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Migrations : qui va où ?


Messages recommandés

Posté
  Chitah a dit :
Je pense qu'on aura fait un grand pas dans la bonne direction lorsque tout le monde admettra que "immigré" ne concerne pas le couple de londoniens venus passer leur retraite dans leur maison secondaire du Lubéron

Pourquoi ? Parce que la france et l'angleterre ca se ressemble ?

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  Citation
La France est en revanche l'un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins «contrairement à une idée bien reçue».

Tu m'étonnes : de la bouffe, du pinard, des allocs à gogo pour les tire au flanc, y a pas beaucoup de monde qui voudrait en sortir de ce pays. Enfin si, ceux qui veulent réussir par le travail, tout en évitant si possible d'engraisser un système d'assistés. Ce qui est assez rare en France justement.

Posté
  wpe a dit :
Tu m'étonnes : de la bouffe, du pinard, des allocs à gogo pour les tire au flanc, y a pas beaucoup de monde qui voudrait en sortir de ce pays. Enfin si, ceux qui veulent réussir par le travail, tout en évitant si possible d'engraisser un système d'assistés. Ce qui est assez rare en France justement.

<–<

  • 2 months later...
Invité jabial
Posté

Vu la situation, ce ne serait franchement pas la fin du monde de les accueillir, au moins temporairement.

Mais bon, la compassion, c'est bon pour les discours.

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  Esperluette a dit :
L'Italie s'inquiète de l'immigration de milliers de Tunisiens

http://www.20minutes.fr/ledirect/669317/mo…liers-tunisiens

Vu le contexte actuel de la Tunisie, étant donné que a priori au vu du nombre de manifestants dans les rues, une bonne partie des gens croient à un avenir meilleur, et ont des perspectives positives dans leur pays, on peut se demander si ces nouveaux migrants sont :

- des candidats anciens à l'immigration qui profitent de la situation d'une manière ou d'une autre (baisse de l'efficacité policière tunisienne sur ce sujet, etc.) pour prendre le large, bref qui auraient au fil du temps passé la frontière de toute façon

- des gens qui ont compris qu'il vaudrait mieux pour eux de se casser du pays pour éviter d'être tondu eu égard à leur passé plus ou moins benaliste (petits fonctionnaires de province qui peut être l'objet de vengeance ponctuelle, etc.)

- des nouveaux candidats à l'immigration qui n'ont pas trempé dans le benalisme, et qui pensent que leur situation matérielle va se détériorer dans les mois qui viennent (catégorie

Je ne sais pas si cette liste est exhaustive. La concernant, autant je comprends les deux premières catégories, autant je ne comprends pas la dernière. Mais peut-être me trompe-je.

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  jabial a dit :
Vu la situation, ce ne serait franchement pas la fin du monde de les accueillir, au moins temporairement.

Sous permis de séjour ?

Le souci, c'est l'immobilier… Il faudra bien qu'ils vivent quelque part, ces gens.

Invité jabial
Posté
  Esperluette a dit :
Sous permis de séjour ?

Le souci, c'est l'immobilier… Il faudra bien qu'ils vivent quelque part, ces gens.

Ils sont tous sans diplôme ni compétence ?

Posté
  jabial a dit :
Ils sont tous sans diplôme ni compétence ?

Je ne vois pas vraiment le rapport, des gens qui bossent et rament avec leurs charges locatives, ça se trouve déjà. L'immobilier est onéreux et les modestes morflent.

Sinon en Tunisie, j'ai lu que les diplômés représentent 20% des jeunes chômeurs.

Invité jabial
Posté

Il n'y a pas un parc fixe d'immobilier.

La demande crée l'offre aussi.

On est en plein dans un argument protectionniste, là.

Posté
  jabial a dit :
La demande crée l'offre aussi.

En France très difficilement. Et c'est toute la tragédie de l'immobilier français.

Invité jabial
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  ts69 a dit :
En France très difficilement. Et c'est toute la tragédie de l'immobilier français.

