Largo Winch Posté 4 mars 2012 Signaler Posté 4 mars 2012 Super traduction. Publication demain. Merci bien.
h16 Posté 5 mars 2012 Signaler Posté 5 mars 2012 Je propose ce lien à tout hasard : http://branemrys.blogspot.com/2012/03/care-bear-virtue-ethics.html C'est sur la vertu et les Bisounours. Je ne l'ai pas encore lu en détail, mais j'ai trouvé le sujet amusant…
NicolasB Posté 5 mars 2012 Signaler Posté 5 mars 2012 Enfin l'article pour GM… Les profits de GM ne vont pas tirer d’affaire les contribuables. Le matelas de cash de la compagnie ira aux syndicats, pas aux investisseurs. Shikha Dalmia | February 22, 2012 3 ans après le renflouement par les contribuables, General Motors vient d’annoncer des objectifs de bénéfices assez ambitieux pour 2012. Mais, même si ces objectifs sont atteints – avec un grand si – les contribuables ne devraient pas s’attendre à récupérer le reste de leurs ‘investissements’ dans la compagnie. Aucun doute : GM est bien sorti du gouffre. 8 milliards de dollars de bénéficies : un record historique. De plus, GM a regagné suffisamment de parts de marché pour redevenir le plus grand constructeur automobile mondial, un titre qu’il avait perdu en faveur de Toyota. Le plus impressionnant, il a prévu de catapulter ses marges de 6% l’an passé à 10% cette année, à égalité avec ses meilleurs rivaux comme Hyundai et BMW. Grace à cela, GM espère afficher 10 milliards de dollars de profits cette année, quelque chose que seules 17 compagnies publiques ont réussi à faire en 2010. Comment les investisseurs ont-ils réagis à tous ses espoirs et déclarations ? Par un grand bâillement : le prix des actions GM, qui varie autour de 25$ depuis des mois, a à peine bougé. C’est 8 $ en dessous du prix d’introduction en Bourse. Et c’est surtout 30$ en dessous de la somme nécessaire aux contribuables pour récupérer les 30 milliards de dollars qui sont encore bloqués dans la compagnie. Si les investisseurs n’achètent pas les scénarios roses pastel de GM, c’est pour de bonnes raisons. Peter de Lorenzo, éditorialiste chez « Auto Extremist », relève que GM fait face au marché le plus concurrentiel de son histoire. Les investisseurs sont dubitatifs sur le fait que GM réussisse. Les 8 milliards de bénéfice de l’an passé proviennent partiellement du tsunami au Japon qui a coupé la chaine d’approvisionnement de Toyota et Honda. Les deux sont de retour cette année et plus forts que jamais. Pendant que GM annonce une baisse de 6% des ventes en Janvier en Amérique du Nord par rapport à l’an passé, ses concurrents étrangers ont affichés des gains impressionnants. GM va peiner à atteindre les prouesses de l’an passé, surtout si la contre-performance du mois de Janvier se reproduit dans l’année, a expliqué De Lorenzo. La concurrence plus rude en Amérique du Nord n’est pas la seule source d’inquiétude de GM. Ses ventes ralentissent en Chine. L’Europe restera probablement une zone de turbulence. GM a accusé 2 milliards de dollars de pertes en Europe l’an passé, à cause d’Opel, sa marque allemande sous perfusion. Mais GM n’a pas été autorisé par le gouvernement allemand à restructurer ses usines. Dans le même temps, les ventes d’Opel baissent et la crise économique s’amplifie sur le vieux Continent. Toyota et Honda ne sont pas exposés de la même manière à l’Europe et ont ainsi nettement moins à s’inquiéter. De plus, le système de retraite de GM n’est pas financé à hauteur de 22 milliards de dollars, dont environ 10 milliards uniquement pour les USA. Si GM résout tous ses incidents, dit Sean McAlinden du centre sur la recherche automobile, son action pourra monter jusqu’à 40-45 $, laissant aux contribuables une ardoise de 5 à 8 milliards de dollars. Mais, ce serait dans le meilleur