Largo Winch Posté 17 avril 2013 Signaler Posté 17 avril 2013 Il serait bien qu'on ait quelque chose sur Boston : Attentat de Boston : 3 leçons à tirer de la couverture médiatique : http://reason.com/archives/2013/04/16/three-lessons-from-the-boston-bombing-co
Nick de Cusa Posté 18 avril 2013 Auteur Signaler Posté 18 avril 2013 CO2 : marchés du "carbone", l'UE jette l'éponge http://blogs.the-american-interest.com/wrm/2013/04/16/eu-refuses-to-resuscitate-its-dying-carbon-market/
h16 Posté 19 avril 2013 Signaler Posté 19 avril 2013 CO2 : marchés du "carbone", l'UE jette l'éponge http://blogs.the-american-interest.com/wrm/2013/04/16/eu-refuses-to-resuscitate-its-dying-carbon-market/ Le Parlement européen vient juste de rejeter une mesure qui tentait de ranimer le marché des émissions carbone, ce qui en provoquera probablement la lente agonie et la mort. C'était le dernier effort de l'Union européenne pour ranimer les prix des droits d'émissions carbone afin d'inciter aux réformes écologiques, et c'est un échec. Le marché des droits d'émission de CO2 de l'Union européenne était le programme phare de ses efforts écologiques. Idéalement, il aurait motivé les entreprises à émettre le moins de CO2 possible. Celles qui émettaient moins que leur quota étaient autorisées à les revendre à celles qui en avaient besoin. Mais les autorités ont distribué trop de quotas, et lorsque la crise économique a frappé, les prix de ces quotas se sont effondrés. Le vote d'aujourd'hui était destiné à sauver le programme en corrigeant cette trop forte distribution, en créant une pénurie artificielle qui aurait à nouveau fait grimper les prix ; mais au milieu d'une crise financière, le Parlement européen a choisi l'industrie sur l'idéologie écolo. Le Wall Stree Journal rapporte ainsi: “C'était un vote de raison,” explique le ministre de l'environnement polonais, Marcin Korolec. La Pologne, un des états européens les moins influents, avait été désavouée dans son opposition aux mesures de quotas, dont elle expliquait qu'ils pouvaient entraver le développement économique. [...] Après le vote, les prix [des crédits d'émission de CO2] ont chuté à 2.55€ avant de remonter un peu à 3.2€ … alors qu'ils étaient à presque 30€ en 2008. Sans ce plan de secours visant à créer une pénurie de droits d'émission, “le marché va certainement s'effondrer,” explique Kash Burchett, un analyste basé à Londres pour la firme de consultants IHS Energy. L'Union européenne est un laboratoire global pour tester l'agenda écolo et voir comment il fonctionne. L'actualité montre que le cobaye est mort ; le plus beau morceau d'interventionnisme écolo dans l'histoire est devenu un flop coûteux et embarrassant. Il est difficile d'exagérer l'importance de ceci pour tous les écologistes du monde : si l'Union européenne n'arrive pas à faire marcher l'agenda écolo, il est fort improbable que qui que ce soit d'autre tente à nouveau sa chance.
h16 Posté 19 avril 2013 Signaler Posté 19 avril 2013 Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/ (et éventuellement http://www.welt.de/finanzen/article112420942/Die-europaeische-Notenpresse-geraet-ausser-Kontrolle.html )
Eriul Posté 19 avril 2013 Signaler Posté 19 avril 2013 Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/ (et éventuellement http://www.welt.de/finanzen/article112420942/Die-europaeische-Notenpresse-geraet-ausser-Kontrolle.html ) Le premier, samedi vers midi.
