Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Posté

Merci Jesrad ! :)

 

Pour CP, il vaut mieux traduire libertarian par libéral.

Surtout lorsqu'il est utilisé dans un sens très large comme ici.

 

De même, àmha, il vaut mieux traduire liberal par social-démocrate au lieu de gauchiste, connoté négativement...

Posté

Merci Jesrad ! :)

 

Pour CP, il vaut mieux traduire libertarian par libéral.

Surtout lorsqu'il est utilisé dans un sens très large comme ici.

 

De même, àmha, il vaut mieux traduire liberal par social-démocrate au lieu de gauchiste, connoté négativement...

J'ai amendé la trad.
Posté

De même, àmha, il vaut mieux traduire liberal par social-démocrate au lieu de gauchiste, connoté négativement...

 

En lisant des articles US, je me suis rendu compte que liberal est plus proche du sens de social-démocrate en effet : quelqu'un qui a confiance dans l'économie de marché pour créer des biens et services (on est aux US quand même), mais qui veut plein de régulations pour éviter les abus avec pas mal de subventions pour aider des secteurs "émergents" (genre solaire).

 

Posté

http://reason.com/archives/2012/11/16/superhero-subsidies/print

 

 

Le grand gagnant au box-office de l'été dernier était le blockbuster adapté du comics classique de Marvel The Avengers. Le film, un crossover tentaculaire avec Captain America, Iron Man, Thor, Hulk et autres membres de l'agence de sécurité fictionnelle SHIELD, a ratissé plus de 622 millions de dollars aux Etats-Unis dès septembre 2012, près de 3 fois son coût de production.

Une grande partie de ce budget est allé dans les cascades et effets spéciaux, notamment un final époustoufflant de 30 minutes, dans lequel les héros affrontent une horde d'envahisseurs extraterrestres dans le centre de Manhattan. Un hic: presque aucun plan n'a été tourné dans les rues de New York. Au lieu de cela, les réalisateurs ont utilisé une combinaison de sites alternatifs. Pour certains des gros plans, ils ont recréé le fameux pont de la ville en face d'un écran vert géant dans une gare abandonnée d'Albuquerque. La majeure partie des scènes de rues ont été tournées dans une ville rarement vue comme une des grandes métropoles américaines: Cleveland.

Cleveland, une ville du Midwest aux prises avec une baisse de population constante de 500.000 personnes en 1990 à 393.000 en 2011, a eu la chance unique d'être la doublure de Manhattan, la ville qui ne dort jamais avec ses 8,24 millions d'habitants. Mais pas sans une cure de jouvence: les concepteurs du film ont importé les taxis new-yorkais, les façades de bâtiments et le signalement routier (avec un stock confortable de décombres) pour reproduire l'apparence d'un Manhanttan envahi.

Pourquoi Cleveland ? La décision de ce lieu de tournage peut être résumée en deux mots: subventions fiscales. L'Etat de l'Ohio (Ndt: où se situe Cleveland) offre à tous les cinéastes un allègement fiscal s'élevant entre 25 et 35% des salaires et dépenses effectuées dans l'Etat. Le crédit étant remboursable, il s'agit de plus qu'une réduction sur les impôts qu'aurait payé la production du film. C'est une subvention à peine déguisée sur les stars du cinéma qui font des affaires dans cet Etat.

C'est une bonne chose, selon Ivan Schwarz, directeur executif de la Commission du Film de Cleveland. "Pour être clair" écrivait-il sur cleveland.com l'été du tournage "je pense que tous les habitants de Cleveland vont savoir que les Avengers sont dans la ville".

Ils vont bien entendu payer pour ça. Tout compte fait, The Avengers a reçu des crédits d'une valeur d'environ 6,7 million de dollars selon le ministère du développement de l'Etat.

The Avengers n'est pas le premier blockbuster de super-héros à choisir Cleveland plutôt que New York. Spider-Man 3, en 2007, a utilisé le quartier des théâtres de la ville pour filmer plusieurs scènes d'explosions dans la rue. Mais il n'y a pas que les super-héros. Le thriller politique de George Clooney, Les Marches du Pouvoir, a aussi profité du crédit de l'Ohio l'année dernière (le gang de Clooney a même fait coup double en ramassant des subventions du Michigan aussi).

Les législateurs de l'Ohio et d'ailleurs vantent le crédit d'impôt comme moyen de créer des emplois, attirer l'attention nationale sur les villes de survol (NdT: terme américain pour désigner les villes centrales qui servent de correspondances d'avion entre l'Est et l'Ouest), et finalement créer une industrie de la production cinématographique en plein essor. Et ils ont doublé les moyens qu'ils sont prêts à distribuer, en augmentant les fonds disponibles pour le crédit de 10 à 20 millions de dollars. Pendant l'Été, le représentant républicain au Congrès Mike Dovilla qui a parrainé l'expansion de crédit, s'est vanté dans un dépliant de campagne que "les grandes idées telles que le crédit d'impôts de l'Ohio pour les films, qui a amené The Avengers à Cleveland, avait contribué à faire de notre Etat le premier du Midwest pour la création d'emplois".

