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"La domination masculine"


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L'Allemagne est le pays où le féminisme a été le plus virulent, avec des grèves de sexe en masse (le truc encore plus horrible qu'un blocage de raffinerie :icon_up: ) on trouve encore régulièrement ce genre d'autocollant dans les toilettes des gens

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Ou comment se mobiliser pour un problème absolument négligeable. Comme le féminisme n'a plus de raison d'être (il n'existait d'ailleurs pas à l'époque où il aurait vraiment été utile) ce mouvement se concentre sur des petites conneries sans importance, un peu comme les SOS Racisme et compagnie faisant des "testing" à l'entrée des boîtes de nuit, pour vérifier si les arabes et les noirs en sont exclus (comme si c'était un affront impardonnable de se faire refouler d'une boite de merde).

Sinon, il serait intéressant de jeter un oeil à cette page wikipedia, consacrée à celui que notre nouvel ami san estime être sa référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Korzybski

Je ne me moque pas, hein, c'est juste pour apporter une contribution utile au débat.

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Je ne me moque pas, hein, c'est juste pour apporter une contribution utile au débat.

Bah, la seule idée originale qu'ait jamais eu Alfred Korzybski, il l'avait piqué chez Magritte - un surréaliste belge, c'est dire.

Posté

Pour Lucilio et les autres fans de gender studies déconstructifiantes, j'ai découvert chez CSP un site qui est une mine fabuleuse de théories fumigènes:

http://anonym.to/?http://lmsi.net/Qu-est-c…l-heterosexisme

Attention lecteur soucieux de ta virilité, ceci n'est pas un canular.

Qu’est-ce que l’hétérosexisme ?

Quelques précisions sur un mot important

par Louis-Georges Tin, 12 novembre

(…)

Dans ces conditions, la représentation des relations entre hommes ou entre femmes s’avéra fort difficile, et le plus souvent impossible, à moins qu’elle n’acceptât de se plier aux normes de la « tolérance » sociale en présentant des images tout à fait euphémisées, ou au contraire complètement caricaturales, qui finirent par devenir la vision dominante, et pour tout dire exclusive, de l’homosexualité en Occident.

Coûts…

Or, le coût et les effets sociaux de cette idéologie ne sauraient être sous-estimés. En effet, dans la culture hétérosexiste issue de la société bourgeoise du dix-neuvième siècle, la double injonction à la conjugalité et à la parentalité constitue un système de pensée horizontale et verticale rigoureusement articulé, véritable quadrillage de l’espace social, qui laisse dans ses marges ainsi stigmatisées non seulement bien sûr les homosexuels, hommes et femmes, fussent-ils en couple, et même (surtout) avec enfants, mais aussi, les célibataires à la Balzac, le « vieux garçon », la « vieille fille », les « catherinettes », les divorcés de tous bords, le-couple-non-marié, le-couple-sans-enfants, etc., tous ceux qui donnent en somme le sentiment de ne pas ratifier l’ordre social du couple et de la filiation symboliquement reconnus, et qui apparaissent dès lors comme un ferment de contestation sociale et de désordre « écologique ».

Mais à l’intérieur de ce cadre normatif, le quotidien n’est guère plus confortable. Les contraintes qu’ils s’imposent transforment souvent les agents collectifs de cette pression sociale en victimes individuelles, qui en viennent alors à regretter leur choix de vie, effectué en bonne partie pour satisfaire aux réquisits sociaux mais accompli à un prix jusqu’alors sous-évalué, dans la mesure où ils comprennent, un peu trop tard en général, qu’ils ont sacrifié jeunesse, bonheur et liberté pour respecter un ordre social aux ordonnances duquel ils se croyaient du reste fort peu soumis. Pourtant, la cause de cette insatisfaction ordinaire et de cette misère psychologique, qui sont le lot de maints hétérosexuels apparemment « conformes », souvent n’est pas identifiée, ce en quoi apparaît la violence symbolique, au sens où la définit Pierre Bourdieu, du système hétérosexiste, tout à fait invisible et préjudiciable en fait à ceux-là même au bénéfice desquels il devrait du moins fonctionner.

… et bénéfices !