Eriul Posté 20 avril 2013 Signaler Posté 20 avril 2013 Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles. Voilà ! Mario Draghi accorde à la France une licence pour imprimer de la monnaie. La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques « de l'ombre » encore non désignées. Il s'agirait ici d'une bulle qui se mesure en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne se mêle de cette affaire, et donc du sauvetage du monde bancaire français. A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a privé la banque nationale de tout son pouvoir. En revanche, en France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui s'est produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer des euros. Cette action vise à empêcher l'écroulement d'une banque française qui, semble-t-il, ne pourrait être empêché sans une intervention de dernière minute. A la fin de l'année 2011 a eu lieu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. La BCE a par la suite démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO ou Long Term Refinancing Operations) d'un volume sans précédent et a injecté environ 500 milliards d’euros dans le système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques dans le cadre d'une recapitalisation par la BCE. En coulisses régnait l’inquiétude que les banques de la zone euro - qui détiennent la grande majorité des obligations d’États - ne tombent en faillite si un Etat faisait défaut et que l’union monétaire soit alors anéantie. Il était alors question d’une banque française qui était proche de l'effondrement. Il n’a cependant jamais été dévoilé de quelle banque il était question. Depuis longtemps, les grandes banques françaises telles que la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP Paribas sont dans le viseur des marchés obligataires. D'après le groupe financier Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards d'euros de fonds propres. On a également appris qu’à côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque ininterrompu pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le marché STEP (Short Term European Papers). Il s'agit là d'un marché non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes d'un volume d'environ 440 milliards d'euros y sont négociés. Pour faire simple : le secteur bancaire français a trouvé là un nouveau moyen de faire de l'argent de manière très créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant et à court terme une licence pour faire fonctionner ses planches à billets. 1 – Le marché STEP est en dehors de la Bourse. Il n’y a donc aucune transparence. 2 – Le marché STEP est presque exclusivement orienté sur le secteur bancaire français. 3 – Les banques françaises remettent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France. 4 – Une banque nommée Euroclear (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques françaises) dépose également des titres STEP comme garantie à la BCE. 5 – La Banque de France présente également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE. Évidemment, le papier n'y est pas toujours de grande valeur. Tant que la Banque de France protégera de tels agissements, ceux-ci garderont un rôle subalterne. Des titres avec la note BBB y sont ainsi acceptés et déposés à la BCE. Une maison de fous La BCE, qui est en train de prendre contrôle de l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucun cas prélever elle-même des données sur le marché STEP. Elle les reçoit indirectement de la Banque de France, elle-même fournie par de tiers acteurs sur le marché. On fonctionne donc dans le sens inverse : il y a création de monnaie pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une vraie maison de fous. Avec environ 445 milliards d’euros, les banques françaises contrôlent une partie considérable du marché STEP pour le financement des banques centrales. A court terme, les collectes de fond ne sont cependant pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro négocient ces titres STEP entre elles et peuvent les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché réglementé, c’est une des possibilités d'accéder à des crédits bon marché de la BCE. Ce qui est intéressant dans cette situation : les achats très controversés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, il y a 2 ans, d’environ 200 milliards d’euros — grâce auxquels la BCE a obtenu le titre de “bad bank” — ne pèsent pas lourd face aux dettes de crédit des banques européennes détenues par la BCE qui s'élèvent à environ 1300 milliards d’euros. Bien entendu, Mario Draghi est conscient que cette procédure n’est pas tout à fait casher. Il s’est déjà exprimé dans le passé en faveur de “plus de transparence” et a estimé que “l’on devrait prendre cette affaire (STEP) très au sérieux”. Mais il n’a rien fait. Et pour une très bonne raison. La BCE a donné à la France avec le marché STEP la possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer. Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci était prévue pour 2018, mais l’Union Européenne veut désormais rapprocher sa mise en place à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait aux dépens des actionnaires et des épargnants. Avant cette date, il se développera discrètement en France une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir des discours et s'en offusquer. Rien de plus. Si cela était encore à démontrer, il apparaît désormais clairement que les pays du Sud de la zone Euro ont, par l'intermédiaire de la BCE, pris le contrôle de la construction de l'Europe.
Eriul Posté 20 avril 2013 Signaler Posté 20 avril 2013 Dernier paragraphe, coquille : "pourra être fait sur aux dépens des actionnaires".
