Tramp Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Quels néologismes à la con, "pro-choice" et "pro-life". J'ai remarqué que les Américains rivalisent sans problème avec les français en matière de néologismes et euphémismes à la con. Pour pro-choice je suis d'accord. Pro-life, j'ai plus de mal à voir même si c'est vrai que c'est réducteur (pro-life et pro-peine de mort c'est un combo répandu aux USA).
POE Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 En tant que parent je me suis rendu compte de la quantite de personnalite qu'il y a dans un foetus et c'est clair que la personne telle qu'elle sera toute sa vie apparait tres tres tot, c'est tres impressionnant.Mais je pense qu'il reste un stade ou l'on a affaire a un authentique prototype dont les caracteres sont si peu formes qu'il est difficile de s'y identifier. Heu, tu n'es pas en train d'exagérer un chouia.
henriparisien Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Une remarque sur NPA utilisé pour interdire l'avortement : Le foetus en s'installant dans le corps d'une femme va restreindre sa liberté : pas le droit de prendre du RU486, mais pas le droit non plus de prendre d'alcool, de drogue. Modification de son corps avec prise de poids importante, limitation de sa capacité de déplacement, d'action etc... Et tous ça, pendant 9 mois. Une personne réelle le ferait, tout le monde ici serait d'accord pour dire que la femme à le droit de se défendre, et s'il n'y a pas d'autres moyens de tuer son agresseur. Mais, là, puisqu'on a faire à une "personne potentielle", et bien elle a ne plus ce droit. Je suis un homme, je n'avorterai jamais, je peux vous le jurer. Mais personnellement je considérerai comme profondément injuste que l'on me condamne à verser une pension alimentaire à la suite d'un coup d'un soir. Et tout comme je considère comme injuste d'être condamner à nourrir un être que je n'aurais pas choisi de concevoir, je considère qu'une femme à le droit de ne pas porter pendant 9 mois un être qu'elle n'a pas choisi de concevoir.
Tramp Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Le foetus ne s'est pas installé dans le corps d'une femme. Il est pas rentré par un orifice pour se poser là. C'est la femme et son conjoint qui l'y ont mis.
henriparisien Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Le foetus ne s'est pas installé dans le corps d'une femme. Il est pas rentré par un orifice pour se poser là. C'est la femme et son conjoint qui l'y ont mis. D'une part, cela peut-être dans le cas d'un viol, Et tu me réponds sur le coup d'un soir et la pension alimentaire ?
Brock Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Heu, tu n'es pas en train d'exagérer un chouia. rien.jamais.pas mon style.
POE Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Et tu me réponds sur le coup d'un soir et la pension alimentaire ? disons qu'on peut considérer que le porteur du spermatozoïde est responsable de l'endroit où il le laisse aller, et partant des conséquences que cela peut entraîner, bref, qu'il existe des moyens mécaniques (petit chapeau) permettant d'éviter que le spermatozoïde aille au mauvais endroit au mauvais moment, et donc que celui qui omet leur usage est responsable de cette absence d'utilisation...
Brock Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Quels néologismes à la con, "pro-choice" et "pro-life". J'ai remarqué que les Américains rivalisent sans problème avec les français en matière de néologismes et euphémismes à la con. ?? c'est un mot qui a plusieurs decennies il me semble
Tramp Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 D'une part, cela peut-être dans le cas d'un viol, Et tu me réponds sur le coup d'un soir et la pension alimentaire ? Dans ce cas là, c'est la responsabilité unique du violeur mais, le bébé n'étant pas responsable, je ne vois pas ce qui permet de le tuer intentionnellement. Pour le coup d'un soir : Il n'y a qu'un moyen sur de ne pas avoir d'enfant (certains diront que non, quand même), c'est de s'abstenir. Si tu ne veux pas t'abstenir, ça ne change rien au fait que tu sois responsables de tes actes et donc que tu paies etc.
