NicolasB Posté 24 juin 2014 Signaler Posté 24 juin 2014 Impeccable. Le socialisme marche bien : 47% de la population pauvre touche des aides...
Brock Posté 24 juin 2014 Signaler Posté 24 juin 2014 J'ai essaye d'exprimer le fait que la Solidarite n'est pas un projet pour une nation.Les gauchistes ne comprennent pas.Ils ne voient pas la relation entre ce que propose le parti et l'evolution des mentalites. (dans le contexte politique Quebecois avec cette merde de Parti Solidaire pour qui tous les democrates votent comme des gols (surtout les femmes))
Tramp Posté 24 juin 2014 Signaler Posté 24 juin 2014 Québec solidaire fait un carton sur le plateau, quelle surprise. Et en plus ils sont indépendantiste (c'est un peu leur sida mental local la souveraineté).
Brock Posté 24 juin 2014 Signaler Posté 24 juin 2014 avec la politique a la francaise ca fait deux sida mentaux
PJE Posté 24 juin 2014 Signaler Posté 24 juin 2014 avec la politique a la francaise ca fait deux sida mentaux Tu es au Québec ou en zone anglophone ?
Escondido Posté 14 juillet 2014 Signaler Posté 14 juillet 2014 On le savait tous ici : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203640930083-professions-reglementees-le-rapport-choc-de-bercy-1024610.php Cauchemardesque. Je ris devant Montebourg qui prétend s'attaquer aux notaires (20000 euros par mois) et aux greffiers (10000 euros par mois). Les notaires ont survécus à tous les changements de régime.
Brock Posté 14 juillet 2014 Signaler Posté 14 juillet 2014 Tu es au Québec ou en zone anglophone ? a Montreal, zone anglophone au Quebec
Hank Rearden Posté 15 juillet 2014 Signaler Posté 15 juillet 2014 On le savait tous ici : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203640930083-professions-reglementees-le-rapport-choc-de-bercy-1024610.php Cauchemardesque. Je ris devant Montebourg qui prétend s'attaquer aux notaires (20000 euros par mois) et aux greffiers (10000 euros par mois). Les notaires ont survécus à tous les changements de régime. On rit (jaune) d'autant plus quand on se rend compte que "dereguler" dans la bouche d'un socialiste veut dire "assurer une plus grande coercition tarifaire" plutôt que de rompre réellement avec les monopoles.
Noob Posté 15 juillet 2014 Signaler Posté 15 juillet 2014 C'est à craindre en effet, mais pas uniquement la faute au gouvernement il y a fort à parier que dès qu'une proposition de libéralisation d'un secteur sera dans les tuyaux la corporation touchée consentira à des baisses de tarifs pourvu qu'on ne touche pas au monopole. Il faut être deux pour danser le tango.
Neuron Posté 15 juillet 2014 Signaler Posté 15 juillet 2014 On le savait tous ici : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203640930083-professions-reglementees-le-rapport-choc-de-bercy-1024610.php Cauchemardesque. Je ris devant Montebourg qui prétend s'attaquer aux notaires (20000 euros par mois) et aux greffiers (10000 euros par mois). Les notaires ont survécus à tous les changements de régime. Ils font comme la Poste, ils touchent le CICE. Normal.
fryer Posté 25 septembre 2014 Signaler Posté 25 septembre 2014 Dans le cadre du projet de loi de déréglementation des professions réglementées, je viens de voir passer ça sur mon FB (enjoy) :
PJE Posté 15 novembre 2014 Signaler Posté 15 novembre 2014 Quelles réformes suisses transposer en France ?De 1990 à 2000, la dette suisse passe de 30,9 à 51% du PIB, soit de 104 à 220 milliards de francs suisses. La faute, essentiellement, à la progression de la dette de la Confédération qui passe de 38 à 108 milliards de francs suisses. Pour remédier à ce problème, les Suisses ont adopté, entre autres, 2 mesures essentielles : un frein à l’endettement efficace et la suppression du statut de la fonction publique pour rapprocher les conditions d’embauche du privé. Mais ils ont aussi mis en concurrence les caisses d’assurance maladie, organisé la fusion de leurs petites communes, réformé leur système de retraite… Toutes ces mesures, et c’est peut être le plus intéressant, ont été adoptées avec le soutien de la population. Retour sur un panel de réformes suisses que l’on pourrait transposer en France. Budget : Un frein à l’endettement efficaceLa dérive budgétaire des années 1990, a conduit les Suisses à adopter, par vote populaire en 2003, une règle de frein à l’endettement qui stipule que les dépenses de la Confédération ne doivent pas dépasser les recettes sur l’ensemble d’un cycle conjoncturel. Cela veut dire que les déficits budgétaires sont « acceptés » seulement lors d’une période de crise économique afin de permettre à l’État d’enrayer la récession économique, mais que ces déficits doivent être comblés par des excédents le plus rapidement possible par des programmes d’allégement lors des périodes d’expansion économique. Mis en place depuis plus de 10 ans, ce frein à l’endettement a montré son efficacité. Source : Economiesuisse. Comment ça fonctionne ? [1] Le modèle dispose d’un compte « notionnel » permettant d’enregistrer les écarts par rapport à la prévision et de les corriger dès que possible. Ce compte de compensation doit permettre des corrections a posteriori : il permet aux budgets futurs de prendre en considération les erreurs d’estimation, cela de manière souple et sans qu’il soit possible d’éluder systématiquement l’objectif du frein à l’endettement. Aussi les déficits structurels des années 2003 et 2005 ont pu être comprimés, et des excédents structurels ont