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Motivation du mariage gay


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je pouffe.

 

Tu as quelque chose à nous annoncer? :D

 

Sinon, ben oui, évidemment que tu as raison. Il y a bien des cas où ça doit être très dur à vivre. Croire qu'on est sortis de l'intolérance est également naïf. Bon, après ça ne justifie pas une intervention étatique, mais c'est autre chose.

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Moi c'est les âges qui m'étonnent : tu le savais déjà à 10 ans ? Peut-être que les garçons ont des sentiments amoureux plus tôt que les filles, mais moi j'ai plutôt le souvenir qu'à cet âge-là on ne distingue pas trop meilleur ami et amoureux...

J'ai un cousin, c'était évident pour toute la famille alors qu'il n'avait pas 6 ou 7 ans, et on le sentait venir depuis toujours pour ainsi dire. Le concernant, c'était plus une question d'identité (ses façons, ses goûts, etc.) que ses préférences amoureuses évidemment. Et je précise que cette identité s'est développée dans un cadre familial extrêmement conventionnel et sans que lui fut épargnée une certaine pression familiale. Ma tante accusait mon contre-amiral de grand-père d'avoir rendu son fils "bizarre", ce qui donne le ton, mais la réalité vraiment, c'est qu'on est comme on naît.

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J'ai un cousin, c'était évident pour toute la famille alors qu'il n'avait pas 6 ou 7 ans, et on le sentait venir depuis toujours pour ainsi dire. Le concernant, c'était plus une question d'identité (ses façons, ses goûts, etc.) que ses préférences amoureuses évidemment. Et je précise que cette identité s'est développée dans un cadre familial extrêmement conventionnel et sans que lui fut épargnée une certaine pression familiale. Ma tante accusait mon contre-amiral de grand-père d'avoir rendu son fils "bizarre", ce qui donne le ton, mais la réalité vraiment, c'est qu'on est comme on naît.

Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient)

D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde.

Bref, je ne vois pas le rapport.

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Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient)

D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde.

Bref, je ne vois pas le rapport.

Je sais bien que tous les garçons efféminés ne sont sont pas gays, d'ailleurs les transexuels ne le sont pas nécessairement, mais je crois quand même qu'il n'est pas sans rapport d'adopter les codes de l'autre sexe et d'en adopter ses préférences.

Posté

Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force.

 

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Je sais bien que tous les garçons efféminés ne sont sont pas gays, d'ailleurs les transexuels ne le sont pas nécessairement, mais je crois quand même qu'il n'est pas sans rapport d'adopter les codes de l'autres sexes et d'en adopter ses préférences.

Je ne dis pas que quelqu'un attiré par son propre sexe ne peut pas chercher à s'en démarquer (peut-être justement pour attirer ceux qui sont de son sexe et qui en ont tous ses codes) ; par contre je trouve bizarre de prendre ça pour un symptôme.

Si les gays trouvent chaussure à leur pied, c'est bien que tous les caractères sont représentés, non?

Et si un homme est attiré par le sexe masculin, pas par un homme en particulier, ça doit être par l'ensemble des codes du sexe masculin ? Ou alors son attirance envers les hommes est différente de l'attirance que ressent une femme hétéro?

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Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force.

Voilà, il me semble qu'il est nécessaire qu'il y ait un peu de tout, sinon ça ne marche pas.

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Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force.

Oui, il y a de tout. Concernant mon cousin, il avait une manière féminine de parler, mais surtout il n'aimait aucune activité habituellement masculines : les ballons lui faisaient peur, les petites voitures ne l'intéressaient pas, il aimait coiffer les poupées, regarder les bijoux, dessiner sur les coquillages, il était très délicat pour tout, pleurait facilement. Ce n'est évidemment pas une science exacte, mais ça faisait quand même un faisceau d'éléments concordants... et lui aussi, tout ce qui pouvait trahir son identité, il a appris peu à peu à le masquer et aujourd'hui personne, je pense ne pourrait deviner ses préférences personnelles en la matière.

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Oui, il y a de tout. Concernant mon cousin, il avait une manière féminine de parler, mais surtout il n'aimait aucune activité habituellement masculines : les ballons lui faisaient peur, les petites voitures ne l'intéressaient pas, il aimait coiffer les poupées, regarder les bijoux, dessiner sur les coquillages, il était très délicat pour tout, pleurait facilement. Ce n'est évidemment pas une science exacte, mais ça faisait quand même un faisceau d'éléments concordants... et lui aussi, tous ce qui pouvait trahir son identité, il a appris peu à peu à le masquer et aujourd'hui personne, je pense ne pourrait deviner ses préférences personnelles en la matière.