C'est pas la faute des immigrés tunisiens. Pourquoi ce serait à eux d'en subir les conséquences ?

Posté
  jabial a dit :
Il n'y a pas un parc fixe d'immobilier.

La demande crée l'offre aussi.

Dans un pays normal, oui.

Chez nous… :icon_up:

  Citation
Pourquoi ce serait à eux d'en subir les conséquences ?

Ben ils vont subir les conséquences de l'immobilier ici, avec sa cherté. Ce n'est pas parce qu'ils sont Tunisiens, c'est plutôt parce que tout migrant démarre avec pas grand-chose.

Ce n'est pas une volonté d'interdiction jabial, c'est une inquiétude. :doigt:

Invité jabial
Posté
  Esperluette a dit :
Ben ils vont subir les conséquences de l'immobilier ici, avec sa cherté. Ce n'est pas parce qu'ils sont Tunisiens, c'est plutôt parce que tout migrant démarre avec pas grand-chose.

Ça dépend. La plupart des migrants économiques démarrent avec pas grand chose, mais ce n'est pas toujours le cas lorsqu'un changement de régime se produit. Certains partent pour éviter de tout perdre.

  Citation
Ce n'est pas une volonté d'interdiction jabial, c'est une inquiétude. :icon_up:

Le fait est que peu de gens de l'extérieur sont au courant des problèmes spécifiquement français. Pour beaucoup d'immigrants, le choix France / pays anglo-saxons est fait un peu par hasard, alors qu'il y a une énorme différence de société. Mais à part informer, je ne vois pas trop ce qu'on peut faire.

Posté
  jabial a dit :
Il n'y a pas un parc fixe d'immobilier.

La demande crée l'offre aussi.

On est en plein dans un argument protectionniste, là.

L'offre en matière d'immobilier répond très lentement et plus difficilement à la demande, logique, on construit pas un immeuble en deux jours, et ce même dans une situation sans intervention de l'Etat, si en plus celui-ci intervient normativement, on est mal barré.

Donc oui au début l'afflux d'immigrés en nombre provoque des problèmes de logement, des envolées de prix pour les autochtones et une difficulté à se loger pour les immigrés. Puis après un certain temps l'offre augmente, la quantité s'adapte et les prix rebaissent et se stabilisent. En revanche, dans une situation où l'arrivée d'immigrés est constante et pas soudaine, le marché se réadapte plus facilement en permanence.

Posté
  jabial a dit :
C'est pas la faute des immigrés tunisiens. Pourquoi ce serait à eux d'en subir les conséquences ?

Toutefois, c'est encore moins aux contribuables français d'en subir les conséquences. Tu sais très bien comment ça tournerait sous la pression des lobbies humanitaires.

  Tremendo a dit :
Puis après un certain temps l'offre augmente, la quantité s'adapte et les prix rebaissent et se stabilisent.

Dans un système centralisé qui institutionnalise le chômage de file d'attente et l'assistanat, je doute que l'offre et la demande se stabilisent. D'ailleurs si notre ami Jabial était cohérent, il proposerait plutôt d'en héberger quelques uns chez lui.

Il y a d'abord une question de seuil et de limites concrètes d'accueil. Ce sont mille tunisiens qui débarquent chaque jour en Italie depuis une semaine. On ne peut pas leur reprocher de fuir une situation chaotique, ni l'effondrement de l'économie tunisienne à cause d'une révolution qui ne sait pas s'arrêter.

Avant les problèmes d'hébergement et d'emplois, la priorité sera de savoir comment assurer la sécurité de cette foule. Sont-ce nos radieux gauchistes trop occupés à se palucher sur la révolution en marche qui vont les soigner?

C'est fort gratifiant pour soi de jouer les belles âmes, mais n'est-ce pas moralement indigne de laisser ces débarquements s'opérer si c'est pour se laver ensuite les mains du sort de ces gens et les abandonner sur le carreau?

