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Monogamie, couple & hifi


Fagotto

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Posté

 

 

 

Personne ne fonde un couple durable uniquement sur le sentiment amoureux. Avoir des projets en commun, c'est un peu la base.

 

 

 

 

Tu as vu la fée, toi ! La plupart des couples se marie parce qu'ils sont amoureux, c'est bien là le problème

Posté

La fidélité est la base de toute relation, mariage ou non, à moins d'en disposer autrement et oui c'est une obligation morale.

Posté

Pardonner ne me parait pas être une option.

 

 

A moi non plus. Une tasse brisée ne se réassemble pas.

 

A ce compte là, tout le monde a été cocu et infidèle parce que tout le monde a chopé à la fac. Ou commence le couple?

 

J'ai jamais été infidèle :jesaispo:

Et j'ai jamais été cocu -à ma connaissance-. Il est d'ailleurs très désagréable de partir du principe que l'autre te fera cocu. Cette façon de voir servirait-elle à relativiser ses propres écarts?

Posté

La fidélité est la base de toute relation, mariage ou non, à moins d'en disposer autrement et oui c'est une obligation morale.

C'est juste une obligation morale mais dans une procédure de divorce c'est une circonstance aggravante tout de même non?
Posté

Cet article 212 est bien en contradiction avec le fait que le divorce pour faute n'existe plus et que l'adultère ne soit plus une cause officielle de divorce, non ?

 

Exactement. Et la Cour de Cassation fait donc l'impasse sur l'obligation de fidélité qui ne représente plus rien pénalement. Ce qui fait que son allégation ne peut devenir un motif de diffamation.

Posté

Tu as vu la fée, toi ! La plupart des couples se marie parce qu'ils sont amoureux, c'est bien là le problème

Oui bon n'exagérons rien, le sentiment amoureux ne suffit pas à la fidélité et la longévité dun mariage, mais c'est positif de baser un mariage sur l'amour mutuel : ça permet de garder à l'esprit l'importance des enjeux. Mais ça suppose de 1) bien faire la différence entre le sentiment amoureux et l'amour 2) entretenir l'amour mutuel par des gestes de fidélité quotidienne qui dépassent largement la question de la fidélité sexuelle. Sinon le cadre se fissure rapidement. Donc 3) réparer régulièrement les fissures et ne jamais baisser les bras.
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Ah tiens, je viens de lire sur le oueb que le divorce pour faute existait toujours, alors qu'il me semble que SCBastiat disait le contraire. Donc, l'infidélité reste un motif de divorce ? Juriste, plize !

Posté

Il n'y a pas plus idéologique comme cour.

 

Je ne vois rien de spécialement idéologique dans l'arrêt de la Cour. Elle semble plutôt essayer de remettre un peu de cohérence dans les contradictions issues des divers textes légaux. Si l'infidélité n'est plus pénalisée, pourquoi l'allégation de non fidélité pourrait servir de base à une plainte en diffamation ?

Posté

Je ne vois rien de spécialement idéologique dans l'arrêt de la Cour. Elle semble plutôt essayer de remettre un peu de cohérence dans les contradictions issues des divers textes légaux. Si l'infidélité n'est plus pénalisée, pourquoi l'allégation de non fidélité pourrait servir de base à une plainte en diffamation ?

On peut quand même admettre que des faits non pénalement répréhensibles soient de nature à nuire à la réputation de quelqu’un, non ?

Posté

Je ne vois rien de spécialement idéologique dans l'arrêt de la Cour. Elle semble plutôt essayer de remettre un peu de cohérence dans les contradictions issues des divers textes légaux. Si l'infidélité n'est plus pénalisée, pourquoi l'allégation de non fidélité pourrait servir de base à une plainte en diffamation ?

 

La diffamation vise aussi l'atteinte à l'honneur et à la réputation. Accuser quelqu'un (genre un membre du gouvernement) de faire du SM homosexuel, en se travestissant en porc et de se prendre des plugs géants dans le fion, ce n'est pas l'accuser de faire quelque chose d'illégal, pourtant je suis à peu près sûr que cela pourrait tomber sous le coup de la diffamation.

 

Ah tiens, je viens de lire sur le oueb que le divorce pour faute existait toujours, alors qu'il me semble que SCBastiat disait le contraire. Donc, l'infidélité reste un motif de divorce ? Juriste, plize !

