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Le droit à cantine scolaire


Invité rogermila

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Invité rogermila
Posté

Comme de nombreuses villes décident, elles-mêmes, de fixer leurs propres règlements d'accès aux cantines scolaires; ce qui les conduit souvent à n'accepter que les élèves dont les deux parents travaillent et sont absents du domicile à midi.

Ceci afin de réduire le nombre de repas (subventionnés) à servir et de réduire les effectifs en personnels necesaires au service de ces repas.

Des parlementaires du PS, appuyés par la FCPE, veulent introduire par une loi, le droit à cantine scolaire pour tous. :bisous:

Ce qui empêcherait les villes d'édicter des règlements d'admission particuliers.

La députée PS Michèle Delaunay compte déposer une proposition de loi stipulant que "l'accès à la cantine est un droit pour tous les enfants" et ne doit souffrir "aucune discrimination", après plusieurs cas de restriction d'accès des cantines scolaires aux enfants de chômeurs.

Cette proposition de loi instaurant "le droit à la restauration scolaire" vise à compléter le code de l'éducation dans sa partie consacrée à "l'obligation scolaire, la gratuité et l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires".

La députée PS de Gironde justifie son initiative par "le refus d'accès de nombreux élèves aux cantines scolaires par plusieurs collectivités" en cette rentrée scolaire, avec "au moins 70 communes (qui) pratiquent une sélection à l'entrée des cantines selon des critères divers".

Certaines communes refusent l'accès aux cantines scolaires du primaire, dont elles ont la gestion, aux enfants dont un parent ne travaille pas. Pour Mme Delaunay, "cette décision fait peser une charge supplémentaire sur des parents qui n'ont pas nécessairement les moyens financiers, la possibilité et le temps de s'occuper de leurs enfants le temps de la pause déjeuner" et "stigmatise aussi les enfants eux-mêmes en les privant d'un accès auquel ont droit leurs camarades".

La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a lancé le 12 septembre un appel national, demandant aux parlementaires de voter une "loi sur le droit à la restauration scolaire" pour tous.

http://www.lefigaro….-la-cantine.php

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Ce qui est particulierement crétin, c'est qu'ils pourraient tout simplement faire payer le prix fort pour la cantine par défaut, et subventionner -uniquement- sur paperasse.

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Je ne sais pas trop quoi en penser… Est-ce que Sarkozy a pris position sur la question ?

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… et le droit opposable au sexe.

Pour rebondir sur le billet du jour d'h16, les animaux devraient avoir un droit opposable au pouce opposable.

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Pour rebondir sur le billet du jour d'h16, les animaux devraient avoir un droit opposable au pouce opposable.

Joli !

Mais mieux :

les animaux devraient avoir un droit opposable au pouce droit opposable.

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Comme de nombreuses villes décident, elles-mêmes, de fixer leurs propres règlements d'accès aux cantines scolaires; ce qui les conduit souvent à n'accepter que les élèves dont les deux parents travaillent et sont absents du domicile à midi.

Ceci afin de réduire le nombre de repas (subventionnés) à servir et de réduire les effectifs en personnels necesaires au service de ces repas.

Des parlementaires du PS, appuyés par la FCPE, veulent introduire par une loi, le droit à cantine scolaire pour tous. :bisous:

Ce qui empêcherait les villes d'édicter des règlements d'admission particuliers.

Plus rien ne m'étonne, je suppose que des députés de l'UMP avaient la même idée dans leurs cartons.

Les cantines scolaires doivent exclusivement dépendre de la politique de l'établissement et point barre.

Posté

… et le droit opposable au sexe.

Qui est en pleine débandade à cause de l'assaut des forces obscurantistes menaçant l'avenir de la démocratie européenne, comme s'en alarme cette tribune vigilante de l'Immonde.

Les droits des femmes sont remis en cause par des forces conservatrices en Europe

Point de vue | LEMONDE.FR | 20.09.11 |

par Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale et Christine Mauget, membre du bureau national, Le Planning Familial

Depuis quelques mois en Europe, de nombreux pays prennent des initiatives portant atteinte aux droits sexuels et plus particulièrement au droit à l'avortement. La crise mondiale et ses plans d'austérité sont les prétextes qui, sous couvert de dérisoires économies, permettent de légitimer les discours des forces les plus conservatrices d'Europe et remettent en cause ses droits et par là même les droits des femmes.

Toutes les instances internationales l'ont pourtant affirmé, le développement des populations y compris économique passe par des politiques d'égalité femmes/hommes, l'accès à l'éducation des filles, la planification familiale et par un accès facilité et sûr à la contraception et à l'avortement (…)

En septembre 2008, le colloque européen "Droit à l'avortement : quels enjeux pour les femmes en Europe ?" organisé par Le Planning familial dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, adoptait à l'unanimité des dix-sept pays européens présents, une déclaration finale réaffirmant que "le droit à disposer de son corps est le socle fondamental permettant aux femmes de vivre dans une société égalitaire, plus juste, plus démocratique". Cette déclaration lançait déjà un appel à la solidarité, à la vigilance extrême de l'ensemble des forces progressistes et citoyennes et à la création d'un réseau riche de nos différences et de notre volonté unitaire pour construire cette solidarité européenne, celle des femmes et des hommes libres et égaux.

Il est plus qu'urgent de mettre en œuvre cette déclaration car les femmes et les hommes qui luttent dans tous ces pays pour le droit de choisir et l'élargissement de la législation de l'avortement doivent être soutenus et défendus. La reconnaissance du droit fondamental des femmes à décider quand et si elles souhaitent avoir des enfants est aussi un enjeu de santé publique. Il en va de la démocratie européenne.

http://www.lemonde.f…75013_3232.html">(badurl) http://www.lemonde.f…75013_3232.html (badurl)

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Ce qui est particulierement crétin, c'est qu'ils pourraient tout simplement faire payer le prix fort pour la cantine par défaut, et subventionner -uniquement- sur paperasse.

C'est déjà le cas avec le tarif subventionnée. Dans la commune de mes parents, les enfants dont les parents clament ne pas pouvoir payer la cantine ont leurs frais pris en charge par la la mairie.

Coup classique de la loi sociale qui ne fait qu'étendre une pratique déjà répandue la où elle est "nécessaire" aux situations où elle n'est pas adapté.

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Coup classique de la loi sociale qui ne fait qu'étendre une pratique déjà répandue la où elle est "nécessaire" aux situations où elle n'est pas adapté.

Ah bon ? c'est nécessaire?

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Ah bon ? c'est nécessaire?

D’où les guillemets.

Et dans une commune de 1000 habitants, c'est presque de l'assistance privée.

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