Nick de Cusa Posté 20 avril 2013 Auteur Signaler Posté 20 avril 2013 Climat : Dilbert rejoint le camp des sceptiques. http://wattsupwiththat.com/2013/04/20/dilbert-becomes-skeptical-of-climate-change-disaster/#more-84550
Nick de Cusa Posté 20 avril 2013 Auteur Signaler Posté 20 avril 2013 Le Royaume-Uni attaque en justice la taxe UE sur les transactions financières http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/04/uk-government-launches-legal-challenge.html
pankkake Posté 20 avril 2013 Signaler Posté 20 avril 2013 The debt problem in the United States was supposed to destroy the economy. Instead, the deficit is shrinking, the stock market is surging, and the price of gold is plummeting. Social security was supposed to go broke. It might have some dents and scratches, but it looks as if it will be fine. lol
Nick de Cusa Posté 20 avril 2013 Auteur Signaler Posté 20 avril 2013 Bonne remarque. Ça fera discuter. Jusqu'ici il n'y a en effet pas de désastre. Même si nous ici sommes convaincus qu'il vient.
Lexington Posté 20 avril 2013 Signaler Posté 20 avril 2013 Article allemand à lire demain. Remplacé fonds propres par actifs pour les ventes du CA
h16 Posté 21 avril 2013 Signaler Posté 21 avril 2013 Pour info, cet article a bien marché sur CP pour un dimanche, et une fois rebuzzé demain, je pense qu'il va faire une belle carrière. Merci Eriul.
Eriul Posté 21 avril 2013 Signaler Posté 21 avril 2013 Thanks to Rand Paul, libertarian politics is more popular than ever. Grâce à Rand Paul, le mouvement libertarien est plus populaire que jamais. Rand Paul est la nouvelle icône de la scène politique américaine. Sa récente popularité lui permet de changer les orientations du parti républicain concernant les drones, la défense et bien d'autres sujets. Paul a remporté le vote informel mené à la dernière Conservative Political Action Conference (CPAC) et il semble qu'il y ait largement dominé le débat concernant les drones. Un sondage effectué sur les participants à la CPAC a ainsi montré que 86% d'entre eux s'opposaient à l'utilisation de drones pour effectuer des assassinats ciblés sur le territoire américain et que 70% étaient contre leur utilisation pour espionner les citoyens américains. Plus frappant encore, 50% des militants du parti républicain sont tombés d'accord avec l'assertion suivante : Près de 70 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, il est temps pour les européens, asiatiques et autres alliés de se charger de leur propre défense nationale. Seulement 34% d'entre eux étaient d'accord avec cette déclaration : En tant que superpuissance mondiale, les Etats-Unis doivent assumer la protection de leurs alliés en Europe, en Asie et dans d'autres parties du monde. 17% d'entre eux n'avaient pas d'avis clair sur la question. Il est à noter que la formulation des questions a certainement incité les conservateurs à donner des réponses non-interventionnistes. Par exemple, un seul changement dans la première question remplaçant le mot citoyen en terroriste aurait sûrement abouti à des réponses différentes. Il n'en reste pas moins que le vent a tourné. L'époque où les américains encourageaient n'importe quelle intervention extérieure au nom de leur sécurité nationale est révolue. Cette dernière avancée libertarienne pour la protection des droits fondamentaux a démarré avec l'obstruction parlementaire remarquée (qui dura 13 heures !) du sénateur du Kentucky Rand Paul. Celle-ci s'opposait à l'utilisation de drones sur le territoire américain. Paul avait alors posé une question simple à l'administration Obama : croyez-vous que le président dispose du droit de tuer un citoyen américain sur son sol à l'aide d'un drone ? Dans ce qui semblait d'abord être une bataille perdue, Rand Paul s'est imposé et a gagné le soutien des deux sénateurs chefs de file du parti républicain, ainsi que celui de nombreux sénateurs conservateurs, du président du Comité National Républicain, du comité national sénatorial républicain et de conservateurs actifs sur les réseaux sociaux, qui l'ont soutenu sur Twitter via le hashtag « #standwithrand ». Il a ainsi forcé l'administration Obama à abdiquer sur la question des drones, même si certains doutes persistent. Pour les conservateurs qui n'avaient auparavant jamais accordé d'attention aux drones ou aux meurtres extrajudiciaires, l'obstruction parlementaire de Rand Paul a été d'un grand intérêt. Elle leur a permis de pointer du doigt l'hypocrisie démocrate concernant les droits des américains, omniprésente lorsque ces derniers sont au pouvoir. Elle leur a également donné l'opportunité d'attaquer