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Le dernier billet de h16, saignant à souhait, visiblement inspiré par les nombreux écrans de matière dilatoire lâchés par le gouvernement pour enfumer la populace, il en a concentré l'essence pour la passer à travers le ventilateur.

 

http://h16free.com/2013/02/03/20746-lepuration-du-vocabulaire

 

La question écrite de Mme Mazetier (proposant la suppression du mot "maternelle") a été publiée au JO du 18 décembre 2012, soit il y a plus de 6 ou 7 semaines. Je me demande pourquoi ça ne buzze que maintenant cette histoire.

 

On dirait que les députés ont reçu la consigne de troller tout ce qu'ils peuvent troller.

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J'ai mis exactement 45 secondes à me remettre de mon rire à la lecture de :

 

"Et Twingo ! Comme on dit chez Renault".

 

 

Merci H16.

Posté

Un syndicaliste : « Nous ne vendions pas assez de voitures pour protéger nos usines, qui tournaient à 50% de leurs capacités, ou moins. Si vous risquez la gangrène, il vaut mieux vous couper une jambe et survivre. Et puis, vous pouvez avoir les contrats de travail les plus formidables du monde, si l'entreprise n'existe plus, cela ne vous avance pas à grand-chose! »

« Nous savons très bien que si nous négocions des salaires trop hauts, nos voitures seront plus chères et nous en vendrons moins. C'est un équilibre difficile à trouver. Mais pour continuer à investir, les compagnies doivent avoir des marges suffisantes. »

Bon, OK, c'est pas un syndicaliste français. Voici l'article en entier :

Ce syndicaliste a validé la purge de l’auto américaine

La rencontre avec Bob King, président de l’UAW, le 15 janvier, à Détroit

 

Pour les Français, ce syndicaliste chaleureux et convaincant s'apparenterait à un personnage de science-fiction. Né à Détroit, biberonné à la défense des salariés depuis le début des années 1970 dans l'usine historique de Ford Rouge, le président du syndicat américain des travailleurs de l'automobile, l'UAW, a accepté ce dont aucun de ses homologues français n'aurait voulu. Entre 2006 et 2009, son prédécesseur et lui ont laissé Ford, Chrysler et General Motors fermer plus de 30 usines et licencier des dizaines de milliers de salariés. Chez Ford, Bob King a aussi validé une grille de salaires à deux vitesses, adoptée ensuite par GM et Chrysler. Applaudie par l'administration Obama, qui avait exigé de lourdes restructurations en échange de l'investissement des deniers publics, l'UAW a tout accepté. Impensable mais efficace, car aujourd'hui les Big Three sont debout et ont repris les embauches. Invité en septembre dernier comme speaker lors de la convention démocrate, Bob King l'a rappelé. « Le président Obama a exigé des sacrifices de tous. Et a milité non pour ce qui était populaire et facile, mais pour ce qui était pertinent », s'enthousiasmait-il alors.

Lorsque nous l'avons rencontré au Salon automobile de Détroit le 15 janvier, Renault venait d'annoncer ses futures restructurations et Peugeot, qui a noué il y a un an une alliance avec General Motors, était en négociation pour fermer Aulnay et supprimer plus de 11000 emplois en deux ans. Est-ce indispensable ? « Personne n'a jamais envie de voir une usine fermer », admet Bob King. Il reprend aussitôt l'exemple des Big Three. « Nous ne vendions pas assez de voitures pour protéger nos usines, qui tournaient à 50% de leurs capacités, ou moins. Si vous risquez la gangrène, il vaut mieux vous couper une jambe et survivre. Et puis, vous pouvez avoir les contrats de travail les plus formidables du monde, si l'entreprise n'existe plus, cela ne vous avance pas à grand-chose! »

Une pragmatique alliance

Depuis ses premiers pas dans l'automobile, Bob King a conscience que l'industrie a beaucoup évolué.

« Aujourd'hui, la concurrence est mondiale et les constructeurs ont l'œil rivé sur leurs coûts, dit-il, volubile, en parlant avec ses mains. Nous savons très bien que si nous négocions des salaires trop hauts, nos voitures seront plus chères et nous en vendrons moins. C'est un équilibre difficile à trouver. Mais pour continuer à investir, les compagnies doivent avoir des marges suffisantes. »