Lancelot Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 D'une part, cela peut-être dans le cas d'un viol.L'enfant n'est ni le violeur, ni un complice. Et tu me réponds sur le coup d'un soir et la pension alimentaire ?C'est un point que je trouve assez rigolo : la diminution substantielle des avortements doit absolument s'accompagner d'une libéralisation du marché de l'abandon/adoption. Chose que les cathos en général désapprouvent (d'où le côté rigolo).
free jazz Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Une remarque sur NPA utilisé pour interdire l'avortement : Le foetus en s'installant dans le corps d'une femme va restreindre sa liberté Une personne réelle le ferait, tout le monde ici serait d'accord pour dire que la femme à le droit de se défendre, et s'il n'y a pas d'autres moyens de tuer son agresseur. Henri, quelque soit le sujet tu es toujours autant à la ramasse.
Nihiliste frustré Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Pourquoi ne devrais-je pas vendre un de mes membres, organes ou un peu de fluide ? Quant à l'embryon, l'assimiler à un individu à part entière implique une définition biologique de la personne. Un extraterrestre ou une intelligence artificielle n'auraient-ils aucun droit ? N'auraient-ils aucune obligation de répondre de leurs actes ? Est-ce l'ADN unique de l'embryon qui lui donne accès à des droits ? Alors quid des jumeaux ? Sinon, quid des gamètes ? Ou n'est-ce pas le fait qu'il devienne un jours un être conscient et responsable ? Mais toujours, quid des gamètes ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de tuer l'embryon en le privant de l'utérus dont il a besoin tout en pouvant tuer mes spermatozoïdes en les privant de l'ovule dont ils ont besoin ? Sachant que les humains ont un jour été des petits animaux sans grand intérêt, n'y a-t-il pas des personnes potentielles dans les animaux que nous mangeons ? Le droit ne peut s'appliquer qu'à tous les êtres responsables. Personne ne donne le droit à ses enfants de disposer librement d'une arme à feu sous prétexte qu'ils deviendront un jour des adultes responsables. De l'embryon à l'homme mûr, du fou au sage, il nous faut accepter une certaine gradation de la responsabilité, et donc du droit. En prévision des réponses types "donc on peut tuer les handicapés mentaux et les enfants en bas âge", j'insiste sur le mot gradation : le droit doit être raisonnablement proportionné à la responsabilité. Cette position ne me parait pas extrémiste, quand la définition biologique de la personne ou le concept de personne potentielle sont finalement bien plus riches d'ambiguïtés et de serieux problèmes philosophiques.
Lancelot Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Pourquoi ne devrais-je pas vendre un de mes membres, organes ou un peu de fluide ?Qui a dit qu'on ne pouvait pas (à part le droit français) ? Quant-à l'embryon, l'assimiler à un individu à part entière implique une définition biologique de la personne.Une définition biologique de l'humanité, ça ne me semble pas con. Un extraterrestre ou une intelligence artificielle n'auraient-ils aucun droit ? N'auraient-ils aucune obligation de répondre de leurs actes ? Est-ce l'ADN unique de l'embryon qui lui donne accès à des droits ?Ça dépend, est-ce que cette race extraterrestre et cette IA sont responsables ? L'ADN ici est la preuve d'appartenance à une espèce qui se régit par le Droit. Il se trouve que pour l'instant on n'en connaît qu'une. Alors quid des jumeaux ?Quel est le problème ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de tuer l'embryon en le privant de l'utérus dont il a besoin tout en pouvant tuer mes spermatozoïdes en les privant de l'ovule dont ils ont besoin ?Le développement typique (sans intervention particulière ni problème) du spermatozïde, c'est la destruction. Le développement typique (sans intervention particulière ni problème) de l'embryon, c'est un être humain. Sachant que les humains ont un jour été des petits animaux sans grand intérêt, n'y a-t-il pas des personnes potentielles dans les animaux que nous mangeons ?Le jour où ils se régiront par le Droit, qu'ils nous le prouvent en on en discutera. De l'embryon à l'homme mûr, du fou au sage, il nous faut accepter une certaine gradation de la responsabilité, et donc du droit.Sans doute, et le package minimum contient le droit de ne pas se faire tuer.
