :icon_up:

Posté
source

Ca s'améliore pas côté EdNat. Où sont passé ces profs dont nos chères têtes diversement blondes ou crêpues ont tant besoin ?

La dépêche que vous citez parle des professeurs remplaçants pas des professeurs en poste. Il y a moins de remplaçants pour assurer des remplacements.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...