Invité jabial Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 Tu ne confonds pas avec les hermaphrodites? Non. Est-ce qu'il y a écrit inculte total sur mon front ? Quelqu'un ici a-t-il réellement lu "La Domination Masculine" de Bourdieu? On lit le fondateur : Marx, Hitler, etc, même s'il est mauvais, pour savoir qu'y répondre. On ne lit pas les disciples de seconde main. Admettons ; mais Jabial parle d'anomalie biologique. Mais c'est bien le cas. Il s'agit d'une anomalie cérébrale et probablement aussi hormonale dans certains cas.
h16 Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 mettons 50/50 et l'emballage est gratuit Il y a un petit peu plus, mais ça ira ? Bah, sachons vivre.
JackieV Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 Non. Est-ce qu'il y a écrit inculte total sur mon front ? Calmos. Désolé mais le coup du biologique ça n'a rien d'évident, de plus la confusion transgenre/hermaphrodite est courante. On lit le fondateur : Marx, Hitler, etc, même s'il est mauvais, pour savoir qu'y répondre.On ne lit pas les disciples de seconde main. Son bouquin est une excellente synthèse de recherches précédemment menées, en plus le style est pas totalement imbuvable pour du Bourdieu. Je te le conseille. Et d'un point de vue purement sociologique, j'attends vivement une critique d'un conservateur essentialiste.
ernest Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 Désolé mais le coup du biologique ça n'a rien d'évident, de plus la confusion transgenre/hermaphrodite est courante. La thèse biologique - prise avec modération - est plus évidente que sa négation pure et simple. (…) Melford Spio, un anthropologue à l'origine très culturaliste, que ses enquêtes devait rendre anti-culturaliste, observe que dans les kibboutzim égalitaristes où les responsables se donnent toutes les peines du monde pour éviter l'apparition de différences entre les sexes, les petites filles offrent spontanément leur assistance aux travaux domestiques, les petits garçons aux travaux de la ferme. Piaget a observé que, dans leurs jeux collectifs, les garçons sont plus soucieux du respect des règles, les filles de la qualité des relations entre les participants. Au Japon comme en Israël, nous dit Spiro, les filles préfèrent soigner, les garçons protéger et défendre. (…)
Invité jabial Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 Calmos. Désolé mais le coup du biologique ça n'a rien d'évident … mais c'est clairement la théorie la mieux étayée par les observations neutres. Le facteur peut être génétique, environnemental ou tout ce que tu veux, ce n'est pas important en soi. Le fait est qu'on ne devient pas transsexuel à 35 ans. de plus la confusion transgenre/hermaphrodite est courante. Transgenre ça n'existe pas vu que les genres n'existent qu'en grammaire. Dans la réalité, il y a des sexes, point barre. Et c'est un fait biologique qui doit un peu aux chromosomes et beaucoup aux hormones et notamment aux hormones lors du stade fœtal. Qui plus est, je ne sais pas où tu trouve la population qui confond transsexuels et hermaphrodites, mais je doute fortement qu'on en trouve beaucoup sur liborg. Il y a quand même une sélection Son bouquin est une excellente synthèse de recherches précédemment menées, en plus le style est pas totalement imbuvable pour du Bourdieu. Je te le conseille. Oui mais tu vois, à te lire parler de genre et t'offusquer quand je parle de fait biologique, je n'ai pas envie de lire ce que tu me conseille dans ce domaine. Si un LGBT que tu connais a besoin de ce genre de conneries pour vivre, c'est son problème, pas le mien. Dire que Bourdieu n'est pas neutre est un euphémisme : comme Chomsky, il est volontairement trompeur. Si je veux me renseigner sur l'état de l'art des bêtises subventionnés des androïdes femelles et de leurs séides, j'ai déjà Google Scholar à ma disposition. C'est un peu l'équivalent à l'envers des types qui croient qu'un homo (ou plus encore, un transsexuel) peut "guérir" s'il prie ou voit un psy ou les deux.
