Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Posté

Boom des centrales charbon et gaz en Allemagne. http://wattsupwithth…ing-of-germany/

L'Allemagne construit 17 nouvelles centrales électriques à charbon et 29 au gaz

Du Dr. Benny Peiser pour The GWPF

Selon les déclarations de l'association BDEW des Industries de l'Energie et l'Eau, lundi dernier, les services publics et les investisseurs privés allemands forment actuellement des projets pour construire et moderniser quelques 84 stations électriques. Sur ce total, 29 seront alimentées par du gaz et 17 par du charbon. Ces projets reflètes plus d'une année de débats sur comment l'Allemagne doit remplacer au mieux ses centrales nucléaires, qui doivent être démantelées plus vite que prévu depuis la catastrophe de Fukushima en Mars 2011 – Reuters, 23 Avril 2012

C'est un vrai paradoxe : à la suite de la transition écologique de l'Allemagne, l'énergie nucléaire s'en va, mais le charbon, l'énergie la plus sale d'Allemagne, va redevenir la plus importante source d'énergie. La lignite connaît un regain d'intéret en Allemagne. L'année dernière, environ un quart de l'électricité produite l'a été par cette ressource particulièrement nocive pour l'environnement. Sa consommation a ainsi grimpé de 3.3%, ce qui a propulsé la lignite en numéro un des sources d'énergies. La transition énergétique envisagée par le gouvernement était supposée, entre autres choses, produire de l'électricité environnementalement propre. Il s'avère qu'en pratique, la demande énergétique, provoquée par l'arrêt de 8 centrales nucléaires, sera largement remplie par la lignite.

Le premier ministre croit en outre qu'ouvrir à l'exploitation les réserves de gaz de schiste du pays sera une “révolution” créatrice de milliers d'emplois dans le pays. M. Cameron a déclaré: “Nous pouvons terminer les enquêtes et regarder si nous pouvons extraire ce gaz sans danger. Aux Etats-Unis, clairement, cela a été comme une révolution. Je suis parfaitement conscient du potentiel et je garde donc à l'esprit cette industrie pour notre indépendance énergétique, d'une importance vitale pour notre pays.” –Lancashire Evening Post, 20 April 2012

Jusqu'à récemment, nous pensions que les réserves de gaz conventiel allaient s'assécher et que les plus grosses réserves étaient en Russie ou dans le Golfe. Nous réalisons à présent que le sol sous nos pieds pourrait contenir des réserves qui pourraient durer des générations, le monde a changé et les écolos ne se sont pas mis à la page. Je détecte quelque chose d'autre derrière la “colère contre le gaz de schiste” des écolos européens. Ils se sont placés trop près des industries durables et ont laissé les gouvernements distribuer les subventions sans suffisamment de concurrence sur les prix. Ils pensaient que le gaz deviendrait si cher que les énergies renouvelables auraient l'air bon marché en comparaison. Ils se sont plantés. Au lieu de se mettre en colère contre les exploitants de gaz de schiste, ils devraient adapter leurs discours à un monde où le prix du gaz pourrait s'effondrer, et persuader les gouvernements de dépenser l'argent que nous épargnerons avec ce gaz sur des générations d'énergies renouvelables qui pourront vraiment résoudre nos problèmes. –Charles Clover, The Sunday Times, 22 April 2012

Les ministres des Etats membres de l'Union Européenne restent opposés à des objectifs d'efficacité énergétique contraignants et des blocages des droits d'émission de CO2. Le débat à un Conseil informel de l'Energie, le 19 Avril à Horsens, au Danemark, leur a donné l'opportunité de confirmer leurs positions sur ce problème. Sans revenir sur l'ensemble des différents points de la directive, les ministres ont réitéré leur opposition totale à l'inclusion dans le texte d'objectifs contraignants, comme demandés par le Parlement. Ils pourraient en revanche se mettre d'accord sur des objectifs d'économie d'énergie de 1.5%, à atteindre progressivement d'ici 2020. –Anne Eckstein, Europolitics, 20 April 2012

