Esperluette Posté 9 avril 2011 Signaler Posté 9 avril 2011 Etti et Roni (les noms ont été modifiés), tous deux religieux, se sont mariés il y a cinq ans. Ils se font passer vis-à-vis du monde extérieur pour un couple hétérosexuel. Aujourd’hui, ils ont deux enfants et sont ravis. “Il y a six ans, on n’aurait jamais pensé pouvoir être aussi heureux. On pensait que tout était perdu, qu’on n’aurait jamais la possibilité de mener une vie normale, écrivent-ils. Bien sûr, on a des passages à vide, comme tout le monde. Mais on les comble avec l’immense amour que nous apportent nos enfants et la tendresse que nous nous donnons mutuellement.” Tous les mariages ont été arrangés par le rabbin Areleh Harel. Les couples sont suivis de près par une équipe de psychologues, de conseillers matrimoniaux et de travailleurs sociaux. Ils discutent fréquemment avec d’autres rabbins, notamment Menahem Burstein, directeur de l’Institut Pouah, spécialisé dans les solutions des problèmes de procréation conformes à la Halakha [loi juive]. Harel a une liste de trente hommes et de vingt femmes homos cherchant à se marier. “Ils ne nient pas leur identité sexuelle, souligne-t-il, mais ils veulent fonder un foyer, que ce soit pour devenir parents ou pour avoir une reconnaissance sociale. Une famille, ce n’est pas seulement des relations sexuelles et de l’amour. C’est un partenariat, et pas uniquement technique”, estime le rabbin, qui travaille avec une agence matrimoniale religieuse bien connue. Cette initiative s’inscrit dans le contexte d’une reconnaissance progressive de l’homosexualité due en partie à quatre associations d’homosexuels religieux : Havruta, Bat Kol, Hod et Kamocha. Si les homosexuels laïcs considèrent le mariage gay comme la solution, les religieux se refusent le plus souvent à violer l’interdit des relations sexuelles entre personnes de même sexe et cherchent donc d’autres solutions. “La plupart des couples conviennent de ne pas avoir de relations avec des personnes de leur sexe mais, s’ils craquent tous les deux ou trois ans, ils ne considèrent pas ça comme une trahison. C’est une affaire entre eux et leur Créateur.” Chaque couple décide lui-même de la façon dont le mariage va fonctionner et Harel ne s’en mêle pas. Il s’occupe essentiellement de questions de Halakha comme l’insémination artificielle. Roni a essayé une thérapie pour changer d’orientation sexuelle, en vain. Il a eu des relations avec plusieurs hommes avant de décider que ce n’était pas pour lui. “Je voulais une famille et des enfants.” La famille d’Etti ne sait toujours pas qu’elle est lesbienne. Etti a eu une relation sérieuse avec une femme mais elle a fini par comprendre qu’il était plus important pour elle d’“élever des enfants et de vivre dans une famille normale”. Roni et Etti attachaient une grande importance au respect de l’interdit des relations homosexuelles, ils voulaient aussi être “des parents plus ou moins normaux” et ces deux facteurs ont joué sur leur décision. C’est Harel qui a fait les présentations. Comme ils étaient le premier de ses couples gay-lesbienne, ils se qualifient de “cobayes”. Ils veillent soigneusement à préserver les apparences devant leurs enfants et le monde extérieur. Même s’ils ne couchent pas ensemble, ils dorment dans la même chambre. Leurs enfants ont été conçus par insémination artificielle. “La plupart du temps, on est très bien ensemble, comme des associés. Bien sûr, on a des querelles et des tensions, comme tout le monde, mais on a l’un pour l’autre beaucoup de respect et d’amour platonique.” Cela ne se passe pas comme ça pour tout le monde, bien entendu. Deux des couples mariés par Harel sont actuellement en instance de divorce. Et le rabbin se demande avec inquiétude si les enfants issus de ces mariages expérimentaux ne finiront pas par en souffrir. Roni et Etti, eux, trouvent que cette solution leur a beaucoup apporté : “deux enfants merveilleux” et “une bonne vie sociale.” Et qu’ont-ils perdu ? “Rien : de toute façon, nous n’aurions pas eu de relations charnelles parce que c’est interdit par la Halakha. Oui, il y a des moments difficiles, des crises. Mais la plupart du temps, tout va bien.” (badurl) http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/07/les-mariages-gay-lesbienne-du-rabbin-harel (badurl)
Nicolas Azor Posté 9 avril 2011 Signaler Posté 9 avril 2011 Quelque part, c'est complètement logique, et c'est même pas si différent du mariage "normal". Le mariage c'est quand même à la base un contrat, une association dont le but est d'abord et avant tout social. En fait le concept du "mariage d'amour" est assez récent si je ne m'abuse. Et puis, les hétérosexuels renoncent eux aussi à leur vie sexuelle en quelque sorte, puisqu'ils se promettent fidélité. Un mariage entre homosexuels de sexes différents est finalement de même nature. Ce à quoi ils renoncent est un peu différent, mais pas tant que ça, non ? En fait je trouve ça assez beau, comme truc.