Bigre, pour un peu on croirait entendre Carlos Ghosn ou Philippe Varin, les patrons de Renault et Peugeot Citroën. Le synchcaliste prend la remarque très au sérieux. « A l'UAW, nous sommes devenus des experts de ce qui est indispensable pour réussir. Si nous ne comprenons pas cela, nous ne pouvons pas défendre nos membres. » Pourtant, certains d'entre eux lui reprochent aujourd'hui d'être allé trop loin. « L'histoire finit bien, répond-il. Certaines usines fermées ont rouvert. Il y a eu des dizaines de milliers d'embauchés. En 2011, chez GM, les augmentations de salaires ont été réservées aux nouveaux entrants, deux fois moins bien payés que les anciens et qui sont passés de 15 à 19 dollars l'heure. Tous ont reçu la participation aux bénéfices, environ 7000 dollars par tête. Petit à petit, nous rééquilibrons la situation entre anciens et nouveaux. »

Le combat continue

En réalité, tout n'est pas si rose. Au rang des points noirs, les conditions de travail des intérimaires, qui gagnent moins de 15 dollars l'heure et n'ont droit à aucune protection sociale. Il y a aussi la concurrence des transplants, ces constructeurs étrangers arrivés aux Etats-Unis il y a vingt ans. Ils n'ont pas l'ancienneté des Big Three, pas de retraites à payer. Ils se sont installés dans des Etats du Sud, où la main-d'œuvre est moins chère et où les syndicats peinent à s'implanter. C'est précisé­ment là, autour de l'usine Nissan de Canton, dans le Mississippi, que Bob King mène un nouveau combat : il tente d'imposer l'UAW. En dépit des tentatives d'intimidation de la part de la direction.

« Nous avons reçu le soutien des travailleurs de Nissan du monde entier, fait valoir Bob King. Nous voulons convaincre les dirigeants au Japon que leur management américain viole les principes de l'entreprise. » Pour le moment, à la tête de Nissan, Carlos Ghosn affirme qu'il préfère se passer d'intermédiaires. « Travaillez main dans la main avec les syndicats, répond Bob King. Vous aurez une meilleure qualité, plus de productivité... Personne ne sait mieux comment faire le job que le travailleur lui-même, mais pour oser prendre position, il doit être protégé par un syndicat. » Le combat est difficile. Mais Bob King, dans la tradition de Ford Rouge, ne perd pas espoir. Dans les années 1930, Henry Ford avait réprimé dans le sang les premières tentatives de réunion. Quatre ans plus tard, il pliait.

 

Héloïse Bolle (envoyée spéciale à Détroit)

• CHALLENGES N ° 329 - 24 JANVIER 2013

 

 

Posté

Mais je l'ai toujours dit : le problème, ce n'est pas le syndicalisme, qui est même sans doute ontologiquement (oui, j'y vais !) une bonne chose (bis) ; le problème, c'est les débiles qu'on se coltine en Europe occidentale.

Posté

Le problème c'est le pouvoir qu'on les syndicalistes qui est totalement décorrélé de leur représentation. Si je me souviens bien de mes cours d'histoire-geo, les pays nordiques ont des taux de syndiqués nettement plus importants que les français sans pour autant que ce soit des antichambres des partis politiques.

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En Belgique, le taux de syndication est beaucoup plus élevé, mais pour des raisons spécifiques.

Moi j'étais syndiqué un peu pour que mon patron arrête de me prendre pour un con, un peu pour les primes de fin d'année, la carte de réduc et le reste, ainsi que ... ce sont les syndicats qui te donne le chômage en Belgique (pas de syndic, pas de chômage donc, d'ou le taux très élevé).

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En Belgique, le taux de syndication est beaucoup plus élevé, mais pour des raisons spécifiques.

Moi j'étais syndiqué un peu pour que mon patron arrête de me prendre pour un con, un peu pour les primes de fin d'année, la carte de réduc et le reste, ainsi que ... ce sont les syndicats qui te donne le chômage en Belgique (pas de syndic, pas de chômage donc, d'ou le taux très élevé).

 

AH ? Et si tu n'es pas syndiqué, tu ne payes pas les cotisations au chômage ?

Posté

AH ? Et si tu n'es pas syndiqué, tu ne payes pas les cotisations au chômage ?

 

Ah ben si, mais si tu veux toucher ton chomage, tu dois passer par un syndicat.

 

Tu m'apprends un truc :blink:

 

C'est p't'être plus compliqué que ça hein.

Posté

Voilà sur la page de mon syndicat (libéral, bien sur) :

 

 

 

 

Les syndicats en Belgique sont des organismes indépendants et financés par les cotisations de leurs membres. Les cotisations sont souvent fixées au niveau sectoriel et représentent, en moyenne, 1 % du salaire minimum.

