Nick de Cusa Posté 10 juin 2016 Auteur Signaler Posté 10 juin 2016 Présidentielle USA, Gary Johnson à 12%. http://reason.com/blog/2016/06/09/johnson-rising-libertarian-party-candida
Nick de Cusa Posté 11 juin 2016 Auteur Signaler Posté 11 juin 2016 Si d'autres pays font pareil, c'est un coup d'arrêt. Éoline, 2km de distance des habitations en Pologne, bientôt. http://en.friends-against-wind.org/news/polish-parliament-adopts-10h-setback
Rusty Posté 11 juin 2016 Signaler Posté 11 juin 2016 https://fee.org/articles/how-the-faa-brought-down-uber-for-planes/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook Comment l’Administration Fédérale de l’Aviation américaine a abattu le Uber des avions Imaginez-vous voyager de Boston à Martha's Vineyard en moins d’une heure et pour moins de 70$. Croyez-le ou non, cette possibilité était disponible sur le site internet ou l’application de Flytenow, en cherchant un pilote d’avion qui faisait ce trajet, puis en partageant les frais avec ce dernier et les éventuels autres participants au voyage. Des entrepreneurs rendaient les voyages en avion privé possible pour tous, jusqu’à ce que les dirigeants de Flytenow rencontrent sur leurs chemins les membres de l’Administration Fédérale de l’Aviation (Federal Aviation Administration - FAA) afin de s'assurer que toutes les lois et réglementations étaient bien respectées dans le cadre des activités de la société. Au lieu d’adopter ce service, la FAA fit preuve d’une logique tortueuse pour interdire Flytenow et d’autres sites internet de partage de vols aériens parce qu’elle les considère comme des « transporteurs » (comme Delta Airlines par exemple). Les pilotes privés ne sont pas en mesure de respecter la myriade de réglementations s’appliquant aux grandes sociétés de transport aérien. Dans la suite de cet article, les fondateurs de Flytenow, Alan Guichard et Matt Voska, expliquent pourquoi le gouvernement fédéral devrait obliger la FAA à autoriser le partage de trajets aériens. Jared Meyer : le partage de trajets aériens n’a rien de nouveau, les gens ayant toujours essayé de trouver des moyens de remplir les sièges vides des avions privés. Le problème résidait dans la difficulté de trouver quelqu’un qui voulait aller où vous vouliez aller, au moment où vous le vouliez. Et, de ce que j’en comprends, il est encore totalement légal de trouver des gens pour partager des trajets aériens (et les coûts associés) en utilisant des outils démodés comme des bulletins d’information ou des coups de téléphone. Pourquoi la FAA ne permet-elle pas à des gens d’utiliser des services en ligne pour rendre le processus plus efficace et ouvert ? Alan Guichard : Vous avez totalement raison. Les pilotes ont toujours été autorisés à partager leurs vols tant que le pilote et le passager partageaient un but commun, ce qui est clairement le cas sur un tableau d'affichage en ligne comme Flytenow. L’inquiétude de la FAA réside dans le fait que les interactions sur internet mèneront à mettre en relation des personnes qui ne sont plus uniquement « des amis et connaissances », d’après leurs propres termes. Par exemple, la FAA explique que faire la publicité d’un trajet aérien partagé sur Facebook serait autorisé si la personne en question a seulement quelques amis, mais que le même trajet transformerait le pilote en Delta ou Americain Airlines s’il a des « milliers » d’amis. La nouvelle exigence de la FAA a pour effet de freiner le dialogue entre personnes intéresées parce qu’un pilote n’a aucun moyen de connaitre quels échanges sont légaux et lesquels sont illégaux. JM : En général, l’introduction d’un profit est l’élément déclencheur de la folie des régulateurs. Mais, dans le cas présent, la décision de la FAA d’interdire votre modèle d’affaires est vraiment troublante puisque, dans les conditions réglementaires actuelles, les pilotes ne peuvent pas faire de profits lorsqu’ils partagent leurs trajets. Ils sont uniquement en mesure de récupérer le coût proportionnel de leurs trajets. Pouvez-vous continuer à nous expliquer pourquoi la FAA nourrit une haine si fermement ancrée pour le partage de trajets aériens ? Matt Voska : On le comprend aisément, ils ne veulent pas qu'un "Uber des avions" existe. Mais Flytenow n'en est pas un - nous sommes comparable au covoiturage de l'aviation. Je pense qu'l s'agit plutôt d'une réaction instinctive envers les nouvelles technologies, plutôt que de la haine . Aujourd'hui, plus que jamais, l'innovation et la réglementation se croisent à cause des méthodes de communication plus efficaces, et les régulateurs sont presques