Mathieu_D Posté 9 février 2016 Auteur Signaler Posté 9 février 2016 Ça pourrait être bien mais ça ne servirait vraiment qu'à une minorité de cassos' dont personne ne voudrait cotoyer pendant 7 longues heures.
Tremendo Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 devoir travailler pour l'état pou qu'il te rende l'argent qu'il t'a volé, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.Assez d'accord avec cela, après, comme tu l'imagines, je préfère manifester pour l'abolition du RSA et des impôts correspondants au lieu de crier au scandale pour 7 heures hebdomadaires. Mais je trouve que l'on peut faire un raisonnement analogue avec l'assurance chômage: on nous oblige à cotiser obligatoirement pendant des années à l'assurance chômage au lieu de placer ce pognon dans des trucs qui rapportent, et le jour où l'on démissionne on ne retrouve jamais ce pognon.
NoName Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 au lieu du RSA ont met le revenu universel. En échange, les français devront tous travailler pour l'Etat? On pourrait même appeler ça "service militaire" voire même "service du travail obligatoire"
Tramp Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 On garde le rsa socle et on ne met pas en place le RU.
Tremendo Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 au lieu du RSA ont met le revenu universel. En échange, les français devront tous travailler pour l'Etat?Normal pour les libéraux jacobins c'est l'Etat qui libère l'individu, l'individu a donc des devoirs envers lui.
Johnathan R. Razorback Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Normal pour les libéraux jacobins c'est l'Etat qui libère l'individu, l'individu a donc des devoirs envers lui. Corrigé.
Tremendo Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Corrigé. Toi tu n'as pas lu la théorie de Gaspard Koenig sur le jacobinisme libéral. Mal, très mal:
Bisounours Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Quand je bossais avec les rsa, un fichier d'environ deux cents, il y en avait une grosse proportion, pas loin de deux tiers qui étaient inemployables, à cause de leur âge, problèmes de santé, gogolerie, que je faisais pas chier, je les inscrivais en RME (revenu minimum d'existence, soir l'équivalent du RU), et je me contrefoutais des préconisations du CG sur des mesures alakon davantage destinées à alimenter de subventions les associations nullissimes d'insertion sociale, occupationnelles ou autres débilitudes. Lesquelles assos venaient périodiquement exposer leur branlette travail en commission pour continuer à toucher du pognon. En revanche, les autres, du type gros fainéants suceurs d'aide sociale, je les lâchais pas. Donc, le RU, je me marre, il existe déjà en quelque sorte
NoName Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Quand je bossais avec les rsa, un fichier d'environ deux cents, il y en avait une grosse proportion, pas loin de deux tiers qui étaient inemployables, à cause de leur âge, problèmes de santé, gogolerie, que je faisais pas chier, je les inscrivais en RME (revenu minimum d'existence, soir l'équivalent du RU), et je me contrefoutais des préconisations du CG sur des mesures alakon davantage destinées à alimenter de subventions les associations nullissimes d'insertion sociale, occupationnelles ou autres débilitudes. Lesquelles assos venaient périodiquement exposer leur branlette travail en commission pour continuer à toucher du pognon. En revanche, les autres, du type gros fainéants suceurs d'aide sociale, je les lâchais pas. Donc, le RU, je me marre, il existe déjà en quelque sorte gogols à ce niveau là ?
Bisounours Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Ben oui, il y a des gogols aigus mais qui ont raté le concours de la mdph (anciennement cotorep) de quelques points, qui sont refoulés même pour pousser une brouette ou passer un balai, sachant que maintenant, pour balayer un couloir il faut une licence de portugais. Les allocations pour handicapés, ça se mérite ! Comme elles ouvret des droits connexes souvent juteux, forcément, ça calme.