des cas. Si le cours de l’action reste aux environs de 25$, les pertes s’élèveraient à 15 milliards de dollars. Sans compter les 15 milliards de dollars d’impôts supprimés que GM a obtenu lors de sa faillite. En tout et pour tout, les contribuables seront floués de 20 à 30 milliards de dollars. Ce n’est pas le seul risque pour les contribuables. La faillite de GM a faussé le marché si fortement que ses concurrents exigent de recevoir le même traitement. Par exemple, McAlinden explique que l’administration a donné 10 milliards de dollars de plus que ceux strictement nécessaires pour financer la faillite. Cet argent a permis d’alimenter le matelas confortable de 33 milliards de dollars de « cash ». GM pourrait utiliser cet argent pour acheter son propre capital afin d’augmenter le cours de l’action, atténuant ainsi les pertes des contribuables – ou payer des dividendes. Mais McAlinden ne croit pas que GM va le faire. Il pourrait utiliser ces sommes pour rembourser ses obligations envers les syndicats (assurances santé et fond de pension), faisant ainsi un transfert direct d’argent des contribuables vers les syndicats. Ou bien il va utiliser cet argent pour le développement de nouveaux produits, mettant ses concurrents dans l’embarras. De plus, puisque ces 10 milliards de dollars de subventions sont une prise de participation au capital, GM n’a pas d’intérêts à payer. Ford, par exemple, paie toujours les intérêts sur les 23 milliards de dollars de dettes contractés par l’entreprise pour éviter de faire faillite. C’est injuste. Et l’administration Obama le sait. C’est peut-être la raison pour laquelle le prêt de 5,6 milliards de dollars destinés à rénover les outillages de Ford a été aussi vite approuvé. Du coup, cela provoque les hurlements de Sergio Marchionne de Chrysler. L’administration a donné à la compagnie mère de Sergio Marchionne, Fiat, la majorité dans le capital de Chrysler, sans demander un seul euro à Fiat. Pourtant, Marchionne se plaint que l’administration n’a pas été assez généreuse. Contrairement à GM, l’administration oblige Chrysler à payer des intérêts sur le prêt du sauvetage financier. Maintenant, l’administration traîne des pieds pour approuver les prêts de rééquipements de Chrysler, prétend-il. Les sympathisants des subventions continuent d’affirmer que c’était fait en une seule fois pour soutenir des compagnies dans des périodes économiquement difficiles. En réalité, la course au butin des subventions a produit des effets secondaires qui vont hanter l’économie pendant encore longtemps. Comme Barack Obama est en campagne pour garder son travail, il prétendra que le sauvetage de ces entreprises a été une réussite permettant de conserver des millions d’emplois américains. Mais les contribuables devraient garder en mémoire que la ponction dans leurs portefeuilles a été conséquente et va probablement continuer de grandir au fur et à mesure des années. Shikha Dalmia est une analyste principal à la Foundation Reason et une éditorialiste au Daily. Cet editorial est paru la première fois dans Bloomberg News.
José Posté 7 mars 2012 Signaler Posté 7 mars 2012 Proposition de traduction : How Free-Market Kidney Sales Can Save Lives—And Lower the Total Cost of Kidney Transplants
h16 Posté 7 mars 2012 Signaler Posté 7 mars 2012 Proposition de traduction : How Free-Market Kidney Sales Can Save Lives—And Lower the Total Cost of Kidney Transplants Va y avoir du fight.
NicolasB Posté 7 mars 2012 Signaler Posté 7 mars 2012 Juste pour vous signaler : je ne pourrais plus traduire à partir d'aujourd'hui jusqu'au mardi 13 mars…
h16 Posté 7 mars 2012 Signaler Posté 7 mars 2012 Noté. Nous tiendrons bon. La douleur sera forte, mais nous serons plus fort qu'elle.
