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Présidentielle 2012, round 2


Messages recommandés

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La salooooope!

Mariton fait vraiment honte au projet libéral, ce mec est prêt à toutes les contorsions.

Je me souviens que Mariton était à peu près le seul homme politique français à préférer McCain plutôt qu'Obama en 2008.

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21 économistes se déclarent opposants à un "programme socialiste destructeur" :

Le programme de François Hollande et de ses amis socialistes procède de motivations démagogiques, mais qui sont illusoires et destructrices : augmenter le SMIC au lieu de libérer les énergies, punir les riches au lieu d'inciter tout le monde à l'effort productif, dépenser pour stimuler la croissance (en fait pour acheter des clientèles) au lieu d'utiliser au mieux les ressources. Le socialisme n'a jamais réussi, sous sa forme extrême - le communisme - comme sous sa forme plus modérée – la social-démocratie. Il est en effet incontestable que la prospérité est étroitement corrélée au degré de liberté économique.

Comment peut-on encore, au XXIème siècle, après des décennies et des siècles de réflexion et d'expériences, croire à des recettes qui relèvent plus de la magie incantatoire que de la science ? Comment peut-on croire que l'Etat peut manipuler l'économie comme le ferait un conducteur de locomotive en poussant quelques manettes ? Comment peut-on imaginer qu'il suffirait de fabriquer ex nihilo des unités monétaires irréelles pour que les hommes se mettent à produire plus ? Comment croire qu'un Etat peut promouvoir la croissance par le seul fait qu'il dépense plus, sans se rendre compte qu'il prélève par l'impôt ou par l'emprunt les ressources nécessaires à ses gaspillages et à ses dépenses démagogiques?

La croissance ne se décrète pas, elle est le résultat non planifiable des décisions et des actes innombrables d'individus capables d'efforts et d'imagination. Mais pour cela il est indispensable de ne pas freiner leurs élans par des contraintes règlementaires paralysantes ou des impôts spoliateurs. C'est dire que la politique socialiste qu'un François Hollande ferait si, malheureusement, il accédait au pouvoir suprême, avec le soutien de ses alliés inévitables - communistes et écologistes - ne pourrait produire que la stagnation économique, un chômage et une pauvreté accrus, un endettement public insupportable.

Il est tragique qu'on puisse penser qu'on va améliorer le sort de certains en punissant et en spoliant les autres. Nous sommes tous solidaires dans une société humaine et il est dans l'intérêt de tous d'inciter chacun à donner le meilleur de lui-même. La France souffre depuis des décennies d'une faible croissance, d'un chômage élevé, mais aussi du manque d'espoir qui frappe en particulier les plus jeunes. Malheureusement, nous ne sommes pas sortis du socialisme, des étatistes de droite ayant succédé aux étatistes de gauche. Pour rendre l'espoir aux Français il n'y a qu'une solution : sortir du socialisme. Y rentrer plus profondément ne pourrait être qu'une funeste erreur…

Les signataires s'engagent en tant qu'économistes professionnels et n'appartiennent à aucun parti politique :

Florin Aftalion (ESSEC), Charles Arnoux (Univ. Aix-Marseille), Jacques Bichot (Univ.Lyon-3), Gérard Bramoullé (Univ. Aix-Marseille), Jean Pierre Centi (Univ. Aix-Marseille), Liliane Debroas (Univ. Aix-Marseille), André Foursans (ESSEC), Georges Gallais-Hamonno (Univ. Orléans), Jacques Garello (Univ. Aix-Marseille), Guido Hülsmann (Univ. Angers), Georges Lane (Univ. Paris-Dauphine), Jacques Lecaillon (Univ. Paris-2-Assas), Jean-Didier Lecaillon (Univ. Paris-2-Assas), Bertrand Lemennicier (Univ. Paris-2-Assas), Henri Lepage (Institut Turgot), Jean-Yves Naudet (Univ. Aix-Marseille), Patrice Poncet (ESSEC), Alain Redslob (Univ. Paris-2-Assas) Pascal Salin (Univ. Paris-Dauphine), Anne Tassy (Univ. Aix-Marseille), Alain Wolfelsperger (Science-Po Paris)

http://www.atlantico…eur-348398.html

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Hulsmann, Lepage, Salin, Tassy, Aftalion, …

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Le contraire eut été étonnant, étant donné que le statut d'université privée n'existe pas en France. Ecole, Institut, fac, peut-être, mais université, nope.

