F. mas Posté 15 février 2012 Signaler Posté 15 février 2012 Tiens, une critique intéressante de la proposition sarkozyste de mise au référendum du contrôle de l'immigration par l'administration : http://www.huffingtonpost.fr/jeanphilippe-feldman/post_2997_b_1276842.html?ref=france
Bastiat Posté 14 mars 2012 Auteur Signaler Posté 14 mars 2012 Le 15/02/2012 à 15:28, F. mas a dit : Tiens, une critique intéressante de la proposition sarkozyste de mise au référendum du contrôle de l'immigration par l'administration : http://www.huffingtonpost.fr/jeanphilippe-feldman/post_2997_b_1276842.html?ref=france Bon article en effet. Heureusement que le referendum d'initiative gouvernemental n'a rien à voir avec la démocratie directe. La démocratie directe c'est Les électeurs posent la question et y répondent.
Bastiat Posté 19 mai 2012 Auteur Signaler Posté 19 mai 2012 Les suisses voteront-t-ils plus souvent pour les accords internationaux ? Voulez-vous avoir votre mot à dire sur tout accord important avec l'étranger ? Le 17 juin, la question vous sera posée à travers une initiative « Pour le renforcement des droits populaires dans la politique étrangère ». Car pour l'Association pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), la souveraineté du peuple suisse est en danger face à la mondialisation. Mais ne doit-on pas craindre, si l'initiative était acceptée, une augmentation inquiétante du nombre de votations quand on sait que la Suisse signe 500 accords par an ? Et l'initiative ne mettrait-elle pas des bâtons dans les roues de l'économie suisse déjà mise à mal par le franc fort ? Ne manquez pas le débat d'Infrarouge. c95K3x9ZtfI
Noob Posté 21 mai 2012 Signaler Posté 21 mai 2012 Bien vu l'émission, ça m'arrange parce que je ne m'étais pas vraiment renseigné. Bilan : Tout d'abord ce qui ressort de l'émission (je ne suis pas juriste, donc si il y a un juriste suisse ici je veux bien des infos): - Les suisses ont déjà la possibilité de voter sur ce genre de texte, dans la mesure ou il suffit de récolter 50 000 signatures. La votation ainsi déclenchée se fait alors à la simple majorité. (seulement le nombre de voix dans toute la suisse compte). - Le nouveau texte permettra, via le parlement qui validera les cas "importants", introduira un vote à la double majorité. (voix + cantons). Ceci résultant en un vote plus conservateur, (par ex. Schengen aurait été refusé). Ma propre conclusion : Il s'agit là pour l'UDC de forcer le passage à la double majorité pour certains sujets, sachant que ceci leur sera favorable. Si j'avais une boule de cristal je voterai comme ceci : Si le résultat ne donne pas une pléthore de nouvelle votation, je voterais pour. Si c'était l'inverse, je voterais contre. Voter pour tout et rien reste le moyen le plus sûr de dévoyer la démocratie directe. Comment ça je me mouille pas ??!
Bastiat Posté 22 mai 2012 Auteur Signaler Posté 22 mai 2012 Le 21/05/2012 à 15:39, noob a dit : Comment ça je me mouille pas ??! Je suis d'accord. A ceci prés, que le gouvernement (conseil fédéral) pouvait proposer un contre projet comme 3eme alternative, par exemple, signature plus vote des cantons. Pour moi ça veux dire que 1 - il ne veut pas de l'initiative 2 - il la considère comme techniquement viable, dans le cas contraire, il chercherait à éviter une catastrophe. 3 - Pour savoir si cela implique un très grand nombre de votations, il n'y a pas d'autres moyens que d'essayer. Les suisses se sont déjà retiré des droits inutiles ou mal ficelés après coups. 4 - Il faudra bien trancher pour savoir si un texte est ou non "important", c'est le parlement qui en décidera in finé, mais l’initiative mettra la pression sur les promoteurs des textes. 5 - une initiative provoque forcément le débat et interdit le passage d'un texte en "louzdé". A priori, je voterais donc pour si j’étais Suisse.