  Citation
In 1500 nel campo sportivo FOTO

Lampedusa è ormai allo stremo, i centri di prima accoglienza sono prossimi alla saturazione e i ponti aerei e navali segnano già il passo. Per questo Maroni si è deciso ad accogliere la richiesta del prefetto di Palermo Giuseppe Caruso, nominato commissario per l'emergenza, e ha ordinato la riapertura del centro di identificazione di Lampedusa, una struttura moderna e attrezzata, inaugurata solo due anni fa, capace di ospitare un migliaio di persone, assolutamente operativa ma che era rimasta chiusa, nonostante le proteste, su disposizione del ministro. Che ieri mattina è tornato sui suoi passi puntando pesantemente l'indice contro la Ue. "Siamo soli, l'Europa non sta facendo nulla. Il Maghreb sta esplodendo. C'è un terremoto istituzionale e politico che rischia di avere un impatto devastante su tutta l'Europa attraverso l'Italia. Noi siamo come al solito lasciati soli. Stiamo gestendo l'emergenza umanitaria con la protezione civile". D'altra parte ieri sera da Tunisi è arrivata la bocciatura della proposta italiana di inviare agenti di polizia sulle coste africane per bloccare l'esodo. "Stiamo cercando di metterci in contatto con le forze di polizia tunisina, per vedere come gestire questa emergenza, ma ci troviamo senza interlocutori", aveva spiegato poco prima Maroni.

Sbarchi senza fine

Il bilancio della giornata di ieri parla di un flusso costante, per nulla in diminuzione: 22 gli sbarchi, più di 1500 i maghrebini riusciti ad approdare a Lampedusa, un centinaio di persone recuperate un attimo prima che il barcone affondasse. Un'impresa titanica per le poche decine di uomini delle forze dell'ordine. Per tutta la mattinata in migliaia sono rimasti ammassati nel campo sportivo mentre i volontari delle organizzazioni umanitarie e la gente dell'isola, insieme agli operatori del centro, si sbracciavano per distribuire acqua e panini. Difficile anche garantire l'assistenza sanitaria ad un numero così imponente di persone, molte delle quali con addosso ancora i segni degli scontri di piazza in Tunisia. Il porto è totalmente occupato dalle oltre 50 imbarcazioni arrivate e per qualche ora è stato bloccato anche dalla protesta dei pescatori locali contro il caro-gasolio. Ieri solo un volo ha trasferito 40 persone sulla terraferma e i 20 sbarcati a Linosa sono stati portati via in nave. Troppo pochi, a Lampedusa ci sono ancora più di 2500 immigrati ma i centri di accoglienza di tutta Italia sono ormai saturi. Per questo il prefetto Caruso ha effettuato un monitoraggio per individuare delle strutture, scuole, palestre, che potrebbero essere utilizzate per ospitare i nuovi arrivi. Protezione civile e Croce rossa sono pronte anche ad allestire delle tendopoli.

http://palermo.repubblica.it/cronaca/2011/…blico-12432273/

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  free jazz a dit :
Dans un système centralisé qui institutionnalise le chômage de file d'attente et l'assistanat, je doute que l'offre et la demande se stabilisent.

C'est exact, je me référais à une situation où le marché du logement est libre. Ma réponse insistait sur le fait que même un marché libre mettrait du temps à absorber un flux quotidien de 5000 nouveaux migrants. En plus de l'inflexibilité de la quantité de logement disponible de par sa nature, ces populations viennent avec deux sous en poche, même les logements les moins chers chez nous leur sont impossibles à acquérir ou à louer.

