Hayek's plosive Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Pourquoi les salopards qui écrivent ces textes seraient ils les saboteur cocos de l'époque, et non les nazis de l'époque justement, j'aimerai bien le savoir. C'est marrent (en fait non, c'est pas 'marrent'), les gens s'imaginent qu'en cas de conflit futur, on rejouera la partition du passé, il se pourrait très bien que le prochain peuple voué aux gémonies mondialement pour son idéologie mortifère, ça soit nous. Parce que tu mets en parallele un supposé ennemi de l'intérieur et un de l'extérieur, comme la France a eu un ennemi de l'intérieur et un ennemi de l'extérieur. Le débat sur l'islam en France exacerbe beaucoup plus que celui sur les théories du genre. Comme le nazisme exacerbe beaucoup plus que celui du sabotage par les communistes. Comme ca a été déja le cas pour les deux dernieres guerres mondiales et toutes les guerres et massacres faits au nom du communisme, tu veux dire?
free jazz Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Je suis plutôt d'accord avec Adrct, je vois les deux processus de corruption interne et de colonisation externe comme complémentaires: castration et déculturation mènent tout deux à l'esclavage. Priver un peuple de son identité, lui voler sa mémoire et son avenir, détruire toute capacité de résilience par la transformation biopolitique de la population et les expériences de contrôle social égalitaire, c'est un moyen très sûr de le rendre plus obéissant. D'ailleurs neuneu, les islamistes ont tout à fait compris comment ça marche, puisqu'ils sont les premiers à vouloir se protéger du nihilisme gauchiste (notamment par les écoles privées et le voile), tout en exploitant également ses faiblesses, ce en quoi ils ont parfaitement raison au plan stratégique. Sinon, personne n'a réagi au groupe chargé par l'éducation nationale de mettre en œuvre cette transformation des mentalités par un embrigadement précoce, comme dans tout système totalitaire, qui s'appelle le Laboratoire de l'égalité. Au moins il a le mérite d'annoncer la couleur : l'éducation devient au moyen de la théorie du genre un champ expérimental, dont les enfants sont les cobayes. Allez jeter un œil, c'est gratiné. http://www.laboratoiredelegalite.org/
Corned beef Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 En fait je ne vois pas très bien maintenant que l'on a mis le doigt dans l'engrenage pourquoi cela s'arrêterait... En même temps, je me représente difficilement jusqu'à quel degré de propagande et de contrainte cette histoire pourrait bien nous mener.
Lancelot Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Théorie du genre à l'école : surtout, pas d'amalgame ! Une nouvelle application : les petits livres rouges ABCD de l'égalité. Typique du marxisme culturel : se concentrer sur le militantisme de terrain à l'aide de fanatiques dans des postes stratégiques (politique, médias, éducation, recherche...) qui doivent pousser le rapport de force en "sensibilisant" le maximum de gens par tous les moyens possibles. Le but est d'amener une partie suffisante du public à penser que le débat théorique n'a plus lieu d'être. Bien sûr qu'il y a réchauffement climatique, que les OGM c'est mauvais, que les français sont racistes et homophobes, qu'il y a trop d'inégalités, que le capitalisme c'est l'exploitation, qu'on n'aura bientôt plus de pétrole, que les chinois vont bouffer notre économie... Stratégie quasi-impossible à déjouer parce que les modifications se font très lentement jusqu'à ce que la masse critique soit atteinte. Ceux qui voient la conclusion se font d'abord traiter de paranoïaques (les écolos/féministes sont simplement des idéalistes un peu naïfs, ils ont peut-être tors mais ils ne feront jamais de mal à personne), puis de négationnistes quand le sens du vent se retourne. Dans les deux cas la simple argumentation rationnelle ne peut pas marcher.