Noob Posté 22 mai 2012 Signaler Posté 22 mai 2012 Le 22/05/2012 à 07:05, bastiat a dit : Je suis d'accord. A ceci prés, que le gouvernement (conseil fédéral) pouvait proposer un contre projet comme 3eme alternative, par exemple, signature plus vote des cantons. Pour moi ça veux dire que 1 - il ne veut pas de l'initiative 2 - il la considère comme techniquement viable, dans le cas contraire, il chercherait à éviter une catastrophe. 3 - Pour savoir si cela implique un très grand nombre de votations, il n'y a pas d'autres moyens que d'essayer. Les suisses se sont déjà retiré des droits inutiles ou mal ficelés après coups. 4 - Il faudra bien trancher pour savoir si un texte est ou non "important", c'est le parlement qui en décidera in finé, mais l’initiative mettra la pression sur les promoteurs des textes. 5 - une initiative provoque forcément le débat et interdit le passage d'un texte en "louzdé". A priori, je voterais donc pour si j’étais Suisse. Oui, il n'empêche que je suis persuadé, qu'il s'agit surtout de faire passer des sujet auxquels l'UDC cherche à s'opposer à la double majorité, sachant que ce sera à leur avantage. D'ailleurs c'est l'argumentation à moitié bidon de Stamm qui me fait penser qu'il s'agit surtout de cela (bon il est germanophone, c'est peut-être plus difficile pour lui).
Bastiat Posté 9 juin 2012 Auteur Signaler Posté 9 juin 2012 Le 22/05/2012 à 09:52, noob a dit : Oui, il n'empêche que je suis persuadé, qu'il s'agit surtout de faire passer des sujet auxquels l'UDC cherche à s'opposer à la double majorité, sachant que ce sera à leur avantage. D'ailleurs c'est l'argumentation à moitié bidon de Stamm qui me fait penser qu'il s'agit surtout de cela (bon il est germanophone, c'est peut-être plus difficile pour lui). Oui, sur la motivation, je suis assez d'accord.
Bastiat Posté 16 septembre 2012 Auteur Signaler Posté 16 septembre 2012 Quelques joujous de nos hommes politiques contre les quels nous n'avons aucun moyen serieux de nous proteger Malte Spitz: Your phone company super-state is watching http://on.ted.com/n8YN
Nick de Cusa Posté 3 mars 2013 Signaler Posté 3 mars 2013 La démocratie directe peut aussi se mèler de ce qui ne la regarde par, comme les contrats librement consentis. http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/ On en revient au mythe de la souveraineté du peuple.
Tremendo Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 Tout ce qui vient de Suisse est généralement honni, mais là garanti toute la classe politique française et autres intellectuels de la rive gauche vont reprendre en choeur qu'il faut faire la même chose en France. "Si la Suisse ultra-libérale le fait, alors pourquoi pas nous? patati patata..." J'avoue que de plus en plus j'observe les limites de la démocratie directe qui consiste à donner le pouvoir au peuple de décider sur ce qui ne le regarde pas. La limiter aux augmentations de dépenses ou d'impôt me parait une bonne chose.
Tramp Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 AMHA, il faut penser la démocratie directe comme un moyen de limiter le pouvoir des parlements et non comme une forme de gouvernement.
Bastiat Posté 4 mars 2013 Auteur Signaler Posté 4 mars 2013 Le 03/03/2013 à 17:07, Nick de Cusa a dit : La démocratie directe peut aussi se mèler de ce qui ne la regarde par, comme les contrats librement consentis. http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/ On en revient au mythe de la souveraineté du peuple. Le 04/03/2013 à 08:23, Tremendo a dit : J'avoue que de plus en plus j'observe les limites de la démocratie directe qui consiste à donner le pouvoir au peuple de décider sur ce qui ne le regarde pas. La limiter aux augmentations de dépenses ou d'impôt me parait une bonne chose. Je dirais plusieurs choses, les nouvelles en France sont assez incomplètes, cette initiative dans les grandes lignes simplifie le mode de rémunération des dirigeants pour permettre aux actionnaires d'en voter une enveloppe globale, ie, si les actionnaire sans foutent, ça ne changera pratiquement rien aux contrats des dirigeants de ces sociétés cotées. Sur le fond, cette modification de la constitution vise à coté de la plaque, elle renforce le pouvoir des actionnaires sur les revenus des dirigeants, quand ce serait au contraire un accroissement de leur responsabilité et de celle des dirigeants qu'il faut. Pour ma par, je pense que sur un marché libre et responsable, des sociétés de trés grandes tailles comme celles qui sont visées n'existeraient probablement pas. Elles sont toutes sans exceptions ou presque subventionnées directement ou non par les pouvoirs publiques (BTP, subvention SECU pour l'industrie de la pharmacie, emprunts d'état+BC pour les banques, "relance" par la dette, etc.) et ne doivent leur survie qu'a cela. Les rémunérations hors normes qui en découlent sont donc illégitimes. Donc je ne prends pas l'argument du marché libre. Le 04/03/2013 à 08:23, Tremendo a dit : Tout ce qui vient de Suisse est généralement honni, mais là garanti toute la classe politique française et autres intellectuels de la rive gauche vont reprendre en choeur qu'il faut faire la même chose en France. "Si la Suisse ultra-libérale le fait, alors pourquoi pas nous? patati patata..." En effet, c'est particulièrement comique, une belle brochette d'hypocrites, eux qui traînent la suisse dans la boue à longueur de journées (surtout pour H.Désir). Le 04/03/2013 à 09:44, Tramp a dit : AMHA, il faut penser la démocratie directe comme un moyen de limiter le pouvoir des parlements et non comme une forme de gouvernement. +1 Dans la même journée les suisses ont refusé une imiction de plus du gouvernement dans la famille à coup de subventions massives. Une votation on ne peu plus libérale.