De la sorte, l’hétérosexisme apparaît comme une police des genres, destinée à rappeler à l’ordre symbolique les individus de toutes sortes, quelle que soit leur orientation sexuelle, qu’ils se situent ou non à l’intérieur du cadre défini. Mais il serait étonnant qu’une idéologie, si lourde et si coûteuse, pût se perpétuer de façon mécanique si les individus n’y voyaient pas, à tort ou à raison, un avantage quelconque.

Au-delà de l’intérêt purement nataliste, dont on voit bien qu’il n’a jamais été menacé dans les diverses sociétés qui accordaient une place plus légitime aux relations homosexuelles, l’hétérosexisme semble garantir à l’individu masculin qui y consent la maîtrise du monde social, à condition qu’il accepte de prouver dès son plus jeune âge, et pendant toute sa vie, démonstration exigeante et épuisante à la longue, qu’il n’est ni un bébé, ni une fille, ni enfin un « pédé ».

Et pour la femme, cette culture hétérosexuelle, où elle occupe apparemment une position psychologiquement valorisante, puisqu’elle s’y voit désirée, courtisée, adulée, tout en étant en fait encadrée, contrôlée, dominée, semble promettre un bonheur merveilleux auprès du prince charmant et, le cas échéant, du moins la perspective paisible et rassurante d’une vie de famille dans une société où la complémentarité des sexes s’accorderait avec l’égalité des chances.

Déconstructions

Le problème est que, parfois, le monde déroge à cette fable. Loin d’être un principe d’égalité ou de réciprocité entre les sexes, l’hétérosexisme est un système de pensée qui, par la conjugalité même, et par la maternité, confirme la domination masculine dans les rapports de sexe. Il entretient les femmes dans l’idée que leur louable et généreuse douceur les destine naturellement au service de l’homme et de la famille et, parallèlement, conforte les hommes dans le sentiment que la femme leur est naturellement due, selon l’ordre des choses, et en raison aussi de leur « vaillance », obscure conviction qui justifie confusément et a priori les agressions et harcèlements sexuels de toutes sortes, perpétrés parfois en toute quiétude et même, étrangement, dans un esprit de relative légitimité qui donne à croire à une forme extrême de cynisme, là où il faudrait voir peut-être une sorte de naïveté paradoxale, bien entendu intolérable.

C’est que le culte de la puissance physique et sexuelle, inhérent à la constitution de l’identité masculine, du moins telle qu’elle se conçoit d’ordinaire dans nos sociétés, tend à valoriser et donc à favoriser les démonstrations de force, si brutales soient-elles, ce qui permet de comprendre la corrélation remarquable, quoique rarement remarquée, entre violence et masculinité, les violences physiques, sexuelles ou non, étant très majoritairement le fait d’individus masculins que le masculinisme ambiant a largement conditionnés.

C’est dire en somme que l’hétérosexisme se trouve à la fois à la racine de l’homophobie (envers les homosexuels), du sexisme (envers les femmes), mais aussi bien, de façon plus générale, quoique plus lointaine, à la racine de très nombreux actes de violence (envers toute personne, quelle qu’elle soit) dont les liens avec cette culture de l’identité masculine et de la force virile n’apparaissent pas à première vue, mais qui pourtant expliquent que bien souvent les hommes les plus violents soient à la fois les plus sexistes, misogynes, et en même temps les plus homophobes. Dans cette perspective, le combat contre l’hétérosexisme apparaîtra sans doute comme un enjeu public prioritaire, en effet.

Dès lors, il faudrait s’attacher à déconstruire l’hétérosexisme, c’est-à-dire la logique de primauté de genre et de sexe que promeut cette idéologie, au détriment des homosexuels, des femmes, et, a fortiori, des femmes homosexuelles, mais aussi bien des hommes hétérosexuels, souvent guidés par l’illusion fallacieuse d’un intérêt mal compris et dominés eux-mêmes par leur domination. Le « contrat social hétérosexuel » que critique à juste titre Monique Wittig pourrait ainsi laisser la place à un nouveau contrat social aux valences plurielles, qui accorde enfin toute légitimité non seulement aux homos et hétéros hommes ou femmes, mais encore aux bisexuels et transgenres que l’analyse théorique et les pratiques sociales, dans leur logique binaire et exclusive, tendent évidemment à occulter.