Chitah Posté 9 avril 2011 Signaler Posté 9 avril 2011 Heureusement que ce rabbin est assez intelligent, je trouve ses réponses très justes et très humaines. C'est dommage que ce genre de cas montre à quel point, à cause de préceptes religieux, on peut se pourrir la vie pour pas grand chose finalement.
Luis Posté 11 avril 2011 Signaler Posté 11 avril 2011 J'avoue être confondu par le fait qu'un homme et une femme homos, qui décident de vivre une vie de famille en allant jusqu'à dormir dans le même lit, préfèrent passer par une insémination artificielle pour avoir des enfants, plutôt que de simplement se "forcer" à avoir des relations sexuelles. Cela prouve que l'inclination sexuelle n'est pas une mince affaire, pouvant simplement se régler par une thérapie.
Invité jabial Posté 11 avril 2011 Signaler Posté 11 avril 2011 Je pense que je comprends. J'avoue que je m'imagine très mal faire quoi que ce soit avec un type sans vomir. Ben un homo, ça doit être le contraire. Bizarre, mais logique.
Librekom Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 je trouve ça nul, s'il n'y a pas de véritable amour, pour moi c'est bafouer le mariage religieux, c'est être malhonnête avec Dieu et c'est accessoirement lutter contre sa nature. Mais bon, chacun fait ce qui lui plait, mais me dire que c'est beau, non c'est très moche, surtout dans le cas des divorces avec enfants. Dans le genre catastrophe prévisible et incitation a tenter le diable on fait difficilement mieux. Après, s'il y a vraiment de l'amour c'est complétement différent et la oui , c'est beau.
Invité Arn0 Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 Je pense que je comprends.J'avoue que je m'imagine très mal faire quoi que ce soit avec un type sans vomir. Ben un homo, ça doit être le contraire. Bizarre, mais logique. C'est une fausse symétrie.
Tremendo Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 Je pense que je comprends.J'avoue que je m'imagine très mal faire quoi que ce soit avec un type sans vomir. Ben un homo, ça doit être le contraire. Bizarre, mais logique. Très juste.
Librekom Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 C'est une fausse symétrie. Ben c'est surtout que c'est subjectif par essence. Y a pas deux facons de reagir, mais autant qu'il y a d'humain sur terre. Je connais pas mal de mec qui ont eut une, voir plusieurs, expériences avec des mecs et qui sont pourtant hetero et qui, dans la rue, ne mattent rien d'autre que des femmes et qui vont etre degoute devant un porno gay. Je connais aussi des homos qui sont "open" d'autre pas. Je connais aussi des pure bi Moi personnellement toucher une femme, ca peut aller, dormir nu dans le meme lit aussi, Par contre, regarder son entre jambe de tres pres Et pour ce qui est de mettre mon zizi dedans :
Tremendo Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 Moi personnellement toucher une femme, ca peut aller, dormir nu dans le meme lit aussi,Par contre, regarder son entre jambe de tres pres Et pour ce qui est de mettre mon zizi dedans : Mais mais mais tu es gay!??! Bon ben… tant pis, jte causerai quand même…
Invité jabial Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 C'est une fausse symétrie. Explique pourquoi, ça m'intéresse.
Invité Arn0 Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 Explique pourquoi, ça m'intéresse. Hétéro et homo ne sont simplement pas deux orientations sexuelles comparables, la première est le choix par défaut là où la seconde est une originalité.Ne serait-ce que dans le regard des autres, et donc le regard que l'on porte sur soi-même, coucher avec une personne de même sexe c'est un pas qu'il faut assumer et qui fait rentrer dans une catégorie particulière. Rien de tel dans le sens inverse. Les personnes de l'article ne sont pas du tout représentatives de ceux qui ont des désirs homos tout en ayant des convictions religieuses : ces derniers se contentent en général simplement de la frustration ou de l'adultère, ne se sentent pas obligé de formaliser le truc avec leurs rabbins ou autre et ont des enfants par la voie naturelle.