Cependant sur le long terme, le marché réagit, l'offre s'adapte, et ces gens voient leur pouvoir d'achat augmenter. Mais combien de temps? et le temps joue en faveur des gauchistes qui exploitent ainsi cette inadéquation initiale à leurs fins, en construisant HLM et autres monstruosités, ou en subventionnant ces populations, empirant la situation du logement et en augmentant le ras-le-bol des populations autochtones vis-à-vis des immigrés qui tardent d'autant plus à s'intégrer et à vouloir s'intégrer.

  free jazz a dit :
Il y a d'abord une question de seuil et de limites concrètes d'accueil. Ce sont mille tunisiens qui débarquent chaque jour en Italie depuis une semaine. On ne peut pas leur reprocher de fuir une situation chaotique, ni l'effondrement de l'économie tunisienne à cause d'une révolution qui ne sait pas s'arrêter.

Avant les problèmes d'hébergement et d'emplois, la priorité sera de savoir comment assurer la sécurité de cette foule. Sont-ce nos radieux gauchistes trop occupés à se palucher sur la révolution en marche qui vont s'occuper de les soigner?

C'est fort gratifiant pour soi de jouer les belles âmes, mais n'est-ce pas moralement indigne de laisser ces débarquements s'opérer si c'est pour se laver les mains du sort de ces gens et les abandonner sur le carreau?

+1

Posté
  Esperluette a dit :
Tiens tu lis facilement l'italien FJ ?

Couramment (il m'arrive de travailler en Italie), mais je me suis dit que les lecteurs interessés pourront utiliser la traduction google.

Cet article décrit une situation d'urgence explosive sur le plan sanitaire et sécuritaire. A fortiori si le flux se maintient à ce niveau et qu'il se propage à l'Algérie.

Posté
  free jazz a dit :
Couramment (il m'arrive de travailler en Italie), mais je me suis dit que les lecteurs interessés pourront utiliser la traduction google.

Je ne savais pas.

  Citation
Cet article décrit une situation d'urgence explosive sur le plan sanitaire et sécuritaire. A fortiori si le flux se maintient à ce niveau et qu'il se propage à l'Algérie.

Moi aussi je comprends l'italien. :icon_up:

Posté
  jabial a dit :
Ça dépend. La plupart des migrants économiques démarrent avec pas grand chose, mais ce n'est pas toujours le cas lorsqu'un changement de régime se produit. Certains partent pour éviter de tout perdre.

Le "pas grand-chose" concerne bien entendu les avoirs matériels mais aussi la connaissance générale du pays et les relations sur place. Quelqu'un sachant à qui s'adresser pour dénicher un logement provisoire, pour entrer en relation avec la bonne assoce, pour adresser la lettre qui va bien au bon interlocuteur, pour signaler l'aspirant-bosseur à un recruteur, pour expliquer les usages lors des rapports sociaux (dont entretien d'embauche), bref, le "capital" immatériel favorisant les autochtones sur les migrants.

Aussi trivial que ça paraisse, il reste encore des écrivains publics professionnels (ils bossent pour les autochtones, si si) et le métier veut qu'ils sachent pondre LA lettre impec dans une correspondance administrative, avec la présentation et les formules à connaître. Déjà que nous, on se débat, alors les étrangers…

Posté
  jabial a dit :
Le fait est que peu de gens de l'extérieur sont au courant des problèmes spécifiquement français. Pour beaucoup d'immigrants, le choix France / pays anglo-saxons est fait un peu par hasard, alors qu'il y a une énorme différence de société. Mais à part informer, je ne vois pas trop ce qu'on peut faire.

T'inquiète pas, l'info a largement commencé à circuler : il suffit de voir l'accroissement de la communauté tunisienne au Canada.

Posté
  free jazz a dit :
Toutefois, c'est encore moins aux contribuables français d'en subir les conséquences. Tu sais très bien comment ça tournerait sous la pression des lobbies humanitaires.

Dans un système centralisé qui institutionnalise le chômage de file d'attente et l'assistanat, je doute que l'offre et la demande se stabilisent. D'ailleurs si notre ami Jabial était cohérent, il proposerait plutôt d'en héberger quelques uns chez lui.