toujours trop lents à s'adapter. C'est vrai depuis l'arrivée de l'automobile, lorsque les régulateurs ont fait passer des lois interdisant "les déplacements de callèches sans chevaux". Malheureusement, la FAA prend une approche très radicale alors que les activités du même type sont aujourd'hui complétement légales dans l'Union Européenne. Nous plaisantons en disant que l'Europe nous a dépassé en terme de libertés, ce qui est rare dans tout ce qui a trait à Internet. JM : Des réglementations souvent inutiles et anti-compétitives sont poussées par des groupes de pression qui ont un intérêt à maintenir le status-quo. A d'autres moments, les régulateurs se concentrent aveuglement sur des actions de réglementation uniquement dans le but de réglementer, sans prendre en compte les effets négatifs que leurs nouvelles règles ont sur les consommateurs. Ces deux approches sont comparables dans leurs demandes omniprésentes de sécurité publique. Tout d'abord, y-a-t-il des intérêts particuliers derrière la décision de la FAA ? Et ensuite, pourquoi les appels à la sécurité publique ne tiennent pas la route dans ce cas ? AG : Nous sentons que des intérêts particuliers sont au coeur du sujet. la FAA est soumis à une pression des lobbystes des sociétés d'aviation privées et des compagnies aériennes dont l'objectif est d'interdire le partage de trajets aériens. Pourquoi ? Parce que le partage de trajet aérien donne des possibilités aux gens - partager un vol de Boston à Martha's Vineyard coûte moins de 70$, alors qu'un vol en charter couterait au moins 1000$. Ces modèles d'affaires établis voient le partage de trajets comme une menace. L'appel de la FAA pour préserver la sécurité publique échoue car empêcher Internet d'être un moyen de communication n'est pas rationnellement lié à la sécurité. Selon la FAA, il est tout à fait entendable que des étrangers se rencontrent via tableau d'affichage physique et partagent un vol. Par contre, si ces mêmes personnes se rencontrent en ligne, où des services de partage comme Flytenow proposent des identités vérifiées, alors le vol se transforme magiquement dans une opération de commerce illégale. Je vous donne également un autre de mes exemples préférés : même Neil Armstrong ou Capitaine Sully ne pourraient pas partager des dépenses avec Flytenow car les règles de la FAA n'ont rien à voir avec la qualification des pilotes. JM : Quel est le meilleur espoir de convaincre (ou forcer) la FAA à moderniser son approche du partage de vols ? Vous penseriez que la fierté patriotique seule serait suffisante étant donné que l'Europe est très en avance sur les Etats-Unis avec son marché grandissant de partage de trajet aérien. MV : Nous sommes en train de travailler sur plusieurs plans. Nous préparons une demande de certiorari auprès de la Court Suprême américaine, que nous prévoyons de déposer au mois de juin. De plus, nous avons recu des soutiens du Congès sur ce sujet. Le Républicain Mark Sanford a proposé un amendement au projet de réautorisation des activités de la FAA qui permet explicitement aux pilotes de communiquer à propos de leurs vols et de les partager via Internet. Cet amendement est passé à travers le comité et est désormais en attente d'un vote. Nous avons eu plus de difficultés au Sénat où les lobbyistes des sociétés de charters ont été actifs pour s'opposer à l'intégration du même amendement dans le projet du Sénat de réautorisation de la FAA. En lieu et place de l'amendement, le Sénateur démocrate Cory Booker a opté pour une étude sur le sujet afin de faire des modifications plus tard. A Washington, une "étude" signifie qu'un changement de législation ne verra probablement jamais la lumière du jour. Ironiquement, le Sénat a recommandé que la FAA elle-même conduise l'étude. Nous incitons les gens à se faire entendre sur ce sujet. Il s'agit de bien plus q'un droit des pilotes à communiquer - la position de la FAA est un très dangereux précédent pour d'autres futures interdictions d'activités en ligne qui devraient être totalement légales. JM : La FAA est l'exemple clair d'une agence d'Etat utilisant mal ses pouvoirs afin de faire obstacle à l'innovation. La technologie qui permet des partages de vols plus efficaces aide incontestablement les consommateurs et les pilotes, et il n'y a absolument aucune raison à ce que la FAA garde obstinément le partage de trajet aérien cloué au sol.
Séverine B Posté 11 juin 2016 Signaler Posté 11 juin 2016 https://fee.org/articles/how-the-faa-brought-down-uber-for-planes/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook Super, merci Rusty !
