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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

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J'avoue, j'ai pensé la même chose à table ce midi quand j'essayais d'expliquer à mes collègues que non, on ne peut pas obliger une nana à se soigner parce qu'elle est alcoolo. Ce qu'on peut constater, c'est qu'elle ne fait pas son taf et donc la sanctionner puis éventuellement la dégager mais on ne peut pas conditionner la poursuite de son taf à son traitement parce que ça ne nous regarde pas, parce que c'est sa vie privée, parce qu'elle fait ce qu'elle veut, tout simplement, en toute connaissance de cause. En revanche, si on l'avait sanctionnée depuis le début, quand elle a commencé à arriver bourrée au taf, et menacée comme il convient tout en proposant l'aide que nous avons à disposition si elle le souhaite, alors peut-être n'aurait-elle pas enchaîné les arrêts jusqu'au moment où soit on la fait reprendre soit on la déclare inapte et on demande sa radiation, ce qu'on ne fera bien sûr pas. Bah oui parce que sinon après, de toute façon, c'est le Département qui l'aura encore à sa charge par le biais des prestations sociales donc bon, autant la laisser continuer à glandouiller. En plus, elle est logée donc c'est compliqué.

 

 

Ca m'agace.  :laser:  

 

Moi j'ai eu aussi un gros soupir quand hier midi tous m'expliquaient qu'il était normal qu'une loi interdise des prénoms pour les nouveaux-nés. 

 

Et un autre grand soupir la semaine dernière quand ils me soutenaient qu'il fallait rendre obligatoire le vote à chaque élection, encore que là on est loin du consensus.

 

Un très bon moyen de troll que je développe depuis quelques semaines, c'est faire remarquer que tout ce brol socialiste tient sur exactement les même ficelles mentales que le colonialisme du 19eme siècle : il s'agissait d'aider des pauvres à se développer, meme s'ils n'avaient rien demandé. La social démocratie, ça n'est rien d'autre que le paternalisme des années 2000.

 

Très juste.

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Moi j'ai eu aussi un gros soupir quand hier midi tous m'expliquaient qu'il était normal qu'une loi interdise des prénoms pour les nouveaux-nés. 

 

 

 

Peut-on appeler son fils Chloé ? Ou sa fille Quentin ? C'est-un-ange ? Ou Spatule ?

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ce midi quand j'essayais d'expliquer à mes collègues

 

erreur 1.manger avec ses collegues

erreur 2. essayer d'expliquer des trucs aux gens

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peut-on l'appeler Ssssssssssssssssss ou bien LadiesAndGentlemen

 

 

LE JUGE M. CÔTÉ:-- Un différend, qui serait le premier du genre, oppose le requérant, directeur de l'état civil (le "DIRECTEUR"), aux intimés (les "PARENTS"), père et mère d'un enfant né le 24 janvier 1994, auquel les parents ont voulu attribuer le nom F. et les prénoms R., L., A., SPATULE. Le DIRECTEUR s'est opposé à l'attribution du prénom Spatule à l'enfant en se fondant sur l'article 54 du Code civil du Québec.

 

 

Le Tribunal est saisi d'une requête en attribution de nom du Directeur de l'état civil demandant que le deuxième prénom "C'Est-Un-Ange" choisi par les parents de Julia soit déclaré inusité, prête au ridicule et susceptible de la déconsidérer.

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erreur 1.manger avec ses collegues

erreur 2. essayer d'expliquer des trucs aux gens

 

 

Je lance un appel : qui veut venir déjeuner avec moi à Versailles pour m'éviter cette torture ?? Personne ? Bon ok...  :jesors:

 

techniquement, il fallait se décider sur que faire. On m'a demandé mon avis. J'ai dit ce que je pensais. Ma chef a trouvé ça juste mais cépapossible et les autres ont trouvé ça complètement fou. *soupir* 

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Oooh. Roh. C'était mieux vers la saison 9 je trouve.

 

J'ai exactement le même avis. Quand j'en parle avec des amis, je leur explique que la saison 9 était la meilleure, ça monte crescendo de la 5 à la 9, puis ça redescend. Désormais il y a bien trop d'épisode ennuyant j'ai l'impression qu'ils se sont ré-adapté à un public jeune, axé juste sur le WTF et le trash, et sans aucune idée/critique derrière. D'ailleurs j'ai décroché pendant la saison 14, il faudrait que je fasse l'effort de m'y remettre.

