José Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Sauf que la citation parle d'un crime et tu parles d'un homicide accidentel qui est un délit. Un homicide accidentel ou non, prémédité ou non, est toujours un crime.
Hayek's plosive Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Vous employez des définitions farfelues mais c'est moi qui joue sur les mots. Des claques...
Eltourist Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Bon, et dans le cas d'un accident, c'est quoi la "motivation objectivement établie" ? Il n'y en a pas et donc le droit pénal ne s'applique pas ? Il n'y en a pas, et la peine ne comporte pas ce composante "retributive" additive. Apres je ne sais pas quelle peine "de depart" appliquer, pour moi dans un vrai accident aucune peine n'est meritee mais tout le monde n'est peut etre pas d'accord. Enfin c'est comme ca que je l'interprete, ce qu'on chercher a punir c'est la prise de decision de nuir, dans un accident il n'y en a pas donc on est pas en mode "punition".
José Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Vous employez des définitions farfelues mais c'est moi qui joue sur les mots. En droit pénal français, un homicide est un crime, toujours. Jamais un délit.
Hayek's plosive Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Non, un homicide est toujours un crime. Dans ce cas il faut corriger la page Wikipedia pour "homicide".
José Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Il n'y en a pas, et la peine ne comporte pas ce composante "retributive" additive. Apres je ne sais pas quelle peine "de depart" appliquer, pour moi dans un vrai accident aucune peine n'est meritee mais tout le monde n'est peut etre pas d'accord. Enfin c'est comme ca que je l'interprete, ce qu'on chercher a punir c'est la prise de decision de nuir, dans un accident il n'y en a pas donc on est pas en mode "punition". Honnêtement, ce n'est pas comme cela que je lis l'article. Pour ma part, le droit pénal ne devrait pas exister.
Tramp Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Au Québec le penal s'appel criminel donc j'emploie les deux indifférenciés parce que de toute façon le concept sous-jacent est le même. Surtout qu'au final, la définition de crime c'est délit plus grave. Quand on parle de la nécessité d'avoir une victime pour avoir un crime, on compte les délits. Et bizarrement dans ce moment là on a jamais de réflexion à la con du genre "ah oui mais c'est un délit de fumer de la drogue pas un crime donc c'est ok"
Tramp Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Honnêtement, ce n'est pas comme cela que je lis l'article. Pour ma part, le droit pénal ne devrait pas exister. On ne répare que les dommages, on ne punit pas les criminels ?
José Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 On ne répare que les dommages, on ne punit pas les criminels ? Wergeld.
Tramp Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Explique en détail parce que ce que je sais du wergeld c'est justement simplement de la réparation, encadrée évidemment par la société du moment, mais y a pas de punition.
Tremendo Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Hayek's plosive se lance dans les gio-débats, tien tiens...
Hayek's plosive Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 En droit pénal français, par exemple, l'homicide peut avoir quatre qualifications juridiques différentes, correspondant à trois degrés dans l'intention de tuer. 1er degré : L'homicide volontaire, où un être humain en tue un autre volontairement ; il est qualifié de « meurtre » s'il n'y a pas de préméditation, et d'« assassinat » s'il est prémédité ; 2e degré : Les violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner, où un être humain tue sans intention de tuer, mais en faisant usage d'une violence qui, elle, est volontaire ; 3e degré : L'homicide involontaire, où un être humain en tue un autre par accident en commettant un délit ou un crime ou par négligence criminelle. 4e degré : L'homicide accidentel, où un être humain en tue un autre alors qu'il ne pouvait pas prévoir que son acte serait la cause d'un décès (par exemple, en donnant à quelqu'un un produit qui lui cause une allergie mortelle) ; cet acte peut également être involontaire (par exemple, tomber sur un enfant et l'écraser sous son poids). Les deux premiers sont des crimes passibles de sanctions prononcées en Cour d'assises, le troisième est un délit jugé par un tribunal correctionnel, le quatrième n'est ni un délit ni un crime (en France le 4e point n'existe pas, c'est un homicide involontaire donc un délit). Délit. Pas crime. Et encore en droit français l'homicide accidentel n'existe pas.Hayek's plosive se lance dans les gio-débats, tien tiens... Wouah l'autre hé. Chais pas, je me dis juste qu'entre causer la mort de quelqu'un dans un accident de voiture malheureux et assassiner quelqu'un, il y a des nuances et employer les bonnes définitions sans tortiller du fion parce qu'on s'est emmêlé les pinceaux c'est plutôt bien.
Hayek's plosive Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 En attendant ils ont tous fermé leurs mouilles. pour un gio-débat, ça moufte pas trop.
Rincevent Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Alain Laurent a employé un mot au lieu d'un autre, voilà tout. Tout ça pour ça...
Hayek's plosive Posté 12 janvier 2016 Signaler Posté 12 janvier 2016 Tramp et José ont employé un mot au lieu d'un autre, voilà tout. Tout ça pour ça... Fix'd. Par contre ce qui me hérisse le poil dans son truc c'est plutot ses phrases inbouffables: Pour celui-ci ne compte que la prévention des crimes futurs, au détriment de la réparation morale et matérielle due aux victimes présentes, et aussi du souci de rappeler le caractère absolument impératif du respect non seulement des personnes, mais de la loi morale suprême proscrivant le viol des droits de ces personnes – ce qu’accomplit dans l’ordre symbolique la peine infligée au violent, qui contribue ainsi à rappeler ce qu’est la condition de possibilité d’une coexistence civilisée des individus. Bidinotto ne s’arrête pas en si bon chemin, Ah bah non, il aurait tort.