NicolasB Posté 8 mars 2012 Signaler Posté 8 mars 2012 3- Si vous êtez particuliérement actif á un moment donné de l'année, d'une semaine, d'un mois et que vous connaissez vos intention concernant les traductions (si vous avez décider que c'est votre truc), alors faite un signe si vous levez le pied (êtes malade, en vacances ou quoi que ce soit d'autre). Ce qui nous permet de savoir si on peut compter sur vous á different moment de l'année (une question de coordination générale). JATW @ H16 : je ne fais que respecter la procédure de JATW qui est le coordinateur traduction… Et voilà, on respecte les règles librement consenties et on se fait tailler! ça marchera jamais le libéralisme!!!!!
h16 Posté 9 mars 2012 Signaler Posté 9 mars 2012 @ H16 : je ne fais que respecter la procédure de JATW qui est le coordinateur traduction… Et voilà, on respecte les règles librement consenties et on se fait tailler! ça marchera jamais le libéralisme!!!!! Rooh mais non Bon, pour ceux qui veulent : http://www.theregister.co.uk/2012/03/07/wind_power_how_much/ Ok, je ne suis pas sûr qu'on ait les droits, mais l'article en vaut la peine, je pense
Nick de Cusa Posté 9 mars 2012 Auteur Signaler Posté 9 mars 2012 Rooh mais non Bon, pour ceux qui veulent : http://www.theregist…power_how_much/ Ok, je ne suis pas sûr qu'on ait les droits, mais l'article en vaut la peine, je pense Le Ridley on peut, mais il est plus long : http://thegwpf.org/opinion-pros-a-cons/5128-matt-ridley-the-winds-of-change.html
Jazzaroundtheworld Posté 10 mars 2012 Signaler Posté 10 mars 2012 [pour info] J'ai disparu du forum "trad" et "google.doc" et ne vais pas être trés actif dans les semaines qui viennent (je dirais le mois de Mars) dû á des échéances nombreuses au boulot. Bonne continuation á tous pour le beau travail réalisé, toujours un plaisir de lire Contrepoints.
Nick de Cusa Posté 10 mars 2012 Auteur Signaler Posté 10 mars 2012 Et merci à toi JATW qui as beaucoup fait. L'écologie par le marché libre en action. http://www.masterres…erc-fme-action/
Johnnieboy Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Traduction de http://reason.com/blog/2012/03/01/medicares-77-million-anti-fraud-system-c Le système anti-fraude du Medicare à 77 millions de dollars empêche 7591 dollars de fraude Le gouvernement Obama promet depuis un moment de sévir sur les fraudes au Medicare (le système d'assurance-santé public américain), qui selon certaines estimations coûte aux contribuables 60 milliards de dollars par an. Les fonctionnaires du Département de la Santé et des Services sociaux américain ont vanté les augmentations du budget de l'agence de prévention des fraudes, ainsi que les nouvelles technologies créées pour pister, identifier et prévenir les usages de faux au sein du système de facturation. Sous la présidence Obama, les efforts à l'encontre de la fraude ont reçu un « soutien historique », selon le site StopMedicareFraud.gov Ce que le gouvernement n'a pas fait, cependant, est de prouver que leurs efforts anti-fraude obtiennent effectivement des résultats. Ce qui peut être quelque peu difficile face à des histoires comme celle rapportée par l'Associated Press : Les fonctionnaires du Congrès affirme qu'un système informatique à 77 millions de dollars censé arrêter les fraudes au Medicare avant qu'elles ne surviennent n'a empêché qu'un seul cas de paiement suspect de l'été dernier lors de son lancement à Noël. Ce qui représente une économie pour le contribuable de 7591 dollars. Espérant de bien meilleurs résultats, le Sénateur Tom Carper, déçu, dit que quand il a vu les nombres, il s'est demandé si le Medicare n'avait pas oublié quelques zéros. Le démocrate du Delaware s'attendait à ce que le système aide finalement le Medicare a bouché le trou percé par les 60 milliards de fraude annuel. Ces informations viennent quelques mois seulement après que Medicare ait annoncé qu'il mettrait plusieurs de ses programmes anti-fraude flambant neufs en attente après la réaction virulente des médecins et autres fournisseurs de soins. Pouvez-vous indiquer mes initiales, NS (merde, comme Nicolas Sarkozy, je m'en rends compte que maintenant !) en tant que traducteur plutôt que JB, svp. Sinon, il m'a bien laissé une tête wtf cet article.
José Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Proposition de traduction : 3 Economic Misconceptions That Need to Die Proposition de traduction : How Free-Market Kidney Sales Can Save Lives—And Lower the Total Cost of Kidney Transplants
Johnnieboy Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Proposition de traduction : 3 Economic Misconceptions That Need to Die Je prends ça et je me relirai avec plus d'attention que pour l'article précédent ("a bouché" au lieu de "à boucher" qui est assez immonde). edit : Bon, en fait, je viens de me relire et ma traduction précédente est vraiment moche. Je ferai mieux à l'avenir, promis !
Largo Winch Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Je prends ça et je me relirai avec plus d'attention que pour l'article précédent ("a bouché" au lieu de "à boucher" qui est assez immonde). Zut, pas vu non plus celle-ci. Il y avait aussi "fraude annuel" et "les fraudes au Medicare (…) qui selon certaines estimations coûte"… Merci pour le coup de main sur les traductions, en tout cas ! Et pas d'inquiétude, toutes les traductions nécessitent d'être relues, il y a quasiment toujours des erreurs…
NicolasB Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Juste pour vous signaler : je ne pourrais plus traduire à partir d'aujourd'hui jusqu'au mardi 13 mars… Bon dans la série, je raconte ma life : je suis en plein déménagement et tout ne se passe pas comme je voudrai… Pas d'internet à ma nouvelle maison avant ??? Donc je suis indsipo pour les traductions pour une bonne quinzaine… On va dire jusqu'à fin mars!
WBell Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 J'ai bien envie de traduire ce billet de ploum sur l'inanité des brevets (logiciels en particulier) http://ploum.net/post/working-with-patents#rev-pnote-1860-4 Est-ce que je lui demande par mail, ou ce n'est pas le créneau de Contrepoints ?
Sloonz Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Il traduit habituellement lui-même ses billets quelques jours plus tard, la plupart du temps.
Johnnieboy Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Sinon, je crois avoir decelé un léger problème sur Contrepoints. Il m'a en effet été permis de poster un commentaire avec… le compte facebook d'une personne que je ne connais pas oO
h16 Posté 13 mars 2012 Signaler Posté 13 mars 2012 Il traduit habituellement lui-même ses billets quelques jours plus tard, la plupart du temps. J'ai bien envie de traduire ce billet de ploum sur l'inanité des brevets (logiciels en particulier) http://ploum.net/pos…ev-pnote-1860-4 Est-ce que je lui demande par mail, ou ce n'est pas le créneau de Contrepoints ? Le billet a l'air intéressant. Please proceed.
Nick de Cusa Posté 15 mars 2012 Auteur Signaler Posté 15 mars 2012 Les 3 derniers sur openeuropeblog.blogspot.com sont bons. En particulier, l'Espagne qui change unilatéralement son objectif de déficit.
Largo Winch Posté 15 mars 2012 Signaler Posté 15 mars 2012 Les 3 derniers sur openeuropeblog.blogspot.com sont bons. En particulier, l'Espagne qui change unilatéralement son objectif de déficit. Attention : pas le 3e qui a été traduit et publié ce matin…
José Posté 15 mars 2012 Signaler Posté 15 mars 2012 Proposition de traduction à propos de cet hypocrite de Buffet : Buffett’s NetJets Countersued by U.S. for Unpaid Taxes.
Johnnieboy Posté 16 mars 2012 Signaler Posté 16 mars 2012 Petite question : en anglais, trillion veut dire trillion ou billion ? Je m'y perds avec ces histoires d'échelles courte et longue.
Cthulhu Posté 16 mars 2012 Signaler Posté 16 mars 2012 Petite question : en anglais, trillion veut dire trillion ou billion ? Je m'y perds avec ces histoires d'échelles courte et longue. J'ai trouvé cette référence qui explique la différence : http://oxforddictionaries.com/words/how-many-is-a-billion
Largo Winch Posté 16 mars 2012 Signaler Posté 16 mars 2012 Oui, ça, c'est le bazar pour s'y retrouver dans les nombres. Se référer à ce tableau pour y voir plus clair : http://www.onlineconversion.com/large_numbers.htm
Johnnieboy Posté 16 mars 2012 Signaler Posté 16 mars 2012 Ok, donc trillion se traduit dorénavant par billion en anglais britannique et américain. Merci.