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Faut jouer au gentil ahuri. Celui qui comprend rien mais qui pose quand même la petite question qui fout en l'air leurs certitudes bancales.

 

Avec des phrases comme :

 

"Ah oui ? Tiens, mais je croyais que .. :huh: "

 

 

 

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Je lance un appel : qui veut venir déjeuner avec moi à Versailles pour m'éviter cette torture ?? Personne ? Bon ok...  :jesors:

 

techniquement, il fallait se décider sur que faire. On m'a demandé mon avis. J'ai dit ce que je pensais. Ma chef a trouvé ça juste mais cépapossible et les autres ont trouvé ça complètement fou. *soupir* 

 

 

Si tu gardes le masque, je veux bien faire le trajet pour un déjeuner! ;)

 

PS : humour lol et compagnie!

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J'avoue, j'ai pensé la même chose à table ce midi quand j'essayais d'expliquer à mes collègues que non, on ne peut pas obliger une nana à se soigner parce qu'elle est alcoolo. Ce qu'on peut constater, c'est qu'elle ne fait pas son taf et donc la sanctionner puis éventuellement la dégager mais on ne peut pas conditionner la poursuite de son taf à son traitement parce que ça ne nous regarde pas, parce que c'est sa vie privée, parce qu'elle fait ce qu'elle veut, tout simplement, en toute connaissance de cause. En revanche, si on l'avait sanctionnée depuis le début, quand elle a commencé à arriver bourrée au taf, et menacée comme il convient tout en proposant l'aide que nous avons à disposition si elle le souhaite, alors peut-être n'aurait-elle pas enchaîné les arrêts jusqu'au moment où soit on la fait reprendre soit on la déclare inapte et on demande sa radiation, ce qu'on ne fera bien sûr pas. Bah oui parce que sinon après, de toute façon, c'est le Département qui l'aura encore à sa charge par le biais des prestations sociales donc bon, autant la laisser continuer à glandouiller. En plus, elle est logée donc c'est compliqué.

 

 

Ca m'agace.  :laser:  

Est-ce que tu sais que la situation que tu décris n'a strictement rien à voir, ni de près ni de loin, avec le libéralisme?

 

C'est un peu comme si tu disais qu'un assureur qui demanderait aux conducteurs clients de mettre une ceinture de sécurité sous peine de résilier le contrat est en train de violer la liberté de ses clients. Ou comme si tu disais que tel fabricant d'électroménager violerait ta liberté en t'imposant d'avoir du 220V/50Hz chez toi.

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Est-ce que tu sais que la situation que tu décris n'a strictement rien à voir, ni de près ni de loin, avec le libéralisme?

 

C'est un peu comme si tu disais qu'un assureur qui demanderait aux conducteurs clients de mettre une ceinture de sécurité sous peine de résilier le contrat est en train de violer la liberté de ses clients. Ou comme si tu disais que tel fabricant d'électroménager violerait ta liberté en t'imposant d'avoir du 220V/50Hz chez toi.

 

Il y a peut-être mésentente.

Cela serai libéral si l'entreprise conditionne la poursuite de son travail à son traitement dans un cadre at-will où les motifs de licenciement ne sont pas mentionnés dans le contrat de travail, par conséquent l'entreprise serait libre de la virer pour n'importe quoi.  Mais actuellement la loi fait que les motifs de licenciement sont explicitement mentionnés, et je ne suis pas sûr que celui-ci soit valide, loin de là même.

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Il y a peut-être mésentente.

Cela serai libéral si l'entreprise conditionne la poursuite de son travail à son traitement dans un cadre at-will où les motifs de licenciement ne sont pas mentionnés dans le contrat de travail, par conséquent l'entreprise serait libre de la virer pour n'importe quoi.  Mais actuellement la loi fait que les motifs de licenciement sont explicitement mentionnés, et je ne suis pas sûr que celui-ci soit valide, loin de là même.

 

1 - Le libéralisme est une idéologie qui parle de la relation entre l'individu et l'Etat.

2 - Je n'imagine même pas qu'un juge condamne une entreprise qui aurait viré un employé qui vient souvent torché au boulot, au prétexte que ce motif n'est pas mentionné dans le contrat.

3 - Aquafresh 3.