neuneu2k Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Stratégie quasi-impossible à déjouer parce que les modifications se font très lentement jusqu'à ce que la masse critique soit atteinte. Ceux qui voient la conclusion se font d'abord traiter de paranoïaques (les écolos/féministes sont simplement des idéalistes un peu naïfs, ils ont peut-être tors mais ils ne feront jamais de mal à personne), puis de négationnistes quand le sens du vent se retourne. Dans les deux cas la simple argumentation rationnelle ne peut pas marcher. Précisément. Il faut une contre attaque culturelle, le probleme etant que les libéraux qui sont le mieux placés pour une contre-attaque culturelle sont précisément ceux qui trouvent les actions de l'ennemi sur ce terrain au mieux insignifiante, au pire sympatique...
sans Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Le libéraux sont théoriquement les mieux placés, mais le problème est surtout qu'ils sont peu. C'est en France une idéologie d'élite, et l'élite laisse l'action de terrain à la plèbe. Concrètement, les mieux placés pour inverser l'idéologie progressiste sont les identitaires type UMP-FN, ce qui ne donne pas vraiment envie (sauf à certains peut-être). Les libéraux se trouvent entre le marteau et l'enclume.
neuneu2k Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Concrètement, les mieux placés pour inverser l'idéologie progressiste sont les identitaires type UMP-FN, ce qui ne donne pas vraiment envie (sauf à certains peut-être). Les libéraux se trouvent entre le marteau et l'enclume. Le FN n'est plus positionné sur ce créneau du tout, on verra bien ce qui sors du mouvement MpT.
sans Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Le FN n'est plus positionné sur ce créneau du tout, on verra bien ce qui sors du mouvement MpT. Concrètement, c'est celui qui donne le plus l'impression d'être anti-progressiste, et ce sont les impressions qui comptent.
Corned beef Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Concrètement, les mieux placés pour inverser l'idéologie progressiste sont les identitaires type UMP-FN, ce qui ne donne pas vraiment envie (sauf à certains peut-être). Alors c'est déjà foutu. Ils seront contaminés tôt ou tard.
Lancelot Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Le libéraux sont théoriquement les mieux placés, mais le problème est surtout qu'ils sont peu. C'est en France une idéologie d'élite, et l'élite laisse l'action de terrain à la plèbe.En d'autres termes on peut bien avoir raison tant qu'on veut et être 10 fois plus pertinents que les autres, tant qu'on ne produit pas une pensée digeste tout le monde s'en fout et continue tranquillement de suivre le courant. Et tant que tout le monde s'en foutra on n'aura jamais aucun pouvoir politique. Concrètement, les mieux placés pour inverser l'idéologie progressiste sont les identitaires type UMP-FNUMP-FN je ne sais pas, mais les identitaires sont clairement les seuls présents sur le terrain face aux gauchistes de tous poils. Je n'ai qu'à regarder les tags sur les murs du parking de ma fac. Ils ont réussi à produire un discours, des symboles qui sont compris et repris.
Rincevent Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Farage est une des idoles de ce forum, et il ne dit pas autre chose.Comme tu y vas. Hannan aurait bien davantage sa place ici. les libéraux qui sont le mieux placés pour une contre-attaque culturelle sont précisément ceux qui trouvent les actions de l'ennemi sur ce terrain au mieux insignifiante, au pire sympatique...Développe ?
sans Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 En d'autres termes on peut bien avoir raison tant qu'on veut et être 10 fois plus pertinents que les autres, tant qu'on ne produit pas une pensée digeste tout le monde s'en fout et continue tranquillement de suivre le courant. Et tant que tout le monde s'en foutra on n'aura jamais aucun pouvoir politique. UMP-FN je ne sais pas, mais les identitaires sont clairement les seuls présents sur le terrain face aux gauchistes de tous poils. Je n'ai qu'à regarder les tags sur les murs du parking de ma fac. Ils ont réussi à produire un discours, des symboles qui sont compris et repris. A mon avis ça tiens plus du contexte que de la stratégie. Même avec une communication aux petits oignons le libéralisme ne percerait pas, l'étatisme est trop ancré dans les conscience. Le seul moyen serait de convertir l'élite culturelle au libéralisme, mais je ne vois rien qui pourrait opérer un tel miracle.