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Bah, la seule idée originale qu'ait jamais eu Alfred Korzybski, il l'avait piqué chez Magritte - un surréaliste belge, c'est dire.

Je ne savais pas, mais désormais pour moi, l'alter-logique a un visage. :doigt:

Pour Lucilio et les autres fans de gender studies déconstructifiantes, j'ai découvert chez CSP un site qui est une mine fabuleuse de théories fumigènes:

http://anonym.to/?http://lmsi.net/Qu-est-c…l-heterosexisme

Attention lecteur soucieux de ta virilité, ceci n'est pas un canular.

:icon_up: You made my day. Cela faisait longtemps que je n'avais lu pareil brouillard. On arrive même pas à cerner de quoi il parle. :mrgreen:

Posté
Sinon, il serait intéressant de jeter un oeil à cette page wikipedia, consacrée à celui que notre nouvel ami san estime être sa référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Korzybski

Je ne me moque pas, hein, c'est juste pour apporter une contribution utile au débat.

Te moquer de la sémantique générale, c'est aussi te moquer d'un ancien président de l'association. Je dis ça, je dis rien, hein.

Posté
Pourquoi le conflit entre hommes et femmes pour la hiérarchie (patriarcat vs matriarcat), ou du moins la dualité entre les sexes, ne serait pas le moteur pour perpétuer notre humanité?

A mon sens, l'unique enjeu pour la perpétuation de notre humanité, de notre espèce, c'est la limitation de la guerre de l'Homme (femmes comprises) contre lui même afin d'éviter la montée aux extrèmes, la violence généralisée, l'apocalypse. En ce sens je rejoins vos critiques sur le misandrisme de certain(e)s féministes tout aussi contreproductif et abjecte que la misogynie et l'hétérocentrisme qui parsèment ce sujet du début à la fin. La guerre des sexes ne vaut pas mieux que n'importe quelle guerre de domination.

symbole-femme.png

Ceci n'est pas

une femme

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…l'hétérocentrisme…

C'est quoi encore ce bullshit ?

La guerre des sexes ne vaut pas mieux que n'importe quelle guerre de domination.

Mis à part le bisounoursisme assez ridicule de cette remarque, en quoi as-tu répondu à la question de savoir s'il existerait une "égalité" entre les hommes et les femmes et s'il fallait la promouvoir.

symbole-femme.png

Ceci n'est pas

une femme

Non, une femme, c'est ça :

sophia-loren.jpg

Posté
A mon sens, l'unique enjeu pour la perpétuation de notre humanité, de notre espèce, c'est la limitation de la guerre de l'Homme (femmes comprises) contre lui même afin d'éviter la montée aux extrèmes, la violence généralisée, l'apocalypse. En ce sens je rejoins vos critiques sur le misandrisme de certain(e)s féministes tout aussi contreproductif et abjecte que la misogynie et l'hétérocentrisme qui parsèment ce sujet du début à la fin. La guerre des sexes ne vaut pas mieux que n'importe quelle guerre de domination.

C'toi la guerre.

Posté
A mon sens, l'unique enjeu pour la perpétuation de notre humanité, de notre espèce, c'est la limitation de la guerre de l'Homme (femmes comprises) contre lui même afin d'éviter la montée aux extrèmes, la violence généralisée, l'apocalypse. En ce sens je rejoins vos critiques sur le misandrisme de certain(e)s féministes tout aussi contreproductif et abjecte que la misogynie et l'hétérocentrisme qui parsèment ce sujet du début à la fin. La guerre des sexes ne vaut pas mieux que n'importe quelle guerre de domination.

Ou, en image:

1-apocalypse-gabor-urban.jpg

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C'est quoi encore ce bullshit ?

Dans un monde idéal, il faut imposer aux messieurs et aux dames au moins 3 expériences homosexuelles + un quota d'unions avec des minorités pour renverser l'ordre établi archaïque de l'odieuse hétérosexualité. Mariage hétéro interdit.

Et les bisous règneront.

