Malky Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Hmm mouais c'est assez flou pour pouvoir y incorporer ce qu'on veut en gros. En tout cas ça répond à ma question donc merci de l'info.
Malky Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 J'ai déjà assisté à quelques mariages druidiques (c'était surtout un prétexte pour picoler), mais je ne me souviens plus si c'était avant ou après le mariage civil...
sans Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 En même temps le duidisme c'est pas trop une religion que la République Démocratique Sociale et Laïque a particulièrement envie d'embêter hein.
Tremendo Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Il n'y a pas d'obligation au coming out, à part dans le milieu gay militant qui pratique l'outing. Tu racontais tes premières expériences sexuelles à tes parents? Vis-à-vis de l'entourage familial tu es bien obligé à un moment donné de faire ton coming out, c'est très difficile de l'éviter toute ta vie, la question tombera bien à un moment donné: "Alors, on t'a jamais vu avec une copine? quand est-ce que tu nous la présentes? Dis donc il serait temps d'en trouver une etc etc...". Déjà rien que moi qui vit avec ma copine depuis 7 ans ma famille me taquine gentiment mais en permanence pour savoir quand est-ce que je me marie, j'imagine même pas l'enfer que ça peut être pour un homo qui n'est pas sorti du placard lors de réunions familiales. Personne n'a besoin de déclarer à ses parents qu'il est hétéro puisque c'est le choix normal d'un être humain, l'homosexualité étant une exception impliquant quelques conséquences, oui le coming out est davantage nécessaire. De ce que j'ai pu comprendre par le témoignage d'homosexuels, il ne s'agit pas de raconter ses aventures sexuelles, mais simplement de dire à ses parents qu'on ne sera jamais en couple avec une nana. Et ça, ça implique un paquet de choses: de ne pas avoir de descendance (en principe), de ne pas aller à l'autel à l'Eglise, de ne pas présenter une fille mais un garçon à toute la famille qui pourtant était impatiente d'avoir des neveux, des nièces etc etc... Bref, la pression de l'entourage familial est le cap le plus difficile à passer. Mais comme tu disais, rien d'insurmontable et pas de quoi parler de discimination homophobe de la société.
free jazz Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 "Alors, on t'a jamais vu avec une copine? quand est-ce que tu nous la présentes? Dis donc il serait temps d'en trouver une etc etc...". Déjà rien que moi qui vit avec ma copine depuis 7 ans ma famille me taquine gentiment mais en permanence pour savoir quand est-ce que je me marie, j'imagine même pas l'enfer que ça peut être pour un homo qui n'est pas sorti du placard lors de réunions familiales. Oui mais la pression est moindre qu'à 30 ans, quand ta famille te fait savoir qu'il serait temps d'arrêter de batifoller et de te caser sérieusement, c'est normal, pas de quoi crier à la persécution.
Tremendo Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Oui mais la pression est moindre qu'à 30 ans, quand ta famille te fait savoir qu'il serait temps d'arrêter de batifoller et de te caser sérieusement, c'est normal, pas de quoi crier à la persécution. Bien entendu je n'ai pas parlé de persécution, mais je comprends quand les homos disent avoir un mur psychologique avec leurs parents, mais ça on ne pourra rien y changer, et surtout pas une loi.
Mathieu_D Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 7 ans de couple Tremendo ? Faudra voir à se marier et faire des enfants, hein.
Tremendo Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 7 ans de couple Tremendo ? Faudra voir à se marier et faire des enfants, hein.
Chitah Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Quand j'ai commencé à comprendre ce qui se passait (vers 10-11 ans) je me suis senti comme un monstre, comme quelqu'un de sale et je priais pour que ça passe, pour devenir normal. Je me détestaiq et j'étais surtout convaincu que mes parents et mon frère allaient me rejeter parque ce que je ressentait ne pouvait être que mal ey dégoutant. Me concernant c'est très simple : si mon cas avait été comme le tien, ma mère m'aurait rejeté, elle dit explicitement qu'elle préfère crever qu'avoir un fils gay. Ou plutôt qu'elle préfère un fils mort à un fils gay. Pourtant, c'est la personne la plus gentille que je connaisse et de loin. Je me souviens lorsque j'étais ado, j'étais tranquillement dans une pièce à bouquiner quand j'ai entendu ma mère violemment refermer la fenêtre qui donnait sur la rue (elle habite au rez-de-chaussée), en hurlant à mon intention qu'elle venait de voir un truc horrible. Dans mon esprit, elle venait d'assister à un meurtre ou quelque chose de très grave au vu de son état. En fait, elle avait vu deux mecs s'embrasser sur la bouche. Donc quand je lis ici que ces histoires de rejet des homos sont imaginaires et dans la tête, franchement je pouffe.