Cthulhu Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Comme tu y vas. Hannan aurait bien davantage sa place ici. Oui. Par contre, je n'ai pas lu de position claire de Hannan sur la question de l'immigration (et il a un côté un peu "le monde anglo-saxon lumière du monde versus les autres" qui est parfois agaçant). Bon, on s'éloigne un peu du sujet du fil pour le coup, mais liborg is liborg.
Rincevent Posté 20 septembre 2013 Signaler Posté 20 septembre 2013 Oui. Par contre, je n'ai pas lu de position claire de Hannan sur la question de l'immigrationIl marche un peu sur des oeufs, son électorat y étant sensible, mais il est favorable à cesser de taper sur les bronzés. (et il a un côté un peu "le monde anglo-saxon lumière du monde versus les autres" qui est parfois agaçant)....qui n'est pas sans rappeler Niall Ferguson, d'ailleurs. Mais ce n'est rien face au politicien français moyen, en même temps.
Cthulhu Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 Ah merci, je ne connaissais pas cet article. L'application de la démographie d'aujourd'hui à l'élection de 1984 et son résultat, c'est surprenant.
Nirvana Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 Genre et jouets : l’avis d’une sociologue http://www.madmoizelle.com/genre-jouets-sociologue-200758
laurett Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 Cette dame n'a jamais eu d'enfant, sinon, elle ne sortirait pas des conneries aussi grosses que : Ce que l’on sait c’est que le jeune enfant attribue un sexe aux personnes selon des indices socio-culturels : si quelqu’un a les cheveux longs, c’est une femme, s’il a les cheveux courts, c’est un homme. Pour un jeune enfant, si une personne se coupe les cheveux elle peut changer de sexe. Dans sa tête, un-e enfant qui joue avec une voiture, c’est un garçon, un-e enfant qui joue avec une poupée, c’est une fille. Du coup ils sont très soucieux de respecter les rôles de genre sinon ça remet en question leur sexe, donc leur identité. J'ajoute qu'en lisant les commentaires des nénettes qui disent qu'étant enfant elles jouaient avec des jouets "de garçons" et qu'elles laissent leurs enfants choisir leurs jouets, que ce "problème" n'existe pas. C'est du vent leur déterminisme social.
adrct Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 De toute manière les frères et soeurs jouent ensemble.
Lancelot Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 Genre et jouets : l’avis d’une sociologue http://www.madmoizelle.com/genre-jouets-sociologue-200758 Allez, pour le lulz : On a ici deux personnes qui s'expriment à partir d'une relative position de pouvoir (média et recherche). Si vous lisez madmoiZelle régulièrement, le marketing genré ne vous est pas inconnu. Emilie Laystary vous avait notamment parlé dans ses Petits Reportages des jouets genrés et de la Maison Barbie. Cette fois-ci nous avons rencontré Mona Zegaï, doctorante en sociologie à l’université de Paris 8, qui étudie les jouets pour enfants au regard du genre. On part de constatations peu discutables et normativement neutres. Personellement je ne trouve pas ça super intéressant mais si elle veut doctorer là dessus pourquoi pas. Le titre de ta thèse c’est Performativité des discours sexués sur les jouets dans la socialisation de genre. Concrètement, ça veut dire quoi ? J’analyse les discours liés au jouet, surtout ceux venus du marketing, par exemple dans les catalogues ou les magasins. Une Barbie toute seule, sans discours, rien ne nous dit que c’est adressé aux filles. Ce qui va nous le dire, ce sera les discours autour. Un discours en sociologie ce n’est pas forcément un texte : je m’intéresse aux discours linguistiques comme les descriptions, les mises en situation ludiques du genre « fais comme maman », mais aussi aux images, aux illustrations, aux logos. Il y a des choses qui se voient au premier regard : par exemple les logos de marques adressées aux filles vont avoir des lettres rondes, roses, des