Posté
Dans un monde idéal, il faut imposer aux messieurs et aux dames au moins 3 expériences homosexuelles + un quota d'unions avec des minorités pour renverser l'ordre établi archaïque de l'odieuse hétérosexualité. Mariage hétéro interdit.

Et les bisous règneront.

Les commentaires des PUA ont bien montré que 3 n'était pas assez, et que pour savoir, il fallait au moins 60 expériences… de chaque, et tu a oublié les animaux, les chtis nenfants, et le morts.

Posté
Dans un monde idéal, il faut imposer aux messieurs et aux dames au moins 3 expériences homosexuelles + un quota d'unions avec des minorités pour renverser l'ordre établi archaïque de l'odieuse hétérosexualité. Mariage hétéro interdit.

Et les bisous règneront.

n'importe quoi !

Non, une femme, c'est ça :

sophia-loren.jpg

Pas plus !

Posté
Et quelques expériences de nécropédozoophilie aussi, je suppose.

Ben si on n'a pas essayé, on ne sais pas, et on ne peut pas juger tu sais…

Posté

Il n'y a pas que l'hétérosexisme, il y a encore l'homocentrisme et même l'hominisme car les hommes sont eux aussi de petits êtres oppressés qui ont droit de gémir, attirer la compassion, manifester pour avoir des droits, s'émanciper fièrement de la tutelle qui les opprime.

Posté
Il n'y a pas que l'hétérosexisme, il y a encore l'homocentrisme et même l'hominisme car les hommes sont eux aussi de petits êtres oppressés qui ont droit de gémir, attirer la compassion, manifester pour avoir des droits, s'émanciper fièrement de la tutelle qui les opprime.

Ça s'appelle la CGT, ça existe déjà.

Invité jabial
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Un transexuel est de quel genre ?

Les genres c'est une connerie. Il n'y a que des sexes, qui sont d'essence biologique.

Demander quel est le sexe d'un transsexuel revient à s'interroger sur la façon d'appeler le ventricule cardiaque alimentant l'aorte d'un être humain qui a son cœur à l'envers (situs inversus cardiaque). On l'appelle un ventricule gauche parce qu'il remplit la fonction d'un ventricule gauche ? On l'appelle ventricule droit parce qu'il est à droite ? Les deux sont faux. Le fait est qu'un transsexuel souffre d'une anomalie biologique, et qu'il ne rentre donc pas dans la classification adaptée au cas normal.

Posté
Les genres c'est une connerie. Il n'y a que des sexes, qui sont d'essence biologique.

Demander quel est le sexe d'un transsexuel revient à s'interroger sur la façon d'appeler le ventricule cardiaque alimentant l'aorte d'un être humain qui a son cœur à l'envers (situs inversus cardiaque). On l'appelle un ventricule gauche parce qu'il remplit la fonction d'un ventricule gauche ? On l'appelle ventricule droit parce qu'il est à droite ? Les deux sont faux. Le fait est qu'un transsexuel souffre d'une anomalie biologique, et qu'il ne rentre donc pas dans la classification adaptée au cas normal.

Tu ne confonds pas avec les hermaphrodites?

Posté
Tu ne confonds pas avec les hermaphrodites?

Les transsexuels sont malades, ça ne signifie pas que c'est une maladie grave, ni qu'elle doive être soignée contre leur gré bien entendu, mais c'est pathologique oui.

Je pense que si les gens n'avaient pas une vision complètement caricaturale et obsolète de ce qu'est une pathologie mentale, on n'aurai pas toutes ces problématiques de 'genre'.

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Quelqu'un ici a-t-il réellement lu "La Domination Masculine" de Bourdieu?

Les transsexuels sont malades, ça ne signifie pas que c'est une maladie grave, ni qu'elle doive être soignée contre leur gré bien entendu, mais c'est pathologique oui.

Je pense que si les gens n'avaient pas une vision complètement caricaturale et obsolète de ce qu'est une pathologie mentale, on n'aurai pas toutes ces problématiques de 'genre'.

Admettons ; mais Jabial parle d'anomalie biologique.

Posté
Admettons ; mais Jabial parle d'anomalie biologique.

Certes, le 'biologique' est nettement plus discutable, surtout si on est dualiste <–<

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