Les réserves de gaz de schiste en Argentine seraient apparemment les troisièmes plus importantes au monde après celles aux Etats-Unis et en Chine. Tout comme l'énergie atomique fut l'espoir des scientifiques du nucléaire pour les besoins énergétiques du monde dans les années 50, les producteurs de pétrole et de gaz pensent à présent que ces nouvelles ressources pourraient apporter une abondante énergie à bon marché. Le gaz de schiste pourrait aussi apporter l'indépendance énergétique à plusieurs nations, les dispensant d'importations. Le gaz de schiste est en train de modifier la géopolitique et d'influencer les décisions d'investissement de beaucoup de sociétés. Les compagnies pétrolières nationales et les groupes internationaux ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour acquérir les réserves de gaz de schiste en Amérique du Nord. –Sylvia Pfeifer, Financial Times, 22 Avril 2012

La seule entreprise britannique courante qui construit une nouvelle génération de centrales nucléaires a menacé de laisser tomber en raison de l'incertitude régnant sur la politique énergétique du gouvernement – une attitude qui pourrait mettre en péril la renaissance nucléaire du pays. Les dirigeants de Centrica, qui a prévu de construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinkley Point dans le Somerset, dans une joint-venture avec EDF Energy, ont en effet mis en garde le gouvernement que leur projet ne tient plus que par un fil et pourrait être abandonné si la société ne reçoit pas d'assurance sur les futurs prix de l'électricité nucléaire. –Guy Chazan et Jim Pickard, Financial Times, 22 Avril 2012

Le soleil pourrait rentrer dans une période d'activité réduite qui pourrait résulter dans une baisse des températures sur Terre, selon des chercheurs Japonais. Des déclarations officielles de l'Observatoire National Astronomique du Japon et de la Fondation de Recherche Riken, le 19 Avril dernier, expliquait que l'activité des taches solaires semblait se rapprocher d'une précédente période de 70 ans du le 17ème siècle pendant laquelle la Tamise à Londres avait gelé et les cerisiers fleurissaient plus tard qu'habituellement à Kyoto. –The Asahi Shimbun, 20 April 2012

Posté

Cher amis,

Je rappelle que j'ai produit 2 ou 3 traductions de la série "cliché du socialisme" de la FEE et qui ont été publié sur l'interface publi de Contrepoints. On avait décider avec Arnaud de se faire une petite série qui pourrait paraître tout les lundis (á titre d'exemple). Et puis … plus rien. Est-ce qu'un éditeur de Contrepoints peut aller y voir?

Faite moi savoir ce qui se passe. J'ai des deadlines au boulot, donc je suis pris pour les traductions. J'espere participer quand je peux (comme vous le savez).

bien cordialement á tous!

/phil

Posté

Salut,

Ayant un accès au net pr le week end si vs avez besoin, faites moi signe.

Nicolas

Posté

Salut,

Ayant un accès au net pr le week end si vs avez besoin, faites moi signe.

Nicolas

Salut Nicolas

Y a 2 ou 3 traductions a faire, Va voir le google doc, ou celles qui sont proposées ci dessus. Bienvenido.

/JATW

Posté

Toujours aussi jeter un coup d'oeil au blog de Hannan pour voir s'il n'y a pas un tout nouvel article qui est plus pertinents que ceux déjà listés.

Traduire plutôt que qui semble dans l'actu du moment d'abord.

Posté

Cher amis,

Je rappelle que j'ai produit 2 ou 3 traductions de la série "cliché du socialisme" de la FEE et qui ont été publié sur l'interface publi de Contrepoints. On avait décider avec Arnaud de se faire une petite série qui pourrait paraître tout les lundis (á titre d'exemple). Et puis … plus rien. Est-ce qu'un éditeur de Contrepoints peut aller y voir?

Faite moi savoir ce qui se passe. J'ai des deadlines au boulot, donc je suis pris pour les traductions. J'espere participer quand je peux (comme vous le savez).

bien cordialement á tous!

/phil

Ok, je le note et le rappelle aux Rédacs chefs :)

Posté

Quand vous postez une traduction dans Wordpress, précisez la source et l'auteur please, sinon c'est pas évident à retrouvr

Posté (modifié)

C'est déjà une traduction d'un article en français, ça serait pas super malin :-)

http://www.atlantico…eur-348398.html

URGENT : il s'agit de traduire les meilleurs passages de cet article : http://www.nytimes.c…?_r=2&ref=world

On peut en faire un article bref pour CP pour "le point de vue américain sur Hollande : un enfant mal élevé".