cœurs, des références à l’interpersonnel (« You&Me », la marque de poupons de Toys’R'Us). À l’inverse les marques pour garçons vont souvent être écrites en italique pour représenter la vitesse, on aura des flammes… J’ai aussi eu recours aux statistiques pour des analyses plus fines. L’âge minimum conseillé, par exemple, est en moyenne plus élevé pour les garçons. La plupart des jouets pour filles sont accessibles à partir d’un âge assez jeune, tandis que les jouets pour garçons sont répartis plus largement en terme d’âge. Il en ressort que les jouets pour filles sont moins complexes, tandis que ceux pour garçons accompagnent leur développement. Les problèmes commencent juste après. Sans aucune explication ni justification, on fait le postulat que les faits constatés sont une anomalie à corriger et on enchaîne directement sur des initiatives militantes dans ce sens. C'est à partir de là qu'on se rend compte qu'on n'a pas affaire, comme le début le suggérait, à un journaliste qui interroge un doctorant sur ses recherches. Tout ça n'est qu'un prétexte pour donner une tribune à un positionnement idéologique. Admirons au passage la pique contre les vilains capitalistes hypocrites. Que penses-tu des initiatives comme celle de Toys’R'Us Royaume-Uni de limiter le marketing genré ? Il faut voir ce que ça va donner. Il y a déjà eu plusieurs initiatives de ce genre avant, dans des magasins en France, en Angleterre ou en Suède, et j’ai remarqué que ce ne sont pas les enseignes qui se disent « il y a trop de stéréotypes », ça vient à chaque fois de critiques très fortes des clients. La marque de vêtements Vert Baudet s’était par exemple excusée pour un dépliant sexiste à Noël dernier et s’était engagée à agir contre le sexisme, mais il faut suivre ce qu’ils ont fait depuis. En général les enseignes changent lorsqu’elles sont critiquées sur un point précis, mais il n’y a pas de réflexion générale. Il se passe quand même des choses, 2012 a notamment été une année assez riche. A Noël dernier les supermarchés U ont fait le buzz en proposant un catalogue moins sexiste, où l’on pouvait voir des petits garçons jouer à la poupée et des petites filles avec des voitures. Mais ce n’était pas non plus la révolution qu’ont annoncé les médias : le catalogue contenait toujours des pages garçons et des pages filles, majoritaires, comme les autres enseignes. À Noël 2012 les trois quarts des catalogues de distributeurs avaient des rubriques filles et garçons, prenant en moyenne à elles deux plus d’un tiers du catalogue. Dans les avancées, La Grande Récré a aussi créé sa marque il y a quelques années pour les jouets d’imitation – le ménage, le bricolage, la cuisine… Elle s’appelle « Tim & Lou », donc un garçon et une fille, les deux enfants sont dessinés à chaque fois et les jouets sont beaucoup moins sexués, avec des couleurs plus neutres que le bleu et le rose. Maintenant que le message est bien passé, on peut revenir vers des considérations plus théorique. Alors, au juste, d'où viennent ces vilains "catalogues genrés" ? Ils sont le résultat du développement du marketing qui fait que les distributeurs ciblent leurs clients. Il faudrait revenir au bon vieux temps de la publicité à l'ancienne beaucoup moins ciblée par manque de moyens et par conséquent moins sexiste. C'est aussi ça la décroissance. Bien sûr, seuls les gros capitalistes pouvaient alors se permettre de faire des catalogues mais on s'en occupera un autre jour. Ce qu'il faut retenir c'est que la situation est GRAVE. L’égalité progresse, donc ? Pas forcément. J’ai analysé des vieux catalogues de jouets, datant de divers moments du XXème siècle, et la différence sexuelle est de plus en plus marquée avec le temps. Pendant longtemps seuls les grands magasins avaient les moyens de faire des catalogues, bien plus fins que ceux que nous avons aujourd’hui et dont les jouets n’étaient qu’une partie. Il y avait donc beaucoup plus de jouets