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1 - Le libéralisme est une idéologie qui parle de la relation entre l'individu et l'Etat.

2 - Je n'imagine même pas qu'un juge condamne une entreprise qui aurait viré un employé qui vient souvent torché au boulot, au prétexte que ce motif n'est pas mentionné dans le contrat.

3 - Aquafresh 3.

 

1) Oui, et ça a des ramifications sur des questions de Droit.

2) Cela dépend, est-ce que la personne en question vient torchée au point qu'elle est incapable de travailler correctement, ou s'agit-il d'une simple addiction et rien de plus?

3) Heu quoi?

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@ Tremendo : si on doit changer d'amis parce qu'ils sont socialistes, je crois qu'ici, beaucoup serait bien seuls au monde. Et puis, il y a des socialistes sympas, et des libéraux nuls à chier, j'imagine. Non, simplement, j'ai renoncé à discuter, c'est lassant et ça n'apporte rien. de temps en temps, je lâche un petit scud sur une mesure bien inepte, liberticide et risible immédiatement.  Et voilà

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@ Tremendo : si on doit changer d'amis parce qu'ils sont socialistes, je crois qu'ici, beaucoup serait bien seuls au monde. Et puis, il y a des socialistes sympas, et des libéraux nuls à chier, j'imagine. Non, simplement, j'ai renoncé à discuter, c'est lassant et ça n'apporte rien. de temps en temps, je lâche un petit scud sur une mesure bien inepte, liberticide et risible immédiatement.  Et voilà

 

J'ai des amis socialistes aussi, ou dans le consensus mou, mais les discussions ne portent pas non plus énormément sur les questions politiques, ou alors lorsqu'ils se lâchent sur un politicien, mais bon généralement je suis bien d'accord avec eux, mais pas forcément pour les mêmes motifs. 

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Je suis assez d'accord avec Chitah, des socialistes peuvent très bien respecter la vie privée des gens.

 

Si l'entreprise estime qu'elle ne veut pas d'alcoolique dans ses rangs (déjà, il faut la remarquer), bah l'ultimatum "tu te soignes ou tu te barres" est valable. 

C'est aussi juste que l'argument "elle fait ce qu'elle veut". Juste, elle doit en payer les conséquences.

 

Et qu'elle n'en paie pas les conséquences, c'est ce que voulait dire Vengeuse je pense. Déresponsabilisation, toussa... :)

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C'est effectivement plus compliqué  parce qu'on parle d'un employeur public (i.e. pas de contrat de travail) et d'un agent d'accueil pour qui l'addiction à l'alcool a des conséquences sur la manière de travailler.

Je distingue deux choses dans mon argumentation : le fait qu'elle boive et le fait qu'elle ne puisse pas remplir ses missions. L'employeur n'a pas, me semble-t-il, à se mêler de ce que boit ses salariés, pour autant que cela ne pose pas de problème sur le lieu de travail. En revanche, si elle boit au travail et ne peut pas remplir ses missions, là il y a à redire. Est-ce que je me trompe totalement ? J'essaye juste d'être logique mais je suis peut-être à côté de la plaque.

 

Et Elphyr a tout à fait raison, c'est la déresponsabilisation qui m'horripile.

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J'ai rédigé ce texte aujourd'hui, pensant de plus en plus en ce moment, (peut être par lassitude) chaque jour, à ma condition d'étudiant. Comme vous êtes, pour la plupart, dans cette situation, je vous laisse lire et commenter ce texte qui pourrait vous intéresser :

 

 

L'école fabrique des esprits bornés. Dans la logique scolaire, l'étudiant ne valorise que l'apprentissage mécanique (apprendre-restitutier) de ses cours qu'il ne questionnera jamais.

L'objectif étant l'acquisition, au final, d'un diplôme ouvrant la voie à une carrière professionnelle, la connaissance devient pour l'étudiant une fin, un savoir technique et non pas un moyen utile dans sa vie d'homme.
Avec cet état de fait, l'esprit de l'étudiant est, comme je le disais plus tôt, bornés à un enseignement spécifique et la conquête du titre scolaire s'apparente à une porte d'accès à la paresse intellectuelle de l'ex-étudiant car, au fond, quand on veut devenir comptable, (par exemple) à quoi sert (comme si l'utilité devrait être le seul moteur de notre action) de s'intéresser à l'histoire, à la psychologie, ...