Je le prends.

Edit : J'ai traduit les principaux passages. Je ne sais pas si le titre proposé est parfait, mais bon.

Le point de vue américain sur Hollande : un enfant mal élevé.

The New York Times, Steven Erlanger

2 mai 2012

Traduit de l’anglais

Le Président Nicolas Sarkozy et son challenger socialiste, François Hollande, se sont farouchement affrontés mercredi soir pendant leur seul débat télévisé avant l’élection de dimanche ; les accusations de mensonge, calomnie et d’arrogance ont marqué ce débat de politique économique et sociale.

M. Sarkozy, en retard dans les sondages, n’a pas réussi à remporter la victoire nette dont, selon de nombreux analystes, il avait besoin pour gagner l’élection. M. Hollande, essayant d’amoindrir sa réputation de mollesse et de charmeur, fut un débatteur agressif, interrompant souvent M. Sarkozy sans égards et parfois même avec du mépris.

M. Hollande a accusé M. Sarkozy de favoriser les riches, de faire de l’autosatisfaction et de rendre responsable des problèmes de la France, en particulier la faible croissance et le chômage élevé, tout le monde sauf lui-même.

[..]

M. Hollande a dit : « je protège les enfants de la République, vous, vous protégez les plus privilégiés ». M. Sarkozy répondit que M. Hollande n’aimait pas les riches. « Il y a une différence entre nous. Vous voulez moins de riches, moi je veux moins de pauvres. », a-t-il dit.

M. Sarkozy a attaqué M. Hollande sur son programme économique flou, décrivant ses « folies dépensières » et mentionnant que les Socialistes ne parlent que de nouvelles taxes et dépenses mais jamais de coupes budgétaires.

[…]

Le débat a été disputé farouchement pendant presque trois heures, et les deux journalistes qui devaient l’arbitrer semblaient paralysés alors que les insultes et interruptions volaient entre les deux hommes. [..] Le décor, négocié avec soin, était une monstruosité en plexiglas, avec une image du Palais de élysée dans le fond et deux grandes horloges digitales.

Il n’est pas certain que le débat fera changer d’opinion d’un grand nombre d’électeurs.

[…]

Le débat a porté sur des données économiques, les deux hommes s’étant disputé sur l’affirmation de M. Hollande que la dette publique aurait augmenté de 600 milliards d’euros en cinq ans. M. Sarkozy a alors bondi, insistant que M. Hollande se trompait : la dette publique « a augmenté non pas de 600 milliards, mais de 500 milliards ». « C'est une erreur monsieur Hollande et une erreur de 100 milliards, ça pose question. ». Le débat s’est poursuivi, mais M. Sarkozy avait raison.

[…]

L’avance de M. Hollande dans les sondages d’opinion le place dans une situation similaire à celle de M. Sarkozy durant le débat qu’il avait eu avec Mme Royal en 2007. Elle s’en était mal sorti, s’égarant de sujet en sujet, et M. Sarkozy dut se départir de son style normalement agressif pour ne pas paraître arrogant ou cruel. Il y avait alors globalement réussi et conforté son avance. Cette fois-ci, M. Sarkozy ne se réfréna pas. Mais M. Hollande non plus.

Modifié par Filibert
Posté

Une idée de traduction : Rules of trading in a POW camp.

Règles de marché dans un camp de prisonnier

Un économiste, fait prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, a constaté que les règles de marché sont universelles et spontanées

Robert A. Radford a eu, d'une certaine façon, une carrière parfaitement normale d'économiste. Il a étudié le sujet à Cambridge à la fin des années 30, avant que la guerre ne l'interrompe, et sa vie civile se déroula au Fonds Monétaire International. Mais il a aussi passé la moitié de la guerre dans un camp allemand de prisonniers de guerre, duquel il ressorti avec un article pour le journal LSE Economica.