Noob Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 Le 04/03/2013 à 11:30, bastiat a dit : Dans la même journée les suisses ont refusé une imiction de plus du gouvernement dans la famille à coup de subventions massives. Une votation on ne peu plus libérale. Oui l'initiative la plus mauvaise de ce point de vue là c'est celle concernant le nouvel aménagement du territoire. Le peuple vient de voter joyeusement pour le vol des propriétaires de terrains constructibles. C'est un vrai scandale, personnellement je ne suis pas touché, mais c'est une vraie saloperie. On va faire augmenter le patrimoine de ceux qui ont du terrain en zone constructible et les autres n'auront plus rien, dégueulasse.
Tremendo Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 Le 04/03/2013 à 11:30, bastiat a dit : Je dirais plusieurs choses, les nouvelles en France sont assez incomplètes, cette initiative dans les grandes lignes simplifie le mode de rémunération des dirigeants pour permettre aux actionnaires d'en voter une enveloppe globale, ie, si les actionnaire sans foutent, ça ne changera pratiquement rien aux contrats des dirigeants de ces sociétés cotées.Donner un droit de veto à des actionnaires sur le salaire des dirigeants ce peut être bien si les actionnaires ont décidé d'ériger la société ainsi, mais dans ce cas-ci c'est clairement une immixtion du peuple dans l'actionnariat des entreprises et la politique de ressources humaines.
Chitah Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 Le 03/03/2013 à 17:07, Nick de Cusa a dit : La démocratie directe peut aussi se mèler de ce qui ne la regarde par, comme les contrats librement consentis. http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/http://www.europe1.fr/International/La-Suisse-dit-non-aux-parachutes-dores-1434763/ On en revient au mythe de la souveraineté du peuple. Là, c'est le double combo pour bastiat le forumeur : démocratie directe ET répartition de la responsabilité. L'équivalent pour moi : un sujet comme "L'islam dans les Grandes Ecoles".
pankkake Posté 4 mars 2013 Signaler Posté 4 mars 2013 Le 04/03/2013 à 12:54, Chitah a dit : Là, c'est le double combo pour bastiat le forumeur : démocratie directe ET répartition de la responsabilité. L'équivalent pour moi un sujet comme "L'islam dans les Grandes Ecoles". Ça me fait penser, il y a quelques semaines, je suis tombé sur une vidéo porno qui cumulait plusieurs niches dont je suis adepte, et habituellement séparées. Ça m'a fait un choc.