F. mas Posté 13 juin 2016 Signaler Posté 13 juin 2016 Urgent ! quelqu'un pour traduire ce texte sur le massacre d'Orlando et l'esprit de l'antibéralisme ? https://fee.org/articles/the-orlando-bloodbath-and-the-illiberal-mind/
eclipse Posté 15 juin 2016 Signaler Posté 15 juin 2016 Urgent ! quelqu'un pour traduire ce texte sur le massacre d'Orlando et l'esprit de l'antibéralisme ? https://fee.org/articles/the-orlando-bloodbath-and-the-illiberal-mind/ Le massacre d’Orlando et la pensée illibérale.odt 1
F. mas Posté 16 juin 2016 Signaler Posté 16 juin 2016 Un article Culture intéressant sur le thème : le capitalisme nous rend-t-il gros ? (pour les passionnés de diététique notamment) https://fee.org/articles/does-capitalism-make-us-fat/
Nick de Cusa Posté 18 juin 2016 Auteur Signaler Posté 18 juin 2016 Les musulmans sont parmi les Américains les plus opposés à la violence. https://fee.org/articles/muslim-americans-are-more-likely-to-reject-violence-than-many-groups/
eclipse Posté 18 juin 2016 Signaler Posté 18 juin 2016 Les musulmans sont parmi les Américains les plus opposés à la violence. https://fee.org/articles/muslim-americans-are-more-likely-to-reject-violence-than-many-groups/ Les musulmans sont parmi les Américains les plus opposés à la violence.odt
Nick de Cusa Posté 20 juin 2016 Auteur Signaler Posté 20 juin 2016 Les ados fument moins grace à l'e-cigarette. http://reason.com/archives/2016/06/20/teenagers-smoke-less-as-they-vape-more
ttoinou Posté 20 juin 2016 Signaler Posté 20 juin 2016 Cet article aussi mériterait d'être traduit (il y a quelques tournures de phrases difficiles..) http://reason.com/archives/2016/06/12/the-secret-history-of-the-mini
Largo Winch Posté 21 juin 2016 Signaler Posté 21 juin 2016 Un article un peu long mais très intéressant (et pas très difficile à traduire) sur le Brexit de Dan Mitchell, s'il y a un courageux... Les arguments économiques en faveur du Brexit
Nick de Cusa Posté 21 juin 2016 Auteur Signaler Posté 21 juin 2016 Patrick Moore, fondateur de Greenpeace, au sujet du CO2. https://wattsupwiththat.com/2016/06/20/greenpeace-co-founder-pens-treatise-on-the-positive-effects-of-co2-says-there-is-no-crisis/
eclipse Posté 21 juin 2016 Signaler Posté 21 juin 2016 Dites, junior et senior ça correspond à quoi en France ? Je pense à Première / Terminale mais je ne suis plus certain.
Cthulhu Posté 21 juin 2016 Signaler Posté 21 juin 2016 Ça dépend à quel niveau on parle. Les cycles d'éducation aux US sont en 4 ans avec les noms qui sont les mêmes (freshman/sophomore/junior/senior). Donc dans le contexte du lycée, tu as raison (Junior = Première et Senior = Terminale). 1
Nick de Cusa Posté 21 juin 2016 Auteur Signaler Posté 21 juin 2016 Junior serait la 3ème anne de lycée (voir USA): https://en.wikipedia.org/wiki/Eleventh_grade
eclipse Posté 21 juin 2016 Signaler Posté 21 juin 2016 Les ados fument moins grace à l'e-cigarette. http://reason.com/archives/2016/06/20/teenagers-smoke-less-as-they-vape-more Les ados fument moins grâce à l'e-cigarette.odt
Nyl Posté 23 juin 2016 Signaler Posté 23 juin 2016 Le capitalisme se fiche des femmes mais les libère quand même https://fee.org/articles/capitalism-doesn-t-care-about-women-but-it-does-liberate-them/ Bonjour F Mas! Est-ce déjà traduit?