par pages, moins d’images, moins de texte à part des descriptions factuelles de l’objet, peu de mises en situation et de représentations d’enfants. Les jouets étaient donc présentés de manière plus neutre. C’est dans les années 80 et 90, avec le développement du marketing, que les distributeurs ont commencé à vraiment cibler leurs clients avec des rubriques filles et garçons. L’omniprésence du rose date du début des années 90, celle du bleu date d’un peu plus tard, fin 90 début 2000. La remise en question des stéréotypes qui émerge depuis deux ou trois ans est donc doublée d’une accentuation de la différenciation sexuelle sur le long terme. Bon, tout ça c'est gentil mais est-ce que le ciblage marketing des jouets est un sujet si crucial que ça ? Eh bien il s'avère qu'on ne peut pas vraiment le savoir parce que finalement c'est compliqué mais bon on ne sait jamais et puis après tout pourquoi pas, hein, il y a des tonnes de trucs qui peuvent avoir une influence puis les catalogues de jouets c'est facile à étudier et sexy pour faire du lobbying. Un petit coup de psychologie sociale pour les nuls, un petit coup de dégenrage en signe d'apaisement, une citation de Bourdieu pour faire classe, on oublie soigneusement de parler des déterminants biologiques et on n'en parle plus. Est-ce que les enfants jouent avec des jouets « de filles » ou « de garçons » parce qu’ils sont des filles ou des garçons, ou est-ce qu’inversement ce sont les jouets qui construisent leur genre ? C’est un peu la poule et l’œuf ! L’influence des jouets est difficile à estimer car les enfants sont des êtres vivants, il faudrait les kidnapper et les enfermer dans un laboratoire avec uniquement des jouets pour pouvoir séparer les différentes influences. La société nous apprend ce qu’est un homme ou une femme, les enfants apprennent qui fait quoi par les jouets mais aussi par plein d’autres biais. Ce que l’on sait c’est que le jeune enfant attribue un sexe aux personnes selon des indices socio-culturels : si quelqu’un a les cheveux longs, c’est une femme, s’il a les cheveux courts, c’est un homme. Pour un jeune enfant, si une personne se coupe les cheveux elle peut changer de sexe. Dans sa tête, un-e enfant qui joue avec une voiture, c’est un garçon, un-e enfant qui joue avec une poupée, c’est une fille. Du coup ils sont très soucieux de respecter les rôles de genre sinon ça remet en question leur sexe, donc leur identité. Une objection qui revient souvent quand on parle de l’influence des jouets c’est « les enfants ne sont pas stupides ». Qu’est-ce que tu répondrais, toi qui étudies le sujet ? Il n’y a pas de fatalité mais il y a un déterminisme social. On voit que ça a un grand impact même si, comme je l’expliquais tout à l’heure, on ne peut pas l’isoler des autres influences. Les jouets diffusent des modèles, des normes que l’on intègre – et qui sont diffusées aussi par d’autres biais. Ils construisent des goûts, des pratiques. Parfois la contrainte est tellement intégrée qu’on ne la ressent plus, mais ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. Bourdieu disait « les goûts et les couleurs, ça se discute » : certes, beaucoup de petites filles aiment sincèrement les poupées, mais ce goût ne sort pas de nulle part. Et en grandissant les garçons développent par exemple un intérêt pour la technique, car leurs jouets sont beaucoup plus complexes, et les filles un « instinct » maternel car on leur a mis un bébé dans les bras. Restent quand même deux interrogations assez fondamentales, qui devraient figurer au tout début du texte et en constituer la plus grande partie. La première : qu'est-ce que ça apporterait d'avoir des jouets moins genrés ? Réponse : impossible de le savoir, mais ça serait super cool. Sûrement. Probablement. Est-ce que tu as observé un lien entre ce à quoi jouent les enfants (par exemple une petite fille qui n’aime pas les poupons aurait plus de chance de ne pas vouloir d’enfants plus