Bastiat Posté 4 mars 2013 Auteur Signaler Posté 4 mars 2013 Le 04/03/2013 à 12:01, Tremendo a dit : Donner un droit de veto à des actionnaires sur le salaire des dirigeants ce peut être bien si les actionnaires ont décidé d'ériger la société ainsi, mais dans ce cas-ci c'est clairement une immixtion du peuple dans l'actionnariat des entreprises et la politique de ressources humaines. Malheureusement, les actionnaires n'on pas ce type de choix, les SA ont une forme juridique largement déterminée par la loi. Dans tous les cas, on ne peu pas reconnaître la SA comme une forme légitime de société. Je te renvois au fil que j'ai ouvert sur le privilége de responsabilité limitée. La seule forme de société par action légitime est la commandite par action avec pour dirigeant une personne physique,donc responsable sur son patrimoine personnels des dettes de la société. Dans les société pars sociales, La SNC et l'autoentrepreneur conviennent aussi, ainsi que toute les autres formes tant qu'elles n'ont pour associés que des personnes physiques. http://www.liberaux.org/index.php/topic/48122-la-mise-en-cause-de-la-responsabilite-limitee-non-contractuelle/
Bastiat Posté 4 mars 2013 Auteur Signaler Posté 4 mars 2013 Voici le condensé de l'initiative qui a été voté.http://www.admin.ch/ch/f/ff/2009/265.pdf Rappelons qu'en matière de SA, a peu prés tout, en Suisse, en France, ou ailleurs, est déterminé par la loi, non par le contrat. A cette fin, l’initiative exige l’adoption des mesures suivantes, applicables exclusivement aux sociétés anonymes cotées en bourse: – L’assemblée générale vote chaque année la somme globale des rémunérations du conseil d’administration, de la direction et du comité consultatif. – L’assemblée générale élit annuellement et individuellement les membres du conseil d’administration et son président ainsi que les membres du comité de rémunération. – Seule la représentation des droits de vote par un mandataire indépendant est admise. La représentation par un organe de la société et par la banque dépositaire sont bannies. – Lors des élections et des votes de l’assemblée générale, les caisses de pension votent dans l’intérêt de leurs assurés et elles communiquent ce qu’elles ont voté. – Pour que les actionnaires ne soient plus tenus d’être présents physiquement à l’assemblée générale, ils doivent avoir la possibilité de voter à distance par voie électronique. – Les membres des organes ne reçoivent ni indemnité de départ ni rémunération anticipée et ils ne peuvent plus être récompensés par des primes supplémentaires en cas d’achat et de vente d’entreprises. – Les membres des organes ne peuvent pas être engagés simultanément dans plusieurs sociétés d’un même groupe en tant que travailleur ou que consultant. – La gestion de la société ne peut pas être déléguée à une personne morale. – Des dispositions statutaires doivent réglementer le montant des crédits, des prêts et des rentes octroyés aux membres des organes, de même que les plans d’intéressement et de participation. La durée des contrats de travail des membres de la direction ainsi que le nombre de mandats externes que les membres des organes peuvent exercer doivent également figurer dans les statuts. – Les violations des dispositions de l’initiative doivent être sanctionnées par des peines privatives de liberté de trois ans au plus et par des peines pécuniaires pouvant atteindre six rémunérations annuelles. 267 – Toutes ces exigences doivent être mises en œuvre dans la législation dans un délai d’une année à compter de l’acceptation de l’initiative par le peuple et les cantons. Le fond de placement éthos qui à défendu le contre projet gouvernemental et qui depuis de longues dates publie sur ce type de questions. A mis en ligne un communiqué de presse.http://www.ethosfund.ch/f/news-publications/news.asp?code=277 Voici le communiqué du fond après le vote Davantage de droits pour les actionnaires – position d’Ethos suite à l’acceptation de l’initiative Minder 03.03.2013 La Fondation Ethos se félicite qu'à l'avenir les actionnaires des sociétés suisses cotées en bourse disposeront de droits en matière de rémunérations des instances dirigeantes. L'initiative Minder comme le contre-projet poursuivaient le même but. Ethos s'engage dorénavant pour l'introduction des dispositions centrales du contre-projet dans la loi d'application. Pour Dominique Biedermann, directeur d'Ethos: «Il est réjouissant qu'à l'avenir, les actionnaires des sociétés suisses cotées en bourse disposeront enfin de droits en matière de rémunérations des instances dirigeantes». La Fondation Ethos a cependant défendu le contre-projet indirect élaboré par le Parlement, considérant ses dispositions comme mieux équilibrées en termes de gouvernance et plus efficaces que celles de