Brock Posté 13 novembre 2010 Signaler Posté 13 novembre 2010 Il y a quand même une sélection voila. On ne garde que les gens qui pensent qu'on peut devenir homo par esprit de contestation
JackieV Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Transgenre ça n'existe pas vu que les genres n'existent qu'en grammaire.Dans la réalité, il y a des sexes, point barre. Non le genre est aussi un concept de sociologie. Oui mais tu vois, à te lire parler de genre et t'offusquer quand je parle de fait biologique, je n'ai pas envie de lire ce que tu me conseille dans ce domaine. Si un LGBT que tu connais a besoin de ce genre de conneries pour vivre, c'est son problème, pas le mien. Dire que Bourdieu n'est pas neutre est un euphémisme : comme Chomsky, il est volontairement trompeur. Si je veux me renseigner sur l'état de l'art des bêtises subventionnés des androïdes femelles et de leurs séides, j'ai déjà Google Scholar à ma disposition. C'est un peu l'équivalent à l'envers des types qui croient qu'un homo (ou plus encore, un transsexuel) peut "guérir" s'il prie ou voit un psy ou les deux. Bla bla bla. Mon affirmation c'était : les Gender Studies sont intéressantes une fois passé outre l'aspect militant.
san Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je ne me moque pas, hein, c'est juste pour apporter une contribution utile au débat. Oui tiens ça c'est vrai que la sémantique générale peut apporter quelque chose d'utile à ce débat. Observation très judicieuse. Je vous cite ici la conclusion de cet excellent article. 7) Des individus libres, autonomes et égaux en droits :Pour ce qui est des différences de statuts hiérarchiques entre individus au sein de nos sociétés, nous savons également que les concepts de "dirigeants" et de "dirigés", de "manuels" et d'"intellectuels", issus de la division aristotélicienne entre "maîtres" et "esclaves", n'ont plus lieu d'être au sein d'une société démocratique dans laquelle "les hommes naissent et demeurent égaux en droits" (premier article de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen). De ce fait ces différences de statuts sont inconstitutionnelles depuis 1789, et à ce titre aujourd'hui dépourvues de légitimité. Nous savons également que sur le plan biologique, tout être humain normalement constitué dispose d'un système nerveux doté d'un cortex, outil de la réflexion, et qu'il est parfaitement capable de penser par lui-même, de décider de son existence, et d'apporter à ses interrogations sur celle-ci les réponses qui lui conviennent. En conséquence, les théories sur l'inégalité, les différences de valeurs, entre les individus en fonction de critères de couleurs, de particularités ethniques, génétiques, culturelles, confessionnelles, économiques, etc., reposent sur des contrevérités, des sophismes; elles sont sans rapport avec les faits et dépourvues de tout fondement scientifique. Elles sont également incompatibles avec les articles de notre modèle politique, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, modèle qui est jusqu'ici resté au niveau des mots sous l'influence des systèmes de pensée dualiste, n'ayant jamais été appliqué dans les faits aux niveaux législatif et institutionnel. Nous pouvons adopter de nouveaux critères d'évaluations basés sur la valeur absolue de la personne humaine, en fonction de laquelle nous avons tous en tant qu'êtres humains, la même valeur, et nul ne peut être assujetti à des critères abstraits, créés par notre structure nerveuse et dépourvus d'existence réelle. Nous avons tous en tant qu'être humains fondamentalement la même valeur, la valeur humaine constituant pour notre système démocratique et humaniste la valeur absolue, et les mêmes besoins, aussi est-ce en fonction de ces besoins humains et de cette valeur absolue qu'il convient de restructurer nos fonctionnements dans les libertés de pensée, de croyance et d'expression étant garanties par les articles X et XI de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Nous savons également aujourd'hui, concernant la structure de l'organisme humain, que les différents systèmes à l'intérieur de notre organisme ont entre eux des relations de complémentarité, d'interdisciplinarité et d'ouverture thermodynamique et informationnelle (Henri Laborit). Cette structure étant incompatible avec les structures hiérarchiques de dominances basées sur les postulats aristotéliciens, nous pouvons restructurer l'ensemble des niveaux humains (politique, économique, législatif, institutionnel, etc.) sur des relations structurellement similaires d'une part à celles de notre organisme et d'autre part à celles de notre modèle politique, relations de liberté, d'égalité et de fraternité. Ainsi la sémantique générale peut nous permettre de mettre de l'ordre dans les affaires humaines en harmonisant notre conception de l'être humain avec nos connaissances et nos modèles aux niveaux politique et scientifique et de bénéficier dans les faits des acquis qu'ils ont pour fonction de nous procurer.