la Maison Blanche sur des sujets cruciaux et d'en retirer un succès incontestable. Et pour la première fois depuis trop longtemps, le parti républicain a pu rallier sa base conservatrice sans irriter qui que ce soit. Enfin presque. L’éditorialiste Bill Kristol du Weekly Standard a dit de Rand Paul qu'il menait la « section rose » du parti républicain. Quant à John Mc Cain il a jugé les libertariens immatures et leur a donné le surnom de « wacko birds » (ndlr : oiseaux cinglés). Dans un passé non-si lointain, des railleries comme celles-ci aurait été dévastatrices. Ce n'est désormais plus le cas. L'étoile montante du Tea Party, le sénateur républicain Ted Cruz, a ainsi fièrement revendiqué le surnom de « Wacko Birds ». Quant à la remarque de Bill Kristol, elle a été complètement ignorée. Et les faits ne datent pas d'hier. La grogne a commencé dès l'audience d'approbation de Chuck Hagel, l'actuel secrétaire à la Défense des Etats-Unis. Depuis, Rand Paul a également amené les républicains à s'interroger sur des questions plus fondamentales que celles des drones : un état de guerre « permanente » sans limités géographiques ni temporelles est-il compatible avec un Etat faible ? Paul a fait remarquer que si le territoire américain était considéré comme faisant partie du champ d'action de l'armée, alors la Constitution n'était plus respectée. Et que si le président des Etats-Unis pouvait engager l'armée sans restriction partout sur le globe, en se basant sur sa seule autorisation à user de la force contre les terroristes (que la plupart des Américains relient à l’Afghanistan), alors les contre-pouvoirs de guerre du Congrès étaient désormais impuissants. Or, présentée sous cette forme, la politique militaire du pays est inacceptable pour de nombreux républicains. Et ceci d'autant plus que le président actuel est démocrate. De plus, Paul n'est pas seul. Il n'a pas seulement des alliés au Sénat comme Cruz ou Sen (Texas) ; on peut également citer Mike Lee, un autre représentant du Tea Party, mais aussi quelques républicains qui s'initient à la philosophie libertarienne tels que Justin Amash (Michigan), Kerry Bentivolio (Michigan), Thomas Massie (Kentucky), Raúl Labrador (Idaho), et Tom McClintock (California) pour en nommer quelques uns. Il existe désormais des milliers de militants libertariens au sein du parti républicain, essentiellement au travers des organisations créées par le père de Rand Paul, le désormais célèbre Ron Paul qui a posé sa candidature aux présidentielles de 1988, 2008 et 2012. Campaign for Liberty et Young Americans for Liberty sont actuellement les associations les plus influentes. Mais le message de Ron Paul semble même s'infiltrer parmi les groupes conservatifs sur le plan fiscal tels que FreedomWorks ou The club for growth. L'association The liberty movement est désormais une aile importante du Tea Party et un groupe majeur au sein du parti républicain. Et ses adhérents ne sont pas entièrement soumis aux républicains. Ces citoyens ont ainsi aidé le candidat libertarien Gary Johnson à récolter 1,2 millions de votes aux présidentielles de novembre dernier. La politique extérieure et les libertés civiles sont certainement les domaines où ces militants ont le plus d'impact et Rand Paul leur a montré la voie. Son obstruction parlementaire n'est pas sa première tentative d'isoler les néo-conservateurs du reste du parti. Alors que de nombreux Américains entendent parler de Rand Paul pour la première fois, il a déjà accumulé de nombreuses victoires au sein du parti républicain, notamment contre les néoconservateurs. Sa première victoire s'est présentée lors de la primaire de 2012, alors que Dicke Cheney et Rudy Guilania soutenaient son adversaire. Une seconde a suivi, deux ans plus tard, quand son allié Thomas Massie a gagné une primaire pour le congrès dans le nord du Kentucky. Les bases de cette ascension libertarienne sont cependant fragiles : en cas d'élection d'un républicain néo-conservateur aux prochaines présidentielles, les thèses libertariennes seraient affaiblies au sein du parti républicain. Il est également possible que l'aile libertarienne tente de s'imposer trop rapidement et compromette son ascension. Si Justin Amash posait sa candidature pour les sénatoriales du Michigan l'année prochaine et perdait, suivi par un Rand Paul menant une campagne présidentielle audacieuse (mais vaine) plutôt que d'attendre les élections sénatoriales de 2016, le mouvement pourrait perdre deux de ses leaders les plus influents. Mais pour le moment, c'est un problème que les républicains libertariens sont heureux d'avoir.