F. mas Posté 24 juin 2016 Signaler Posté 24 juin 2016 Bonjour Nyl ! Pas encore traduit, tu peux foncer !
Nyl Posté 25 juin 2016 Signaler Posté 25 juin 2016 Le capitalisme ne se soucie pas des femmes, mais il ne les libère. "Votre attitude capitaliste à l'endroit des femmes n'a pas lieu sous le communisme" déclara le premier ministre soviétique.Le capitalisme n'a pas créé la division sexuelle du travail; il est à l'origine du processus d'élimination de celle-ci.Nikita Khrouchtchev s'adressait alors au vice-président Richard Nixon pendant la journée d'ouverture de l'American National Exhibition de 1959 à Moscou. Nixon était là pour représenter non seulement le gouvernement des États-Unis, mais aussi General Mills, Whirlpool et General Electric - pour représenter, en d'autres termes, ce que les deux hommes avaient compris être l'essence du capitalisme.Qu'est-ce qui a provoqué la réprimande de Khrouchtchev?«En Amérique," Nixon avait déclaré pendant que des top modèles faisaient un show portant les dernières commodités de cuisine, "nous aimons rendre la vie plus facile aux femmes."Selon Bee Wilson, qui raconte l'histoire de ce qui allait être connu sous le nom des Débats de cuisine dans son livre 'Envisagez la fourchette', le 'haut fonctionnaire communiste' impliquait "qu'au lieu de rendre la vie plus facile, ces machines ne font que confirmer l'opinion américaine que la vocation des femmes est d'être des femmes au foyer "."Et peut-être," Wilson ajoute entre parenthèses, "avait-il en partie raison."L'est rencontre l'OuestIl y a quelque chose de fascinant à propos de l'histoire des Débats de cuisine. Au lieu des abstractions de l'économie et de l'éthique, de la lutte pour le pouvoir et la théorie politique, nous avons deux hommes qui incarnent l'Est et l'Ouest, le communisme et le capitalisme dans le milieu du 20e siècle. Dans "How Ice Cream Won the Cold War" (Freeman, fall 2015 (Comment la Crème Glacée a gagné la guerre froide? automne 2015 *note du traducteur), j'ai utilisé l'événement pour examiner l'importance du luxe dans le développement économique. Mais il y a plus d'une chose profondément trompeuse à propos de l'utilisation de cette scène pour encapsuler l'affrontement de ces deux systèmes économiques.Tout d'abord, bien qu'il puisse y avoir un peu de justice à faire appel à Khrouchtchev pour représenter le communisme, quelque chose est terriblement dérangeant de laisser Nixon représenter la libre entreprise.Nixon n'a jamais été procapitalisme. Il était anticommunisme. Sa réputation tenait à sa capacité à débusquer les communistes infiltrés dans le gouvernement. Quand il a ensuite occupé la première place à la Maison Blanche, Nixon a augmenté la réglementation fédérale de l'industrie, tué les derniers vestiges de l'étalon-or, et imposé un contrôle des salaires et des prix sur une économie déjà en difficulté. Dans sa politique étrangère, le président Nixon a soutenu les petits dictateurs dans le monde entier qui étaient tout sauf pro marché libre - aussi longtemps que, eux aussi, s'opposaient à la menace rouge que Khrouchtchev défendait.Le système auquel Nixon a souscrit durant toute sa carrière politique avait plus en commun avec le corporatisme de Mussolini qu'il n'en avait avec la main invisible d'Adam Smith.Qui parle pour la Libre Entreprise?Mais il y a un problème plus fondamental. Même si Nixon avait été un véritable défenseur du marché libre, le système économique du commerce concurrentiel ne peut avoir un porte-parole. Le communisme est fondamentalement centralisé, qu'il soit dirigé par un petit comité central ou un seul dirigeant. Le capitalisme, en revanche, est radicalement décentralisé. Aucun comité ne peut guider une économie saine. Aucune personne ne peut 'diriger l'orchestre'. Et plus quelqu'un essaie de le faire, moins le système économique peut être décrit comme capitaliste.Lorsque Nixon a dit à Khrouchtchev, «Nous aimons rendre la vie plus facile aux femmes», il laissait entendre que les dernières commodités de cuisine étaient le résultat de la bienveillance, comme si les entrepreneurs qui réussissent - ou pire, des politiciens - dirigeaient les ressources du marché vers un objectif social: plus de loisirs pour les ménagères américaines. Et quand Khrouchtchev a répondu en accusant le capitalisme d'un agenda sexiste, il se livrait à la même erreur: l'idée que le capitalisme est entraîné par les capitalistes.Ce n'est pas important si les hommes d'affaires sont bienveillants ou condescendants, progressistes ou réactionnaires; dans une économie libre et concurrentielle, l'entrepreneur à succès maximise les profits grâce à un échange mutuellement bénéfique - anticiper les produits et services que les clients seront le plus disposés à payer.L'économiste John C. Goodman, écrit dans un contexte différent, l'explique très bien:Le marché unique allie altruisme et l'intérêt. Prenez Bill Gates, l'homme qui a lancé la révolution de l'ordinateur personnel. En permettant l'existence de propriétaire d'ordinateurs personnels partout dans le monde, il est devenu l'homme le plus riche du monde; et maintenant il redistribue toute sa richesse. A-t-il été motivé par l'égoïsme? Ou voulait-il de façon altruiste créer un bien pour le plus grand nombre?La beauté du marché est que la motivation de Bill Gates