Nihiliste frustré Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Qui a dit qu'on ne pouvait pas (à part le droit français) ?Le corp comme propriété incessible tout ça. Ça dépend, est-ce que cette race extraterrestre et cette IA sont responsables ? L'ADN ici est la preuve d'appartenance à une espèce qui se régit par le Droit. Il se trouve que pour l'instant on n'en connaît qu'une.Leur responsabilité était bien sous-entendue et si tu la considères, c'est bien que celle-ci est plus nécessaire à l'accès au droit qu'une quelconque appartenance, à une espèce ou tout autre groupe. Le fou et l'enfant ont beau être humains, ils restent irresponsables. Le développement typique (sans intervention particulière ni problème) du spermatozïde, c'est la destruction. Le développement typique (sans intervention particulière ni problème) de l'embryon, c'est un être humain.La simple contraception consiste justement à éviter le développement d'un être humain par une intervention particulière. Le présarvatif serait-il criminel ? Aussi, le développement typique d'un humain (sans intervention particulière ni problème), c'est la reproduction. Castrer un homme, même consentant, c'est donc tuer toute sa descendance et c'est un meurtre de masse. Le jour où [les animaux que nous mangeons] se régiront par le Droit, qu'ils nous le prouvent on en discutera.Le jour ou les embryons se régiront par le Droit, qu'ils nous le prouvent on en discutera. Une femme qui avorte ne mérite pas d'être inculpée pour meurtre avec préméditation au nom d'une position de principe, à moins que deux brins d'ADN suffisent à résumer ce qu'est une personne.
alex6 Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 Fabuleux. Tu oublies ce que tu viens d'écrire d'un message à l'autre: Ce qui est surtout fabuleux, c'est que tu sois incapable de comprendre l'ironie dans mon propos. Ce dont tu parles, c'est d'un sujet metaphysique, la separation de l'ame du corps. C'est conceptuellement une aberration de baser un "droit a" la-dessus puisque ca necessite de valider quelque chose qui est invalidable et qui ne le sera jamais. Le corps et l'esprit ne font qu'un dans ce monde, quand tu tues quelqu'un, tu ne le depossedes pas de son corps parceque ca n'a strictement aucun sens autre que metaphysique. Non, je me moque un peu de toi et du ton condescendant que tu emploies à chaque fois que tu interviens. Ben voyons. Ca commence a bien faire ces petites crises quand quelqu'un utilise un ton qui ne plait pas, on est entre adultes, pas gamins de cinq ans. Essaye de te concentrer sur le fond plutot que de tenter de faire devier le debat sur la forme. Tu as qu'a me repondre sur le meme ton si ca te plait, ca ne me fera surement pas courir chez la maitresse (sauf si elle est mignonne mais c'est un autre debat..). Ce n'est pas de la novlangue, c'est un débat philosophique. Le principe de non-agression est bien entendu completement insuffisant par rapport au droit. On parle ici du socle permettant de construire la societe, pas de regles de bienseance. Ou alors tu consideres que le droit naturel n'est pas suffisant sur une question aussi elementaire que celle du meurtre intentionnel et qu'il faut y ajouter un principe. Ca ne me convient pas. Je pense meme que l'avortement de masse est un pendant du caractere socialisant de nos societes, ou justement le relativisme et les regles ad hoc ont remplace le strict respect du droit naturel. C'est aussi a la suite de la perte d'influence des religieux, le droit a la vie ayant bien entendu une source religieuse millenaire, que l'on est tombe dans le relativisme moral actuel.
henriparisien Posté 17 juillet 2013 Signaler Posté 17 juillet 2013 L'enfant n'est ni le violeur, ni un complice. On ne parle pas d'enfant mais de foetus, c'est à dire d'un être qui pour vivre à besoin de parasiter son hôte. On peut faire comme si la grossesse non désirée était un événement heureux pour les femmes, mais en pratique - et sauf exception - ce n'est pas le cas et le foetus lui-même est une gène pour la femme. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment des gens adapte de l'auto défense qui trouve légitime de tuer si quelqu'un rentre dans leur maison, ne le trouve plus légitime si quelqu'un rentre dans leur ventre.
