Esperluette Posté 4 mai 2011 Signaler Posté 4 mai 2011 Le 04/05/2011 à 06:00, Filibert a dit : Il serait intéressant de regarder le taux de dépression, phénomène plus fréquent quoique moins facilement quantifiable. Je crains en effet que cette démarche n'aboutisse guère. Des gens passent par une dépression légère et relativement brève qui se lisse spontanément sans que nul ne diagnostique ce qu'il se passe. En outre, il faudrait évaluer les statistiques, et quel institut indépendant se chargerait de ces données médicales donc théoriquement privées ? Enfin, même en admettant l'existence d'un chantier de cette ampleur, ça risque d'être très compliqué de déterminer le rôle du travail parmi les variables affectant les gens. Je me demande si ça ne va pas relever davantage de l'analyse que de la thérapie… et l'analyse n'est pas la méthode préférée de chacun.
POE Posté 4 mai 2011 Signaler Posté 4 mai 2011 L'usage de la statistique implique que l'on compile des données comparables. Il se trouve qu'un suicide d'un salarié par immolation sur son ancien lieu de travail est un acte symbolique fort voire exceptionnel dont la portée peut être interprétée sans l'usage de la statistique.
Esperluette Posté 4 mai 2011 Signaler Posté 4 mai 2011 Oui. Ca ne compte pas les gens qui, insatisfaits de leur poste, décident de filer leur démission sans en monter une mayonnaise, y compris ceux qui guettent l'occasion d'une embauche ailleurs et prennent leurs cliques et leurs claques le moment venu. Ca risque de bien rigoler s'il faut déterminer les motifs perso et précis de chaque départ.
ShoTo Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 Est ce qu'il existe des statistiques sur les suicides dans les mairies socialistes ?
xavdr Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 @ filibert : Les taux de suicides sont plus élevés dans les entreprises du secteur public que celles du privé. Les concurrents de FT en France sont clairement "privés". FT lui même a une population mixte, dont la lourde vieille génération est à l'origine clairement "publique. Et puis un écart aussi faible, cela n'est pas très significatif, et peut s'expliquer e.g. par d'autres facteurs locaux indépendants de l'entreprise. Le 04/05/2011 à 06:54, POE a dit : L'usage de la statistique implique que l'on compile des données comparables. Il se trouve qu'un suicide d'un salarié par immolation sur son ancien lieu de travail est un acte symbolique fort voire exceptionnel dont la portée peut être interprétée sans l'usage de la statistique. Oui, mais cela ne dit pas si cet acte est du à l'entreprise ou aux médias qui cristallisent sur l'entreprise un désespoir suicidaire qui existe indépendamment. Souvent les suicidés cherchent à attirer l'attention sur eux. C'est d'ailleurs pour cela que nombre d'entre eux "ratent" leur suicide. Etant donné les campagnes de presse, quel meilleur moyen d'attirer l'attention que de s'immoler par le feu devant FT ? Il faudrait regarder plus en détail la vie de ces gens pour comprendre un peu mieux l'origine de leur désespoir.
Marlenus Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 Le 27/04/2011 à 15:13, teabag a dit : Il faut toutefois garder à l'esprit que la démission est une chose totalement inconcevable pour le syndicaliste d'une entreprise (ou ex entreprise) publique française. Lorsque les choses se corsent avec la direction, il le vit très mal car il se sent prit au piège. La fuite n'est pas permise. Plutôt mourir. En même temps, permanent syndical sur un CV, cela ne fait pas rêver les employeurs.
Nicolas Azor Posté 20 mai 2011 Auteur Signaler Posté 20 mai 2011 un salarié de GDF s'immole par le feu lui aussi. http://www.lefigaro.fr/societes/2011/05/19/04015-20110519ARTFIG00620-un-salarie-de-gdf-suez-s-immole-par-le-feu.php /mode humour noir ON décidément c'est la dernière tendance /mode humour noir OFF « Quelques jours après les faits, les collègues d'Eric.C sont pour leur part sûrs que ce passage à l'acte est directement lié à ses conditions de travail. Ce cadre aurait à plusieurs reprises envoyé des mails restés sans réponses à sa hiérarchie dans lesquels il faisait état de son malaise, y compris le jour même de sa tentative de suicide. Une information que GDF Suez ne confirme pas. «Nous ne savons pas pour les courriers», note le porte-parole du groupe. «Il souffrait de cette restructuration violente mise en place depuis la fusion de GDF et de Suez (2008, NDLR)», assure en revanche l'un de ses collègues. »
xavdr Posté 20 mai 2011 Signaler Posté 20 mai 2011 Dans le registre de l'humour noir, voici quelques hypothèses sur la dernière chose qui lui donnait goût à la vie : (passez en sélection vidéo inverse pour lire le texte…) la candidature de DSK ? sa fidèle épouse, qui, femme de ménage à l'Assemblée Nationale durant la décennie 2000s, revenait fourbue et affligée des heures sup jusqu'à ce que le FMI change de président ? le défit technologique de l'exploitation du gaz de schiste ? son permis de conduire qui, n'avant plus que 1 point, avait toutefois enfin cessé de décroitre il y a 6 mois avec l'achat d'un coyotte ? … Plus sérieusement, certaines entreprises, certains encadrements, certains individus sont mal formés, insensibles, sous pression productive, désarçonnés par des restructurations… et n'oublions pas CECI. Surtout : GDF-Suez compte 214 000 salariés dans le monde, encore plus que France Télécom.