Mais les crédits d'impôts des Etats sont une grande idée sans grand profit. Actuellement, 43 Etats offrent des subventions, d'une valeur totale de 1,5 milliard de dollars. De nombreuses études de ces crédits dans des Etats tels que le Michigan ou le Massachussets, ont montré que ces subventions étaient rarement rentables. Au lieu de cela, les Etats finissent par perdre de l'argent à payer des productions de films qui, dans de nombreux cas, se seraient passées sans incitation fiscale.

Le principal concurrent des Avengers au box-office de l'été dernier le prouve. The Dark Knight Rises, le film de Batman des rivaux de DC, a choisi Pittsburgh pour représenter Gotham, ville fictive d'accueil du héros masqué. Et bien que la Pennsylvanie offre un crédit d'impôts pour les films, la production ne l'a pas utilisée. Les Avengers sont peut-être les super-héros les plus puissants du monde, mais le Chevalier Noir a réussi sans aucune aide des contribuables.

 

Ce n'est pas essentiel pour la traduction, mais je ne suis pas sûr d'avoir bien compris l'histoire du crédit remboursable.

Posté

Merci beaucoup :)

 

J’ai corrigé quelques coquilles (en gras) et procédé à des modifs de typo (‘État’ avec un accent et espace avant ‘:’).

 

De plus, j’ai modifié un passage :

« Manhattan, la ville qui ne dort jamais » => « Manhattan, quartier central de la ville qui ne dort jamais » (Manhattan, central borough of the city that never sleeps)

Par ailleurs, la population est de NY, je ne sais pas si c’est limpide

http://en.wikipedia.org/wiki/Manhattan

Manhattan        1,619,090

The Bronx        1,408,473

Brooklyn          2,565,635

Queens            2,272,771

Staten Island    470,728

City of New York        8,336,697

 

Concernant le ‘Refundable Credit’ :

A tax credit that is not limited by the amount of an individual's tax liability. Typically a tax credit only reduces an individual's tax liability to zero. Refundable credits go beyond this and so really can be considered the same as a payment.

In other words, you'll still get the credit even if you don't owe any tax. The earned income credit is a good example of a refundable credit in the United States.

http://www.investopedia.com/terms/r/refundablecredit.asp

J’ai propose une reformulation en gras en laissant le terme anglais.

 

Le grand gagnant au box-office de l'été dernier était le blockbuster adapté du comics classique de Marvel The Avengers. Le film, un crossover tentaculaire avec Captain America, Iron Man, Thor, Hulk et autres membres de l'agence de sécurité fictionnelle SHIELD, a ratissé plus de 622 millions de dollars aux États-Unis dès septembre 2012, près de 3 fois son coût de production.

Une grande partie de ce budget est allée dans les cascades et effets spéciaux, notamment un final époustouflant de 30 minutes, dans lequel les héros affrontent une horde d'envahisseurs extraterrestres dans le centre de Manhattan. Un hic : presque aucun plan n'a été tourné dans les rues de New York. Au lieu de cela, les réalisateurs ont utilisé une combinaison de sites alternatifs. Pour certains des gros plans, ils ont recréé le fameux pont de la ville en face d'un écran vert géant dans une gare abandonnée d'Albuquerque. La majeure partie des scènes de rue ont été tournées dans une ville rarement vue comme une des grandes métropoles américaines : Cleveland.

Cleveland, une ville du Midwest aux prises avec une baisse de population constante de 500.000 personnes en 1990 à 393.000 en 2011, a eu la chance unique d'être la doublure de Manhattan, quartier central de la ville qui ne dort jamais avec ses 8,24 millions d'habitants. Mais pas sans une cure de jouvence : les concepteurs du film ont importé les taxis new-yorkais, les façades de bâtiments et le signalement routier (avec un stock confortable de décombres) pour reproduire l'apparence d'un Manhattan envahi.

Pourquoi Cleveland ? La décision de ce lieu de tournage peut être résumée en deux mots : subventions fiscales. L'État de l'Ohio (Ndt : où se situe Cleveland) offre à tous les cinéastes un allègement fiscal s'élevant entre 25 et 35% des salaires et dépenses effectuées dans l'État. Il s’agit d’un refundable credit [1. Une réduction d’impôt non plafonnée au montant de celui-ci, donc assimilable à une subvention.], donc de plus qu'une réduction sur les impôts qu'aurait payés la production du film. C'est une subvention à peine déguisée sur les stars du cinéma qui font des affaires dans cet État.