Yozz Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 je pouffe. Tu as quelque chose à nous annoncer? Sinon, ben oui, évidemment que tu as raison. Il y a bien des cas où ça doit être très dur à vivre. Croire qu'on est sortis de l'intolérance est également naïf. Bon, après ça ne justifie pas une intervention étatique, mais c'est autre chose.
Asthenik Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Moi c'est les âges qui m'étonnent : tu le savais déjà à 10 ans ? Peut-être que les garçons ont des sentiments amoureux plus tôt que les filles, mais moi j'ai plutôt le souvenir qu'à cet âge-là on ne distingue pas trop meilleur ami et amoureux... J'ai un cousin, c'était évident pour toute la famille alors qu'il n'avait pas 6 ou 7 ans, et on le sentait venir depuis toujours pour ainsi dire. Le concernant, c'était plus une question d'identité (ses façons, ses goûts, etc.) que ses préférences amoureuses évidemment. Et je précise que cette identité s'est développée dans un cadre familial extrêmement conventionnel et sans que lui fut épargnée une certaine pression familiale. Ma tante accusait mon contre-amiral de grand-père d'avoir rendu son fils "bizarre", ce qui donne le ton, mais la réalité vraiment, c'est qu'on est comme on naît.
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 J'ai un cousin, c'était évident pour toute la famille alors qu'il n'avait pas 6 ou 7 ans, et on le sentait venir depuis toujours pour ainsi dire. Le concernant, c'était plus une question d'identité (ses façons, ses goûts, etc.) que ses préférences amoureuses évidemment. Et je précise que cette identité s'est développée dans un cadre familial extrêmement conventionnel et sans que lui fut épargnée une certaine pression familiale. Ma tante accusait mon contre-amiral de grand-père d'avoir rendu son fils "bizarre", ce qui donne le ton, mais la réalité vraiment, c'est qu'on est comme on naît.Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient)D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde. Bref, je ne vois pas le rapport.
Asthenik Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient) D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde. Bref, je ne vois pas le rapport. Je sais bien que tous les garçons efféminés ne sont sont pas gays, d'ailleurs les transexuels ne le sont pas nécessairement, mais je crois quand même qu'il n'est pas sans rapport d'adopter les codes de l'autre sexe et d'en adopter ses préférences.
Yozz Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force.
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Je sais bien que tous les garçons efféminés ne sont sont pas gays, d'ailleurs les transexuels ne le sont pas nécessairement, mais je crois quand même qu'il n'est pas sans rapport d'adopter les codes de l'autres sexes et d'en adopter ses préférences. Je ne dis pas que quelqu'un attiré par son propre sexe ne peut pas chercher à s'en démarquer (peut-être justement pour attirer ceux qui sont de son sexe et qui en ont tous ses codes) ; par contre je trouve bizarre de prendre ça pour un symptôme. Si les gays trouvent chaussure à leur pied, c'est bien que tous les caractères sont représentés, non? Et si un homme est attiré par le sexe masculin, pas par un homme en particulier, ça doit être par l'ensemble des codes du sexe masculin ? Ou alors son attirance envers les hommes est différente de l'attirance que ressent une femme hétéro?
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force. Voilà, il me semble qu'il est nécessaire qu'il y ait un peu de tout, sinon ça ne marche pas.
Asthenik Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Il y a un peu de tout. J'ai un vieux copain dont on pensait qu'il serait gay à 8 ans et ça s'est révélé vrai. De manière amusante, personne ne le devine maintenant. A l'inverse, d'autres où personne ne l'aurait jamais su si on ne leur avait dit. Moi je suis à la limite plus efféminé que certains copains homo et pourtant j'ai toujours été du côté hétéro de la force. Oui, il y a de tout. Concernant mon cousin, il avait une manière féminine de parler, mais surtout il n'aimait aucune activité habituellement masculines : les ballons lui faisaient peur, les petites voitures ne l'intéressaient pas, il aimait coiffer les poupées, regarder les bijoux, dessiner sur les coquillages, il était très délicat pour tout, pleurait facilement. Ce n'est évidemment pas une science exacte, mais ça faisait quand même un faisceau d'éléments concordants... et lui aussi, tout ce qui pouvait trahir son identité, il a appris peu à peu à le masquer et aujourd'hui personne, je pense ne pourrait deviner ses préférences personnelles en la matière.
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Oui, il y a de tout. Concernant mon cousin, il avait une manière féminine de parler, mais surtout il n'aimait aucune activité habituellement masculines : les ballons lui faisaient peur, les petites voitures ne l'intéressaient pas, il aimait coiffer les poupées, regarder les bijoux, dessiner sur les coquillages, il était très délicat pour tout, pleurait facilement. Ce n'est évidemment pas une science exacte, mais ça faisait quand même un faisceau d'éléments concordants... et lui aussi, tous ce qui pouvait trahir son identité, il a appris peu à peu à le masquer et aujourd'hui personne, je pense ne pourrait deviner ses préférences personnelles en la matière.Je ne vois toujours pas le rapport. Ça en fait quelqu'un d'effeminé, il pourrait être quand même hétéro.Je n'ai pas vraiment enfoui mon catactère : je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. D'après les échantillons de filles autour de moi, c'est inhabituel. Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ? De mon point de vue, le seul indice c'est si le mec préfère mater des mecs...