Tremendo Posté 9 février 2016 Signaler Posté 9 février 2016 Quand je bossais avec les rsa, un fichier d'environ deux cents, il y en avait une grosse proportion, pas loin de deux tiers qui étaient inemployables, à cause de leur âge, problèmes de santé, gogolerie, que je faisais pas chier, je les inscrivais en RME (revenu minimum d'existence, soir l'équivalent du RU), et je me contrefoutais des préconisations du CG sur des mesures alakon davantage destinées à alimenter de subventions les associations nullissimes d'insertion sociale, occupationnelles ou autres débilitudes. Lesquelles assos venaient périodiquement exposer leur branlette travail en commission pour continuer à toucher du pognon. En revanche, les autres, du type gros fainéants suceurs d'aide sociale, je les lâchais pas. Donc, le RU, je me marre, il existe déjà en quelque sorte C'est vrai que ce machin de 7 heures de bénévolat forcé (lol) rajoute une surcouche d'usine à gaz et que c'est un cadeau aux assoces crony. Je ne l'avais pas vu comme cela non plus.
Tramp Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Fin de l'accumulation du capital, automatisation, réchauffement climatique, pollution... Dans le livre “Le capitalisme a-t-il un avenir ?”, un collectif réunissant un sociologue, un historien et un économiste voit dans la conjoncture actuelle certaines tendances qui pourraient mener à la fin de l’économie de marché. Remettre au goût du jour la théorie de Marx pour prévoir un effondrement inéluctable du capitalisme. Les universitaires Immanuel Wallerstein, Randall Collins et dans une moindre mesure, Craig Calhoun, s'y sont attelés dans l'ouvrage "Le capitalisme a-t-il un avenir ?". En s'appuyant sur les sciences sociales et en analysant les ressorts de l'histoire économique du XXe siècle, ces trois Américains considèrent que les limites de ce "système-monde" seront atteintes dans quelques décennies. Un déclin qui serait "accéléré et multidimensionnel". Revue de détails des arguments de chacun. Un capital qui ne s'accumulera plus Immanuel Wallerstein, historien, sociologue économiste à l'Université de Yale, n'aime pas les circonlocutions: "Impossible d'imaginer que le capitalisme va poursuivre son chemin. J'annonce sa mort prochaine [...] dans une quarantaine d'années." Selon le chercheur, aucun système historique n'est éternel. La poursuite incessante de l'accumulation du capital, essence du système capitaliste, est au point mort. "Le cycle d'essor passé, on se dirige vers la régression", schématise-t-il. Selon ce chercheur, la rentabilité des quasi-monopoles nécessaires pour accumuler un volume suffisant de capitaux pousse d'autres acteurs à intégrer le marché. Et comme ces monopoles proposent des conditions plus favorables aux travailleurs (notamment pour éviter les arrêts de travail), ils augmentent le coût de la main-d'œuvre ce qui réduit leurs profits. Ces quasi-monopoles sont ainsi sapés d'une "manière ou d'une autre" par les concurrents. S'ensuit une une guerre des prix qui, si elle fait le bonheur des consommateurs, est une hantise pour le producteur qui finit par vendre à perte. Des délocalisations industrielles pour compenser cette chute des profits? Elles ne sont plus assez rentables aujourd'hui, rétorque Immanuel Wallerstein. Et la financiarisation ne constitue pas une solution miracle selon lui, car "elle n'augmente pas le capital mais le transfère d'un "richard" (en français dans le texte) à un autre, ironise-t-il. Même les capitalistes n'en voudront plus." L'automatisation et l'informatisation, dévoreurs d'emplois La théorie du robot destructeur trouve grâce aux yeux de Randall Collins. Ce professeur de sociologie à l'université de Pennsylvanie en est sûr: la machinerie et l'automatisation causeront la perte de l'économie de marché. "On l'attendait déjà au XIXe siècle, mais la création d'emplois dans le tertiaire a compensé ceux détruits dans l'industrie." Un sursis. Aujourd'hui, l'informatisation élimine la classe moyenne plus rapidement que la mécanisation détruit les emplois dans l'industrie. L'informatisation affecte notamment le travail administratif "et détruit ainsi les emplois des classes