Invité jabial Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Non le genre est aussi un concept de sociologie. Le genre est un concept d'altersociologie qui désigne l'identité sexuelle, purement et simplement. Il n'existe aucun exemple où le terme "genre" dans son acception alter ne puisse être remplacé par une utilisation qualifiée du terme "sexe".
Lancelot Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je vous cite ici la conclusion de cet excellent article. Je n'y connais rien en "sémantique générale" mais, pour ce qui est de l'extrait cité, j'y vois un savant mélange de relativisme, d'égalitarisme, de progressisme, de positivisme juridique, de scientisme, et au final pas beaucoup de signification (pour être honnête, j'ai le même genre d'impression en lisant du Laborit). Au minimum, il s'agit d'un choix peu judicieux pour présenter cette matière.
san Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je n'y connais rien en "sémantique générale" mais, pour ce qui est de l'extrait cité, j'y vois un savant mélange de relativisme, d'égalitarisme, de progressisme, de positivisme juridique, de scientisme, et au final pas beaucoup de signification (pour être honnête, j'ai le même genre d'impression en lisant du Laborit).Au minimum, il s'agit d'un choix peu judicieux pour présenter cette matière. C'est une conclusion issue d'un article synthétique, donc à "l'emporte pièce". Le choix n'est peut être pas judicieux mais présente de mon point de vue une certaine cohérence avec le sujet. …les théories sur l'inégalité, les différences de valeurs, entre les individus en fonction de critères de couleurs, de particularités ethniques, génétiques, culturelles, confessionnelles, économiques, etc., reposent sur des contrevérités, des sophismes; elles sont sans rapport avec les faits et dépourvues de tout fondement scientifique. ou un autre extrait de ce même article L'identification de l'homme à sa seule masculinité et de la femme à sa seule féminité ont entraîné un conflit entre les forces mâles et femelles présentes intérieurement dans les deux sexes, avec pour conséquences un détournement des forces créatrices en des forces de destruction extériorisées chez les hommes, et intériorisées chez les femmes. Ou encore comme ici http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantiq…inf.C3.A9rences Je pense également que la conclusion de cet article met en évidence un lien possible entre sémantique générale et libéralisme susceptible éventuellement d'éveiller la curiosité chez ceux qui ne connaîtraient pas Korzybski.
Invité jabial Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 …les théories sur l'inégalité, les différences de valeurs, entre les individus en fonction de critères de couleurs, de particularités ethniques, génétiques, culturelles, confessionnelles, économiques, etc., reposent sur des contrevérités, des sophismes; elles sont sans rapport avec les faits et dépourvues de tout fondement scientifique. Ça dépend. L'inégalité, oui c'est faux : un individu vaut un autre en tant qu'être humain, et il a les mêmes droits, qu'il soit plus grand, plus intelligent, etc. Les différences de valeur par contre sont à 100% culturelles et donc elles existent et existeront toujours par la force des choses entre les différents groupes humains. L'identification de l'homme à sa seule masculinité et de la femme à sa seule féminité ont entraîné un conflit entre les forces mâles et femelles présentes intérieurement dans les deux sexes, avec pour conséquences un détournement des forces créatrices en des forces de destruction extériorisées chez les hommes, et intériorisées chez les femmes. Ça veut rien dire les "forces mâles et femelles présentes intérieurement dans les deux sexes". La vérité c'est que si l'on exclut le domaine des organes sexuels proprement dits pour se concentrer sur l'identité sexuelle mentale, des différences de degré sur des milliers de critères finissent par former une différence de nature sur l'ensemble de ces critères. Que par conséquent, il n'est en rien étonnant que, lorsqu'on isole un domaine particulier, les caractères mâles et femelles se recouvrent partiellement. Tel homme appréciera les histoires d'amour ; telle femme se gavera de matches de boxe. Ça signifie simplement que telle ou telle chose est "plutôt mâle" ou "plutôt femelle", sans séparation franche ; et certainement pas que les hommes ont "une part de féminité" et les femmes "une part de masculinité". Ces phénomènes de recouvrement s'estompent jusqu'à disparaître lorsqu'on envisage un individu dans sa globalité : l'androgynie (non, je ne parle pas d'hermaphrodisme…) vraie est rare et, lorsqu'elle existe, presque toujours pathologique.