 

Le divorce pour faute a été modifié pour limiter ses effets. Avant, l'enjeu financier était énorme. Maintenant, on s'en fout un peu de savoir qui a fauté. C'est l'idée.

Le but, c'était de rendre moins "toxique" le divorce pour faute (avant, il fallait ressortir tous les dossiers voire inventer des fautes pour éviter d'être ruiné).

 

Tu as vu la fée, toi ! La plupart des couples se marie parce qu'ils sont amoureux, c'est bien là le problème

 

Voir la fée, c'est-à-dire?

Sinon, les couples se marient parce qu'ils s'aiment, mais pas que pour ça.

Posté

Je me demande si c'est pas plutôt un aggravant dans la décision des juges pour une procédure de divorce.

 

L'adultère peut conduire au divorce, mais n'est plus une cause automatique de divorce.

Posté

On peut quand même admettre que des faits non pénalement répréhensibles soient de nature à nuire à la réputation de quelqu’un, non ?

 

Il semble que les différents tribunaux et cours en charge de l'affairer semblent considérer qu'il faut étudier cela du point de vue pénal.

Ça peut se discuter.

Posté

L'obligation de fidélité est comprise dans le mariage. Pas moralement, mais en vertu de la loi.

M'enfin, quand je disais que les effets personnels du mariage tendaient à disparaître, en voilà une nouvelle preuve. Autant le supprimer et en faire une convention patrimoniale, au point où on en est. :jesaispo:

A ce compte là il faut interdire le divorce puisque on se promet de vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire. Assez souvent le pire conduit au divorce.

L'engagement moral se passe du contrat sans quoi il n'est plus moral mais légal.

Alors les conditions morales d'un contrat légal...bof

Posté

Personne ne fonde un couple durable uniquement sur le sentiment amoureux. Avoir des projets en commun, c'est un peu la base.

Pourtant beaucoup le défont sans se préoccuper de la maison, des biens patrimoniaux ni même des enfants....pour des raisons purement sentimentales.

Posté

A ce compte là il faut interdire le divorce puisque on se promet de vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire. Assez souvent le pire conduit au divorce.

L'engagement moral se passe du contrat sans quoi il n'est plus moral mais légal.

Alors les conditions morales d'un contrat légal...bof

Un manquement contractuel devrait conduire à la résiliation du contrat et à la responsabilité contractuelle. Ce n'est plus le cas.

 

Pourtant, il demeure que l'obligation de fidélité, tout comme l'obligation de vie commune, est constitutif du mariage. Tu ne pourras pas "évincer" cela du mariage en marquant sur un contrat de mariage "nous ne vivrons pas ensemble/nous coucherons avec qui nous voulons". Un mariage sans vie commune ou fidélité n'est pas un mariage.

 

Posté

La diffamation vise aussi l'atteinte à l'honneur et à la réputation. Accuser quelqu'un (genre un membre du gouvernement) de faire du SM homosexuel, en se travestissant en porc et de se prendre des plugs géants dans le fion, ce n'est pas l'accuser de faire quelque chose d'illégal, pourtant je suis à peu près sûr que cela pourrait tomber sous le coup de la diffamation.

 

Sans doute. Et c'est certainement là le point faible, pas l'aspect moral ou non de l'adultère.

Posté

Honnêtement, je ne reconnais pas à l'État le droit de me dicter des obligations morales. Des devoirs légaux, ok, mais des obligations morales certainement pas.

D'ailleurs l'obligation de fidélité du mariage civil est sans aucun doute une condition pour mettre en place la présomption de paternité, et pas une préoccupation morale de la part du juge.

Posté

@ Flashy : ça veut dire "tu rêves" :) je pense en effet que nombreux sont ceux qui se marient pour le romantisme, la robe en meringue et tout le tralala, sans trop se poser de questions sur l'engagement, le contrat et le futur qui est long, surtout vers la fin ; le divorce facilitant la chose et permettant de se marier chaque fois que l'on tombe amoureux

 

Je dis pas que c'est mal ou bien, c'est autre chose que le mariage à l'ancienne où il s'agissait davantage de raison et d'alliance, ce me semble

Posté
J'ai jamais été infidèle :jesaispo:

Et j'ai jamais été cocu -à ma connaissance-. Il est d'ailleurs très désagréable de partir du principe que l'autre te fera cocu. Cette façon de voir servirait-elle à relativiser ses propres écarts?