Nick de Cusa Posté 23 avril 2013 Auteur Signaler Posté 23 avril 2013 Le parti anti-euro allemand Alternative für Deutschland à 19% dans un sondage. http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83831
Nick de Cusa Posté 23 avril 2013 Auteur Signaler Posté 23 avril 2013 Encore plus de bouffées de chaleur ? Les cibles d'émissions de CO2 après 2020. http://openeuropeblog.blogspot.com/2013/04/even-more-hot-air-eu-emissions-targets.html
Arturus Posté 23 avril 2013 Signaler Posté 23 avril 2013 Le parti anti-euro allemand Alternative für Deutschland à 19% dans un sondage. http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83831 AFD : 19% CDU : 38% FDP : 5% SPD : 26% Verts : 15% Gauche : 6% Total = 109% 19% c'est plutôt les personnes qui pourraient voter, et non les intentions de vote, non?
Nirvana Posté 24 avril 2013 Signaler Posté 24 avril 2013 Le catastrophe! A hated leader. Violent protests. Wealth creators Fleeing abroad. After a year of socialism, France's meltdown is a stark warning to anyone who wants Red Ed as PM By DANIEL HANNAN PUBLISHED: 23:21 GMT, 23 April 2013 | UPDATED: 23:21 GMT, 23 April 2013 Never in modern times has a French government been so unpopular. Even in May 1968, when strikes and student protests paralysed the country and forced President de Gaulle to flee to a military base in Germany, the regime enjoyed higher approval ratings than does beleaguered President Francois Hollande today. According to the latest poll, no fewer than 74 per cent of French voters disapprove of the leader whom they elected less than a year ago. Never mind de Gaulle; these are figures that would have alarmed Louis XVI. Mr Hollande inherited an over-taxed, over-regulated, sclerotic France, and systematically set out to make all its problems worse Now, as during the run-up to the French Revolution, angry observers contrast a dramatically declining economy with the wealth of some high officials. Now, as then, there have been angry clashes between rioters and security forces. President Hollande stood for office on a populist Left-wing platform, but his administration turns out to have more than its share of millionaires, and stories persist about ministers having foreign slush funds.SleazeJust as French people were scandalised by the supposed affairs of Louis’s queen, Marie Antoinette, so they now pore over magazine reports about Hollande’s mistress, Valerie Trierweiler, who is involved in a lawsuit over claims in a book that she had an adulterous affair with Hollande and another married man while she herself was married. How did it all go so wrong so quickly? How, having won office promising an end to the sleaze of the Sarkozy era, has Mr Hollande contrived to make his countrymen nostalgic for his little predecessor — and even his supermodel wife Carla Bruni? The short answer, as usual, is the economy. Mr Hollande inherited an over-taxed, over-regulated, sclerotic France, and systematically set out to make all its problems worse. Riot police are pictured near Paris last month as a last ditch protest by workers to save a Goodyear plant that employs 1,200 staff descended into violence Nicolas Sarkozy had bequeathed a country where the State already accounted for more than half the economy; where legislation provided for a maximum working week of 35 hours; and where social and employment costs were among the highest in Europe. Only 40 per cent of French people were in employment of any kind, as against 60 per cent of Swiss. More days were being lost through industrial action than in any other EU state: 27 days per thousand people per year, as opposed to 3.4 days in Germany. Hollande's mistress, Valerie Trierweiler, who is involved in a lawsuit over claims in a book that she had an adulterous affair with Hollande and another married man while she herself was married Virtually anywhere else in the world, the solution would have been obvious. People would have voted for tax cuts, deregulation of business and industry, privatisation and all the other things that Britain experienced in the Eighties, and the rest of Europe in the Nineties. But France is different. There is something known as l’exception francaise — which, broadly speaking, has come to mean a combination of cultural chauvinism, economic protectionism, generous social entitlements and big government. In the short term, social entitlements are pleasant enough. Frenchmen prided themselves