Posté

Le contraire eut été étonnant, étant donné que le statut d'université privée n'existe pas en France. Ecole, Institut, fac, peut-être, mais université, nope.

Vous avez pas d'université Marxiste ou d'université des "sciences" musulmanes chez vous ? Bigre, décidément, rien ne fonctionne en France :icon_bave:

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Université marxiste, si, on a, genre Jussieu ou Nanterre, et même lycées autogérés et tout, mais université privée-privée, non, pas possible. Les plus gros trucs qui existent dans la même gamme ce sont les écoles mais du point de vue de la recherche, ça n'est pas considéré de la même façon.

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En même temps, Harvard, c'est très surfait.

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Soit, mais dans quelle ecole trouve-t-on des professeurs de type Friedman?

Au Chili ? :dentier:

Honnetement, je ne sais, je ne connais pas du tout le monde académique des USA, surtout en économie. Du coté de la sociologie (individualisme et tout ce qui tourne autour), y en a eu à Harvard (dont Boudon, justement), on en trouve un peu partout.

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Il y aurait encore des libéraux à l'UMP

Ah bah voila, le soutien du PLD commence déjà à faire effet :dentier:

En même temps, Harvard, c'est très surfait.

C'est comme pour tout, faut pas se laisser impressionner par des noms.

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Poncet et Aftalion, enfin des noms qui disent quelque chose.

Poncet est une très grande pointure et probablement l'un des meilleurs prof de l'ESSEC.

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Franz-o' Gizber'



Remplaçons le coq par l'autruche



mercredi 02 mai 2012, 13:51

Franz-Olivier Giesbert Directeur de l'hebdomadaire « Le Point »



Il était temps que ça se termine. Pendant des mois, les Français auront entendu beaucoup de bêtises, de mensonges et d'approximations. Sans parler des lancers de boules puantes dans la dernière ligne droite. Des vrais et des faux scandales. Des grands duels télévisés comme celui de ce 2 mai, qui doivent, en principe, changer la donne mais qui, au contraire, renforcent chacun dans ses convictions.

En France, les batailles présidentielles se suivent et se ressemblent, sans être jamais tout à fait pareilles. Celle de 2012 fut moins glamour que celle de 2007 qui était elle-même moins surprenante que celle de 2002 où Jean-Marie Le Pen avait fait l'événement en se qualifiant pour le second tour. Par certains côtés, cette campagne fut même une piquette et on n'en redemandera pas. Que faut-il en retenir alors qu'elle est en train de s'achever ?

D'abord, elle ne nous a rien appris sur Nicolas Sarkozy ni sur François Hollande. On a simplement pu vérifier que l'un est pourvu d'un charisme étonnant, comme on n'en a pas vu depuis longtemps, et l'autre, d'une habileté et d'une intelligence politique très au-dessus de la moyenne. Avec leurs qualités et leurs défauts, ils ont assuré. On ne laissera dire personne qu'ils n'ont pas été au niveau.

Ce que la campagne nous a appris, en revanche, et là est la grande leçon de 2012, c'est que les Français étaient toujours dans le « déni », pour reprendre le mot employé par l'hebdomadaire britannique The Economist. Même s'ils sont vaguement conscients de la gravité de la situation financière du pays, ils refusent de la prendre en compte et d'en tirer les conséquences. Ils récusent même toute forme de discours de rigueur comme le montre le score très médiocre de François Bayrou, le seul candidat à avoir parlé à peu près vrai au cours des derniers mois.

Comme emblème national, il me semble que la France devrait remplacer le coq par l'autruche : elle nous correspond mieux. Certes, le premier aime, comme nous, monter sur son tas de fumier d'où il surplombe l'univers afin que son cri résonne loin au-delà de l'horizon. Mais l'autre a, paraît-il, une manie caricaturalement française qui consiste à s'enfouir la tête dans le sol dès qu'un grand danger s'approche.