Il va falloir arrêter les légendes de l'arabe ou du noir qui débarque pour toucher les allocs :

- le chômage n'est accessible qu'à ceux qui ont DEJA cotisé à l'assurance chomage.

- le RMI, mesure d'assistanat phare, nécessite d'avoir une CARTE DE SEJOUR ancienne d'AU MOINS 5 ANS.

Donc cela ne coûte pas grand chose tous ces gens : au contraire, n'oublie pas que le kebab que tu achètes est peut-être fait par un clando qui ne touchera pas le chômage si il se fait virer, et qui n'est pas couvert par la sécu.

A t'entendre, on dirait que des cohortes d'assistante sociale attendent les arabes et les noirs à Lampedusa avec bail de HLM prêt à signer, compte en banque ouvert, alimenté par les services sociaux. C'est du vent tout ça : tu devrais aller à la préfecture de ton domicile un matin, pour voir que la France n'est pas ouverte aux 4 vents, qu'il faut, même pour un français né à l'étranger, parfois des jours pour obtenir une copie de carte d'identité, je ne parle même pas du cas d'un étranger.

Posté
  Chitah a dit :
Il va falloir arrêter les légendes de l'arabe ou du noir qui débarque pour toucher les allocs :

Inutile de brandir ta passion pour le procès d'intention. J'ai pris la peine de préciser quels sont les priorités qui posent directement des problèmes d'ordre public : sécurité, hébergement, soins, nourriture. De plus, si tu t'étais renseigné, tu aurais lu que beaucoup de ces gens sont blessés, épuisés ou malades. Or dans un contexte de paralysie générale, l'économie tunisienne est exangue alors que le chaos règne.

Besoins humanitaires qui sont effectivement à la charge des contribuables en Europe. Parce qu'on ne peut pas laisser ces foules mourir de faim, s'entasser ni dormir dans les rues. Enfin ce n'est pas ma conception des choses, ce qui n'implique pas que je sois un défenseur de la NAPD.

Posté
  Alix a dit :
Voilà. :icon_up:

J'ajoute que la fête est finie: nous somems au bord du gouffre. Avant d'aider les autres, aidons nous nous mêmes….

Pour la France, encore 7% d'endettement et c'est bon.

Posté
  Chitah a dit :
Il va falloir arrêter les légendes de l'arabe ou du noir qui débarque pour toucher les allocs :

C'est une légende mais concernant le milieu africain noir que je commence à connaitre très bien, je peux te dire qu'il sont extrêmement bien renseignés sur les aides et subvention auxquelles ils peuvent prétendre. Ils connaissent également les démarches à faire.

Je suis toujours très surpris de constater à quel point ils sont pleins de préjugés positifs sur la France et autant au courant des démarches à faire pour toucher du pognon public.

Tu n'imagines pas jusqu'où vont se nicher les subventions, des allocations familiales bien sûr, au remboursement de la note de téléphone, en passant par le paiement de l'électricité, du chauffage, du loyer, etc. Cela dépend essentiellement des communes.

Cela dit, tous ceux que je connais ont rapidement déchanté au sujet de la France et se retrouvent coincés ici avec de petits revenus, un job (souvent) au black, de peur de rentrer au pays la queue entre les jambes, c'est à dire sans un rond.

Donc, tu as raison, ils ne viennent certainement pas pour les subventions mais se retrouvent rapidement à les quémander, aigris et désabusés.

Invité jabial
Posté
  free jazz a dit :
Toutefois, c'est encore moins aux contribuables français d'en subir les conséquences. Tu sais très bien comment ça tournerait sous la pression des lobbies humanitaires.
  Citation
20 Et l'Éternel dit : Le cri qui s'élève de Sodome et Gomorrhe est bien fort et leur iniquité bien énorme.

21 Je veux descendre et voir si, comme le bruit en est venu jusqu'à moi, leur crime est arrivé au comble ; ou si cela n'est pas, je veux le savoir.