neuneu2k Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Ça dépend. L'inégalité, oui c'est faux : un individu vaut un autre en tant qu'être humain, et il a les mêmes droits, qu'il soit plus grand, plus intelligent, etc. Les différences de valeur par contre sont à 100% culturelles et donc elles existent et existeront toujours par la force des choses entre les différents groupes humains. L'inégalité existe, elle est même constitutive de l'humanité, et je rappelle que la présence d'inégalité n'implique en rien une relation d'ordre totale…
san Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je pense que vous n'avez pas lu l'article du début à la fin. Il ne s'agit pas de dire si les inégalités existent ou pas. Ce sont les théories élaborées à leur sujet et leurs soit-disants fondements scientifiques qui sont remises en cause par la sémantique générale. Car ces théories admises et généralisées sans réflexion complémentaire orientent et façonnent nos représentations et donc nos comportements individuels.
Invité jabial Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 L'inégalité existe, elle est même constitutive de l'humanité, et je rappelle que la présence d'inégalité n'implique en rien une relation d'ordre totale… Inégalité sur quoi ? Deux individus n'étant pas identique, il est irréfragable qu'ils sont inégaux concernant à peu près tout ce qui peut faire l'objet d'une mesure comparative objective. Pour autant, en tant qu'êtres rationnels, ils sont égaux en dignité.
neuneu2k Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Deux individus n'étant pas identique, il est irréfragable qu'ils sont inégaux concernant à peu près tout ce qui peut faire l'objet d'une mesure comparative objective. Voila Pour autant, en tant qu'êtres rationnels, ils sont égaux en dignité. Je ne suis même pas certain que ça ai un sens de mesurer la dignité, mais je vois ce que tu veux dire bien sur, je doute juste de l'usage du concept d'égalité dans ce cas.
Lancelot Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 (bon, je me permet un peu de hors sujet dans la mesure où le sujet a été largement traité) Ce sont les théories élaborées à leur sujet et leurs soit-disant fondements scientifiques qui sont remises en cause par la sémantique générale. Car ces théories admises et généralisées sans réflexion complémentaire orientent et façonnent nos représentations et donc nos comportements individuels. C'est un point qui me gène particulièrement dans la lecture de l'article, pour moi c'est prendre totalement le problème à l'envers. Ce n'est pas parce qu'Aristote a écrit telle ou telle chose sur les rapports entre les hommes et les femmes que le comportement des gens a été modifié dans ce sens ; ce sont les comportements des hommes et des femmes observés par Aristote qui ont guidé ses écrits. Un autre point gênant est la vision progressiste "naïve" (fantaisiste, monocausale, réductrice, ethnocentrée, prophétique etc.) de l'Histoire et de l'histoire des idées. Un troisième point problématique est qu'on puisse se permettre de critiquer le "scientisme" tout en écrivant quelques lignes plus tard : Cette nouvelle logique est un outil de pensée permettant d'unifier les sciences humaines et les sciences exactes en appliquant aux problèmes humains des méthodes de résolution mathématique en les abordant à l'aide d'une démarche scientifique, à partir de l'observation des faits. Dans la mesure où elle intègre les données de la physique moderne, elle nous permet de dresser de nouvelles cartes de nous-mêmes et du monde qui sont similaires aux faits, c'est-à-dire des cartes fiables et prédictives. Elle nous permet alors d'obtenir, dans les domaines humains, des résultats aussi efficaces que ceux auxquels nous sommes parvenus dans les domaines scientifiques et techniques. En bref, la science classique c'est pourri parce qu'il y a un risque de confondre la carte et le territoire mais heureusement il y a une super méthode qui nous permet… de confondre carte et territoire. Sauf que pour nous ça marche. Parce que. En vérité, je note ici le même type de problème que pour les athées de combat qui s'empressent de se soumettre à la première idole séculière. La politique de la table rase n'apporte jamais rien de bon puisqu'elle fausse gravement la perception de ce qui la précède, arrête de prendre en compte toutes les mises en garde patiemment accumulées au cours des siècles et fonce allègrement (fini l'obscurantisme, droit au but !) dans tous les pièges qui avaient été balisés.