moyennes". Cela va prendre 40 ans, sachant que "le processus de.destruction a démarré dès les années 1990", selon le sociologue qui prophétise : "Le capitalisme s'effondrera vers 2045." Randall Collins s'attache en outre à démonter plusieurs contre-arguments. La théorie de la "destruction créatrice" de Schumpeter? Inapplicable pour l'informatisation, parce qu'elle ne sera pas suivie de la création de nouveaux emplois. Le développement dans des pays moins touchés par l'automatisation? Toujours niet, selon Randall Collins qui souligne "la présence d'un marché des classes moyennes presque unifié par les technologies de communication". Et d'ajouter que la mondialisation a déjà commencé à décimer les emplois de cette classe moyenne : l'exemple des cols blancs indiens travaillant dans l'Internet, en tête. L'État ne pourra rien y faire non plus, puisqu'il crée des emplois administratifs avant tout. Les catastrophes environnementales: le coup de grâce? Autre phénomène, les changements climatiques qui provoqueront assurément la mutation du système, d'après Craig Calhoun, sociologue et directeur de la prestigieuse London School of Economics and Political Science. Pour lui, pollution et destruction de l'environnement auront un coût énorme pour les futures générations. En somme, l'accumulation du capital est menacée par la destruction de son "environnement naturel". Elle dépend des matières premières, des moyens de subsistance de la population et de la capacité de celle-ci à supporter "les coûts de dégradation de l'environnement" qui "échappent au marché et pèsent sur la société". Les ressources sont limitées alors que le capitalisme repose sur le principe de l'expansion perpétuelle. Et les solutions enclenchées n'y feront rien. L'innovation a accru la durée de vie des nouveaux matériaux, mais nécessite une énergie alimentée par des ressources rares. "En parallèle, l'environnement sert de monnaie d'échange", juge le sociologue, citant l'exemple du commerce du carbone. "Tous ceux qui ne polluent pas au-delà d'une certaine limite vendent leurs quotas aux pollueurs qui peuvent polluer davantage." En outre, l'offre de technologies vertes ne fournit pas d'énergie proportionnelle à la demande. Pour Craig Calhoun, l'extraction du pétrole de gaz de schiste est une solution partielle et temporaire au mouvement d'accumulation de capital... puisque cela provoquera de nouvelles crises écologiques... Pour Randall Collins, les catastrophes climatiques achèveront à coup sûr le capitalisme. Même si ce dernier a survécu en 2100, l'auteur prévoit cette année-là les effets les plus dévastateurs pour les habitats humains: inondations et déplacements de populations. Un flux de réfugiés synonyme de concurrence et de main-d'œuvre bon marché qui "diminuera les opportunités de la majorité des travailleurs" et ne fera qu'"aggraver la crise économique". Et les "emplois verts", créés par les "industries vertes", ne suffiront pas, prévoit-il, car ces dernières risquent elles-même d'emprunter la voie de l'informatisation et de l'automatisation.
Groucho Marx Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 c'est quoi le torchon crypto-communiste qui a "publié" ce truc inepte ? ce qui est assez cocasse chez ce type d'arriéré, c'est que ce qu'ils décrivent comme capitalisme c'est le crony-capitalisme qu'ils ont eux-même créé / mis en place. finalement, les gauchistes sont des docteurs faust qui s'ignorent.
Elphyr Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 J'ai tout lu, j'ai bien ri. Bien joué le Gorafi. Pas d'intérêt à accorder à ces prophètes de malheur.
Tortue joviale Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Cela va prendre 40 ans, sachant que "le processus de.destruction a démarré dès les années 1990", selon le sociologue qui prophétise : "Le capitalisme s'effondrera vers 2045." 40 ans à partir de 1990, ca donne 2030. 40 ans à partir d'aujourd'hui, ça donne 2055. Je vois pas d'où il sort le 2045. Les cocos et les maths, c'est pas une histoire d'amour.
poney Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Wallerstein, c'est toute une poésie. Au moins ça se lit facilement. J'en connais pas les autres.