n'a pas d'importance. Vous obtenez à peu près le même résultat d'une manière ou d'une autre. (Independent.org, "Capitalisme, Socialisme, et le Pape")Libérer les femmesEt pourtant, Nixon n'avait pas tout à fait tort. Le capitalisme a rendu aux femmes la vie plus facile. Il a rendu la vie plus facile pour les hommes, également, mais comme l'historien Stephen Davies a fait remarquer, «les femmes ont notamment des raisons d'être reconnaissantes au-delà des gains de bien-être matériel qu'elles partagent avec les hommes."Même les courants plus individualistes du féminisme embrassèrent le capitalisme. Cela était vrai même avant l'avènement de la technologie grand public dont Nixon fit l'apologie à Moscou. Après la révolution industrielle, Davies écrit, pour la première fois,les femmes pourraient gagner un revenu de façon indépendante et subvenir à leurs besoins, ce qui était pratiquement (aussi bien que juridiquement) difficile dans la société traditionnelle. Cela signifie que ne pas être mariée mais plutôt être indépendante, n'était plus un désastre total, et n'équivalait plus à une condamnation à mort.Pour ceux qui se marient, poursuit-il,le capitalisme moderne a produit une série de dispositifs et d'innovations qui ont libéré physiquement les femmes des exigences et limites du travail domestique. Pour prendre un exemple, la machine à laver moderne a libéré les femmes de la nécessité de passer un voir deux jours chaque semaine à faire la lessive. D'autres appareils électroménagers avaient des effets similaires. ( «La force qui a libéré les femmes," FEE.org)De notre point de vue au 21e siècle, nous pouvons remettre en cause l'hypothèse selon laquelle la lessive devrait être le travail des femmes, mais le capitalisme n'a pas créé la division sexuelle du travail; il en a commencé le processus d'élimination.Il l'a fait d'abord en rendant le travail moins coûteux, puis en rendant l'indépendance une option plus réaliste, et enfin par la création d'un monde dans lequel les individus peuvent se permettre de rejeter le fardeau de la tradition - et de tenter de persuader les autres de se joindre à eux dans ce rejet. Si le sujet du féminisme se soucie de la libération des femmes de millénaires d'oppression, alors le capitalisme est le sponsor du féminisme, pas l'ennemi. Voilà pourquoi, Davies affirme, la quasi-totalité des premières féministes» étaient libérales et partisanes ardents du laissez-faire et de l'industrie capitaliste. Elles étaient bien conscientes de la relation entre l'autonomie et la liberté de choix qu'elles défendaient pour les femmes, et les transformations économiques qui avaient rendu la liberté possible comme une réalité du quotidien ».Compassion pour la malheureuse femme au foyerKhrouchtchev a laissé entendre que la ménagère moderne était une création du capitalisme - et il avait raison. Il a en outre laissé entendre que la prévalence des femmes au foyer dans l'Amérique de 1950 était une tâche dans le système de marché, et de nombreuses femmes occidentales depuis les années 1960 ont été enclines à partager ce point de vue.La réputation des femmes au foyer pourrait ne jamais se remettre d'un livre publié quelques années après les Débats de cuisine: Betty Friedan, The Feminine Mystique, dans lequel Friedan a parlé du "problème qui n'a pas de nom.""Simplement exprimé," écrit la féministe libertarienne Wendy McElroy, Friedan croyait quela domesticité niait aux femmes au foyer leur humanité et leur potentiel, les faisant à la fois souffrir physiquement et mentalement. Friedan a décrit la famille typique des années 50 comme un « camp de concentration confortable." Comme les détenus des camps, les femmes au foyer de banlieue s'étaient adaptées psychologiquement et étaient devenues «dépendantes, passives, enfantines» et vivaient à un "niveau humain inférieur." ( "Individualist Feminism: The Lost Tradition" FEE.org)L'avènement de la ménagère moderne est le résultat d'une plus grande richesse et de temps libre, et de plus en plus, la liberté pour les femmes d'accepter ou rejeter le rôle. After The Feminine Mystique est devenu une pierre angulaire de la deuxième vague du féminisme, Friedan, qui a cofondé la National Organization for Women (NOW) en 1966, a minimisé son activisme politique précédent: elle «avait été une militante politique acharnée de la gauche communiste depuis des décennies», selon McElroy, et ne voulait probablement pas que le mouvement alors connu comme «pour la libération des femmes» soit associé dans l'imaginaire populaire avec le socialisme radical. Mais, supposer une telle connexion n'était pas sans fondement.