Tremendo Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ? Oui, le commun des mortels aurait des doutes.
Librekom Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Mais enfin quel est le rapport entre le caractère d'un gamin et son orientation sexuelle? J'ai été garçon manqué jusqu'à 15-16 ans, j'avais un caractère de cochon et des habitudes de casse-cou, je n'ai pas eu dans mon souvenir de fréquentation féminine jusqu'à ma première amiE à 15 ans et pourtant je ne me suis jamais sentie attirée par une femme (c'est plutôt l'inverse, elles m'ennuyaient) D'ailleurs je connais des gays (adultes) pas efféminés le moindre du monde. Bref, je ne vois pas le rapport. Tu serais donc un garçon manqué pas intéressé par les femmes, un pédé manqué quoi !
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Oui, le commun des mortels aurait des doutes.C'est marrant, parce que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé quelqu'un qui avait des doutes, même pas ce séminariste tradi borné qui me disait qu'en tant que femme j'aurais dû essayer d'être plus "douce" (quel abruti).J'imagine que chaque cas est différent et que dans vos exemples il y a d'autres indices dont vous ne parlez pas parce que vous n'y pensez pas, et dans le mien d'autres que je ne précise pas non plus. Toujours est-il que je trouve ça très maigre comme indice.
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Tu serais donc un graçon manqué pas intéressé par les femmes, un pédé manqué quoi ! Pffff, vous m'avez fichu la migraine.
Yozz Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 migraine. Je confirme, tu es une gonzesse normale Ok, je sors
Yozz Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 C'est marrant, parce que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé quelqu'un qui avait des doutes, même pas ce séminariste tradi borné qui me disait qu'en tant que femme j'aurais dû essayer d'être plus "douce" (quel abruti). J'imagine que chaque cas est différent et que dans vos exemples il y a d'autres indices dont vous ne parlez pas parce que vous n'y pensez pas, et dans le mien d'autres que je ne précise pas non plus. Toujours est-il que je trouve ça très maigre comme indice. C'est évident. c'est une impression d'ensemble, qui peut être fausse de surcroît. Je suis dans une situation comparable, effeminé par certains aspects (enfin, selon les standards actuels), je doute que beaucoup de gens se soient posé des questions sur mon orientation sexuelle.
Asthenik Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Je ne vois toujours pas le rapport. Ça en fait quelqu'un d'effeminé, il pourrait être quand même hétéro. Je n'ai pas vraiment enfoui mon catactère : je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. D'après les échantillons de filles autour de moi, c'est inhabituel. Dois-je en déduire que si j'étais célibataire, tu aurais des doutes quant au fait que je sois hétéro et que je devrais cacher ce caractère pour que personne ne doute de mon orientation ? De mon point de vue, le seul indice c'est si le mec préfère mater des mecs... C'est dans la nature d'un indice de n'être qu'un indice. Bref. C'est marrant quand même qu'on emploie un vocabulaire soit médical comme si c'était une maladie, soit policier, comme si c'était un crime...
Miss Liberty Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 C'est dans la nature d'un indice de n'être qu'un indice. Bref. C'est marrant quand même qu'on emploie un vocabulaire soit médical comme si c'était une maladie, soit policier, comme si c'était un crime...J'emploie ce vocabulaire parce que le fait de "comprendre" ou de trouver "évident" que son enfant est différent, cela suppose qu'il y ait un paquet d'éléments concordants, ou un seul élément irréfutable. Et qu'il me semble que des goûts efféminés ne constituent pas une "évidence" d'homosexualité. Donc je cherche les autres éléments.. Mon vocabulaire dans mon esprit est celui d'un raisonnement. Mais j'admets que ce soit délicat.
Mathieu_D Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Il me semble que c'est différent pour les femmes. Il y a plus de gouigouis féminines que de gayzous virils je trouve. Ceci n'engage que mon propre biais de perception.
jamkan Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 Je suis dans une situation comparable, effeminé par certains aspects (enfin, selon les standards actuels) C'est à dire ? je fais du tir sportif, du parachute, et je préfère la bière au vin blanc. En tant que femme tu devrais être plus douce.
Asthenik Posté 6 février 2013 Signaler Posté 6 février 2013 J'emploie ce vocabulaire etc. Je ne te faisais pas de reproche, je le remarque en général, à commencer chez moi-même. Sur le reste, on a compris, oui, à moins de voir un gars peloter un autre gars, on ne peut pas avoir de certitude (et encore à la limite). J'en avais un peu l'intuition, merci
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