l'initiative. Ethos accepte le verdict des urnes et s'emploiera dans les discussions à venir à ce que les dispositions centrales du contre-projet soient reprises dans la loi d'application. En particulier, Ethos insistera sur: · L'introduction d'un vote contraignant par l'assemblée générale d'un règlement de rémunération exhaustif. · La possibilité pour les actionnaires détenant 0,25% du capital de présenter une résolution à l'assemblée générale en vue d'une modification du règlement de rémunération. (chouette, une initiative actionnariale !) · La possibilité de demander la restitution des rémunérations disproportionnées par rapport à la contre-prestation réalisée. · L'obligation pour le représentant indépendant de s'abstenir s'il ne reçoit pas d'instructions de vote. · L'obligation pour les sociétés de transmettre aux actionnaires dans les 20 jours le procès-verbal de l'assemblée générale avec indication précise des résultats des votes. · L'obligation pour le Conseil d'administration d'établir un rapport annuel de rémunération qui doit être soumis à la vérification de l'organe de révision. Voici le communiqué du fond 4 mois avant le vote http://www.ethosfund.ch/f/news-publications/ethos-quarterly-article.asp?code=178 Contre-projet à l'Initiative Minder: Les actionnaires auront davantage de droits 22.10.2012 L'initiative «contre les rémunérations abusives» comporte de nombreuses améliorations des droits des actionnaires; elle a ainsi ouvert la voie à une solution vraiment efficace: le contre-projet parlementaire. Par rapport au droit actuel, tant l'initiative populaire que le contre-projet constituent des progrès significatifs en matière de démocratie actionnariale. Dans l'ensemble, toutefois, le contre-projet renforce les droits des actionnaires de manière plus appropriée que l'initiative populaire. Davantage de droits aux actionnaires Seul le contre-projet prévoit un règlement de rémunération et donne à l'assemblée générale le droit de voter sur celui-ci. Cela permet de décider non seulement du montant des rémunérations, mais également du système global, en particulier des bonus et des plans de participation qui sont souvent à l'origine de rémunérations élevées. Seul le contre-projet exige la publication des procès-verbaux des assemblées générales d'actionnaires. Il s'agit là d'un élément fondamental de la démocratie actionnariale, car il permet aux actionnaires de connaître les résultats des votes et les signaux qu'ils adressent aux dirigeants. Seul le contre-projet prévoit que le représentant indépendant doive s'abstenir en l'absence d'instruction de vote. Il lui est en outre interdit de disposer d'une procuration générale d'un actionnaire. Cela empêche l'approbation automatique des résolutions du conseil d'administration. Le contre-projet garantit une gouvernance équilibrée Le contre-projet prévoit une répartition équilibrée des compétences entre actionnaires et conseil d'administration. L'assemblée générale des actionnaires décide de manière contraignante des honoraires du conseil d'administration. En revanche, la rémunération de la direction générale est de la responsabilité du conseil d'administration dans le cadre du règlement de rémunération approuvé par les actionnaires. Le contre-projet accorde des moyens de contrôle efficaces aux actionnaires: Il prévoit le vote contraignant du règlement (système) de rémunération. Par ailleurs, les actionnaires peuvent présenter des résolutions à l'assemblée générale pour modifier ce règlement. Les statuts peuvent prévoir un vote contraignant sur les rémunérations de la direction générale. Une entrée en vigueur immédiate Ethos s'engage depuis des années en faveur d'un renforcement des droits des actionnaires dans le domaine de la rémunération des dirigeants. Le contre-projet contient des dispositions qui auront immédiatement force de loi. En revanche, l'initiative fixe des règles à inscrire dans la Constitution fédérale, dont les modalités d'application devront être définies suite à un long processus d'élaboration de lois. Ethos recommande le rejet de l'initiative populaire «contre les rémunérations abusives», afin que le contre-projet parlementaire puisse entrer en vigueur. Davantage d'informations: www.ethosfund.ch
Bastiat Posté 5 mars 2013 Auteur Signaler Posté 5 mars 2013 Le 04/03/2013 à 12:54, Chitah a dit : Là, c'est le double combo pour bastiat le forumeur : démocratie directe ET répartition de la responsabilité. L'équivalent pour moi : un sujet comme "L'islam dans les Grandes Ecoles". Malheureusement pas, au mieux elle répartie le pouvoir différemment entre actionnaire et dirigeants. Si j'avais été suisse j'aurais voté pour le contre projet, mais c'est mieux que rien. Dans tous les cas, ça ne vise que les SA cotées pour les quelles j'ais assez peu d'estime. Et comme il le précise bien l'auteur de l'initiative ne veux PAS limiter les salaires, il est industriel et de droite. http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/4709238-la-reussite-de-l-initiative-minder-est-citee-dans-le-monde-entier.html