Je ne vois toujours pas le rapport. Ça en fait quelqu'un d'effeminé, il pourrait être quand même hétéro.

Je n'ai pas vraiment enfoui mon catactère : je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. D'après les échantillons de filles autour de moi, c'est inhabituel.

Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ?

De mon point de vue, le seul indice c'est si le mec préfère mater des mecs...

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Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ?

Oui, le commun des mortels aurait des doutes.

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Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient)

D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde.

Bref, je ne vois pas le rapport.

 

Tu serais donc un garçon manqué pas intéressé par les femmes, un pédé manqué quoi !

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Oui, le commun des mortels aurait des doutes.

C'est marrant, parce que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé quelqu'un qui avait des doutes, même pas ce séminariste tradi borné qui me disait qu'en tant que femme j'aurais dû essayer d'être plus "douce" (quel abruti).

J'imagine que chaque cas est différent et que dans vos exemples il y a d'autres indices dont vous ne parlez pas parce que vous n'y pensez pas, et dans le mien d'autres que je ne précise pas non plus.

Toujours est-il que je trouve ça très maigre comme indice.

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 migraine.

 

Je confirme, tu es une gonzesse normale

 

Ok, je sors :D

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C'est marrant, parce que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé quelqu'un qui avait des doutes, même pas ce séminariste tradi borné qui me disait qu'en tant que femme j'aurais dû essayer d'être plus "douce" (quel abruti).

J'imagine que chaque cas est différent et que dans vos exemples il y a d'autres indices dont vous ne parlez pas parce que vous n'y pensez pas, et dans le mien d'autres que je ne précise pas non plus.

Toujours est-il que je trouve ça très maigre comme indice.

 

C'est évident. c'est une impression d'ensemble, qui peut être fausse de surcroît. Je suis dans une situation comparable, effeminé par certains aspects (enfin, selon les standards actuels), je doute que beaucoup de gens se soient posé des questions sur mon orientation sexuelle.

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Je ne vois toujours pas le rapport. Ça en fait quelqu'un d'effeminé, il pourrait être quand même hétéro.

Je n'ai pas vraiment enfoui mon catactère : je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. D'après les échantillons de filles autour de moi, c'est inhabituel.

Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ?

De mon point de vue, le seul indice c'est si le mec préfère mater des mecs...

C'est dans la nature d'un indice de n'être qu'un indice. Bref. C'est marrant quand même qu'on emploie un vocabulaire soit médical comme si c'était une maladie, soit policier, comme si c'était un crime...

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C'est dans la nature d'un indice de n'être qu'un indice. Bref. C'est marrant quand même qu'on emploie un vocabulaire soit médical comme si c'était une maladie, soit policier, comme si c'était un crime...

J'emploie ce vocabulaire parce que le fait de "comprendre" ou de trouver "évident" que son enfant est différent, cela suppose qu'il y ait un paquet d'éléments concordants, ou un seul élément irréfutable. Et qu'il me semble que des goûts efféminés ne constituent pas une "évidence" d'homosexualité.

Donc je cherche les autres éléments.. Mon vocabulaire dans mon esprit est celui d'un raisonnement. Mais j'admets que ce soit délicat.

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Il me semble que c'est différent pour les femmes. Il y a plus de gouigouis féminines que de gayzous virils je trouve.

 

Ceci n'engage que mon propre biais de perception.

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Je suis dans une situation comparable, effeminé par certains aspects (enfin, selon les standards actuels)

 

C'est à dire ?

 

je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. 

 

 

En tant que femme tu devrais être plus douce.

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J'emploie ce vocabulaire etc.

Je ne te faisais pas de reproche, je le remarque en général, à commencer chez moi-même.

Sur le reste, on a compris, oui, à moins de voir un gars peloter un autre gars, on ne peut pas avoir de certitude (et encore à la limite). J'en avais un peu l'intuition, merci :D

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C'est à dire ?

 

Plutôt du style dandy si on veut, je fais attention à mes fringues, j'aime les parfums, les accessoires (écharpes, pochettes, gants...) etc. Bref, plein de trucs assez virils au fond mais qu'une certaine frange de la population contemporaine a du mal à comprendre et associe je ne sais trop pourquoi au fait d'être effeminé..

Posté

Sur le reste, on a compris, oui, à moins de voir un gars peloter un autre gars, on ne peut pas avoir de certitude (et encore à la limite). J'en avais un peu l'intuition, merci :D

Toi, peut-être ; tel que tu le racontes, "toute la famille" de ton cousin, non.