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 On ne parle pas d'enfant mais de foetus, c'est à dire d'un être qui pour vivre à besoin de parasiter son hôte. On peut faire comme si la grossesse non désirée était un événement heureux pour les femmes, mais en pratique - et sauf exception - ce n'est pas le cas et le foetus lui-même est une gène pour la femme. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment des gens adapte de l'auto défense qui trouve légitime de tuer si quelqu'un rentre dans leur maison, ne le trouve plus légitime si quelqu'un rentre dans leur ventre. Tout d'abord un foetus, ca n'est pas une maladie. Ensuite, le foetus ne choisit pas de "rentrer dans le ventre" (quelle expression, franchement...) mais il y arrive sans avoir rien fait. C'est evidemment completement different de la legitime defense. Par extension, un bebe "parasite" aussi ses parents. Pareil pour les personnes ages par rapport a leurs enfants, les handicapes, les femmes par rapport a leur mari etc... Est-il legitime de se debarrasser de tous ces gens-la? Ton discours represente ce qu'il y a de plus detestable dans cette societe, ou l'egoisme pousse a son paroxisme entraine la negation meme de la nature d'un etre vivant afin de pouvoir s'en debarrasser. Un avortement, c'est un drame. Parfois necessaire, je ne le discute pas. Mais de la a nier la nature humaine du foetus pour le justifier, c'est au minimum immoral et au pire franchement degueulasse.
Asthenik Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 J'ai déjà posté cette photo de mon fiston mais pour mémoire voici l'état de développement d'un fœtus à 13 semaines aménorrhée, c'est à dire une semaine avant la limite légale pour les IVG. Et imaginez-le en mouvement. Je ne trouve pas sans intérêt de "voir" un peu de quoi - qui ? - on parle. C'est un débat un peu vain, trop de femmes ont pratiqué ou pratiqueront un avortement pour que machine arrière soit faite prochainement. Et les frontières sont ouvertes et si les IVG étaient interdites, les femmes traverseraient juste la Manche... La seule question, c'est Jim qui la pose et c'est de se demander ce que l'on peut faire pour aider des femmes à ne pas pratiquer une IVG, et donc d'abord comprendre pourquoi tant d'IVG ont lieu. Les progrès de l'imagerie médicale vont avoir des répercussions psychologiques sur le statut du fœtus, mais il y a probablement encore beaucoup de choses à faire pour éduquer, sensibiliser, aider, faire prendre conscience, etc. les femmes et les couples... En ça, le débat n'est pas vraiment inutile mais probablement trop frontal pour vraiment faire réfléchir.
Tramp Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 C'est un mauvais troll de dire que le fœtus est rentré dans le ventre de la mère alors que c'est cette dernière (et son amant - fusse-t-il d'un soir -qui l'ont mis là. On en vient presque à se demander si tout le monde sait comment on fait des enfants. Si je voulais troller à mon tour, je dirais qu'Henriparisien défend la Timurie où l'on peut inviter des gens chez soi pour les faire exploser sur son canapé des qu'on les considèrent comme intrus. On peut penser que c'est l'aboutissement du libéralisme, moi non.
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 c'est de se demander ce que l'on peut faire pour aider des femmes à ne pas pratiquer une IVG, et donc d'abord comprendre pourquoi tant d'IVG ont lieu. Pour etre tres proche de certains membres actifs dans les reseaux pro-life en Australie, c'est tres exactement ce qu'ils font, loin des cliches sur certaines actions violentes aux US par exemple. Une des methodes consiste a aborder les femmes avant qu'elles n'entrent dans les cliniques afin de les inciter a prendre un rendez-vous de consultation avec un medecin qui va montrer la realite d'un avortement et surtout, quelles pouvaient etre les consequences pour une femme. La plupart des femmes ayant acceptees la consultation ont renonce a avorter ensuite. L'IVG est trop souvent utilise comme moyen de contraception ultime, entrainant une forte deresponsabilisation des "acteurs", appuyee par le fait que bien souvent l'etat couvre les frais d'avortement. Les degats psychologiques sont enormes et amplement sous-estimes par l'ideologie pro-avortement. In a new study by post-abortion researcher David Reardon, who operates the Elliot Institute for Social Sciences Research in Springfield, Illinois, it was found that twenty-eight percent of women who had abortions later attempted suicide, and over half of these women did so more than once. Drug and alcohol abuse increased four times among women who aborted compared to those who carried to term. Ninety-eight percent of women regretted having had an abortion. Seventy-two percent of women said their abortion did not improve