Cet article, “Organisation économique d'un camp de prisonniers de guerre”, est un remarquable essai dans lequel Radford analyse les situations économiques qui se développèrent au cours de ces circonstances difficiles. Les étudiants devraient le lire pour en apprendre plus sur l'économie monétaire, et leurs professeurs devraient le lire pour apprendre à écrire. Radford, de son côté, pensait que son expérience représentait plus qu'un enseignement : “Le principal intérêt est sociologique."

Tout d'abord, quelques mots sur les éléments économiques de base : les prisonniers recevaient des rations de la part des Allemands, mais la plupart s'en sortaient grâce aux paquets de nourriture et de cigarettes distribués par la Croix Rouge. Les paquets étaient standardisés, tous recevaient donc le même. Occasionnellement, la Croix Rouge disposait de surplus ou subissait des pénuries; dans ces cas, tout le monde les subissaient aussi.

La première observation sociologique de Radford fut qu'il n'y avait aucun principe de don dans le camp. Tout le monde partant avec la même chose, où aurait pu se situer l'intérêt ? En revanche, l'échange marchand s'est rapidement développé parce que si les prisonniers recevaient bien la même chose, cela ne signifiait pas pour autant qu'ils avaient tous les mêmes préférences – les Sikhs, par exemple, vendaient leur ration de bœuf et les Français cherchaient désespérément du café. En conséquence, les intermédiaires capables de parler Urdu ou de soudoyer un garde pour les laisser visiter les baraquements français avaient une chance de faire une petite "fortune" en biscuits ou en cigarettes. En de rare circonstances, l'économie interne du camp pouvait interagir avec celle du monde extérieur : des rations de café pouvaient alors passer au dessus des barbelés, pour être échangées à des prix élevés au marché noir de Munich.

La conclusion de Radford était que les principes du marché sont universels et spontanés, “une réponse aux besoins immédiats”, plutôt qu'une tentative de reproduire la vie civile. Un de ces développements spontanés fut l'émergence d'une monnaie : la cigarette, à la fois facilement transférable et relativement homogène. Pas entièrement cependant, puisque les cigarettes pouvaient être discrètement allégées d'une partie de leur tabac en les faisant rouler délicatement entre les doigts. La loi de Gresham – “la mauvaise monnaie chasse la bonne” – s'appliqua d'ailleurs, les cigarettes les plus remplies servant pour fumer et les autres, utilisées comme monnaie, devenant plus fines à mesure qu'elles circulaient. Lorsque les livraisons de la Croix-Rouge étaient interrompues, la déflation prenait place et chaque cigarette achetait plus de biens.

Les prix se comportaient relativement sagement : l'arbitrage courant signifiait que les prix variaient peu dans un camp permanent. Le chaos des camps de transit, cependant, créait des opportunités de profit : "Des histoires circulaient sur un curé qui commença avec un petit morceau de fromage et cinq cigarettes et retourna à son lit avec un paquet complet, en plus de son fromage initial et de ses cigarettes; le marché était loin d'être parfait.”

Les prix relatifs évoluaient en réponse à des développements plus large – comme l'arrivée de nouveaux prisonniers de guerre affamés – et au jour le jour. Avec des rations de pain distribuées le lundi, le pain du dimanche soir s'échangeait avec une prime sur celui du lundi. Et oui, il y avait bien un marché des "futures".

Tout ceci avait une grande importance. "La modestie de l'échelle des transactions et la simple expression de confort et de besoins en terme de cigarettes, jambons, lames de rasoirs et de papier à écrire rendent l'importance de ces besoins difficile à apprécier, même par un ex-prisonnier de trois mois” écrivait Radford. Son article a été écrit dans l'été 1945, en faisant référence à Mars et Avril, où les prix oscillaient violemment portés par les rumeurs et les pénuries. Le 12 avril, le camp fut libéré, et, d'après Radford, “tous les besoins purent alors être satisfaits sans effort”…Pensée de conclusion rassurante, après tout.

Q° : comment traduirie-vous "quite a parting thought" de façon élégante en Français ? "Une bien belle remarque de départ" ? "Une remarque de conclusion bien intéressante…" ou qq chose comme ça ?

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...