Eltourist Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 En partenariat avec la revue Eléments, le Cercle Rébellion Sud-Ouest a organisé une conférence sur « La fabrique de l’aliénation : l’École techno-libérale » avec l’auteur Charles Robin.Enseignement, évolution du système éducatif et incidence de la disparition de la « valeur esprit » dans la formation des enfants sont les questions abordées par l'écrivain.Charles Robin est né en 1986 à Béziers. Il suit des études de philosophie à l'Université Paul Valéry de Montpellier, dont il sort diplômé d'un master en 2012.En 2011, il rédige un mémoire universitaire sur le thème des critiques du libéralisme contemporain, mémoire qu'il publie l'année suivante sous le titre Le Libéralisme comme volonté et comme représentation.Depuis, Charles Robin intervient régulièrement dans les colonnes de plusieurs revues, notamment Rébellion, Eléments et Perspectives libres. Ses articles portent sur l'analyse des processus socio-économiques liés au déploiement de la logique libérale, ainsi que sur leurs critiques. Ces textes constituent la matière de son deuxième essai, Penser le libéralisme, paru en 2013.Il se rapproche de Dany-Robert Dufour, Serge Latouche et Jean-Pierre Lebrun, qu'il invite à Montpellier en mars 2013 dans le cadre d'une journée d'études autour du thème "Crise du capitalisme ou crise du sens ?".Fin 2013, il signe un article consacré à la pensée du philosophe Jean-Claude Michéa, qui paraît dans l'ouvrage collectif Radicalité - 20 penseurs vraiment critiques, publié aux éditions L'échappée. Cet article sera finalement réédité sous forme indépendante en janvier 2014 sous le titre Michéa : une synthèse philosophique.Il fait la rencontre d'Alain de Benoist, qui lui propose de publier ses essais - jusqu'alors auto-édités - par l'intermédiaire de sa maison d'édition Krisis. En octobre 2014 sort ainsi La Gauche du Capital, ouvrage de compilation de tous ses textes.Charles Robin est également enseignant en français et en philosophie, et travaille actuellement à la création d'une école populaire autonome à Béziers. Pas encore vu, mais la description et le titre m'ont fait litteralement herisser le poil
Gio Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Et Michéiste en même temps, on avait déjà évoqué son livre "Le libéralisme comme volonté et comme représentation" sur le forum.
Eltourist Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Je comprends pas ou est le liberalisme que tous ces gens denoncent. Ils le voient ou ? Est-ce qu'ils parlent d'une autre chose, en la nommant mal, ou est-ce qu'ils trouvent que la France est liberale ?
Eltourist Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Pourtant j'ai deja vu Soral par exemple denoncer le "tabassage fiscal des classes moyennes sous couvert de solidarite pour financer les aides sociales des pauvres" (il me semble meme qu'il parle de parasite iirc) et le fait que l'Etat a horreur du petit patron et de l'independant, qu'il fera tout pour les briser pour qu'il n'y ait plus que des salaries. A la base je ne trouve pas cela delirant (juste ca, hein, faut le savoir), mais comment se debrouille cette mouvance pour identifier le liberalisme comme coupable, ca ca me depasse.
Eltourist Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Le poujadisme n'est pas le liberalisme Je connaissais pas ce -isme, en effet je vais creuser c'est interessant Thanks
Atika Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 " Il fait la rencontre d'Alain de Benoist " Bon bah voilà forcément... Sinon oui en effet Soral n'est pas totalement contre un certain libéralisme économique ( voir la vidéo, même si c'est du facepalm notamment quand il parle de satanisme), il y a pire que lui malheureusement. Mais ce fameux couplet " tabassage fiscal contre la classe moyenne etc " de Poujade est reprit dans les populismes de Soral et Marine Le Pen, clairement. https://www.youtube.com/watch?v=giDV2ErUcW8
NoName Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Pourtant j'ai deja vu Soral par exemple denoncer le "tabassage fiscal des classes moyennes sous couvert de solidarite pour financer les aides sociales des pauvres" (il me semble meme qu'il parle de parasite iirc) et le fait que l'Etat a horreur du petit patron et de l'independant, qu'il fera tout pour les briser pour qu'il n'y ait plus que des salaries. A la base je ne trouve pas cela delirant (juste ca, hein, faut le savoir), mais comment se debrouille cette mouvance pour identifier le liberalisme comme coupable, ca ca me depasse. le libéralisme c'est bruxelles et les multinationales
Eltourist Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 <troll>bah alors c'est deja mieux que le PS, votons marine</troll>
NoName Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 Sinon oui en effet Soral n'est pas totalement contre un certain libéralisme économique "le poujadisme n'est pas un libéralisme"²
Atika Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 "le poujadisme n'est pas un libéralisme"² Evidemment, c'est pour ça que j'ai dit " un certain libéralisme économique " enfin un certain degré. Jamais dit que c'était du libéralisme économique donc a fortiori encore moins du libéralisme tout court. Il suffit de l'entendre " libéralisme philosophique = satanisme "
NoName Posté 13 janvier 2016 Signaler Posté 13 janvier 2016 je vois pas ourquoi tu dit libéralisme dans ce cas là, "une certaine liberté économique" suffit
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