À bas le patriarcat capitalisteComme Davies et McElroy soulignent, les traditions les plus individualistes du féminisme embrassèrent le capitalisme. Et pourtant, le courant dominant du féminisme moderne a emprunté de manière significative à la théorie socialiste.Au 19ème siècle, McElroy écrit, «les deux traditions de base du féminisme qui ont fondamentalement remis en cause le système politique étaient le féminisme socialiste, dont provient le féminisme radical contemporain, et le féminisme individualiste, qui est parfois appelé le féminisme libertarien."La langue des deux bases peut sembler similaire, en employant les mêmes mots et en nommant les mêmes objectifs, mais «les concepts clés du féminisme au sein de l'individualisme - tels que l'égalité, la justice, et la classe - ont donc peu de rapport avec les concepts utilisés par les socialistes que souvent les définitions entrent en conflit ". Par exemple, l'approche socialiste de la justice est axée sur "la fin justifie les moyens en terme de condition sociale spécifique", y compris l'égalité économique.Lorsque Nixon a reconnu que les appareils commodes de la cuisine étaient d'un plus grand bénéfice immédiat pour les femmes que pour les hommes, cette distinction était, du point de vue socialiste, non seulement une acceptation des différences entre les américains et les américaines de l'époque; c'était une acceptation de l'inégalité au sens socialiste de l'injustice.En revanche, les féministes libertariennes considèrent la justice comme l'absence de coercition. "Ce qui est volontaire est «juste »,« McElroy résume, "ou, du moins, aussi proche de la justice non-utopique qu'on peut l'être."Dans la mesure où, les femmes ont des options crédibles autres que d'être des femmes au foyer, le choix de rester à la maison et de gérer le ménage est le produit d'à la fois la liberté et la justice.Réussir le changementNous pourrions dire que la combinaison de lois et d'options limitées pour les femmes dans les années 1950, que la prévalence des femmes au foyer était le fait d'une injustice, car il résultait de l'absence de vraie liberté pour les femmes. Comme nous l'avons déjà remarqué dans le cas de Nixon, les personnes en charge du gouvernement américain ne sont pas des défenseurs de la liberté individuelle. Ils avaient une vision particulière de la façon dont les choses devaient fonctionner, et ils ont utilisé l'autorité coercitive de l'Etat pour tenter d'en faire de la sorte.Mais c'est le capitalisme qui a miné leur vision. Nixon s'est réjoui des derniers 'appareils qui facilitent la vie aux femmes américaines', mais ces confortables lave-vaisselle et réfrigérateurs avaient un effet moins évident à plus long terme: en réduisant la charge du travail domestique, ils ont ouvert un monde de possibilités qui ne font pas le bonheur des hommes au pouvoir.Le loisir, ce n'est pas seulement l'absence de labeur; c'est la liberté de chercher un travail plus valorisant.«C'est indéniablement vrai," écrit McElroy, "dont Le Feminine Mystique a parlé à de nombreuses femmes dont la vie a changé à la suite de la lecture du livre. Pour elles, être une femme au foyer était une négation de leur potentiel en tant qu'êtres humains, et elles ont découvert le courage de tenter se saisir une opportunité différente ". Mais que ces femmes l'aient compris ou non, c'est la richesse de l'économie de marché qui leur a permis de résister à la tradition et d'envisager d'autres carrières - même lorsque la plus grande majorité pourrait ne pas avoir toléré qu'elles le fassent.Le capitalisme, en d'autres termes, n'est pas la même chose que la culture occidentale. Les assimiler l'un à l'autre c'est ignorer la lutte permanente entre les deux. Le marché sape les traditions en testant leur valeur par rapport à d'autres arrangements sociaux fluides. Ces coutumes qui dépendent d'une condition historique particulière seront perdantes, parce que, alors que l'économie se développe, les règles changent.Le capitalisme n'est pas la résistance à ces changements. Il est leur catalyseur.Profit et ProgrèsL'ère de la ménagère de banlieue a marqué une transition dans l'histoire occidentale. Les femmes ont toujours été responsable de la gestion de leurs maisons. Cela est vrai dans le monde et à travers les systèmes politiques et économiques.L'avènement de la ménagère moderne est le résultat d'une plus grande richesse et du nouveau temps libre, comme cela a été de plus en plus la liberté des femmes d'accepter ou de rejeter le rôle, bien avant les années 1950.Le temps-libre n'est pas seulement l'absence de labeur; il est la liberté de chercher un travail plus valorisant. Khrouchtchev dépeint Nixon comme réactionnaire culturel, "et peut-être», comme commenta Wilson, "il avait en partie raison à ce sujet."Peut-être l'homme politique américain était condescendant envers les femmes. Donc, aussi, peuvent l'avoir été les capitalistes individuels dont les produits étaient exposés à l'événement de Nixon. Mais le système économique qui a produit ces marchandises fonctionnelles, avec ou sans attitudes régressives, en 1959, avait produit un niveau sans précédent de richesse et de liberté pour tout le monde - et pour les femmes en particulier.Si nous pouvons regarder plus d'un demi-siècle en arrière, et prendre note des subtilités de ce qui était alors présenté comme un progrès, c'est seulement parce que le commerce et les entreprises continuent de nous permettre - hommes et femmes à la fois - toujours plus d'options pour poursuivre notre propre libération.BK MarcusBK MarcusBK Marcus est un collaborateur à la rédaction de FEE.org.
Séverine B Posté 25 juin 2016 Signaler Posté 25 juin 2016 Le capitalisme ne se soucie pas des femmes, mais il ne les libère. "Votre attitude capitaliste à l'endroit des femmes n'a pas lieu sous le communisme" déclara le premier ministre soviétique. Le capitalisme n'a pas créé la division sexuelle du travail; il est à l'origine du processus d'élimination de celle-ci. ... Merci !