C'est une bonne chose, selon Ivan Schwarz, directeur exécutif de la Commission du Film de Cleveland. "Pour être clair" écrivait-il sur cleveland.com l'été du tournage "je pense que tous les habitants de Cleveland vont savoir que les Avengers sont dans la ville".

Ils vont bien entendu payer pour ça. Tout compte fait, The Avengers a reçu des crédits d'une valeur d'environ 6,7 millions de dollars selon le ministère du développement de l'État.

The Avengers n'est pas le premier blockbuster de super-héros à choisir Cleveland plutôt que New York. Spider-Man 3, en 2007, a utilisé le quartier des théâtres de la ville pour filmer plusieurs scènes d'explosions dans la rue. Mais il n'y a pas que les super-héros. Le thriller politique de George Clooney, Les Marches du Pouvoir, a aussi profité du crédit de l'Ohio l'année dernière (le gang de Clooney a même fait coup double en ramassant des subventions du Michigan aussi).

Les législateurs de l'Ohio et d'ailleurs vantent le crédit d'impôt comme moyen de créer des emplois, attirer l'attention nationale sur les villes de survol (NdT: terme américain pour désigner les villes centrales qui servent de correspondances d'avion entre l'Est et l'Ouest), et finalement créer une industrie de la production cinématographique en plein essor. Et ils ont doublé les moyens qu'ils sont prêts à distribuer, en augmentant les fonds disponibles pour le crédit de 10 à 20 millions de dollars. Pendant l'été, le représentant républicain au Congrès Mike Dovilla, qui a parrainé l'expansion de crédit, s'est vanté dans un dépliant de campagne que "les grandes idées telles que le crédit d'impôts de l'Ohio pour les films, qui a amené The Avengers à Cleveland, avaient contribué à faire de notre État le premier du Midwest pour la création d'emplois".

Mais les crédits d'impôts des États sont une grande idée sans grand profit. Actuellement, 43 États offrent des subventions, d'une valeur totale de 1,5 milliard de dollars. De nombreuses études de ces crédits dans des États tels que le Michigan ou le Massachussetts, ont montré que ces subventions étaient rarement rentables. Au lieu de cela, les États finissent par perdre de l'argent à payer des productions de films qui, dans de nombreux cas, se seraient passées sans incitation fiscale.

Le principal concurrent des Avengers au box-office de l'été dernier le prouve. The Dark Knight Rises, le film de Batman des rivaux de DC, a choisi Pittsburgh pour représenter Gotham, ville fictive d'accueil du héros masqué. Et bien que la Pennsylvanie offre un crédit d'impôts pour les films, la production ne l'a pas utilisé. Les Avengers sont peut-être les super-héros les plus puissants du monde, mais le Chevalier Noir a réussi sans aucune aide des contribuables.

 

Posté

Merci pour les corrections, pas mal de petite coquilles en effet. Tu as laissé la mauvaise orthographe pour Massachusetts (faut dire que c'est pas évident comme nom).

 

Le refundable credit, c'est bien la définition que j'avais supposé. La petite note pour expliquer le principe est très bien du coup.

Posté

Tu as laissé la mauvaise orthographe pour Massachusetts (faut dire que c'est pas évident comme nom).

Ah oui j'avais rajouté un 't' mais pas viré le 2ème double-s. Effectivement, c'est piégeux...

Posté

Vu sur le Huffington Post français, ce passage est bien évidemment une traduction, j'ai mis en vert ce que je trouvais bien, en rouge ce qui était une hérésie de traduction, et en orange les passages un peu bof.

Pour construire cette application, les deux hommes se sont vus chaque semaine, du lundi au vendredi. À l'aide de livres d'occasion et d'un ordinateur reconditionné, le jeune programmeur Patrick McConlogue a ainsi transmis son savoir à Leo Grand.

Le Business Insider, qui avait rencontré le sans-abri en septembre dernier, raconte que l'homme était très excité à l'idée de réussir ce défi qu'il s'était lancé et faisait abstraction des pessimistes qui ne croyaient pas en son projet.

Des pessimistes peu nombreux en comparaison au soutien qu'il a reçu, notamment sur la page Facebook créée par les deux hommes, où près de 50.000 personnes ont suivi quotidiennement son parcours.

Maintenant disponible pour 0,99 euro, l'application — dont les bénéfices seront intégralement reversés à Grand — devrait lui permettre de poursuivre son éducation et peut-être retrouver un niveau de vie décent.

Posté

Si ça intéresse quelqu'un là-dessus en complément, je peux retrouver un passage intéressant des mémoires de Margaret Thatcher : elle s'explique sur son refus de sanctionner économiquement l'Afrique du Sud - et le retranscrire.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...