Poil à gratter Posté 17 avril 2011 Signaler Posté 17 avril 2011 Un peu de détente avec les trains rapides : http://www.clubic.com/humour-informatique-…shinkansen.html En tous cas les photos de l'intérieur font rêver, ça doit être très confortable.
oscar Posté 30 avril 2011 Signaler Posté 30 avril 2011 Au fait, quelqu'un a des nouvelles sur la situation ? Entre le 11 mars et le 15 avril, on avait 1 à 3 articles par jour sur Fukushima. Un dernier, pour dire que çà va être dure pendant 6 mois ou 1 an, et depuis RIEN du tout………
Fedaykin Posté 1 mai 2011 Signaler Posté 1 mai 2011 Au fait, quelqu'un a des nouvelles sur la situation ? Entre le 11 mars et le 15 avril, on avait 1 à 3 articles par jour sur Fukushima. Un dernier, pour dire que çà va être dure pendant 6 mois ou 1 an, et depuis RIEN du tout……… Y'avait le mariage de Kate et William fallait pas abuser Et puis il faut croire qu'il n'y a pas eu d'incident depuis donc le temps, est à l'analyse et au réparations/décontaminations. C'est moins vendeurs que des explosions sur un réacteur nucléaire.
Nicolas Azor Posté 1 mai 2011 Signaler Posté 1 mai 2011 Au fait, quelqu'un a des nouvelles sur la situation ? Entre le 11 mars et le 15 avril, on avait 1 à 3 articles par jour sur Fukushima. Un dernier, pour dire que çà va être dure pendant 6 mois ou 1 an, et depuis RIEN du tout……… "Pas de nouvelle, bonne nouvelle", non ?
TODA Posté 1 mai 2011 Auteur Signaler Posté 1 mai 2011 Quand on veut des nouvelles, on en a..internet, mails, tél, on se repasse les infos.. mes amis
oscar Posté 16 mai 2011 Signaler Posté 16 mai 2011 "Pas de nouvelle, bonne nouvelle", non ? Je sais pas ce que çà vaut, mais il semblerai que non…… objectif éco
Mathieu_D Posté 16 mai 2011 Signaler Posté 16 mai 2011 Heu, les cuves sont percées finalement ? Hum, ça craint quand même.
oscar Posté 16 mai 2011 Signaler Posté 16 mai 2011 Marrant, quand on tape Fukushima dans Google, les 2 premiers articles sont l'opposé l'un de l'autre: 7sur7 sciences.blogs.liberation J'ai pas l'habitude de croire Libération, mais bon peut-être que cette fois-ci………..
Fenster Posté 16 mai 2011 Signaler Posté 16 mai 2011 D'après 20minutes, ça sent le mauvais sake : http://www.20minutes.fr/article/724819/fukushima-scenario-pire-pourrait-etre-train-realiser
Nicolas Azor Posté 16 mai 2011 Signaler Posté 16 mai 2011 D'après 20minutes, ça sent le mauvais sake : http://www.20minutes.fr/article/724819/fukushima-scenario-pire-pourrait-etre-train-realiser En gros le syndrome chinois évoqué plus haut dans cette file. Ce scénario était redouté par les experts, comme Roland Desbordes, le président de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) l’expliquait à 20 Minutes en mars dernier: «Si le refroidissement des réacteurs nucléaires échoue, leur coeur pourrait fondre. Les pastilles d’uranium s’accumuleraient alors au fond de la cuve, formant un corium, sorte de grosse boule de métal en fusion. Ce corium pourrait alors transpercer la cuve, puis la dalle de béton en dessous de la centrale, et enfin la roche et la terre avec des conséquences sur les nappes phréatiques et les sols en général.» Bon on va tous crever les gars. Bonne fin de vie à tous !
Fenster Posté 20 mai 2011 Signaler Posté 20 mai 2011 http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110520.CHA6073/un_laboratoire_francais_alarme_par_la_radioactivite_a_f.html Une association française a tiré vendredi 20 mai la sonnette d'alarme au sujet des niveaux de pollution à Fukushima au Japon. Selon l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro), les niveaux de pollutions dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire sont "comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl". "Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", ajoute ce laboratoire indépendant. Quelqu'un pour confirmer ou infirmer??
romaric Posté 21 mai 2011 Signaler Posté 21 mai 2011 http://www.courrierinternational.com/breve/2011/05/18/revelations-sur-la-crise-de-fukushima-daiichi Bien sur que cela continue. Une simple lecture attentive des médias peu de jour après la catastrophe permettait de constater deux choses: - les journalistes ne savaient que très peu de choses et brodaient pas mal . - la machine de propagande/désinformation était en marche. Pour ce dernier point il suffisait de croiser les diverses sources disponibles d'info émanants de sources officielles pour se rendre compte que la situation était critique. Ces instituts sont tous d'accord pour une chose en matière de catastrophe nucléaire: mentir. Par contre dire quoi ? Ca ils ne se sont pas mis d'accord avant Fukushima. En France idem… La catastrophe est plus grave que Tcherno, et depuis le début ils le savaient…. La fonte du réacteur est intervenu très tôt après la catastrophe. Un peu de logique et une connaissance des principes de base de physique suffisait à n'importe qui de le comprendre.