Nicolas Azor Posté 12 avril 2011 Signaler Posté 12 avril 2011 Hétéro et homo ne sont simplement pas deux orientations sexuelles comparables, la première est le choix par défaut là où la seconde est une originalité.
Librekom Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 + 1 je ne sais vraiment pas quoi répondre sans que ça ne risque de partir en sucette on peut tellement vite se fritter juste pour un mot mal choisi ou bien chois mais aux multiple interprétations que je vais m'abstenir
Johnnieboy Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 + 1 je ne sais vraiment pas quoi répondre sans que ça ne risque de partir en sucette on peut tellement vite se fritter juste pour un mot mal choisi ou bien chois mais aux multiple interprétations que je vais m'abstenir Arn0 ne dit pourtant rien d'original ni de faux : un homme hétéro qui couche avec un autre homme doit, outre passer son dégoût de la chose, surmonter une pression sociale forte (avoir des relations homosexuelles est de fait moins bien accepté que d'être hétéro). Tandis qu'un homosexuel qui couche avec une femme n'a lui qu'à passer outre son dégoût des parties intimes de la femme. Ces deux situations ne sont donc pas symétriques.
neuneu2k Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Ces deux situations ne sont donc pas symétriques. Oui, elles ne sont pas symétriques, mais franchement, je doute que le dégout de la chose ne soit pas le principal motif, et de loin, la pression sociale contre les homos, de nos jours, elle existe bien entendu, mais je ne lui donnerai pas tant d'importance.
Nicolas Azor Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Arn0 ne dit pourtant rien d'original ni de faux : un homme hétéro qui couche avec un autre homme doit, outre passer son dégoût de la chose, surmonter une pression sociale forte (avoir des relations homosexuelles est de fait moins bien accepté que d'être hétéro). Euh, c'est un peu curieux comme raisonnement, vu que de toute façon quand tu deviens homo, tu changes de milieu social à priori, ne serait-ce que parce que tu te mets à fréquenter des homos. D'ailleurs à l'inverse j'imagine que ces couples homos mixtes peuvent plus aisément fréquenter des milieux hétérosexuels, puisque toutes les apparences sont là pour donner l'impression qu'ils sont un couple hétérosexuel.
neuneu2k Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Alors la pour le coup, j'ai beau être un con reac, je ne vois pas ce qui empêche un couple homo de fréquenter un couple hetero.
Nicolas Azor Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Alors la pour le coup, j'ai beau être un con reac, je ne vois pas ce qui empêche un couple homo de fréquenter un couple hetero. Ben, la pression sociale dont tu parlais, non ? Ou alors j'ai du pas comprendre un truc. Bon enfin, c'est pas grâve.
Johnnieboy Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Ben, la pression sociale dont tu parlais, non ? Ou alors j'ai du pas comprendre un truc. Bon enfin, c'est pas grâve. Tous les hétérosexuels n'ont pas une dent contre tous les homosexuels.
Chitah Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Alors la pour le coup, j'ai beau être un con reac, je ne vois pas ce qui empêche un couple homo de fréquenter un couple hetero. +1 j'ai déjà eu l'occasion d'être convié par surprise à une petite soirée où il n'y avait QUE des gays (une petite dizaine, en couple pour la plupart), et mon étonnement personnel n'a pas été différent de celui que j'ai ressenti quand je me suis retrouvé dans une soirée de gothiques. A la limite même j'ai été plus surpris dans le second cas, chelous les gothiques quand même. Ce genre de petites expériences personnelles est vraiment très intéressant, car quand on est pris vraiment par surprise, c'est là où on peut voir si on a des blocages plus ou moins avoués…
Invité jabial Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Hétéro et homo ne sont simplement pas deux orientations sexuelles comparables, la première est le choix par défaut là où la seconde est une originalité. Je ne pense pas que le terme d'"originalité", qui laisse entendre qu'il s'agirait d'un choix, soit approprié. Je préfère encore dire anomalie si ça peut faire plaisir à certains ; puisque de fait, même si c'est peu plaisant de le rappeler, il s'agit bien d'une déviation par rapport à la normalité. +1 j'ai déjà eu l'occasion d'être convié par surprise à une petite soirée où il n'y avait QUE des gays (une petite dizaine, en couple pour la plupart), et mon étonnement personnel n'a pas été différent de celui que j'ai ressenti quand je me suis retrouvé dans une soirée de gothiques. D'un autre côté il n'y a aucune chance que je reste plus de 5 minutes dans une soirée gay ou gothique. C'est pas un "blocage inavoué", c'est juste que le genre de personnes qui vont dans ce type de soirées ont des centres d'intérêts totalement incompatibles avec les miens.
