BenFranklin Posté 5 septembre 2011 Signaler Posté 5 septembre 2011 la crise des ânes Ca fait quelques jours que je vois cet article cité régulièrement sur les réseaux sociaux. Pas besoin d'être grand clerc pour le trouver navrant et y repérer toutes les failles, et pourtant pas mal de gens de ma connaissance supposés être intelligents et diplômés en font l'apologie. Avez vous observé le buzz naissant de votre côté, et pensez vous que ça mériterait une petite mise au point par article interposé (et citable) pour étouffer l'immonde dans l'oeuf ?
henriparisien Posté 5 septembre 2011 Signaler Posté 5 septembre 2011 Le 05/09/2011 à 18:07, BenFranklin a dit : la crise des ânes Ca fait quelques jours que je vois cet article cité régulièrement sur les réseaux sociaux. Pas besoin d'être grand clerc pour le trouver navrant et y repérer toutes les failles, et pourtant pas mal de gens de ma connaissance supposés être intelligents et diplômés en font l'apologie. Avez vous observé le buzz naissant de votre côté, et pensez vous que ça mériterait une petite mise au point par article interposé (et citable) pour étouffer l'immonde dans l'oeuf ? Elles sont plutôt rigolotes ses petites historettes. C'est plutôt le signe que les partisans de la social démocratie se rendent bien compte qu'il y a un problème. Ils (nous ?) se sont fait plumer et ils cherchent un bouc émissaire. Alors, va pour les spéculateurs et les banquiers. Mais cela fait quand même plusieurs millénaires qu'on sait qu'il ne suffit pas de sacrifier un bouc pour régler les problèmes. Si quelqu'un te la raconte, il suffit de lui demander où sont les ânes, voir même qui sont les ânes.
WBell Posté 6 septembre 2011 Signaler Posté 6 septembre 2011 Si l'âne est l'outil de travail du paysan, il ne va pas le vendre pour moins que ce qu'il lui rapporte (et un peu plus d'ailleurs, pour anticiper sur le comportement du marché agricole). C'est une idée des socialistes que les gens sont bas de plafond dans leur propre métier, et que quelqu'un d'extérieur peut venir leur expliquer ce métier… Si tu veux réfuter les arguments de ce petit torchon, il faut utiliser cet axe d'attaque là. Un gars du métier, dans la société civile, est toujours mieux au courant qu'un glandu qui arrive de l'extérieur. (Et le gars qui se laisse quand même avoir, désolé pour lui, mais il n'aurait pas fait long feu dans son activité en étant crédule…) Le plus paradoxal, c'est que l'image illustre parfaitement le cas de l'élu local, pourri, copain comme cochon avec un autre pourri, pour les avantages que ça lui donne… Citation Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Dans la vraie vie, ou du moins dans les pays qui n'ont pas eu un gros édredon mou de socialine comme anesthésiant à l'initiative individuel, les quelques agriculteurs qui ont effectivement dû arrêter leur activité ont créé des entreprises, des EIRL, des auto-entreprises pour suppléer au service de la voirie, des écoles, et autres… Encore une fois, double discours chez les socialistes : on ne peut pas dire que les gens vont avoir l'initiative de se révolter, et ne pas dire que ces même gens peuvent à la place avoir l'initiative d'entreprendre…
Hank Rearden Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Je remarque que les premiers spéculateurs de l'histoire, ce sont les villageois qui rachètent plus cher en s'endettant un bien qu'ils ont déjà vendu à un prix moindre, tout en espérant se faire des ronds. Ça, ça s'appelle spéculer. Et s'ils se font blousés par le montage financier du banquier, c'est surtout qu'ils sont complétement aveuglés par l’appât du gain et leur cupidité et méritent ce qu'ils leur arrivent. Si j'étais villageois, je tairais cette histoire tout honteux que je serais de m'être fait niquer par plus intelligent que moi.
h16 Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 A vot bon coeur : http://h16free.com/2011/09/09/9975-une-si-jolie-histoire-danes
Miss Liberty Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Je viens de lire ta réponse sur hashtable… dire que je connaissais pas encore ce blog! Ma longue journée d'ennui au boulot (c'est fou comme on est désoeuvé en fin de stage) m'apparaît tout de sutie plus drôle. Tu aurais pu aller plus loin : tu insistes sur les différents empêcheurs de tourner en rond français et donc sur l'inédaquation de l'analogie. En revanche, tu parles peu du fait que l'histoire n'est pas crédible non plus dans un pays bien ordonné (comprendre de façon libérale), où les paysans les plus spéculateurs se seraient faits rouler tandis que les plus malins en auraient profité, au besoin en allant dans le village d'à côté et en s'associant pour retourner le jeu des deux lascars. Ca aurait été le petit plus pédagogique pour retourner la fable contre ses inventeurs et montrer le rôle nocif de la mairie (et de sa trop grande implication) dès le départ. Ceci dit, ton article est sans doute plus drôle comme ça! Pour ma part, j'aurais même conclu avec les deux truands interdits de passage dans le village sous peine d'être pendus par un tribunal populaire, mais ça doit être mon côté libertarien.