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 La catastrophe est plus grave que Tcherno, et depuis le début ils le savaient…. La fonte du réacteur est intervenu très tôt après la catastrophe. Un peu de logique et une connaissance des principes de base de physique suffisait à n'importe qui de le comprendre. Tu as bien conscience qu'en disant ça, tu fais preuve d'un chouilla de prétention, soit dit sans méchanceté ?
romaric Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Tu as bien conscience qu'en disant ça, tu fais preuve d'un chouilla de prétention, soit dit sans méchanceté ? Je ne pense pas être prétentieux, en tous cas ce n'est pas mon intention. Si c'est ce qu'il transparaît dans mes propos alors je le regrette. Ce que je dit par là, c'est que sous condition de connaître l'état de la science, de se documenter à fond et de réfléchir au passé on peu assez facilement décrypter l'info. Pas trouver la vérité ! Juste savoir où il y à mensonge ( par omission ou intentionnel… qu'importe ). Qu'ensuite on ait pas les éléments pour se faire une opinion éclairée c'est une chose. Mais force est de constater que dans le cas du nucléaire et devant une catastrophe telle que le tremblement de terre au Japon fut et est toujours, la réflexion s'incline devant les scénarios proposé par certains officiels, donneur de leçons, qui eux sont prétentieux de livrer une prétendue vérité.
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Je ne pense pas être prétentieux, en tous cas ce n'est pas mon intention. Si c'est ce qu'il transparaît dans mes propos alors je le regrette. Ce que je dit par là, c'est que sous condition de connaître l'état de la science, de se documenter à fond et de réfléchir au passé on peu assez facilement décrypter l'info. Pas trouver la vérité ! Juste savoir où il y à mensonge ( par omission ou intentionnel… qu'importe ). Hum, c'est en ça que c'est prétentieux. On peut interpréter les mêmes informations de façon différente de la tienne, mais une chose est sûre : les vraies et solides informations ne sont pas disponibles. Elles sont vaguement disponibles à Tepco, et encore, même eux ne savent pas tout. Ainsi, tout porte à croire que la dalle de béton sous les réacteurs était cassée à la suite du séisme, mais qu'ils viennent de le découvrir. Peut-être n'en est-il rien. Peut-être la cassure n'est pas liée au séisme… Bref : c'est très très difficile d'affirmer péremptoirement que tout ça va partir en couille Tchernobyl style. Pour le moment, il y 0 personne morte irradiée et pour le moment, il n'y a pas un gros nuage radioactif planant autour de l'archipel. Ca va peut-être changer, mais dire "ça VA changer" et "C'EST pire que Tchernobyl", c'est aller vite en besogne. Qu'ensuite on ait pas les éléments pour se faire une opinion éclairée c'est une chose. Mais force est de constater que dans le cas du nucléaire et devant une catastrophe telle que le tremblement de terre au Japon fut et est toujours, la réflexion s'incline devant les scénarios proposé par certains officiels, donneur de leçons, qui eux sont prétentieux de livrer une prétendue vérité. Mais c'est exactement vrai dans l'autre sens aussi.