glandon Posté 4 juillet 2012 Signaler Posté 4 juillet 2012 Juges "rouges" ? http://www.lemonde.f…29208_3234.html
Hayek's plosive Posté 4 juillet 2012 Signaler Posté 4 juillet 2012 Autant interdire les licenciements, ca ira plus vite…
glandon Posté 6 juillet 2012 Signaler Posté 6 juillet 2012 ça devient de plus en plus comme l'URSS Citation Louis-Pierre Wenes, ex-patron de la filiale France de France Télécom et Olivier Barberot, l'ancien DRH, ont été mis en examen, jeudi 5 juillet, par le juge d'instruction parisien Pascal Gand, dans le cadre de l'enquête pour harcèlement moral.. Avec une caution de 75 000 euros a précisé son avocate, Me Frédérique Baulieu.
no treason Posté 6 juillet 2012 Signaler Posté 6 juillet 2012 Le 04/07/2012 à 17:15, glandon a dit : Juges "rouges" ? Aujourd'hui, cela approche le pléonasme.
glandon Posté 6 juillet 2012 Signaler Posté 6 juillet 2012 Bien entendu toute relation entre ces deux évènements n'est que pure coincidence Citation Le groupe France Télécom a été mis en examen aujourd'hui pour harcèlement moral dans l'enquête sur la vague de suicides en 2008 et 2009 chez l'opérateur, indique son avocate, Me Claudia Chemarin. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/06/97002-20120706FILWWW00646-france-telecom-mis-en-examen.php Citation 15 heures cet après-midi, le réseau mobile d'Orange France fait face à un incident de grande ampleur. Les abonnés d'Orange France rencontrent des difficultés à passer des appels, envoyer des SMS ou accéder à l'Internet mobile. Les investigations sont en cours. Mais l'opérateur est, pour l'heure, incapable d'identifier la cause de ces difficultés. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/06/97002-20120706FILWWW00643-info-le-figaro-panne-nationale-sur-le-reseau-d-orange.php
tout38 Posté 6 juillet 2012 Signaler Posté 6 juillet 2012 Même si les situations ne sont pas analogues, cela me rappelle un peu le merveilleux climat qui régnait après la victoire de la gauche en 1981. On ne mettait pas encore les patrons en examen pour harcèlement, mais le nouveau pouvoir socialo-communiste, n'avait pas hésité à faire embastiller le PDG de Paribas Pierre Moussa. Celui-ci en effet accusé d'avoir cherché à soustraire une partie de son entreprise à la nationalisation. Un véritable crime antisocialiste aux yeux d'un pouvoir marxiste. Dieu merci, celui-ci n'atteignit pas la férocité de son glorieux homologue soviétique, lequel passait par les armes les auteurs de « crime économiques » et monsieur Moussa fut libéré au bout de quelques mois. Mais la tendance était là et depuis les choses ne se sont pas arrangées comme le prouve l'interpellation durant les années 2000 de patrons délocalisateurs, à l'initiative de nos juges et gouvernants bolcheviques. Puis, devant l’inefficacité de ce type d’actions, les vilains patrons, sitôt libérés, se réfugièrent à l'étranger et les délocalisations continuèrent de plus belle, on est passé aux lois sur le harcèlement. Lequel présente l'avantage d'être difficile à réfuter. D'où les nombreuses possibilités offertes à la justice gauchisante et à nos gouvernements collectivistes de s'en prendre aux prétendus méchants PDG. Dans l'affaire de France Telecom, je m’en tiendrai à deux observations. D’une part, les troubles de certains employés, n’ont pas pour origine la personnalité de l'ex-pédégé Lombard, mais le changement de statut de l'entreprise et les bouleversements qu’il entraîna dans leur vie professionnelle. Et d’autre part, le taux de suicide est beaucoup plus élevé chez les agriculteurs, les forces de l’ordre et les enseignants. Mais nos médias communistes se gardent bien de l’expliquer car il est plus facile de jeter en pâture les méchants patrons exploiteurs à l’opinion que de pointer les dysfonctionnements de notre merveilleux Etat Providence… En conséquence, les poursuites engagées à l’encontre de l’ex-PDG de France Telecom me paraissent totalement infondées. Il devrait donc être relaxé, si du moins la France demeure un Etat de droit…
Antoninov Posté 3 décembre 2014 Signaler Posté 3 décembre 2014 Thread revival: http://www.lepoint.fr/societe/suicide-d-un-policier-de-la-protection-rapprochee-de-bernadette-chirac-02-12-2014-1886217_23.php#xtor=CS1-32 52 suicides de policiers depuis le début de l'année... Le "PDG de la police" ne devrait-il pas être mis en examen, comme le fut le PDG de France Telecom?
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