Antoninov Posté 5 mars 2013 Signaler Posté 5 mars 2013 Si j'ai bien compris ce que j'ai lu ici et là: - les actionnaires avaient déjà un droit de regard et vote sur les rémunérations, mais uniquement celles du conseil d'administration. Cette nouvelle proposition l'étendra aux rémunérations des dirigeants eux-mêmes. - le "say on pay" existe déjà dans beaucoup de pays (15 pays sur 27 en Europe??), avec des résultats difficile à évaluer (quel est le critère d'évaluation de la loi? baisse des rémunérations? votes négatifs lors des assemblées générales?). En tous cas cela n'évite pas les "abus" occasionnels. Si on ajoute que... - les actionnaires ont toujours eu la liberté de revendre leurs actions, s'ils pensent que l'argent est mal géré... - tout cela ne concerne sans doute qu'un nombre réduit de situations? Lu ici ou là: Citation Par ailleurs, les caisses de pensions seront obligées de consulter leurs assurés afin de connaître leur position et devront révéler leur choix. Euh, ça par contre je ne comprends pas... Donc par exemple si j'ai une épargne pension auprès de ma banque, je serai consulté pour toutes les entreprises dans lesquelles mon fond de pension investit??? (apparemment les fonds de pension ont tendance à voter sans regarder aux AG, et les petits actionnaires ne peuvent alors pas grand chose contre les rémunérations abusives).
Antoninov Posté 5 mars 2013 Signaler Posté 5 mars 2013 http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/tendances-innovation/221150621/solution-say-on-pay-remuneration-dirigeants-votee-assemb Citation Notons au préalable qu’en France, le « Say on Pay » existe déjà en partie avec l’approbation (autorisation donnée au Conseil) par l’assemblée générale des attributions d’actions gratuites, des stock-options et des avantages exceptionnels (retraite complémentaire, indemnités de départ). C’est aussi l’AG qui vote l’enveloppe des jetons de présence pour les administrateurs. Mais il est vrai que ce n’est pas encore le cas pour la partie rémunération fixe et variable des dirigeants (Président et DG), qui reste fixée par le Conseil d'administration.
Bastiat Posté 5 mars 2013 Auteur Signaler Posté 5 mars 2013 Le 05/03/2013 à 10:16, Antoninov a dit : - le "say on pay" existe déjà dans beaucoup de pays (15 pays sur 27 en Europe??), avec des résultats difficile à évaluer (quel est le critère d'évaluation de la loi? baisse des rémunérations? votes négatifs lors des assemblées générales?). En tous cas cela n'évite pas les "abus" occasionnels. Si on ajoute que... - les actionnaires ont toujours eu la liberté de revendre leurs actions, s'ils pensent que l'argent est mal géré... - tout cela ne concerne sans doute qu'un nombre réduit de situations? Le 05/03/2013 à 10:19, Antoninov a dit : http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/tendances-innovation/221150621/solution-say-on-pay-remuneration-dirigeants-votee-assemb L'auteurs de l'initiative, à surtout voulu supprimer les parachutes (pre et post), ainsi que nombre de conflits d’intérêts et formes de collusions. Il n'a nullement l'intention de diminuer les rémunérations si les actionnaires sont OK. Il considère comme abusif ce qui est contre la volonté des actionnaires, pas ce qui est élevé à la différence des socialo-communistes. Avec son système d'enveloppe globale, il oblige les membres de la direction à se repartir le pognon et à se contrôler mutuellement, ce serra intéressant de voir le résultat... Visiblement il juge l'AG incapable de voter clairement sur des modalités complexes de rémunération. Le 05/03/2013 à 10:16, Antoninov a dit : Euh, ça par contre je ne comprends pas... Donc par exemple si j'ai une épargne pension auprès de ma banque, je serai consulté pour toutes les entreprises dans lesquelles mon fond de pension investit??? (apparemment les fonds de pension ont tendance à voter sans regarder aux AG, et les petits actionnaires ne peuvent alors pas grand chose contre les rémunérations abusives). Ce qui semble être dit dans ce débat, c'est que les fonds de pension se foutent complètement du salaire du dirigeant, en touscas quand il se chiffre en dizaines de millions pour des entreprises de cette taille. Il est possible qu'un clash sur cette question avec la direction soit jugé bien trop coûteux. A présent, ils devront le faire savoir à leurs membres.
pankkake Posté 5 mars 2013 Signaler Posté 5 mars 2013 Le 05/03/2013 à 12:00, bastiat a dit : les FdPJ'ai mis du temps à comprendre que ça voulait dire autre chose que ce qui m'est venu en premier.