Johnnieboy Posté 16 mars 2012 Signaler Posté 16 mars 2012 3 fausses idées sur l'économie qui doivent être oubliées Lors d'une conférence à Philadelphie en octobre dernier, un professeur de Wharton a remarqué que l'un des plus gros problèmes économiques du pays était un tsunami de désinformation. Il est impossible d'avoir un débat rationnel lorsque les faits sont si facilement supplantés par des déclarations exagérées, des généralisations et des idées fausses. Voici trois idées fausses qui doivent être mises au placard. Idée fausse No.1: Les Américains dépensent principalement leur argent dans du «made in China ». Fait: seulement 2,7% des dépenses des particuliers vont aux produits et services chinois. 88,5% des dépenses des consommateurs vont aux produits et services américains. J'ai utilisé cette statistique récemment dans un article et la réponse des lecteurs fut écrasante: c'est de la foutaise. Les gens n'y ont tout simplement pas cru. Les chiffres proviennent d'un rapport de la Réserve fédérale des Etats-Unis. Vous pouvez les lire ici. La réfutation que j'ai généralement reçue fut: « Comment cela peut-il être 2,7% quand pratiquement tout à Walmart est «made in China»?» Parce que Walmart et ses 260 milliards de dollars de recettes aux Etats-Unis n'est pas vraiment représentative des Etats-Unis et de son économie à 14,5 billions de dollars. Walmart a beau vendre une large gamme de babioles, dont beaucoup sont fabriqués en Chine, l'immense majorité des dépenses des Américains ne va pas dans des bibelots. Le Bureau of Labor and Statistics [ndt :principal établissement du gouvernement américain dans le domaine de l'économie du travail et des statistiques] suit de près la façon dont un Américain moyen dépense son argent dans un rapport annuel appelé l'Enquête sur les dépenses de la consommation. En 2010, l'Américain moyen a dépensé 34% de ses revenus dans son logement, 13% pour la nourriture, 11% dans des assurances et pensions, 7 pour les soins de santé et 2% dans l'éducation. Ces catégories représentent à elles seules 70% des dépenses totales et sont composées presque entièrement de biens et services américains (seulement 7% des denrées alimentaires sont importées, selon l'USDA. Même en ne prenant en compte que les biens matériels, les importations chinoises ne représentent qu'une petite fraction des dépenses des Etats-Unis. Juste 6,4% des biens non durables – des choses comme la nourriture, les jouets, les vêtements - achetés aux Etats-Unis sont fabriqués en Chine; 76,2% sont fabriqués aux Etats-Unis. Concernant les biens durables – des choses comme les voitures et les meubles – 12% sont fabriqués en Chine; 66,6% sont fabriqués aux Etats-Unis. Une autre façon d'appréhender la valeur des biens fabriqués en Chine est de regarder les importations. Les Etats-Unis ont importé pour 399 milliars de dollars de biens fabriqués en Chine l'année dernière, ce qui représente 2,7% des 14,5 billions de dollars créés par notre économie. Est-ce beaucoup ? Oui. Est-ce la majeure partie de notre argent dépensé ? Pas du tout. Une part de l'idée fausse provient certainement par l'idée que l'industrie manufacturière américaine a connu une forte baisse. La vérité, surprenante pour beaucoup, est que la production manufacturière réelle est proche de son plus haut historique. Ce qui a chuté abruptement ces dernières décennies est l'emploi dans le secteur manufacturier. Technologie et automatisation ont permis aux fabricants américains de créer plus de choses avec beaucoup moins de travailleurs que par le passé. Un bon exemple : en 1950, une usine U.S Steel (X), située à Gary en Indiana a produit 6 millions de tonnes d'acier avec 30 000 travailleurs. Aujourd'hui, elle produit 7,5 millions de tonnes d'acier avec 5 000 travailleurs. La production a augmenté ; l'emploi a coulé comme une ancre. Idée fausse No.2 : Nous devons la majeure partie de nos