Au sein de chaque syndicat belge, il existe également une caisse de chômage agréée. Cette caisse est autorisée à payer les allocations de chômage dont le niveau est fixé par la loi. Ces caisses reçoivent de la part de l'assurance chômage une indemnité par paiement effectué.

http://www.cgslb.be/la-cgslb/le-syndicat-du-futur/financement/

 

L'assurance chômage est une branche de la sécurité sociale dont l'organisation et la gestion ont été confiées à l'Office national de l'emploi (ONEM).
Le principe de l'assurance chômage tend à octroyer des allocations qui doivent remplacer les revenus professionnels perdus, dans le cas d'un travailleur qui a été licencié, ou des allocations d'attente, dans le cas d'un jeune qui vient de terminer ses études.
l'ONEM est une agence fédérale qui a pour mission d'établir et de vérifier si le chômeur remplit les conditions d'admission et d'octroi des allocations de chômage, de veiller à l'application de la réglementation du chômage et d'appliquer les sanctions éventuelles.
Le paiement des allocations et le traitement des dossiers individuels sont effectués par des caisses agréées (CAPAC ou syndicats agréés à cet effet).

http://www.emploi.belgique.be/detaila_z.aspx?id=802

 

 

Donc soit tu le touche via le syndicat, soit via une caisse. Mais tous les chômeurs que je connais sont syndiqués. Dont au moins un parce que ça lui évite, je cite, "de trop se bouger le cul" :mrgreen:

Posté

...pas de syndic, pas de chômage donc, d'ou le taux très élevé...

 

Non, tu peux percevoir tes allocs de chômage sans être syndiqué via la CAPAC (caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage). Mais c'est (c'était) une vrai merde infâme, on a tout intérêt à être syndiqué.

Posté

C'est ce que j'ai cru comprendre, le syndicat est bien plus simple.

Et en plus, t'as des primes (près de 300€ à noël pour ma part)

Posté

Et le commentaire qui va bien :

/socialismautomatique on



 

Trés bonne idée. Alors qu'avec bientôt 10 milliards d'humains, il est temps, plus que jamais de dépenser toute notre énergie à la recherche des mécanismes coopératifs, qui nous permettrons de vivre ensemble, peut être de façon plaisante, ce monsieur n'a d'autre solution que l'ultra libéralisme. Certes, à l'interieur sa petite bulle il a raison: ceux qui comprendront survivrons, les forts, les rapides, les malins. Aux autres, la mort, et sans regret. Si c'est ce que nous voulons, il a raison.

 

Posté

Je la remets pour ceux qui auraient oublié. C'est la phrase de notre époque.

 

“If they can get you asking the wrong questions, they don't have to worry about answers.”

[/Quote]

 

Pynchon. Spécial dédicace Taïseï, bien sûr.

Posté

[...]

Hollande ne mérite pas, en France, les bravos de la foule. Les salariés d’ArcelorMittal à Florange, de PSA à Aulnay-sous-Bois, de Goodyear à Amiens Nord et d’autres entreprises terrassées par la crise ont compris que l’État, en dépit des tours de magie d’Arnaud Montebourg, n’a ni les moyens ni les compétences pour les sauver. Les salariés de Petroplus s’en aperçoivent à leur tour. La majorité n’est d’ailleurs pas seule responsable du désastre industriel : depuis 2009, la France a perdu plus d’un millier d’usines, faute d’avoir développé une politique construite sur l’offre, la compétitivité, la flexibilité ; c’est-à-dire sur les entrepreneurs et le libéralisme, ce mot que s’interdit la gauche et qui intimide la droite. Partout, le socialisme montre ses défaillances, à commencer par la constante hausse du chômage et de la paupérisation. Mais Hollande n’ose monter au front.

[...]

Le reste du billet ici: http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/02/bloc-notes-hollande-pacificate.html

Ou dans le Figaro de ce jour.

Posté

Non seulement il n'a ni les moyens ni les compétences, mais il n'a surtout rien à y foutre.

Posté

"Les chiffres présentent une réalité toute différente qui a fait dire à l'économiste libéral Murray Rothbard que la politique économique de Reagan n'avait eu de libérale que le nom et avait été un fiasco complet, malgré le retour provisoire de la croissance, avec ce double déficit (budgétaire et du commerce extérieur) qui a durablement affaibli l'économie américaine dans la compétition mondiale." ("Le libéralisme pour tous", par Pierre-Antoine Delhommais, Le Point du 7 février 2013, numéro 2108)

Posté

"Globalement, les Français, dont on dit souvent qu'ils n'aiment pas les riches, ne manifestent pas d'hostilité dans ce sondage, au contraire. Selon 89% des personnes interrogées, "la présence de personnes riches en France est utile à l'ensemble de la société".'

 

http://www.challenges.fr/revue-de-presse/20130206.CHA5920/pour-les-francais-il-faut-gagner-6-500-euros-nets-par-mois-pour-etre-riche.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork

Posté

Y en a quand même plus d'un sur dix qui croît sincèrement qu'il ne devrait y avoir que des pauvres dans tout le pays :(

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