Invité rogermila Posté 25 mai 2011 Signaler Posté 25 mai 2011 La Suisse arrête. Comme je le disais les pays riches importeront mais ne prendront plus le risque de fabriquer. La duplicité consiste à faire croire qu'on va trouver d'autres moyens de remplacement. La Suisse devrait sortir du nucléaire d’ici 2034. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de débrancher les centrales atomiques dès qu’elles auront atteint 50 ans. Le premier réacteur à être mis hors service devrait être Beznau I en 2019, Beznau II et Mühleberg suivraient en 2022. La centrale de Gösgen serait fermée en 2029 et celle de Leibstadt en 2034. Le gouvernement a ainsi opté pour un abandon progressif du nucléaire. L’option statu quo ou la sortie rapide de l’atome ont été écartées. Pour garantir la sécurité de l’approvisionnement, il table sur des économies accrues d’énergie, sur le développement de la force hydraulique et du courant vert, sur les centrales à gaz et sur les importations. http://www.tdg.ch/actu/suisse/suisse-sortira-nucleaire-2035-2011-05-25
Tremendo Posté 30 mai 2011 Signaler Posté 30 mai 2011 Electoralisme, démagogie, jemenfoutducontribuablisme et confiture… On peut dors et déjà chiffrer les points de croissance perdus. http://www.lefigaro….-d-ici-2022.php La fermeture des dix-sept réacteurs d'ici à dix ans, décidée par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima, coûterait 40 milliards d'euros. La France étudie un scénario avec une réduction de 5 % du courant atomique. L'onde de choc de Fukushima continue de balayer l'Europe de l'énergie. Tandis que la Suisse vient d'annoncer sa sortie progressive du nucléaire, l'Allemagne précise les modalités de l'arrêt définitif de ses 17 réacteurs, ses 7 plus anciens étant mis déjà hors tension depuis la volte-face d'Angela Merkel. C'est le 6 juin que la coalition au pouvoir à Berlin doit présenter son projet de loi sur la date de la sortie du nucléaire. La commission d'éthique missionnée par la chancelière a donné son avis : l'Allemagne doit sortir du nucléaire d'ici à dix ans. Une position reprise à son compte par le chef des chrétiens-démocrates bavarois, alliés de la CDU d'Angela Merkel, lors des longues et âpres négociations de ce week-end, sur fond de nouvelle manifestation antinucléaire. C'est que les pro-nucléaire, industrie en tête, menacent le pays d'un black-out ou d'un coût exorbitant en cas de renoncement trop rapide aux centrales atomiques. Les usines gourmandes en énergie seront mises en difficulté, prévient l'association des industriels de l'énergie. Selon Bild, le gouvernement table sur un coût de sortie de l'atome de 16 milliards d'euros d'ici à 2015, tandis que le chiffre global de 40 milliards d'euros circule dans des documents de la CDU cités par la Süddeutsche Zeitung.
Invité rogermila Posté 30 mai 2011 Signaler Posté 30 mai 2011 Les "hystériques verdâtres" en pamoison après l'annonce de l'Allemagne de se retirer du nucleaire. Dans un communiqué, Eva Joly, salue une «décision historique qui démontre que la volonté politique suffit pour engager la sortie du nucléaire». La secrétaire nationale d'EELV, affirmant que la transition écologique serait créatrice d'emplois. http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/30/01002-20110530ARTFIG00488-nucleaire-allemand-les-verts-savourent-le-ps-reserve.php
Tremendo Posté 30 mai 2011 Signaler Posté 30 mai 2011 Les "hystériques verdâtres" en pamoison après l'annonce de l'Allemagne de se retirer du nucleaire. Personne n'a noté une certaine ressemblance entre Sarko et Cécile Duflot? Y'a-t-il anguille sous roche?
Poil à gratter Posté 30 mai 2011 Signaler Posté 30 mai 2011 Ils auraient mieux fait d'interdire les concombres…
Fenster Posté 30 mai 2011 Signaler Posté 30 mai 2011 Personne n'a noté une certaine ressemblance entre Sarko et Cécile Duflot? Y'a-t-il anguille sous roche? Ah bah voilà je savais que je n'avais pas la berlue.