Neomatix Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 un collectif réunissant un sociologue, un historien et un économiste
Fagotto Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Le mec (Wallenstein) qui te ressort la baisse tendancielle du taux de profit de Marx, oklm. Ces gens-là travaillent (lisent, réfléchissent) vraiment?
poney Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Oui, son livre sur le système-monde est monstrueux et en plusieurs tomes. La question c'est "qu'est ce que tu lis"
Gio Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 les commentaires fb contrepoints à l'article sur le rsa: J'aimerais qu'on m'explique le côté scandaleux de demander au personnes au RSA de faire 7 heures de travail! Bien au contraire cela ne peut que leur refaire découvrir les "dures" réalités du travail et les revaloriser en recréant un lien social ...... j'ai même entendu parler d'esclavage!!!! Je pense que ces braves gens devraient s'informer sur les réalités de l'esclavage! Mais c'est vrai qu'après l'orthographe les mots, eux même, ne veulent plus rien dire. J’aime · Répondre · Message · 2 h normal quand il y a 5 ou 6 ans que l on est auRSA et que l on prie le ciel de ne pas trouver un job !! normal et de plus cela permets a ces gens de renouer des contacts !! sauf s ils se complaisent dans leur situation !! un bel exemple sur une chaine de télé !! il est au rsa depuis 6 ans et refuse ce bénévolat !! francais fainéant désolé de le dire mais c est la vérité !! s ilk avait été en angleterre il n aurait plus de rsa depuis très longtemps !! J’aime · Répondre · Message · 1 · 4 h Cher Contrepoints, vous êtes souvent intéressant, mais vous manquez là de pragmatisme. Certes, la portée de la mesure d'Eric Straumann est faible, mais elle servira à préparer les esprits (comme la déchéance de nationalité), c'est déjà çà! Si un homme politique mettait de suite en place les mesures (justes) que vous préconisez, il provoquerait une levée de boucliers médiatiques. Pour gouverner, il faut être élu, ce qui signifie ne pas faire trop peur aux électeurs qui veulent être rassurés par des "marques" connues. Vous traitez le député du Haut-Rhin de "cumulard", les premiers responsables sont ses électeurs, dont je fais partie: l'offre libérale aux dernières législatives dans la première circonscription du Haut-Rhin était pour le moins discrète! Le remède contre le cumul (et contre l'insuffisance de parité homme-femme) n'est pas l'interdiction (soyons libéraux, que diable!), mais devrait être l'information des électeurs à propos des mandats déjà détenus par chaque candidat. J’aime · Répondre · Message · 1 · 4 h peut etre ils auront moins honte de prendre ce qu on leur donne pour rien faire Ces commentaires ont été supprimés ? Je le trouve pas.
poney Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 http://m.nouvelobs.com/teleobs/actualites/20160202.OBS3859/trepalium-c-est-nous.html? Société ultramiberaaale
Bisounours Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Haha et l'article qui évoque l'audace du sujet. Qui s'est dévoué pour regarder cette daube et en faire un article ? H16 ? Vengeusemasquée ?
Tramp Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Comment ils font pour manger les 80% de chômeurs ? Ils ne se rendent pas compte de l'incohérence majeure de leur truc ? 80% de chômeurs c'est impossible à moins que les 20% d'occupés soient taxés à mort pour financer l'aide alimentaire ce qui discalifie tout de suite les éventuelles accusations d'ultraliberalisme.
Tortue joviale Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Comment ils font pour manger les 80% de chômeurs ? Ils ne se rendent pas compte de l'incohérence majeure de leur truc ? 80% de chômeurs c'est impossible à moins que les 20% d'occupés soient taxés à mort pour financer l'aide alimentaire ce qui discalifie tout de suite les éventuelles accusations d'ultraliberalisme. Dans un systeme clos, pour qu'il y ait ait 80% de chomeurs, les 20% restants doivent etre agriculteurs.
Eltourist Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 La dame qui nous dit qu'il faut choisir entre se laisser esclavagiser en acceptant des emplois précaire ou être au chômage. Il est beau son avenir... Moi je préfère supprimer la part du capital pour le réinvestir dans l'économie. Invitez Bernard FRIOT svp. Parce que le discours de cette dame on peut l'entendre partout à la télé et dans la bouche du medef... Commentaire youtube d'une interview d'Agnès Verdier-Molinié
Hayek's plosive Posté 11 février 2016 Signaler Posté 11 février 2016 Qu'est-ce que c'est con un quebecois. http://quebecmeme.net/ih9LV
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