22 Et ces hommes partirent et s'en allèrent à Sodome ; et Abraham se tenait encore devant l'Éternel.

23 Et Abraham s'approcha et dit : Est-ce que vraiment tu ferais périr le juste avec le coupable ?

24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville ; les ferais-tu donc périr et ne pardonnerais-tu pas à ce lieu à cause de ces cinquante justes qui s'y trouveraient ?

25 Loin de toi d'agir de la sorte, de faire mourir le juste avec le coupable ! Ainsi il en serait du juste comme du coupable ! Loin de toi ! Celui qui juge toute la terre ne rendrait-il pas justice ?

26 Et l'Éternel dit : Si je trouve à Sodome cinquante justes, au milieu de la ville, je pardonnerai à tout le lieu pour l'amour d'eux.

27 Et Abraham reprit : Voilà que j'en suis venu à parler au Seigneur, moi qui suis poudre et cendre.

28 Peut-être que des cinquante justes il en manquera cinq. Détruiras-tu pour cinq hommes toute la ville ? Et il dit : Je ne la détruirai pas si j'en trouve quarante-cinq.

29 Et Abraham continua encore à lui parler ; il lui dit : Peut-être s'en trouvera-t-il là quarante. Et il dit : Je ne le ferai pas pour l'amour des quarante.

30 Et Abraham dit : Que le Seigneur veuille ne pas s'irriter si je parle ! Peut-être s'en trouvera-t-il trente. Et il dit : Je ne le ferai pas si j'y en trouve trente.

31 Et Abraham dit : Voilà que j'en suis venu à parler au Seigneur. Peut-être s'en trouvera-t-il vingt. Et il dit : Je ne la détruirai pas pour l'amour des vingt.

32 Et Abraham dit : Que le Seigneur veuille ne pas s'irriter, et je parlerai encore cette seule fois : Peut-être s'en trouvera-t-il dix. Et il dit : Je ne la détruirai pas pour l'amour des dix.

33 Et l'Éternel s'en alla quand il eut achevé de parler à Abraham, et Abraham retourna chez lui.

  Citation
Dans un système centralisé qui institutionnalise le chômage de file d'attente et l'assistanat, je doute que l'offre et la demande se stabilisent. D'ailleurs si notre ami Jabial était cohérent, il proposerait plutôt d'en héberger quelques uns chez lui.

Je ne te demande pas de les héberger chez toi. Seulement, à moins d'être communiste, tu ne considères pas que le pays appartient au peuple dans son ensemble.

  Citation
C'est fort gratifiant pour soi de jouer les belles âmes, mais n'est-ce pas moralement indigne de laisser ces débarquements s'opérer si c'est pour se laver ensuite les mains du sort de ces gens et les abandonner sur le carreau?

Le principe même du libéralisme, c'est d'"abandonner" les gens, c'est-à-dire de leur foutre la paix, pour le meilleur et pour le pire. Liberté de s'enrichir, liberté de mourir. Mais mourir libre, en ayant vécu comme un homme et pas comme un numéro.

  Chitah a dit :
Il va falloir arrêter les légendes de l'arabe ou du noir qui débarque pour toucher les allocs :

- le chômage n'est accessible qu'à ceux qui ont DEJA cotisé à l'assurance chomage.

- le RMI, mesure d'assistanat phare, nécessite d'avoir une CARTE DE SEJOUR ancienne d'AU MOINS 5 ANS.

C'est pas du tout comme ça que ça se passe.

Personne ne fait 10.000 km pour "toucher les allocs".

Mais beaucoup finissent comme ça.

Et moi ce qui me tue la tripe c'est que je sais, par la force de connaître l'histoire, que dans un autre environnement, ils seraient devenus des individus productifs, ouvriers et entrepreneurs en une génération.