their life. Twenty percent of post-abortive women reported a nervous breakdown, and ten percent were hospitalized for psychiatric care. Of the two hundred and sixty women surveyed, over sixty percent said their abortion made their life worse. http://www.cirtl.org/endres96.htm Comme tu l'indiques asthenik, quiconque ayant eu un enfant et s'etant un tant soit peu implique lors de la grossesse est bien conscient du lien qui existe des le depart entre la mere et le foetus. Pour developper un peu plus ma position, je tiens a preciser que je ne suis pas anti-avortement par conviction religieuse mais plus parceque c'est le symbole de la deresponsabilisation des individus. Une action implique une responsabilite, les relations sexuelles n'y font pas exception. En pratiquant l'acte sexuel, il y a une chance que cela se termine par une grossesse, il faut en accepter les consequences et il est hautement immorale de les faire supporter sur un etre humain qui n'a rien demande a personne. Si les cas a la marge tels que le viol ou les problemes medicaux, meritent debats, ca n'est pas a mon avis le cas des avortements dits de confort. Beaucoup de femmes venant avorter dans les cliniques de Sydney, surtout dans les quartiers Est plutot aises, arrivaient en SUV dont le seul prix suffisait largement a supporter un bebe. Les problemes de relations de couple qu'il peut y avoir derriere font aussi intervenir les notions de respect et d'engagement entre individus qui se sont perdues dans cette societe. Combattre l'avortement de masse a une portee beaucoup plus generale que la simple defense d'un etre innocent. On y retrouve meme de nombreuses similitudes avec le combat liberal contre la prise en charge par l'etat des consequences des actions individuelles.
Brock Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 ok mais par exemple les bebes qui ont des malheurs ca me traumatise, alors que les embryons qu'on assassine ca ne me fait ni chaud ni froid.Pourquoi?
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 ok mais par exemple les bebes qui ont des malheurs ca me traumatise, alors que les embryons qu'on assassine ca ne me fait ni chaud ni froid.Pourquoi? Sans doute une question de degre. Un bebe c'est "reel" et immediatement identifiable a l'homme, notamment dans sa maniere de reagir a la douleur. Un embryon, ca ne se voit pas et ca ne reagit pas selon les memes codes. Ce qui importe, c'est que l'embryon va devenir le bebe dont les malheurs te traumatisent. Il n'y a pas un moment precis ou l'embryon bascule a l'etat de bebe, c'est un processus continu, il n'y a donc pas de rupture dans la maniere dont le foetus, puis le bebe, ressent son environnement.
Asthenik Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 Pour etre tres proche de certains membres actifs dans les reseaux pro-life en Australie, c'est tres exactement ce qu'ils font, loin des cliches sur certaines actions violentes aux US par exemple. Une des methodes consiste a aborder les femmes avant qu'elles n'entrent dans les cliniques afin de les inciter a prendre un rendez-vous de consultation avec un medecin qui va montrer la realite d'un avortement et surtout, quelles pouvaient etre les consequences pour une femme. La plupart des femmes ayant acceptees la consultation ont renonce a avorter ensuite. L'IVG est trop souvent utilise comme moyen de contraception ultime, entrainant une forte deresponsabilisation des "acteurs", appuyee par le fait que bien souvent l'etat couvre les frais d'avortement. C'est très bien d'aborder le problème ainsi, plus pragmatiquement... L'activisme légal me semble vraiment contre-productif tant cette position est incompréhensible pour la plupart des gens aujourd'hui. En tout cas en France. La question de l'avortement est liée à des dizaines de facteurs allant de la libération sexuelle aux questions de remboursement par le système de santé, en passant par tout ce qui infantilise et déresponsabilise les gens. On peut jouer sur des facteurs psychologiques (aider à créer un attachement avec l'être qu'elle porte, activer des peurs sur les conséquences psychologiques pour elle-même) mais je crois qu'il faudra aussi essayer de voir comment des associations pourraient concrètement aider davantage ces femmes et ces couples à gérer un bébé imprévu, un bébé qui tombe mal, un bébé "seule" souvent. Aussi essayer de ne pas stigmatiser ces filles, et peut-être même admirer le courage qu'elles ont de braver l'évidence rabâchée qu'un avortement s'impose, pour elle, pour leur avenir... En amont, contraception, abstinence ou au moins réserve, que sais-je ? La culture du cul est tellement présente qu'un retour à une plus grande retenue là-dessus me paraît un peu lointain... Des questions d'éducation aussi probablement. Les maisons closes comme