TODA Posté 5 juin 2011 Auteur Signaler Posté 5 juin 2011 Dommage que seul libé relaie les prises de position de mes amis japonais…. à ne pas louper, je suis très fière du komeito, mon parti politique ….là bas… député Komeito
free jazz Posté 6 juin 2011 Signaler Posté 6 juin 2011 Avis à ceux qui expliquaient que le nucléaire serait rentable en l'absence de contrôle gouvernemental, sans injection de fonds publics et que Tepco était assis sur une montagne de cash. Les déconvenues s'accumulent pour le groupe nippon : la note de la dette à long terme de Tepco a été reléguée il y a une semaine en catégorie spéculative par l'agence de notation financière Standard & Poor's, rendant plus difficile la capacité de la firme à lever des fonds sur le marché obligataire.Au sein du réacteur numéro un de la centrale nucléaire de Fukushima les relevés de la radioactivité indiquent un niveau jamais atteint depuis le début de la catastrophe nucléaire, trois mois plus tôt, selon l'agence d'information Kyodo qui se base sur des données provenant de Tepco. Le groupe espère toujours abaisser la température des réacteurs endommagés sous la barre des 100 degrés Celsius (cold shutdown) d'ici à janvier 2012, mais sa tâche est compliquée par la présence de quantités massives d'eau fortement radioactive sur le site. L'agence affirme en outre que l'entreprise pourrait enregistrer une perte nette de 570 milliards de yens lors de l'année budgétaire d'avril 2011 à mars 2012 (4,9 milliards d'euros au cours actuel), sans compter les indemnisations dues aux victimes de l'accident nucléaire. Une situation d'autant plus fragile qu'au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, Tepco a affiché un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros), le pire jamais enregistré par un groupe japonais non financier. Dans le détail, l'agence indique que la facture d'hydrocarbures de Tepco pourrait grimper de 830 milliards de yens lors de l'année budgétaire en cours, à cause de l'augmentation de la production de ses centrales thermiques rendue nécessaire par l'arrêt d'une quinzaine de réacteurs. La compagnie pourrait ainsi se retrouver avec une trésorerie limitée à 100 milliards de yens en fin d'exercice en mars 2012, contre 2.100 milliards de yens en début d'année budgétaire. http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/06/04015-20110606ARTFIG00518-fukushima-la-radioactivite-atteint-un-nouveau-pic.php
Tremendo Posté 6 juin 2011 Signaler Posté 6 juin 2011 Avis à ceux qui expliquaient que le nucléaire serait rentable en l'absence de contrôle gouvernemental, sans injection de fonds publics et que Tepco était assis sur une montagne de cash. http://www.lefigaro….nouveau-pic.php Evidemment il peut y avoir des imprévus, mais l'article ne mentionne pas que l'entreprise va faire banqueroute,alors que l'Etat japonais lui il se porte super bien.
TODA Posté 6 juin 2011 Auteur Signaler Posté 6 juin 2011 Moi, je continue d'admirer mes amis japonais….vétérants
h16 Posté 9 juin 2011 Signaler Posté 9 juin 2011 Tous les moyens sont bons pour arrêter le nucléaire, même si 0 alternative crédible et même si on emploie alors des moyens plus que douteux. punu : http://h16free.com/2011/06/09/8824-la-physique-nucleaire-de-propagande wikio: (badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/06/09/8824-la-physique-nucleaire-de-propagande (badurl) rt : http://twitter.com/#!/_h16/status/78719375607209984
free jazz Posté 12 juin 2011 Signaler Posté 12 juin 2011 Tous les moyens sont bons pour arrêter le nucléaire, même si 0 alternative crédible et même si on emploie alors des moyens plus que douteux. punu : http://h16free.com/2…e-de-propagande En complément, une critique de la méthodologie employée par Libé : Accident nucléaire : une certitude statistique un article de Libé Le 5 juin 2011, par Étienne Ghys Directeur de recherche CNRS, École Normale Supérieure de Lyon (page web) C’est le titre d’un article de Libération, paru ce vendredi 3 juin 2011, de Benjamin Dessus [1] et Bernard Laponche [2]. Une phrase attire mon attention : la probabilité d’un accident nucléaire majeur en Europe dans les trente prochaines années serait de plus de 100%. Bigre, une probabilité de plus de 100%, je n’avais jamais vu ça ! En effet, avec une telle probabilité, il doit s’agir d’une certitude statistique… Dommage qu’on maltraite les probabilités de cette manière. On calcule si rarement des probabilités dans Libé… Explications de texte. L’article commence par estimer la probabilité d’un accident majeur par réacteur nucléaire et par année de fonctionnement. Selon l’article, le parc mondial actuel de réacteurs cumule 14000 réacteurs-ans (environ 450 réacteurs pendant 31 ans). Pendant cette période, il y a eu quatre accidents majeurs, ce qui mène à une probabilité d’accident majeur d’environ 0,0003 par an pour chaque réacteur. Les auteurs en « déduisent » donc que la probabilité d’un accident majeur en France (avec ses 58 réacteurs) pendant les trente prochaines années serait de 58 fois 30 fois 0,0003 , donc d’environ 50% . Quant à