Bref, on va pas passer vingt ans là-dessus...

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On dit metrosexuel, c'est comme un pédé sauf que ça n'aime pas les hommes.

 

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On dit metrosexuel, c'est comme un pédé sauf que ça n'aime pas les hommes.

 

Métrosexuel c'est encore autre chose à mon avis. Un métrosexuel est une fashion victime. Le style plus dandy (un peu avec des guillemets, je m'en voudrais de subir des foudres de puristes) est encore différent et surtout peu déterminé par ce qui est à la mode.

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Moi c'est les âges qui m'étonnent : tu le savais déjà à 10 ans ? Peut-être que les garçons ont des sentiments amoureux plus tôt que les filles, mais moi j'ai plutôt le souvenir qu'à cet âge-là on ne distingue pas trop meilleur ami et amoureux..

Et comment tes parents peuvent "s'en douter" à 14 ans? À moins que l'ado pratique déjà, et ça m'a l'air dur pour un gay, justement parce qu'il faut avoir fait son coming out à la personne qui te plaît.. je ne vois pas trop les symptômes. Une absence de relations avec l'autre sexe ou de discussion là-dessus n'est pas vraiment "suspect" à cet âge-là!

Remarque, heureusement pour toi qu'ils l'ont compris et t'en ont parlé si tu vivais si mal ton questionnement.

 

Puisque tu veux les détails, les voici:

 

A 10 ans, c'est à peu près l'age où on découvre la masturbation (pour certains c'est plus tard, j'était un peu précoce, mais tant que ça).

Et c'est donc également l'age ou on découvre ce qui nous attire et moi c'était les mec qui jouait au foot à torse nu dans la courre, les jeans moulant, les pubs de parfum pour homme, ...

 

A 14 ans je m'était procuré des revue porno gay, (ben oui on était pas nombreux à avoir Internet en 1994) et je ne savais pas où les cacher (de toute évidence, pas en dessous de mon matelat). J'avais un pile de feuille de cour en desordre sur mon bureau et j'avais remarqué que ma mère n'allait jamais regarder dedans, quand elle voyait cette pile elle m'engueulait en me reprochant mon manque d'ordre et d'organisation, mais c'est tout.

 

Un jour, réalisant qu'en avançant dans mes études, l'organisation devenait de plus en plus important, ma mère décida qu'il était temps de me prendre en main et de m'apprendre à m'organiser. Elle donc trié la pile pour me montrer comment m'y prendre.

 

Le français avec le français, les maths avec les maths, les revues pornos gay avec les revues pornos gays, la phyisque avec la physique, ... oh mais attend une minute...

 

Je béni ce jour, car sans ça, je crois que je n'aurais jamais eut la force d'en parler avant mes 18 ou même 25 ans et j'aurais vécu avec la honte et la conviction que mes parents ne pouvaient m'aimer qu'hétéro.

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Métrosexuel c'est encore autre chose à mon avis. Un métrosexuel est une fashion victime.

 

Nan, ça aussi c'est fashion victime mais c'est pas métrosexuel :

 

2180137379_small_1.jpg

 

Le métro c'est un hétéro qui imite la "gay culture" pour plus d'info, voire south park.

Posté

A 10 ans, c'est à peu près l'age où on découvre la masturbation (pour certains c'est plus tard, j'était un peu précoce, mais tant que ça).

Et c'est donc également l'age ou on découvre ce qui nous attire et moi c'était les mec qui jouait au foot à torse nu dans la courre, les jeans moulant, les pubs de parfum pour homme, ...

 

A 14 ans je m'était procuré des revue porno gay, (ben oui on était pas nombreux à avoir Internet en 1994) et je ne savais pas où les cacher (de toute évidence, pas en dessous de mon matelas). 

 

C'est une explication assez simple et sans équivoque, en effet.

Par contre, soit les garçons sont beaucoup plus précoces que les filles, ce qui serait étrange vu qu'ils sont pubères plus tard. Soit tu étais beaucoup plus précoce que les autres garçons.

Soit ma mémoire me trompe.

Moi j'ai plutôt un souvenir que les garçons commencent à regarder et parler des filles 3 ou 4 ans plus tard (et qu'avant seuls les jeux et discussions entre garçons les intéressent).

A moins que ce ne soit une question de génération, et que tu sois (encore) plus jeune que moi ?

 

Edit : il semblerait que soit ma mémoire me trompe, soit les garçons sont plus discrets quand ils sont jeunes. Mon 13-14 ans a l'air un poil tard.

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