Rincevent Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 +1 j'ai déjà eu l'occasion d'être convié par surprise à une petite soirée où il n'y avait QUE des gays […] quand on est pris vraiment par surprise, c'est là où on peut voir si on a des blocages plus ou moins avoués… Coquinou.
Chitah Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Coquinou. Oh! Surinterprétation abusive! Non! Jamais! Je ne sais rien! J'ai tout oublié! Je nie tout en bloc!
Invité Arn0 Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Oui, elles ne sont pas symétriques, mais franchement, je doute que le dégout de la chose ne soit pas le principal motif, et de loin, la pression sociale contre les homos, de nos jours, elle existe bien entendu, mais je ne lui donnerai pas tant d'importance. D'abord le dégoût n'a pas forcément une cause uniquement génétique* ou même biologique (pour donner un exemple non sexuel : les cuisses de grenouilles ou les escargots sont des mets excellents qui peuvent dégoûter des étrangers au point littéralement de les faire vomir si ils devaient en manger) et surtout je ne parlais pas de pression sociale a proprement parlé. C'est pas tellement que l'homosexualité est mal vue, ni même qu'elle n'est hors-norme, mais simplement qu'elle n'est pas le comportement par défaut. C'est comme les paramètres des navigateurs internet : non seulement la plupart des gens gardent les paramètres par défaut mais celui qui les changent est généralement plus à l'aise avec les paramètres par défaut qu'avec les changements d'un autre utilisateur choisi au hasard. Evidemment c'est une illustration absurde que je ne me serais jamais permise ailleurs que sur lib.org. *même dans ce cas je vois mal comment, d'un strict point de vue évolutif, ce dégoût pourrait être symétrique : un profil génétique conduisant au dégoût sexuel des personnes du sexe opposé était voué à l'extinction jusqu'à récemment, contrairement au profil inverse.
Librekom Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Il y a des homos qui ne fréquentent que des homos, moi avec mon copain c'est le contraire, on ne le fait pas exprès mais on ne fréquente presqu'exclusivement des couples hétéros. Le fait que ce soit hors norme n'a pas vraiment d’intérêt a mes yeux, notre sexualité n'intéresse pas grand monde et on en parle donc pour ainsi dire jamais. ça n'influence presque pas nos fréquentations. Les homos qui parlent sans cesse de cul, ce que j'ai fait a une époque, ont un problème, moi c’était le seul truc que je pensait pouvoir mettre en avant pour susciter l’intérêt, ça révélait donc, dans mon cas, un manque de reconnaissance, un manque d'estime de soi et je ne crois pas me tromper en affirmant que c'est le cas pour la majorité des homos qui se comportent de cette façon. Jabial, si Dario et moi t'invitions a diner, on parlerait très certainement politique ou culture ou science et je suis convaincu que t’apprécierait la soirée et que tu n'aurais pas l'impression d'avoir passe la soirée avec des homos. Pour les soirées ou il n'y a que des homos, quand les homos se retrouvent ils ne parlent pas nécessairement de cul, de fringues, ou de droits a, c'est un gros clicher. Certains mecs effémines ne se sentent bien qu'entre gays, parce qu'ils se sentent stigmatise dans les autres milieux, mais la le problème n'est pas leur sexualité, mais leur féminité. Pour le dégout, c'est, je le répète, complétement subjectif, j'ai déjà parle de ça avec pas mal de monde en prive, dont certains membres de ce forum, et ça ne les dégoute pas tous, certains sont curieux et veulent en savoir plus sans pour autant avoir envie d'essayer, d'autre ont essaye et encore d'autre sont ecoeure rien qu'a l’idée d'en parler. Je pense que le comportement normal pour un hétéro comme pour un homo, s'il faut en designer un, c'est l’indifférence. S'il y a dégout ou au contraire intérêt ce n'est pas anodin, bien que ça ne veuille pas dire pour autant, comme le dit la légende, que les plus ecoeures sont des homos refoules (ou hétéros refoules (dans mon cas)). Pour ce qui est du "c'est un choix vs c'est inné", je vous en prie, ne lancez pas ce débat, j'ai retourne la question dans tous les sens et la seule conclusion certaine a laquelle ma réflexion a abouti c'est que ceux qui ne sont ni homos, ni psy et qui se prononcent sur la question, n'ont aucune idée de ce dont ils parlent, les reste reste incertains.