la probabilité d’un accident en Europe (143 réacteurs) dans les trente prochaines années, elle « est » de 143 fois 30 fois 0,0003 , « donc » d’environ 129% . Comment une probabilité pourrait-elle dépasser 100% ? Plus sûr que la certitude ? Les auteurs ont sans doute mauvaise conscience d’écrire que la probabilité est de 129% alors ils se contentent d’écrire qu’elle est de « plus de 100% »… Ils concluent « La réalité, c’est que le risque d’accident majeur en Europe n’est pas très improbable, mais au contraire une certitude statistique. » Quel dommage qu’un ingénieur et un physicien puissent commettre de telles erreurs sur des questions aussi élémentaires de probabilités. D’autant plus dommage que s’ils avaient fait un calcul correct, ils n’auraient pas conclu à une « certitude statistique » mais à des chiffres qui sont de toutes façons alarmants. Faisons ce calcul. Si la probabilité d’un accident majeur est de 0,0003 par an et par réacteur, la probabilité qu’il n’y ait pas d’accident est de (1−0,0003) pour un réacteur et une année. La probabilité qu’il n’y ait aucun accident majeur pendant les 30 ans qui viennent, parmi les 143 réacteurs européens est donc [3] de (1−0,0003) 30×143 soit à peu près 0,28 . La probabilité qu’il y ait un accident majeur en Europe dans les 30 prochaines années est donc de 72% . Ce calcul a-t-il un sens ? Je n’en suis pas sûr, mais en tous les cas il en a plus que celui qui mène à une probabilité « supérieure à 100% ». 72% , ce n’est pas une certitude. Mais c’est quand même une probabilité sérieuse. Sommes-nous prêts à prendre un tel risque ? Un tel chiffre devrait pourtant nous faire réfléchir. Mais, comme écrivait Pierre Simon de Laplace en 1814 [4] : « Nous ne craignons point pour de faibles avantages, d’exposer notre vie à des dangers beaucoup moins invraisemblables que la sortie d’un quine [5] à la loterie de France ». http://images.math.cnrs.fr/Accident-nucleaire-une-certitude.html
h16 Posté 13 juin 2011 Signaler Posté 13 juin 2011 Sauf que ce que raconte le monsieur est encore à prendre des pincettes. D'une part, 72%, c'est juste absolument énorme (et donc, partant, très peu crédible : finalement, sur des centaines de réacteurs en activité, une toute petite poignée a plié dont un parce que les opérateurs ont fait n'importe quoi, et les autres à cause d'un séisme et d'un tsunami majeurs) et surtout, l'intervalle de confiance avec 5 accidents, c'est … pas crédible.
henriparisien Posté 13 juin 2011 Signaler Posté 13 juin 2011 Sauf que ce que raconte le monsieur est encore à prendre des pincettes. D'une part, 72%, c'est juste absolument énorme (et donc, partant, très peu crédible : finalement, sur des centaines de réacteurs en activité, une toute petite poignée a plié dont un parce que les opérateurs ont fait n'importe quoi, et les autres à cause d'un séisme et d'un tsunami majeurs) et surtout, l'intervalle de confiance avec 5 accidents, c'est … pas crédible. Oui, 72 % c'est énorme… Mais… Toute la question est sur la proba d'arrivée d'un risque majeur. Théoriquement, c'est une fois tous les 100 000 ans, c'est en tout cas celle qui est prévue. Avec 450 réacteurs, cela fait une proba d'accident de 13 % sur trente ans ; Avec une proba de 1 sur 20 000, on tombe à presque 50 % sur trente ans ; La proba retenu - un accident majeur tous les 3 500 ans - et carrément énorme. Et c’est du grand n’importe quoi. Pour y arriver, les auteurs ont comptabilisé tchernobyl (pour 1) et Fukushima pour 3 ; alors qu’a l’évidence, les 3 accidents de fukushima ne sont pas indépendants. Maintenant, si on ne compte que Fukushima, et qu’on ignore Tchernobyl, on tombe effectivement à un accident majeur sur 20 000 ans ; c’est à dire 19 % de chance que cela se produise en France sur les 30 prochaines années. Le coût de Fukushima, c’est 20 milliards. C’est à dire 30 millions par réacteurs sur sa durée de vie. A comparer avec le coût du réacteur (1 milliards). Donc économiquement, le risque est jouable. Politiquement, c’est une autre histoire. Ah, dernier point, l’intervalle de confiance avec 1 accident – lorsque les probas sont aussi ridicule – est tout à fait sérieux. J’ai vraiment la flemme de le calculer, mais cela se fait très bien.
Rincevent Posté 13 juin 2011 Signaler Posté 13 juin 2011 Naturellement, tout cela suppose que les réacteurs sont égaux entre eux en termes de risques de catastrophes naturelles, comme l'écrit henriparisien, mais aussi en termes de technologie. Or, les réacteurs qui ont pété ont tous soit dubi une catastrophe naturelle de très grande ampleur (Fukushima), soit été construit avec des technologies surannées et à la sécurité défaillante (les RBMK type Tchernobyl), voire au mépris de toute sécurité (Kyshtym). En comparaison, lors de l'accident le plus grave subi par une centrale construite sur une technologie plus sûre, en l'occurrence à Three Mile Island (un réacteur à eau pressurisée), le combustible est resté à l'intérieur de l'enceinte de confinement, et cette dernière est restée étanche.
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