Nyl Posté 27 juin 2016 Signaler Posté 27 juin 2016 Le capitalisme est bon pour les pauvres. https://fee.org/articles/capitalism-is-good-for-the-poor/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook Nick, je prends
Nyl Posté 27 juin 2016 Signaler Posté 27 juin 2016 Le capitalisme bénéficie aux pauvres Steven Horwitz Jeudi 09 Juin 2016 Les critiques accusent fréquemment les marchés et le capitalisme de rendre la vie plus difficile pour les pauvres. Ce refrain est certainement commun dans les halls des milieux universitaires qui penchent à gauche, ainsi que dans les milieux intellectuels plus larges. Mais comme tant d'autres critiques du capitalisme, celui-ci ne tient pas compte des faits très réels et très disponibles, de l'histoire. Les gains les plus importants dans la lutte contre la pauvreté ont eu lieu dans les pays qui ont ouvert leurs marchés. Rien n'a fait plus pour sortir l'humanité de la pauvreté que l'économie de marché. Cette affirmation est vraie, peu importe que l'on l'observe sur un laps de temps de plusieurs décennies ou sur des siècles. Le nombre de personnes vivant dans le monde avec moins de deux dollars par jour environ aujourd'hui est de moitié moins ce qu'il était en 1990. Les gains les plus importants dans la lutte contre la pauvreté ont eu lieu dans les pays qui ont ouvert leurs marchés, comme la Chine et l'Inde. Si nous regardons au cours de l'histoire, nous pouvons voir que les tendances actuelles ne sont que la continuation des victoires du capitalisme qui a fait reculer la pauvreté. Pour la part la plus grande de l'histoire humaine, nous avons vécu dans un monde de quelques nantis et beaucoup de démunis. Cela a lentement commencé à changer avec l'avènement du capitalisme et de la révolution industrielle. Comme la croissance économique a décollé et s'est propagée dans la population, celà a créé notre propre monde Occidental où il y a tout un tas de nantis et quelques-uns mieux lotis encore. Par exemple, le pourcentage des ménages américains sous le seuil de pauvreté qui ont des appareils électroménagers de base n'a cessé de croître au cours des dernières décennies, les familles pauvres en 2005 étant plus susceptibles de posséder des choses comme un sèche-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur ou climatiseur que le foyer moyen l'était en 1971. Et des articles de grande consommation qui n'existaient même pas à l'époque, tels que les téléphones cellulaires, étaient possédés par la moitié des ménages pauvres en 2005, et appartiennent à une majorité substantielle d'entre eux aujourd'hui. Le capitalisme a également amélioré la vie des pauvres en réduisant les taux de mortalité infantile, pour ne pas mentionner les taux de mortalité maternelle durant l'accouchement, et en prolongeant l'espérance de vie de plusieurs décennies. Nous passons un pourcentage beaucoup plus faible de notre vie à travailler, que nous soyons riches ou pauvres. Considérez aussi, comment le moteur de la croissance par le capitalisme permet à la planète de soutenir près de 7 milliards de personnes, contre 1 milliard en 1800. Comme Deirdre McCloskey l'a fait remarquer, si vous multipliez les gains de consommation pour l'humain moyen par le gain d'espérance de vie dans le monde par 7 (pour 7 milliards par rapport à 1 milliard de personnes), l'humanité dans son ensemble va mieux d'un facteur d'environ 120. Cela ne veut pas dire 120 pour cent mieux, mais 120 fois mieux depuis 1800. Le processus de marché concurrentiel a également rendu l'éducation, l'art et la culture accessibles à de plus en plus de gens. Même les plus pauvres des Américains, sans parler de beaucoup de pauvres dans le monde, ont accès à travers l'Internet à la télévision, à des concerts, des livres et des œuvres d'art qui étaient exclusivement l'apanage des riches pendant des siècles. Et dans les pays les plus riches, la dynamique du capitalisme a commencé à changer la nature même du travail. Là où les humains, s'occupaient à l'extérieur au travail éreintant 14 heures par jour, maintenant un nombre croissant d'entre nous travaille à l'intérieur dans le confort de l'air conditionné. Notre journée de travail et la semaine de travail ont diminué grâce à la valeur beaucoup plus élevée de la main-d'œuvre qui provient du travail avec le capital productif. Nous passons un pourcentage beaucoup plus faible de notre vie au travail salarié , que nous soyons riches ou pauvres. Et même avec les changements économiques, les revenus des pauvres sont beaucoup moins variables, car ils ne sont pas liés aux changements imprévisibles des conditions météorologiques qui font partie intégrante d'une économie essentiellement agricole depuis longtemps disparue. Pensez-y de cette façon: les rois fabuleusement riches de l'ancien temps avaient des serviteurs répondant à tous leurs besoins, mais une dent cariée les aurait probablement