déversoir des pulsions ? Beaucoup de choses doivent évoluer pour réduire drastiquement le recours à l'avortement (qui stagne en France autour de 200 000 avortements...). ok mais par exemple les bebes qui ont des malheurs ca me traumatise, alors que les embryons qu'on assassine ca ne me fait ni chaud ni froid. Pourquoi? On a en général de l’empathie pour quelque chose dans la mesure où nous en sommes plus proche biologiquement. C'est très net par exemple qu'on préfère sentimentalement en général les mammifères aux reptiles, les primates aux baleines, etc. J'imagine que tu es "visuel" et que tu ne rentres pas dans une relation d'identification avec l'embryon parce qu'il ne te ressemble en rien. C'est de l'ordre du symbolique tout ça évidemment. En d'autres temps, les bébés n'étaient pas nécessairement identifiés comme on les identifie aujourd'hui. Ils mourraient souvent les premières années, on ne s'attachait pas trop à eux. On se protégeait d'une peine inutile. Le rapprochement progressif du moment de l'attachement avec la fécondation n'en est pas au même point chez tout le monde, j'imagine... Une amie m'a racontée comme elle a été traumatisée par la vision de son grand père dans la campagne profonde de chez profonde décapitant tous les chiots dont sa chienne venait d'accoucher. Ce n'était pas de la cruauté, c'était rapide, sans douleur inutile mais sans sentiment, sans culpabilité du tout... Bref, nos rapports d'empathie évoluent. Et ils ne fondent de toute façon pas vraiment le droit. On ne pleure pas sur un riche qui se fait voler, ça n'en est pas moins punissable en droit.
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 La question de l'avortement est liée à des dizaines de facteurs allant de la libération sexuelle aux questions de remboursement par le système de santé, en passant par tout ce qui infantilise et déresponsabilise les gens. On peut jouer sur des facteurs psychologiques (aider à créer un attachement avec l'être qu'elle porte, activer des peurs sur les conséquences psychologiques pour elle-même) mais je crois qu'il faudra aussi essayer de voir comment des associations pourraient concrètement aider davantage ces femmes et ces couples à gérer un bébé imprévu, un bébé qui tombe mal, un bébé "seule" souvent. Aussi essayer de ne pas stigmatiser ces filles, et peut-être même admirer le courage qu'elles ont de braver l'évidence rabâchée qu'un avortement s'impose, pour elle, pour leur avenir... En amont, contraception, abstinence ou au moins réserve, que sais-je ? La culture du cul est tellement présente qu'un retour à une plus grande retenue là-dessus me paraît un peu lointain... Des questions d'éducation aussi probablement. Les maisons closes comme déversoir des pulsions ? Beaucoup de choses doivent évoluer pour réduire drastiquement le recours à l'avortement (qui stagne en France autour de 200 000 avortements...). Ces mouvements pro-life proposent toujours un soutien, parfois financier, post-accouchement. Le soutien moral est souvent primordial, surtout dans les premieres annees ou le bebe va demander enormement d'energie a la mere. C'est deja difficile a gerer quand l'enfant est desire mais c'est encore plus delicat quand il y a eu un projet d'avortement a l'origine. Pour ce qui est de la culture moderne, c'est en premier lieu aux parents d'eduquer leurs enfants dans le respect d'un code moral non-relativiste. Inutile d'insister sur la relation sexuelle en particulier, c'est l'apprentissage de la responsabilite qui est centrale et qui necessairement va impacter sur la facon dont l'enfant vivera sa sexualite. Pour l'anecdote, j'etais dans ma voiture hier soir, gare dans la rue, a attendre que ma petite se reveille avant d'aller diner chez des amis. Une mere (je suppose) passe a cote avec sa fille qui lui pose des questions concernant les relations sexuelles entre femmes. Elle devait avoir dix ans, pas plus. Et la mere de lui expliquer que les femmes pouvaient avoir un enfant en utilisant le sperme de n'importe quel homme et que de la meme facon, les hommes pouvaient avoir des enfants en utilisant simplement une autre femme comme "receptacle"... Le tout tres fort en pleine rue. Je ne sais pas si elle a realise la portee de ce qu'elle lui expliquait, la gamine n'ayant strictement aucune notion a propos de la sexualite puisqu'elle lui a demande si il etait possible de prelever le sperme d'un homme mort et si ca faisait mal de le faire a un homme vivant... Comment peut-on banaliser ces pratiques, qui sont par ailleurs interdites en Australie, en public, et sans y mettre la moindre touche morale? Je vois mal cette mere lui expliquer les risques des relations sexuelles a un jeune age. Je ne peux pas juger simplement sur cet episode mais ca m'a tout de meme laisse une impression etrange.