h16 Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Le 09/09/2011 à 08:40, Miss Liberty a dit : Je viens de lire ta réponse sur hashtable… dire que je connaissais pas encore ce blog! Ma longue journée d'ennui au boulot (c'est fou comme on est désoeuvé en fin de stage) m'apparaît tout de sutie plus drôle. Tu aurais pu aller plus loin : tu insistes sur les différents empêcheurs de tourner en rond français et donc sur l'inédaquation de l'analogie. En revanche, tu parles peu du fait que l'histoire n'est pas crédible non plus dans un pays bien ordonné (comprendre de façon libérale), où les paysans les plus spéculateurs se seraient faits rouler tandis que les plus malins en auraient profité, au besoin en allant dans le village d'à côté et en s'associant pour retourner le jeu des deux lascars. Ca aurait été le petit plus pédagogique pour retourner la fable contre ses inventeurs et montrer le rôle nocif de la mairie (et de sa trop grande implication) dès le départ. Ceci dit, ton article est sans doute plus drôle comme ça! Pour ma part, j'aurais même conclu avec les deux truands interdits de passage dans le village sous peine d'être pendus par un tribunal populaire, mais ça doit être mon côté libertarien. En fait, j'avais tenté de faire une histoire "dans un monde normal". Mais voilà : je commence à savoir comment fonctionne le gros troll socialaud de base et ça, ça ne marche pas (en général ça commence par la question du "tu crois vraiment que les paysans auraient fait ceci ou cela" avec des variantes sur "pfu mais tu rêves c'est pas comme ça que ça se passe en France d'abord regarde ci et ça" et ensuite, j'aurais perdu mon temps à expliquer pourquoi la France n'est pas le "monde normal" et on se serait perdus en digression). Alors que dire que l'URSSAF tombe sur les guignols, ça, c'est difficilement contrable. En pratique, dans un tel pays, les paysans auraient vendus les ânes 150, seraient allés sur le marché d'à-côté, auraient acheté des ânes à 50 (prix normal) et empoché la différence. Au bout de deux trois tours comme ça, les cornerers se seraient retrouvés en slip.
Aurel Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Le 09/09/2011 à 08:40, Miss Liberty a dit : Je viens de lire ta réponse sur hashtable… dire que je connaissais pas encore ce blog! Ne dis pas ça. La sanction jusqu'ici, c'est fouetté(e) nu(e) sur la place publique !
Miss Liberty Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Je demande à ce que la sanction soit appliquée à mon initiateur dans les milieux libéraux, F. mas (oui, je sais, c'est moche de faire de la délation mais si ça peut sauver ma peau ) @ h16 : je te crois aisément, avec ton expérience des commentaires et des trolls, tu dois avoir une bonne évaluation de que peuvent intégrer des lecteurs…
Marlenus Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Je ne connaissais pas les frères hunt. Ce qui est marrant c'est de voir que cornériser est illégal dans nombre de pays. (oui je sais je sors du sujet).
Ventura Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Je trouve cette petite histoire rigolote, précisément parce que tout le monde en prend pour son grade. En tout cas je n'y décèle pas un brûlot antilibibéral. Les acteurs sont vénaux, corrompus, naïfs, cupides, et les responsabilités sont partagées. C'est marrant.
José Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Le 09/09/2011 à 10:52, boubou a dit : Je trouve cette petite histoire rigolote, précisément parce que tout le monde en prend pour son grade. En tout cas je n'y décèle pas un brûlot antilibibéral. Les acteurs sont vénaux, corrompus, naïfs, cupides, et les responsabilités sont partagées. C'est marrant. Et puis, ça ne se passe pas dans les cités. Tout pour te plaire.
F. mas Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Le 09/09/2011 à 09:15, Miss Liberty a dit : Je demande à ce que la sanction soit appliquée à mon initiateur dans les milieux libéraux, F. mas Hey !
Apollon Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Cette histoire d'ânes n'est pas si mal, en revanche elle n'a aucun rapport avec la crise actuelle.
h16 Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 Le 09/09/2011 à 11:33, Apollon a dit : Cette histoire d'ânes n'est pas si mal, en revanche elle n'a aucun rapport avec la crise actuelle. Voilà. Et n'est pas très crédible non plus, à bien y réfléchir.
BenFranklin Posté 9 septembre 2011 Auteur Signaler Posté 9 septembre 2011 Je suis tout à fait d'accord, l'histoire en soit (outre le fait qu'elle est navrante et ridicule) n'a pas grand chose à voir avec la crise actuelle, voire le libéralisme. Malheureusement, c'est un avis de personne à peu près saine d'esprit (oui, je m'avance peut être un peu sur mon cas). Et les gentils socialo biberonés d'étatisme sont très nombreux à y voir la parfaite description de la crise (rien que le site où je l'ai trouvé est révélateur). A part ça, merci h16 pour cette mise au point salutaire.
Ventura Posté 9 septembre 2011 Signaler Posté 9 septembre 2011 J'ajouterais même que l'on peut retourner n'importe quel socialiste comme une crêpe sur la base de cette fable.
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