Chitah Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 L'inégalité existe, elle est même constitutive de l'humanité, et je rappelle que la présence d'inégalité n'implique en rien une relation d'ordre totale… Ecoutez les gars, tout le monde n'est pas aussi intelligent que vous, alors quand vous écrivez "mais si voyons, l'inégalité est inhérente à la nature de l'univers", il faut expliquer ce qu'est l'inégalité. Sinon, on passe pour des tarés sanguinaires, ce qui est contre-productif même si ça fait plaisir.
san Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 C'est un point qui me gène particulièrement dans la lecture de l'article, pour moi c'est prendre totalement le problème à l'envers. Ce n'est pas parce qu'Aristote a écrit telle ou telle chose sur les rapports entre les hommes et les femmes que le comportement des gens a été modifié dans ce sens ; ce sont les comportements des hommes et des femmes observés par Aristote qui ont guidé ses écrits. Je ne crois pas que l'article dise le contraire. Aristote a écrit à son époque, de son époque et pour son époque avec la connaissance et les moyens scientifiques dont il disposait à cette époque. L'erreur consisterait, pour Korzybski, à continuer d'utiliser entre autre la logique aristotélicienne pour comprendre les problèmes de notre propre époque alors que nous avons les apports scientifiques, notamment en physique et en mathématiques, qui remettent en question le principe du tiers-exclus par exemple. Je ne pense pas que la sémantique générale soit la panacée à nos questionnements et le moyen de résoudre nos "problèmes" contemporains comme certains semblent le penser et le défendent. Je ne suis pas un idolâtre de Korzybski. Il a pour moi été plus un point de départ qu'un point d'arrivée, et c'est pourquoi je le place en référence (toute personnelle). Il est un de ceux, et parmi les premiers, qui m'ont conduit à m'intéresser au libéralisme.
neuneu2k Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Ecoutez les gars, tout le monde n'est pas aussi intelligent que vous, alors quand vous écrivez "mais si voyons, l'inégalité est inhérente à la nature de l'univers", il faut expliquer ce qu'est l'inégalité. Sinon, on passe pour des tarés sanguinaires, ce qui est contre-productif même si ça fait plaisir. Je n'ai aucun plaisir a passer pour un taré sanguinaire, mais je dois être suffisamment détaché du sens commun pour ne même pas voir ce qui est sensé être choquant dans l'inégalité. Donc, je t'en prie, si tu comprends l'objection, tant mieux, vulgarise <–<
Esperluette Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Faudra aussi voir si égal signifie identique, au passage.
Johnnieboy Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je n'ai aucun plaisir a passer pour un taré sanguinaire, mais je dois être suffisamment détaché du sens commun pour ne même pas voir ce qui est sensé être choquant dans l'inégalité.Donc, je t'en prie, si tu comprends l'objection, tant mieux, vulgarise <–< Ben, on vit tout de même dans un pays qui a le mot "Egalité" dans sa devise. Et je sais bien que l'on ne parle pas de la même égalité.
neuneu2k Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Ben, on vit tout de même dans un pays qui a le mot "Egalité" dans sa devise. Et je sais bien que l'on ne parle pas de la même égalité. Dans la devise de la Nation, pas du Pays
Johnnieboy Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Dans la devise de la Nation, pas du Pays Tu as raison de me corriger. A ce propos, je vous conseille de jeter un coup d'oeil à cet article wikipedia sur les devises : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_devises_nationales Celle de l'Egypte est … sybilline.