Brock Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 Elle devait avoir dix ans, pas plus. Et la mere de lui expliquer que les femmes pouvaient avoir un enfant en utilisant le sperme de n'importe quel homme et que de la meme facon, les hommes pouvaient avoir des enfants en utilisant simplement une autre femme comme "receptacle"... Le tout tres fort en pleine rue. Je ne sais pas si elle a realise la portee de ce qu'elle lui expliquait miser, c'est du lavage de cerveau pur et simple heureusement qu'e vieillissant la petite risque de se rebeller :|
Asthenik Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 Pour l'anecdote, j'etais dans ma voiture hier soir, gare dans la rue, a attendre que ma petite se reveille avant d'aller diner chez des amis. Une mere (je suppose) passe a cote avec sa fille qui lui pose des questions concernant les relations sexuelles entre femmes. Elle devait avoir dix ans, pas plus. Et la mere de lui expliquer que les femmes pouvaient avoir un enfant en utilisant le sperme de n'importe quel homme et que de la meme facon, les hommes pouvaient avoir des enfants en utilisant simplement une autre femme comme "receptacle"... Le tout tres fort en pleine rue. Je ne sais pas si elle a realise la portee de ce qu'elle lui expliquait, la gamine n'ayant strictement aucune notion a propos de la sexualite puisqu'elle lui a demande si il etait possible de prelever le sperme d'un homme mort et si ca faisait mal de le faire a un homme vivant... Comment peut-on banaliser ces pratiques, qui sont par ailleurs interdites en Australie, en public, et sans y mettre la moindre touche morale? Je vois mal cette mere lui expliquer les risques des relations sexuelles a un jeune age. Je ne peux pas juger simplement sur cet episode mais ca m'a tout de meme laisse une impression etrange. Je suis aussi souvent surpris par ce que j'entends dans la rue. Un point de vue super-technique, pas d'enjeu de "bonne vie", pas de valorisation de ce qu'il y a de précieux à garder tout ceci privé, intime, partagé par amour, choisi et rare. De la technique, c'est tout. Les enfants sont déjà dans le porno en fait.
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 miser, c'est du lavage de cerveau pur et simple heureusement qu'e vieillissant la petite risque de se rebeller :| La gamine etait simplement curieuse, pas de probleme avec ca mais la mere (sous reserve que c'etait bien sa mere) se comportait en copine sans comprendre qu'elle etait necessairement une reference morale, meme inconsciemment. Peut-etre que ca n'aura strictement aucune importance sur son comportement futur mais fichtre, quel coup de poker tout de meme... Je suis aussi souvent surpris par ce que j'entends dans la rue. Un point de vue super-technique, pas d'enjeu de "bonne vie", pas de valorisation de ce qu'il y a de précieux à garder tout ceci privé, intime, partagé par amour, choisi et rare. De la technique, c'est tout. Les enfants sont déjà dans le porno en fait. C'est tres exactement ca, la banalisation sans aucune limite. C'est un peu effrayant je trouve. Chiffre a verifier mais je crois qu'il y a autour de 70,000 avortements par an en Australie pour une population de 20 millions environ. Meme ratio qu'en France, alors que certains etats restreignent nettement les possibilies d'avorter. Seuls les NSW et WA acceptent les avortements pour raison financiere. Completement honteux mais ca ne me surprend pas etant donne les prog qui parasitent ces etats.
Brock Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 mais attention, sans, n risque de se retrouver avec plein de pauvres sur les bras
alex6 Posté 18 juillet 2013 Signaler Posté 18 juillet 2013 Les pauvres, c'est tres bien. Qui va aller a l'usine sinon, hmmm? Quand meme pas nos enfants, faut pas deconner non plus!
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