Si l'on veut interpréter le message que les Français ont adressé à leur classe politique, lors du premier tour, le 22 avril dernier, il n'y a pas à chercher longtemps, il est relativement limpide, décryptons-le : « Cessez de nous parler de cette crise qui nous déprime, racontez-nous ce que vous voulez, faites-nous rêver, mais ne plombez pas l'ambiance en évoquant la dette de l'Etat, la désindustrialisation, la baisse de compétitivité ou le déficit du commerce extérieur, on verra tout ça plus tard. »

François Hollande et Nicolas Sarkozy ont ceci de commun : sur ce qui attend la France, ils n'ont pas dit la vérité, toute la vérité. Le premier a veillé à ne jamais désespérer Billancourt et l'autre Auteuil, Neuilly ou Passy. Ils se sont aussi tous deux bien gardés d'expliquer que, s'il voulait remonter la pente, le pays devait réduire drastiquement ses dépenses publiques et remettre en question son modèle social comme l'a fait naguère le chancelier allemand Gerhard Schröder avec « L'Agenda 2010 » qui a remis l'Allemagne d'aplomb. C'est le discours que nous autres Français ne voulons pas entendre. Il eût été suicidaire de nous le servir.

C'est ainsi qu'aujourd'hui la France ressemble plus à la Grèce qu'à l'Italie. Autrement dit, davantage à un pays qui refuse les sacrifices qu'à un pays qui les accepte. C'est ainsi qu'une grande partie de la classe politique propose sans honte des solutions débiles pour relancer l'économie : la sortie immédiate de l'euro, l'effacement de la dette de l'Etat ou une relance de la consommation qui profiterait d'abord aux Allemands ou aux Chinois.

On est donc en droit de se demander si le problème de la France désormais, ce ne sont pas les Français, en proie à un mélange d'autisme, de déclinisme et de mélancolie. Qu'à cela ne tienne, aurait répondu Bertold Brecht en riant, il n'y a qu'à «

changer de peuple

» !

Pas mal, ça donne envie d'acheter Le Point (au moins une fois).

(Fallait que ça soit qqn avec un nom à consonnance Halemanteuh pour dire ça en Franze)

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Franz-o' Gizber'

Pas mal, ça donne envie d'acheter Le Point (au moins une fois).

(Fallait que ça soit qqn avec un nom à consonnance Halemanteuh pour dire ça en Franze)

Il a bien raison, si on est dans cette situation c'est d'abord la faute des Français. On a d'ailleurs un meilleur article pour l'exposer : http://www.contrepoints.org/2012/05/04/81843-labstention-seul-choix-honorable

Posté

Il a bien raison, si on est dans cette situation c'est d'abord la faute des Français. On a d'ailleurs un meilleur article pour l'exposer : http://www.contrepoi…choix-honorable

En meme temps, si les Francais sont aussi demeurés, c'est aussi la faute de l'éducation nationale qui se borne à ne vouloir instruire absolument AUCUNE notion d'économie aux francais. Avec Artaud comme prof au lycée, faut pas s'étonner…

Pour info, à court terme, les marchés pourraient voir l'arrivée de Hollande au pouvoir comme une bonne chose. Ca forcerait les allemands à accepter de l'inflation en plus de l'austerité. A moyen long terme, par contre, c'est une autre histoire…

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Pour info, à court terme, les marchés pourraient voir l'arrivée de Hollande au pouvoir comme une bonne chose. Ca forcerait les allemands à accepter de l'inflation en plus de l'austerité. A moyen long terme, par contre, c'est une autre histoire…

A 1 an des élections allemandes j'ai des doutes sur le fait que Merkel va céder quoi que ce soit.

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A 1 an des élections allemandes j'ai des doutes sur le fait que Merkel va céder quoi que ce soit.

Et les marchés recommenceront à se péter la gueule.

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Les militants UMP traitent les journalistes de BFM de gauchistes. Comme quoi il faut vraiment ne rien comprendre à rien pour être dans ce parti smile.gif

http://www.leparisie…012-1983021.php

BFM et BFM Business les rares chaînes qui invitent et donnent la parole à des libéraux….

Les militants ont des QI de poule.

Et les marchés recommenceront à se péter la gueule.

Faut-il donner de la came (liquidité) à un drogué (marchés financiers) ?

Faut-il un plan de reforme crédible à moyen terme?

Je vote pour la 2è solution.

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