Bastiat Posté 5 mars 2013 Auteur Signaler Posté 5 mars 2013 Le 05/03/2013 à 12:10, pankkake a dit : J'ai mis du temps à comprendre que ça voulait dire autre chose que ce qui m'est venu en premier. oups ! Fonds de pension évidement
Bastiat Posté 10 mars 2013 Auteur Signaler Posté 10 mars 2013 Thomas Minder l'auteur de l'initiative récidive, il annonce cette fois vouloir s'en prendre aux parachutes dorés des ... hauts fonctionnaires... http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8d21424c-8973-11e2-b91a-9ce1227e0734/Vasella_sen_va_Thomas_Minder_pavoise"Autre patron qui n’a, lui, aucune intention de quitter la Suisse: Thomas Minder. Auréolé de sa victoire éclatante la semaine dernière, l’entrepreneur et conseiller national schaffhousois fait son apparition dans un sondage réalisé pour la «Sonntagszeitung» et le «Matin Dimanche» sur la popularité des personnalités politiques, avec 53% des sondés qui souhaitent qu’il continue de jouer un rôle dans le jeu politique. Les sondés seront contents, l’homme se montre plus combatif que jamais. Son nouveau dada: priver les hauts fonctionnaires de leurs indemnités de départ. Le «SonntagsBlick» cite des cas comme celui de l’ex-chef de l’armée Roland Nef, parti avec une indemnité de 275’000 francs, ou celui tout récent du directeur de l’Office fédéral des statistiques, Jürg Marti." Y en a dont le sourire a du retomber...
Orval Posté 11 mars 2013 Signaler Posté 11 mars 2013 Je me demande les réactions en France si cette nouvelles proposition passe. Démagogie fasciste helvétique ?
Bastiat Posté 20 mars 2013 Auteur Signaler Posté 20 mars 2013 Une initiative des partisans de l'or vient d'avoir les 100 000 signatures.http://www.rts.ch/info/suisse/4755972-l-initiative-udc-sauvez-l-or-de-la-suisse-a-ete-deposee-a-berne.html http://www.initiative-or.ch/initiative/index.html stopper les ventes d'or! rapatrier en Suisse tout l'or de la Banque nationale stocké à l'étranger! la Banque nationale suisse doit détenir au moins 20% de ses actifs sous forme d'or!
Bastiat Posté 8 avril 2013 Auteur Signaler Posté 8 avril 2013 http://www.lefigaro.fr/politique/2013/04/07/01002-20130407ARTFIG00227-par-referendum-l-alsace-dit-non-a-la-fusion-des-collectivites.php Les Alsaciens dubitatif sur le référendum de quasi suppression des départements. Pour ma part, je m'en félicite, c'est la région qui est en trop. oui je sais que les contre étaient l’extrême gauche et le FN, mais ce n'est pas un argument, le cartel politique est toujours un danger pour le contribuable. Précisons qu'il ne s'agit pas d'une initiative populaire, qui n'existe pas en France, mais une initiative de politiciens.
Tremendo Posté 8 avril 2013 Signaler Posté 8 avril 2013 Consultation qui n'a pas déplacé les foules. Pour ma part je suis déçu, cela aurait pu supprimer un échelon, mais je suis d'accord le département c'est mieux. Apparemment les haut-rhinois avaient peur d'être relégués au second rang par leurs voisins bas-rhinois plus nombreux. Deux départements pour une région il n'y a rien d'aussi ridicule. Mais le clou c'est 1 conseil général et 1 conseil régional comme dans les départements d'Outre-mer.
Bisounours Posté 8 avril 2013 Signaler Posté 8 avril 2013 N'importe quoi ! Un referendum sur ce genre de truc, c'était couru que rien n'allait bouger, c'est typiquement le sujet qu'il ne faut pas apporter en referendum, soit les gens n'y comprennent rien, soit ils craignent moins de services publics, plus de chômeurs. A croire que ce bouzin a été juste proposé pour faire croire que ce sont les habitants qui ont 'choisi'.
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