 

Ce que je voulais dire par là, c'est qu'il n'y a pas de contrat moral particulier entre deux étudiants qui sont ensemble pour deux semaines, sans espoir que ça aille plus loin.

 

Posté

Oui bon n'exagérons rien, le sentiment amoureux ne suffit pas à la fidélité et la longévité dun mariage, mais c'est positif de baser un mariage sur l'amour mutuel : ça permet de garder à l'esprit l'importance des enjeux. Mais ça suppose de 1) bien faire la différence entre le sentiment amoureux et l'amour 2) entretenir l'amour mutuel par des gestes de fidélité quotidienne qui dépassent largement la question de la fidélité sexuelle. Sinon le cadre se fissure rapidement. Donc 3) réparer régulièrement les fissures et ne jamais baisser les bras.

 

Des gestes de fidélité quotidienne ? De quoi peut il bien s'agir ?

Faire la différence entre le sentiment amoureux et l'amour ? Oui, très bien, on fait comment ?

Posté

Pardonner ne me parait pas être une option.

 

 

Pour toi, mais combien de couples le font? Enfin, bon c'est une question.... Personnellement, je pense que quand on aime l'autre, une infidélité peut se pardonner.

Et j'irai même plus loin : c'est une histoire d'échange entre les deux personnes concernées. Pourquoi faire intervenir des tierces personnes dans l'histoire? Si tu décides de pardonner en ton âme et conscience, pas besoin d'aller mettre des juristes dans ton couple et même si tu décides que c'est fini, pourquoi ne pas rompre via un contrat d'agrément mutuel?

Posté

@ Flashy : ça veut dire "tu rêves" :) je pense en effet que nombreux sont ceux qui se marient pour le romantisme, la robe en meringue et tout le tralala, sans trop se poser de questions sur l'engagement, le contrat et le futur qui est long, surtout vers la fin ; le divorce facilitant la chose et permettant de se marier chaque fois que l'on tombe amoureux

 

Je dis pas que c'est mal ou bien, c'est autre chose que le mariage à l'ancienne où il s'agissait davantage de raison et d'alliance, ce me semble

 

J'appelle ça "se marier sur un coup de tête". La vie est courte, certes, mais se marier, c'est pour 10, 20, 30, 40, 50 ans. L'air de rien, ça peut être long. Et pas évident : les enfants, l'autre qui change, la libido qui fluctue, le boulot qui énerve, l'ennui, la peur de la routine, la maladie et la mort.

 

Quiconque se pose cinq secondes ne peut que constater que c'est un engagement lourd. C'est pour ça que l'amour -qui est nécessaire- n'est pas suffisant : il faut être prêt à partager ces fardeaux, il faut vouloir bâtir quelque chose qui va durer.

 

Sans doute. Et c'est certainement là le point faible, pas l'aspect moral ou non de l'adultère.

 

Pour que quelque chose soit infamant, il faut au moins que ce soit immoral. Par exemple, se prostituer est légal, pourtant je pense que ça pourrait être jugé diffamant d'accuser une journaliste de se prostituer pour arrondir ses fins de mois. Pourquoi? Parce que la chose est encore perçue comme "mal".

Posté

Y a infidélité et infidélité.

Un coup d'un soir dans un contexte de forte dispute de couple, ... Ou une relation extra conjugale sur le long terme, c'est pas pareil

Posté

@ Flashy : ça veut dire "tu rêves" :) je pense en effet que nombreux sont ceux qui se marient pour le romantisme, la robe en meringue et tout le tralala, sans trop se poser de questions sur l'engagement, le contrat et le futur qui est long, surtout vers la fin ; le divorce facilitant la chose et permettant de se marier chaque fois que l'on tombe amoureux

Je dis pas que c'est mal ou bien, c'est autre chose que le mariage à l'ancienne où il s'agissait davantage de raison et d'alliance, ce me semble

En des dizaines d'années de mariage, ça arrivera à beaucoup de gens de "tomber amoureux" de quelqu'un d'autre, ça n'est rendre service à personne de le nier. Mais à partir du moment où on sait que ça n'est absolument pas comparable à l'amour qu'on a pour son conjoint et partenaire de vie, il n'y a rien d'insurmontable. Aimer, c'est aussi un acte de la volonté.

C'est pour ça que je dis que se marier par amour n'a rien de néfaste, si c'est vraiment de l'amour, pas des petites étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre...

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