Invité jabial Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Je ne crois pas que l'article dise le contraire. Aristote a écrit à son époque, de son époque et pour son époque avec la connaissance et les moyens scientifiques dont il disposait à cette époque. L'erreur consisterait, pour Korzybski, à continuer d'utiliser entre autre la logique aristotélicienne pour comprendre les problèmes de notre propre époque alors que nous avons les apports scientifiques, notamment en physique et en mathématiques, qui remettent en question le principe du tiers-exclus par exemple. Les maths intuitionnistes selon les altersociologues Étape suivante : la physique quantique de comptoir, ou le chat vampire de Schrödinger
free jazz Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Pour ce qui est des différences de statuts hiérarchiques entre individus au sein de nos sociétés, nous savons également que les concepts de "dirigeants" et de "dirigés", de "manuels" et d'"intellectuels", issus de la division aristotélicienne entre "maîtres" et "esclaves", n'ont plus lieu d'être au sein d'une société démocratique dans laquelle "les hommes naissent et demeurent égaux en droits" (premier article de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen). De ce fait ces différences de statuts sont inconstitutionnelles depuis 1789, et à ce titre aujourd'hui dépourvues de légitimité.Nous savons également que sur le plan biologique, tout être humain normalement constitué dispose d'un système nerveux doté d'un cortex, outil de la réflexion, et qu'il est parfaitement capable de penser par lui-même, de décider de son existence, et d'apporter à ses interrogations sur celle-ci les réponses qui lui conviennent. En conséquence, les théories sur l'inégalité, les différences de valeurs, entre les individus en fonction de critères de couleurs, de particularités ethniques, génétiques, culturelles, confessionnelles, économiques, etc., reposent sur des contrevérités, des sophismes; elles sont sans rapport avec les faits et dépourvues de tout fondement scientifique. Elles sont également incompatibles avec les articles de notre modèle politique, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, modèle qui est jusqu'ici resté au niveau des mots sous l'influence des systèmes de pensée dualiste, n'ayant jamais été appliqué dans les faits aux niveaux législatif et institutionnel. Voilà encore une andouille de taille phénomènale pour confondre l'égalité en droit et les inégalités de capacité, notamment d'intelligence, dont découlent les nécessaires relations hiérarchiques dans une société libre. Comme l'énonce clairement Hayek, cette distinction est la base de toute philosophie politique civilisée. "Je pourrais peut-être rappeler que c'est uniquement parce que les hommes sont inégaux que nous pouvons les traiter également. Si tous les gens étaient complètement égaux par leurs dons et par leurs goûts, il nous faudrait les traiter différemment pour obtenir une quelconque forme d'organisation sociale. Ils ne sont pas égaux et c'est heureux : ce n'est que grâce à cela que la différenciation de rôles n'a pas besoin d'être déterminée par la décision arbitraire de quelque volonté organisatrice, mais qu'après avoir établi l'égalité formelle des règles s'appliquant à tous de la même façon, nous pouvons laisser chaque individu trouver son niveau propre. Il y a toute la différence du monde entre le fait de traiter les gens de façon égale et une tentative pour les rendre égaux. Tandis que le premier est la condition d'une société libre, la seconde signifie, comme Tocqueville l'a décrite, une nouvelle forme de la servitude."
san Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 Les maths intuitionnistes selon les altersociologues Étape suivante : la physique quantique de comptoir, ou le chat vampire de Schrödinger Korsybski, comme Aristote était de son époque (1933) avec les moyens "limités" à celle-ci. Si je doute que la sémantique générale soit prophylactique, je considère sa critique et son analyse de nos systèmes de représentation et de leurs incidences encore pertinentes aujourd'hui. Lire les classiques est fondamental pour apprécier la valeur du présent, mais il faut aussi penser en accord avec les avancées scientifiques de son époque. Comme on dit populairement il faut vivre avec son temps. Je trouve que l'approche de Pierre Garello dans son cours d'histoire de la pensée économique est du même ordre d'idée que la démarche de Korzybski. Replacer les théories en les présentant dans le contexte historique et scientifique de leur époque est éclairant et nous aide à mesurer leurs erreurs et leurs justesses de vue avec le recul de l'expérience et de l'Histoire que nous avons sur eux. D'en tenir vraiment compte et agir en fonction c'est une autre affaire. Toujours plus de la même chose est le mot d'ordre jusqu'à ce que ça "craque".
MrJones Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 La fin de cette bande annonce est à mourir de rire. C'est une féministe-PS-UNEF qui me l'a conseillé (elle ne l'a pas vu, mais elle la bande annonce l'a séduite… :s)
Chitah Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 La fin de cette bande annonce est à mourir de rire. C'est une féministe-PS-UNEF qui me l'a conseillé (elle ne l'a pas vu, mais elle la bande annonce l'a séduite… :s) Le policier noir a un drôle d'accent je trouve.
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