tard) ou est-ce que ce sont simplement des préjugés ? Je pense que le fait d’avoir eu des pratiques qui sortent de la norme peut amener à se poser des questions, à remettre en question les injonctions et les normes et donc à construire sa propre identité. Bien sûr, beaucoup d’autres paramètres rentrent en compte. La seconde : mais bordel, maintenant qu'on est à la fin de l'article et que plus personne ne lit, c'est quoi le foutu problème avec le genrage ? Réponse : les gens sont traités différemment, l'égalité réelle n'est pas respectée, c'est comme du racisme ou la lutte des classes. Marxisme. Culturel. Selon toi, cette socialisation est-elle un problème ? Au niveau politique, on peut considérer qu’il y a un problème si on estime que la liberté individuelle est importante. Comme la classe sociale, le genre est un déterminisme sociologique, qui borne le champ des possibles. Si tu nais avec un pénis ou un vagin, ta vie ne sera pas du tout la même. Si l’on disait aux gens que leur destin est tout tracé parce qu’ils sont noirs ou blancs, ou qu’ils seront forcément ouvriers parce que leurs parents sont ouvriers, ça choquerait davantage, car on a dénaturalisé ces catégories.
Rincevent Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 Un poil développé, ça ferait un bon article pour CP.
Corned beef Posté 21 septembre 2013 Signaler Posté 21 septembre 2013 on oublie soigneusement de parler des déterminants biologiques et on n'en parle plus. Les singes mâles n'aiment pas jouer à la poupée.
Lancelot Posté 22 septembre 2013 Signaler Posté 22 septembre 2013 Un poil développé, ça ferait un bon article pour CP.Je ne sais pas si c'est très bien vu de reprendre un article en intégralité juste pour dire qu'il est pourri... Je ne voudrais pas attirer des problèmes. Mais ça me rappelle qu'il faut que je recommence à faire des traductions.
h16 Posté 22 septembre 2013 Signaler Posté 22 septembre 2013 Je ne sais pas si c'est très bien vu de reprendre un article en intégralité juste pour dire qu'il est pourri... Je ne voudrais pas attirer des problèmes.Il suffit de paraphraser et hop.
Humanisme Posté 22 septembre 2013 Signaler Posté 22 septembre 2013 Dans une école primaire à Paris, une classe chasse les clichés sur le genre. http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/17/on-en-a-assez-que-les-princes-ne-fassent-rien_932644 L'éducation nationale, qui tous les jours, se découvre un nouvel objectif...
Corned beef Posté 23 septembre 2013 Signaler Posté 23 septembre 2013 C'est le même article que free jazz a posté sur la page précédente.
Chitah Posté 23 septembre 2013 Auteur Signaler Posté 23 septembre 2013 Dans une école primaire à Paris, une classe chasse les clichés sur le genre. http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/17/on-en-a-assez-que-les-princes-ne-fassent-rien_932644 L'éducation nationale, qui tous les jours, se découvre un nouvel objectif... Comment des parents peuvent décemment laisser des gens faire des expériences sur leurs enfants?
poney Posté 23 septembre 2013 Signaler Posté 23 septembre 2013 Une bonne thèse descriptive, probablement pas ou peu d'analyses, un parti pris dès le début. Du copier-coller de discours, aucune production de "matériel scientifique", a priori aucun entretien avec les marketeux concernés, ... Wout, la sociologie française continue à s'enfoncer.
Lancelot Posté 24 septembre 2013 Signaler Posté 24 septembre 2013 Bon, j'ai étoffé et paraphrasé. Si je le poste ici ça le fait ou il faut l'envoyer à quelqu'un (désolé pour les questions de noob) ?
Nirvana Posté 1 octobre 2013 Signaler Posté 1 octobre 2013 A Belgian has been killed by medical euthanasia after requesting death following a botched sex change operation to turn her into a man. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/belgium/10346616/Belgian-killed-by-euthanasia-after-a-botched-sex-change-operation.html
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