Bref, plus j'y pense et plus je m'aperçois que l'école ne fait pas de ses élèves des hommes dôtés de la faculté de raisonner mais des travailleurs dôtés de celle de produire. A titre personnel, si au fil du temps j'ai développé, en tout modestie, une certaine curiosité intellectuelle, cela est du non pas à l'influence de l'école et de ses enseignants à mon égard mais à cause de mon scepticisme à l'égard d'une institution évoluant sous la forme d'un monopôle strict et qui ne délivre à la jeune population dont il prend en charge l'éducation aucune liberté de formation.

Je reprendrais pour finir quelques grands principes illustrant la façon dont l'école fonctionne aujourd'hui en m'inspirant d'un document trouvé sur internet :

- la vérité vient de l'autorité.
- l'intelligence se définit par la capacité à apprendre et répéter.
- une bonne faculté de mémoire et de restitution , sans questionnement sur le contenu de ce qui est enseigné, sont récompensés (c'est ce que j'appelle du conditionnement)
- la non conformité de l'élève avec les usages de l'institution scolaire sont punis.
- l'école pousse au conformisme intellectuel et social

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Posté

C'est effectivement plus compliqué  parce qu'on parle d'un employeur public (i.e. pas de contrat de travail) et d'un agent d'accueil pour qui l'addiction à l'alcool a des conséquences sur la manière de travailler.

Je distingue deux choses dans mon argumentation : le fait qu'elle boive et le fait qu'elle ne puisse pas remplir ses missions. L'employeur n'a pas, me semble-t-il, à se mêler de ce que boit ses salariés, pour autant que cela ne pose pas de problème sur le lieu de travail. En revanche, si elle boit au travail et ne peut pas remplir ses missions, là il y a à redire. Est-ce que je me trompe totalement ? J'essaye juste d'être logique mais je suis peut-être à côté de la plaque.

 

Etant donné son statut, ce que tu dis est tout à fait limpide et logique pour ma part.

Posté

C'est vrai que la question posée est plus celle du statut de fonctionnaire (par exemple par rapport à la nécessité d'assurer que le fonctionnaire doit être en état d'assurer ses fonctions).

Donc je comprends que vengeancemasquée en parle ici.

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Je lance un appel : qui veut venir déjeuner avec moi à Versailles pour m'éviter cette torture ?? Personne ? Bon ok...  :jesors:

 

techniquement, il fallait se décider sur que faire. On m'a demandé mon avis. J'ai dit ce que je pensais. Ma chef a trouvé ça juste mais cépapossible et les autres ont trouvé ça complètement fou. *soupir* 

Oh, mais t'es pas très loin de chez Jesrad et moi, dis donc...

On est vers St Quentin en Yvelines.

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Voilà qui résume bien ce que j'en pense. On pourrait ajouter que l'école a tendance à dégoutter les élèves de certaines matières. Les enfants aiment dessiner jusqu'à qu'on leur donne des cours bien chiants et qu'on arrive à les convaincre qu'ils feraient mieux d'abandonner. Idem avec la musique, l'Histoire, la littérature, les sciences... Bien des gens finissent par se croire complètement incapables, à tort (pas de devenir spécialistes hein, juste d'assimiler quelques connaissances).

Aussi les choses de l'esprit sont-elles assimilées à des sacrifices peu utiles, des efforts et des contraintes sans but. Apprendre pour apprendre, mais de force. Il suffit de voir comment les gens réagissent à l'évocation du mot "mathématiques" avant même de savoir de quoi il est question, on verrait presque de la peur dans leurs yeux.

Posté

Comme vous êtes, pour la plupart, dans cette situation, je vous laisse lire et commenter ce texte qui pourrait vous intéresser

Il faudrait remonter plus loin dans les causes.

Pourquoi cette méthodologie d'apprentissage particulière est-elle favorisée par le système éducatif ? Il s'agit d'un compromis entre la qualité de l'éducation et la volonté politique de distribuer le plus de diplômes possible.

En d'autre termes c'est un corrolaire de l'éducation de masse, et elle ne valorise pas les profils d'élite (les passionnés, les cultivés, ceux qui veulent comprendre...) parce que par définition ils n'y sont pas, eux, dans la masse.

On a donc une situation de nivellement vers le millieu, un environnement calibré pour les médiocres qui est tout aussi hostile pour les très bons que pour les très mauvais.