on having proper two-hour lunch breaks instead of gobbling sandwiches at their desks like British drones. The trouble is you can’t carry on indefinitely squeezing the productive part of the economy in order to expand the unproductive part — the bloated State. The last time that France ran a budget surplus was in 1974. There was bound to come a moment when the money ran out — and that moment arrived with the credit crunch. Instead of drawing back from the cliff-edge, the French electorate — the larger part of it, at any rate — floored the accelerator. Before he was led to the guillotine, Nicolas Sarkozy hadn’t actually delivered any economic cuts, but he had talked of the need for them, which alienated his compatriots. France turned to uncharismatic Mr Hollande largely because he promised ‘growth not austerity’. Don’t worry, he assured voters, I can close the deficit without cuts; I’ll do it by taxing millionaires. With a sort of grumpy suspension of disbelief, people gave him their votes. The trouble is that millionaires don’t hang around waiting to be taxed. Friendlier jurisdictions are just a Gulfstream jet flight away, and financiers can open their businesses abroad simply by opening their laptops. Mr Hollande has contrived to make his countrymen nostalgic for his little predecessor Sarkozy - and even his supermodel wife Carla Bruni The result of a hike in tax rates is thus often a fall in tax revenue — which means, of course, everyone else further down the financial food chain ends up paying more to cover the share of the departed plutocrats. Thus, President Hollande’s announcement of a whopping 75 per cent top rate has, entirely predictably, prompted many entrepreneurs to flee abroad. France’s richest man, the business magnate Bernard Arnault, is shifting his fortune to Belgium. Gerard Depardieu, the country’s greatest actor (figuratively and literally) is emigrating to Russia. There are even rumours that Sarko plans a new career in finance in — quelle horreur! — London. That’s the thing about high tax rates: they don’t redistribute wealth, they redistribute people. These days, you don’t need to move physically to a different tax jurisdiction. Many Frenchmen have simply shifted their assets across the border, snapping up houses in smart West London districts and opening bank accounts in Switzerland. Rather embarrassingly for President Hollande, these Frenchmen include the man in charge of setting the budgets for everyone else — his junior finance minister, Jerome Cahuzac, who two weeks ago admitted to stashing money in a secret Swiss account.Hapless David Cameron couldn't resist inviting refugees from the 75 per cent tax to establish themselves in London The departure of the fat cats has left an even larger hole in the French national budget, which is why the hapless Mr Hollande has just announced that he must somehow raise an additional £5 billion in 2014. The economy, which had been forecast to grow by 0.8 per cent this year, is instead growing — just — at 0.1 per cent. Unemployment has surged to 3.2 million. France ought, on most measures, to be treated as an economic basket case in the same category as Spain or Greece. It cannot match the competitiveness of Germany, and so has difficulty sustaining membership of the single currency. And the gap is widening. As a consequence, despite the decline in the euro exchange rate, French exports keep falling. In 2005, France had a trade surplus of 0.5 per cent of GDP; today, it has a deficit of 2.7 per cent. Indeed, it is the only eurozone member with a consistently widening trade gap. Habit prevents analysts from placing France in the same mental category as the stricken Mediterranean states. But for how much longer? Having been — or at least appeared to be — the driving power in Europe along with Germany in recent years, France is suddenly teetering dangerously. Even the French political and financial leaders best known in international circles are in trouble.ImproprietyFirst, Dominique Strauss-Kahn was forced to step down as head of the International Monetary Fund after a raft of allegations over sexual impropriety. Now his replacement, Christine Lagarde, has had her Paris flat raided by police in connection with an investigation into a large payment granted to a Sarkozy supporter when she was French finance minister. For her part, Lagarde denies any wrongdoing. It is tempting, from a