tués. Les pauvres des pays largement capitalistes ont accès à une qualité des soins médicaux et une variété et qualité d'aliments dont les anciens rois ne pouvaient que rêver. Considérez aussi que les travailleurs pauvres de Londres il y a 100 ans étaient, au mieux, en mesure de diviser une livre de viande par semaine entre tous leurs enfants, qui étaient plus nombreux que les deux ou trois d'aujourd'hui. En outre, toute la famille mangeait de la viande une fois par semaine, le dimanche, le seul jour ou l'homme de la maison était à la maison pour le dîner. C'était la seule portion de viande de la semaine. Ces changements ne sont donc pas limités à la seule technologie. Comparez cela à aujourd'hui, quand on s'inquiète que les Américains pauvres soient trop facilement en mesure de se permettre un repas avec 150 grammes de viande, chaque jour, pour moins d'une heure de travail. Même si vous pensez que le capitalisme a rendu les pauvres obèses, c'est un exploit majeur par rapport à la norme précapitaliste de malnutrition constante et la lutte il y a seulement 100 ans pour les travailleurs pauvres pour obtenir suffisamment de calories. La réalité est que les riches ont toujours bien vécu historiquement, comme depuis des siècles ils pouvaient réquisitionner le travail humain pour subvenir à tous leurs besoins. Dans un monde précapitaliste, les pauvres n'avaient aucun espoir de mobilité ascendante socialement ou d'allègement de leur corvée physique sans fin, qui leur permettait à peine de subsister. Aujourd'hui, les pauvres dans les pays capitalistes vivent comme des rois, surtout grâce à la libération du travail et à la possibilité d'accumuler du capital, qui rend le travail plus productif et enrichit même les plus pauvres. La baisse des coûts a rendu ce qui était autrefois un luxe commun tel un bien de base, tiré par le marché concurrentiel et ses signaux de profits et pertes, a apporté des machines qui réduisent le travail pour les masses. Lorsque la recherche du profit et de l'innovation est devenue un comportement acceptable pour la bourgeoisie, la corne d'abondance a fait naître ses poursuivants, et même les plus pauvres partagent cette richesse. Une fois que les gens n'avaient plus besoin d'autorisation pour innover, et une fois que la valeur des nouvelles inventions était jugée par les améliorations qu'elles produisaient sur le quotidien des masses sous la forme de profits et pertes, les pauvres ont commencé à vivre des vies de confort et de dignité. Ces changements ne sont pas, comme certains diraient, limités à la seule technologie. Après tout, les Soviétiques avaient de grands scientifiques, mais n'ont pas pu canaliser ces connaissances pour apporter du confort matériel à leurs pauvres. Et ce n'est pas non plus une question centrée sur les ressources naturelles, ce qui est évident aujourd'hui dans des pays pauvres en ressources comme Hong Kong, qui est parmi les pays les plus riches du monde grâce au capitalisme, alors que le socialisme vénézuélien a détruit ce pays riche en ressources. La richesse n'est pas à propos des ressources naturelles. Les inventions ne deviennent des innovations que lorsque les bonnes institutions existent pour les faire améliorer la vie des masses. Voilà ce que le capitalisme a fait et continue de faire chaque jour. Et voilà pourquoi le capitalisme a été si bien pour les pauvres. Considérons, enfin, ce qui est arrivé lorsque les Soviétiques ont décidé de montrer la version cinématographique de The Grapes of Wrath, en propagande anticapitaliste. Dans le roman et le film, une famille américaine pauvre est chassée de sa maison durant la grande Dépression par le Dust Bowl. (Tempête de sable, NDLTRAD) Ils montent dans leur vieille voiture et on assiste à leur parcours difficile à la recherche d'une vie meilleure en Californie. Les Soviétiques ont dû arrêter la projection du film après une courte période parce que le public russe était fasciné par le fait que les Américains pauvres étaient en mesure de posséder une voiture. Même la propagande anticapitaliste ne pouvait pas empêcher de fournir des preuves qui contredisaient ses propres arguments. La vérité historique est claire: rien n'a fait plus pour les pauvres que le capitalisme. Steven Horwitz Steven Horwitz est professeur au Charles A. Dana d'économie à l'Université du Saint-Laurent et l'auteur de Modern Family Hayek: libéralisme classique et l'évolution des institutions sociales. Il est membre de la FEE Faculty Network. Traduction Nathanael L. pour Contrepoints Voilà, j'ai fini , je vais .
Nick de Cusa Posté 28 juin 2016 Auteur Signaler Posté 28 juin 2016 Brexit, ne croyez pas au prophécies économiques alarmistes. https://fee.org/articles/don-t-believe-the-brexit-prophecies-of-economic-doom/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
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