dettes à la Chine Fait : la Chine détient 7,6% de la dette en circulation de l'Etat américain En novembre, la Chine détenait 11,3 milliars de bons du Trésor américain. La dette publique s'élevait à 14,9 billions de dollars. Cela fait 7,6%. Qui détient le reste ? Le plus grand détenteur de la dette des Etats-Unis est l'Etat fédéral lui-même. Divers fonds de placement publics comme celui de la Sécurité Sociale détiennent 4,4 billions de dollars en bons du Trésor. La Réserve fédérale en détient 1,6 billions Tous deux sont propriétaires uniques : les intérêts payés sur la dette détenue par les fonds de placement du gouvernement fédéral sont utilisés pour couvrir une partie de la dépénse fédérale, et la grande majorité des intérêts gagnés par la Réserve fédérale est renvoyée au Trésor des Etats-Unis. Le reste de notre dette est détenu par nos Etats et les gouvernements locaux (700 milliards), les investisseurs privés nationaux (3,1 billions) et d'autres investisseurs étrangers sauf chinois (3,5 billions). La Chine détient-elle beaucoup de notre dette ? Oui, mais c'est un oui mitigé. De toutes les dettes du Trésor détenues par des étrangers, la Chine est en effet le plus grand créancier (1,13 billions de dollars), suivie par le Japon (1 billion) et le Royaume-Uni (429 milliards). L'on peut voir précisément que le Japon et le Royaume-Uni réunis détiennent plus de dette américaine que la Chine. A présent, combien de fois avez-vous entendu quelqu'un dire que nous empruntons de façon excessive au Japon ou au Royaume-Uni ? Moi, jamais. Mais combien de fois entendez-vous une version de « La Chine est notre banquier »? Trop souvent, je dirais. Idée fausse No.3: la plupart de notre pétrole provient du Moyen-Orient Fait : Seulement 9,8% du pétrole consommé aux Etats-Unis provient du Moyen-Orient Selon l'U.S Energy Information Administration [ndt : l'Administration américaine d'information sur l'énergie], les Etats-Unis consomment 19,2 millions de barils de pétrole par jour. De cette quantité, 49% est produit aux Etats-Unis, le reste est importé. D'où est-il importé ? Seule une petite partie provient du Moyen-Orient, et cette partie n'a fait que décroître ces dernières années. L'année dernière, les imports depuis la région du Golfe persique -ce qui inclut Bahreïn, Iran, Irak, Koweït, Qatar, Arabie Saoudite et Emirats arabes unis – ont représenté 9,8% du pétrole total fourni aux Etats-Unis. En 2001, ce chiffre était de 14,1%. Les Etats-Unis importent deux fois plus de pétrole depuis le Canada et le Mexique que depuis le Moyen-Orient. Ajouter la part produite sur notre territoire et la majeure partie du pétrole consommé aux Etats-Unis provient d'Amérique du Nord. Il ne s'agit pas de minimiser notre problème énergétique. Notre pays dépend des importations pour la moitié du pétrole consommé. Cela n'est pas bon. Mais le Moyen-Orient doit-il attirer autant l'attention lorsqu'il s'agit de notre dépendance pétrolière ? En termes de sécurité et de stabilité géopolitique, peut-être. En termes de volume, probablement pas. Andy Rooney a dit que « Les gens tiendront généralement des faits pour vrais seulement si ces faits concordent avec ce en quoi ils croyaient déjà. ». Est-ce que ces chiffres correspondent à ce que vous croyiez déjà ? Sans rancune si ce n'est pas le cas. Je me suis permis d'enlever l'étrange "Room of skepticals" à la fin. On ne sait pas trop s'il s'agit du titre de la conclusion ou d'autre chose. j'ai aussi enlevé la dernière phrase qui invite les lecteurs à poser leurs question à l'auteur dans les commentaires. A vrai dire, on devrait enlever tout le dernier paragraphe pour être cohérent mais la citation est pas mal alors je l'ai conservée.
Johnnieboy Posté 18 mars 2012 Signaler Posté 18 mars 2012 Pas de "s" à désinformation, désolé. Et c'est représentatif pas représentative.
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