Tu as tous ceux qui viennent pour s'enrichir, avec dans la tête le rêve américain, et qui se retrouvent… en France, peut-être l'endroit le plus décourageant au monde pour celui qui a une bonne éthique de travail. Donc le mec, d'une on va l'empêcher de bosser, et de deux on va lui donner des avantages. Et oui on peut en avoir. Par exemple, "les allocs", c'est-à-dire les allocations familiales. Dans l'intérêt du gosse. Mais pas pour les clandestins. De même que l'éducation gratuite de ce dernier. Y compris pour le clandestins. Et puis les soins gratuits.

Les américains ont inventé le concept de ghetto démocratique. Contrairement aux ghettos des dictatures, on n'y parque pas les gens par la force, mais par la ruse. Et le pire c'est que les gardiens croient bien faire.

La meilleur analogie possible, c'est la came. L'expérience classique du rat qui appuie sur une pédale pour obtenir sa dose. Il apprend à appuyer. Il ne fait plus que ça.

Mais là c'est des gens.

Posté
  Rocou a dit :
C'est une légende mais concernant le milieu africain noir que je commence à connaitre très bien, je peux te dire qu'il sont extrêmement bien renseignés sur les aides et subvention auxquelles ils peuvent prétendre. Ils connaissent également les démarches à faire.

Je suis toujours très surpris de constater à quel point ils sont pleins de préjugés positifs sur la France et autant au courant des démarches à faire pour toucher du pognon public.

Tu n'imagines pas jusqu'où vont se nicher les subventions, des allocations familiales bien sûr, au remboursement de la note de téléphone, en passant par le paiement de l'électricité, du chauffage, du loyer, etc. Cela dépend essentiellement des communes.

Autant que je puisse m'en rendre compte, concernant les milieux plutôt maghrébins, je crois que c'est aussi un peu le cas : un bon niveau de renseignement sur les aides et subventions, pouvant aller jusqu'à même savoir que la Banque Alimentaire ou les Restos du Coeur refilent des colis alimentaires gratos sans trop poser de questions. Se refiler les bons plans aussi fait partie de ce genre de stratégies.

  Citation
Cela dit, tous ceux que je connais ont rapidement déchanté au sujet de la France et se retrouvent coincés ici avec de petits revenus, un job (souvent) au black, de peur de rentrer au pays la queue entre les jambes, c'est à dire sans un rond.

Donc, tu as raison, ils ne viennent certainement pas pour les subventions mais se retrouvent rapidement à les quémander, aigris et désabusés.

C'est clair que de toute façon, qu'on soit français ou étranger, vivre des subventions, surtout dans une grande ville, est globalement une vie de merde.

Invité jabial
Posté
  Alix a dit :
Je ne suis pas communiste (Dieu m'en garde..) mais j'estime que les parties communes appartiennent à ceux qui payent pour leur aménagement et leur entretien. Il est certain qu'à une certaine échelle, on peut difficilement éviter l'acquisition de cette propriété par la structure qui la gère (ici, l'Etat), mais sinon je trouve que c'est largement faisable.

Et concernant les étrangers, il n'y a pas de problème de propriété dès lors qu'ils peuvent accéder à la location ou à la propriété par leurs propres moyens. Or nous savons que c'est parfois très compliqué. Je pense beaucoup aux Roms, qui ont été victimisés au possible il y a quelques mois. Il fallait les comprendre, les aider, les pleurer. Mais avec le fric de qui? Sur la propriété de qui?

Je ne prétends aucunement que vous tenez ce genre de discours, mais quand j'entends les choeurs de pleureuses sur le sort des pauvres immigrés sans défenses qu'il faut aider, nourrir, loger, etc j'ai bien envie de dire aussi "Ok, mais alors sur VOTRE propriété, avec VOTRE argent, et VOUS porterez la responsabilité de leurs éventuelles "bêtises" s'ils sont insolvables".

Vous voyez?

Je vois votre problème, et c'est bien le malheur du système socialiste : il ne règle même pas le problème des vrais inadaptés sociaux (qui restent SDF), et il fabrique des assistés malheureux qui pourraient être des travailleurs heureux.

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