neuneu2k Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Pour ce qui est du "c'est un choix vs c'est inné", je vous en prie, ne lancez pas ce débat, j'ai retourne la question dans tous les sens et la seule conclusion certaine a laquelle ma réflexion a abouti c'est que ceux qui ne sont ni homos, ni psy et qui se prononcent sur la question, n'ont aucune idée de ce dont ils parlent, les reste reste incertains. Je n’en sais rien, ca ne m’empêche pas d’y réfléchir, ma seule certitude a ce sujet c’est que les explications mono causales sont fausses, et je ne vois pas pourquoi le fait de ne pas être homosexuel rendrait incapable d’avoir une réflexion sur les homosexuels, tu es incapable d’avoir une réflexion sur l’hétérosexualité ?
neuneu2k Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Le fait que ce soit hors norme n'a pas vraiment d’intérêt a mes yeux, notre sexualité n'intéresse pas grand monde et on en parle donc pour ainsi dire jamais. ça n'influence presque pas nos fréquentations. Voila, ce qui gène c'est le prosélytisme monomaniaque, si j’emmerdais mes potes célibataires et sans gamins a chaque fois qu'ils viennent boire une bière en les gonflant avec ça, ils ne viendraient plus boire de bières, et c'est bien normal. Les homos qui parlent sans cesse de cul, ce que j'ai fait a une époque, ont un problème, moi c’était le seul truc que je pensait pouvoir mettre en avant pour susciter l’intérêt, ça révélait donc, dans mon cas, un manque de reconnaissance, un manque d'estime de soi et je ne crois pas me tromper en affirmant que c'est le cas pour la majorité des homos qui se comportent de cette façon.| Tu peux enlever 'homo' et mettre 'couillon immature' a la place, ça marche pareil pour les hétéros, et ils ne sont pas plus fréquentables, en fait ils le sont dans mon expérience encore moins. Je pense que le comportement normal pour un hétéro comme pour un homo, s'il faut en designer un, c'est l’indifférence.S'il y a dégout ou au contraire intérêt ce n'est pas anodin, bien que ça ne veuille pas dire pour autant, comme le dit la légende, que les plus ecoeures sont des homos refoules (ou hétéros refoules (dans mon cas)). L'indifférence comme comportement normal, eu, disons que quand je côtoyé des couples homos, comme quand je côtoie des couples hétéros, la première chose qui me viens par la tète, ce n'est certainement pas ce qu'ils font dans leur lit, mais ce n'est pas de l'indifférence, c'est de la décence.
Librekom Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Je n’en sais rien, ca ne m’empêche pas d’y réfléchir, ma seule certitude a ce sujet c’est que les explications mono causales sont fausses, et je ne vois pas pourquoi le fait de ne pas être homosexuel rendrait incapable d’avoir une réflexion sur les homosexuels, tu es incapable d’avoir une réflexion sur l’hétérosexualité ? Je suis juste particulièrement énervé par les "c'est inné, c'est évident" et les "c'est un choix, c'est évident". Bien sur que tout le monde peut avoir un avis, une réflexion. Je trouve par contre mal place de juger les parents sur leur façon d’éduquer les enfants quand on en a pas soit même. On peut avoir un avis sur l’éducation, même si on a pas d'enfant soit même, on peut réfléchir, mais juger non. Ça me rappel les conseils très peu éclairés que je donnais a mes copine a propos de l'amour. Je ne savais pas ce qu'est la vie de couple et encore moins l'amour et a chaque fois qu'une copine me parlait d'un problème avec son copain/mari, mon conseil pouvait se résumer par "quitte le". Aujourd'hui, je suis en couple, maintenant je commence a savoir, un petit peu, de quoi je parle, et je me rend compte que c’était des conneries, que je n'avais aucune idée de ce dont je parlais.
Drake Posté 14 avril 2011 Signaler Posté 14 avril 2011 Coquinou. Tu vois dans le post de Chitah des allusions scabreuses, ce qui te trahit car comme l'expliquat Saül à son disciple Tite aux purs tout est pur, aux impurs tout est impur. Chitah, qui est un être pur, explique tout simplement qu'il a participé à une soirée ou chacun, dans une quête de sociabilité bien naturelle, essayait d'élargir le cercle de ses amis. C'est tout.
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