Mais du coup la solution est évidente : rendre les études à ceux qui sont faits pour, laisser les alternatives se développer pour les autres. Bref, libérer le marché de l'éducation.

Posté

« Il faut comprendre, que l'histoire, non seulement dans sa forme mais déjà dans sa matière même, est un mensonge : sous prétexte qu'elle nous parle de simples individus et de faits isolés, elle prétend nous raconter chaque fois autre chose, tandis que du commencement à la fin c'est la répétition du même drame, avec d'autres personnages et sous des costumes différents. La vraie philosophie de l'histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n'a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd'hui des mêmes intrigues qu'hier et que de tout temps: elle doit donc reconnaître le fond identique de tous ces faits anciens ou modernes, survenus en Orient comme en Occident ; elle doit découvrir partout la même humanité, en dépit de la diversité des circonstances, des costumes et des mœurs. Cet élément identique, et qui persiste à travers tous les changements, est fourni par les qualités premières du cœur et de l'esprit humains -beaucoup de mauvaises et peu de bonnes.. La devise générale de l'histoire devrait être : Eadem, sed aliter. Celui qui a lu Hérédote a étudié assez l'histoire pour en faire la philosophie; car il y trouve déjà tout ce que constitue l'histoire postérieure du monde: agitations, actions, souffrances, et destinée de la race humaine. »

Schopenhauer

 

Huhu je l'ai envoyé à ma soeur (doctorante en histoire médiévale) pour rire, et voici la réponse :

 

 

Méchant Schopi !

 

Oh, je crois qu'avec Nietzsche aussi on s'en prend plein la tête. Mais les philosophes ne seront jamais aussi drôles qu'Ambrose Bierce (dont la moustache vaut bien celle de Friedrich) dans son Dictionnaire du diable :
 
Historian, n. : A broad-gauge gossip (ce que mon édition française traduit joliment par "bavard de haute envolée")
 
History, n. : An account mostly false, of events mostly unimportant, which are brought about by rulers mostly knaves, and soldiers mostly fools.
 
"Of Roman history, great Niebuhr's shown
'Tis nine-tenths lying. Faith, I wish 'twere known,
Ere we accept great Niebhur as a guide,
Wherein he blundered and how he lied." Salder Bupp
 
Si tu n'as pas encore été le chercher sur Gallica pour le mettre sur ton Kindle, tu es fou ("Affected with a high degree of intellectual independence").
 
Mon médiéviste favori, Jacques Le Goff, électron libre de génie qui irrite les besogneux, résume assez bien ce que nous pensons des philosophes qui viennent nous dire quoi faire et penser : "ce que je crois, avec et après beaucoup d'historiens, la pire ennemie de l'histoire : la Philosophie de l'histoire."
 

 

:mrgreen:

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Hmm, je viens de lire qu'on peut créer un explosif en mélangeant de la vaseline avec des allumettes jusqu'à obtenir une mixture homogène. Faudra que je teste pour voir si ce livre est un attrape couillon ou un sérieux manuel. 

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Hmm, je viens de lire qu'on peut créer un explosif en mélangeant de la vaseline avec des allumettes jusqu'à obtenir une mixture homogène. Faudra que je teste pour voir si ce livre est un attrape couillon ou un sérieux manuel. 

 

"explosif" uniquement si c'est confiné, et c'est rien de spectaculaire (i.e. c'est pas un explosif brisant). Si tu veux t'amuser regarde le peroxyde d'acétone, l'explosif qui file des sueurs froides à tous les systèmes de détection vu que c'est un des très (très) rares explosifs qui ne soit pas un dérivé azoté (c'est à dire qu'il échappe a quasiment tous les systèmes de détection actuels – par contre il est un peu instable).

Posté

une balle ça irait je suppose comme détonateur. Parce que je n'en ai pas sur moi. 

Posté

[...]

[...]

Complètement d'accord avec vous deux.

 

[...]

En d'autre termes c'est un corrolaire de l'éducation de masse, et elle ne valorise pas les profils d'élite (les passionnés, les cultivés, ceux qui veulent comprendre...) parce que par définition ils n'y sont pas, eux, dans la masse.

On a donc une situation de nivellement vers le millieu, un environnement calibré pour les médiocres qui est tout aussi hostile pour les très bons que pour les très mauvais.

[...]

+156348643546354

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