British perspective, to take a certain wry pleasure in the problems of our old rivals. And, indeed, David Cameron couldn’t resist inviting refugees from the 75 per cent tax to establish themselves in London — an invitation many are taking up. Miliband, who like Hollande has opposed every single spending reduction, has openly praised the French president But, before you sneer, consider that our deficit is 6.3 per cent to France’s 4.8 per cent. Consider, too, that Labour is promising precisely the same policies as Mr Hollande’s socialists. Ed Miliband could hardly be more gushing in his praise for the French leader, claiming that his ‘new leadership is sorely needed as Europe seeks to escape from austerity, and it matters to Britain’. Labour, as with the French socialists when they were in opposition, has opposed every single spending reduction, yet remains ahead in the opinion polls. I hope that in Britain we will hold ourselves to a higher standard than French voters. If nothing else, we have their example to serve as a warning. La vie en rose has become life in the red. France has run out of credit and out of options. You can evade reality, but you can’t evade the consequences of evading reality. Daniel Hannan is a Conservative MEP. http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2313775/Le-catastrophe-A-hated-leader-Violent-protests-Wealth-creators-Fleeing-abroad-After-year-socialism-Frances-meltdown-stark-warning-wants-Red-Ed-PM.html
Nick de Cusa Posté 24 avril 2013 Auteur Signaler Posté 24 avril 2013 Italie : profil du nouoveau 1er ministre surprise Enrico Letta. http://openeuropeblog.blogspot.com/2013/04/italys-new-prime-minister-pro-eu-anti.html
Nick de Cusa Posté 24 avril 2013 Auteur Signaler Posté 24 avril 2013 Si seulement le tueur de Boston avait été un Américain blanc. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100213299/if-only-the-boston-bomber-had-been-a-white-american/
Nick de Cusa Posté 24 avril 2013 Auteur Signaler Posté 24 avril 2013 Climat : de plus en plus de signes d'une sensibilité modérée. http://wattsupwiththat.com/2013/04/24/some-sense-about-sensitivity/
Nick de Cusa Posté 24 avril 2013 Auteur Signaler Posté 24 avril 2013 Conférence à l'académie belge des sciences : 2 poids 2 mesures sur le climat. http://www.thegwpf.org/belgian-scientists-double-standards-climate-change/
Largo Winch Posté 24 avril 2013 Signaler Posté 24 avril 2013 Italie : profil du nouoveau 1er ministre surprise Enrico Letta. http://openeuropeblog.blogspot.com/2013/04/italys-new-prime-minister-pro-eu-anti.html Traduit. Et publié : http://www.contrepoints.org/2013/04/24/122652-italie-profil-du-nouveau-premier-ministre-surprise-enrico-letta
Nick de Cusa Posté 26 avril 2013 Auteur Signaler Posté 26 avril 2013 Pression sur la BCE pour baisser les taux. http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/04/conflict-of-interest-rates-clamour-for.html
Arturus Posté 26 avril 2013 Signaler Posté 26 avril 2013 1er article, le plus intéressant : Subjective Value and Government InterventionBy Arnold Klinghttp://www.econlib.org/library/Columns/y2012/Klingsubjectivevalue.html# 2ème article, bien mais (trop?) long : Peter Schiff: The Trap the Fed Has CreatedThe Stimulus TrapBy Peter Schiffhttp://www.economicpolicyjournal.com/2013/03/peter-schiff-trap-fed-has-created.html 3ème article, très court : Neo-Con War Addiction Threatens Our FutureBy Ron Paulhttp://www.the-free-foundation.org/tst3-25-2013.html?goback=.gde_40850_member_226054783 4ème article, plus anecdotique : A Painting of Cantillon?http://tillmanspeaks.blogspot.fr/2013/03/a-painting-of-cantillon.html?goback=.gde_147660_member_227320260
Lexington Posté 26 avril 2013 Signaler Posté 26 avril 2013 Et bien alors les traducteurs, on est où ?
Eriul Posté 26 avril 2013 Signaler Posté 26 avril 2013 http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2313775/Le-catastrophe-A-hated-leader-Violent-protests-Wealth-creators-Fleeing-abroad-After-year-socialism-Frances-meltdown-stark-warning-wants-Red-Ed-PM.html Conférence à l'académie belge des sciences : 2 poids 2 mesures sur le climat. http://www.thegwpf.org/belgian-scientists-double-standards-climate-change/ Pression sur la BCE pour baisser les taux. http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/04/conflict-of-interest-rates-clamour-for.html Ces trois là seront traduits demain.
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