été réalisés en 2006. Un compte d’amortissement : En 2008, une règle complémentaire a été proposée visant à prendre en compte les dépenses extraordinaires qui ne sont pas imputées au compte de compensation. Néanmoins, ce sont les excédents structurels du budget ordinaire qui doivent compenser les déficits du budget extraordinaires. Le frein à l’endettement est constitutionnel : c’est en 2001, que la Suisse a inscrit dans sa constitution un « frein à l’endettement ». Cette loi reste néanmoins abstraite et assez vague et ne pose que les principes fondamentaux du mécanisme sans donner d’objectifs chiffrés. Cela permet aux Suisses une plus grande souplesse lorsque la cible devra être redéfinie (choc économique, inflation,…) Un instrument de prévision macroéconomique bien pensé, le HP Filter : Le filtre Hodrick-Prescott (HP) est utilisé pour séparer la composante structurelle de la composante conjoncturelle du produit national. Elle permet de lisser des données anciennes et prévisionnelles du PIB, et de calculer le PIB tendanciel de manière rigoureuse, tant sur le plan scientifique que dans la pratique. Soucieuse de choisir le bon instrument, l’Administration fédérale a demandé un rapport à KOF/EPF dans lequel cette méthode a été désignée comme la plus appropriée pour calculer les déficits structurels de la Confédération. La Fédération des entreprises suisses dresse ces conclusions des 10 ans d’application du frein à l’endettement : « Pour être efficaces, les règles fiscales doivent être transparentes, contraignantes, flexibles et légitimées politiquement. » Le mécanisme du frein à l’endettement suisse « est (sur le principe) simple, il traite toutes les tâches et offre de la souplesse en situation d’urgence. Le nombre de paramètres à prendre en compte est limité, ce qui en fait un outil comparativement facile à utiliser et à comprendre. Sa grande transparence permet d’en constater les succès, mais aussi d’identifier les problèmes et de procéder à des corrections. » Coté français, la notion de frein à l’endettement fait lentement sont chemin. Le 30 octobre 2014 dernier, la Commission des finances du Sénat qui rejetait la programmation des finances publiques 2014-19 proposait la création d’un « frein à la dette » qui se déclencherait lorsque le niveau d’endettement atteindrait 100% du PIB. À noter cependant, qu’en Suisse le frein à l’endettement n’est pas effectif pour les dépenses sociales. C’est un choix, les Suisses distinguent ces dépenses depuis qu’ils ont réussi à réformer leurs systèmes, notamment par une mise en concurrence des organismes. Retraites : un système de base unique, soutenu par deux systèmes par capitalisationEn Suisse, l’âge légal de la retraite est de 65 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes. Cependant, un projet de loi « Prévoyance retraite 2020 » toujours en discussion, prévoit de relever l’âge légal à 65 ans pour les femmes. Le système de retraite suisse repose sur 3 piliers : L’AVS, c’est-à-dire le système par répartition, le régime de base obligatoire pour toutes les personnes qui travaillent ou habitent en Suisse (à partir du 1er janvier qui suit les 17 ans et jusqu’à l’âge de la retraite, ou pendant au minimum 20 ans pour ceux qui rentrent dans la vie active après 17 ans). 50% des cotisations sont payées par l’employeur et 50% par l’employé en prélèvement direct sur le revenu. Une spécificité importante, le montant de la rente de l’AVS est plafonnée : entre 1.100 francs suisses mensuels minimum et 2.300 francs suisses mensuels maximum. Et un couple marié ne peut pas toucher, en cumulé, plus de 150% de la rente maximale (environ 3.400 francs suisses par mois). Un système par capitalisation professionnelle : Cette prévoyance professionnelle est également obligatoire et elle complète la couverture de l’AVS. Comme pour l’AVS, les cotisations se partagent entre l’employeur et l’employé et l’ensemble de ces rentes (prévoyance professionnelle et AVS) doit couvrir environ 60% du dernier salaire. Un système par capitalisation privé : Pour améliorer son niveau de vie et avoir un revenu complémentaire au moment de la retraite, chaque citoyen peut souscrire à une assurance privée (auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance). Ces produits se présentent sous la forme de comptes ou produits bancaires ou d’assurance et cette rente est déductible fiscalement (avec un plafond de 6.739 francs suisses annuels pour les salariés et 33.696 francs suisses annuels pour les indépendants et personnes non affiliées à une institution de prévoyance). L’Assurance maladie : 61 compagnies en concurrenceLe 28 septembre 2014, les suisses ont voté à 62% contre la mise en place d’un système d’assurance maladie public, ils étaient déjà 71% contre en 2007. Le projet de caisse unique devait remplacer les 61 caisses d’assurance-maladie privées actuelles jugés pas assez transparente par certains opposants à la concurrence. « Nous n’avons pas de déficit en Suisse, c’est un système en bonne santé, bien sûr on peut critiquer un manque de transparence chez certains assureurs, mais un système contrôlé par l’État ne résoudrait pas de tels problèmes » répondait Ivan Slatkine, un des responsables du parti libéral, suite à la votation populaire. L’affiliation à l’une des 61 caisses d’assurance-maladie est obligatoire pour chaque résident en Suisse. Les cotisations s’élèvent en moyenne à 300 euros par mois et par personne, ce qui ouvre le droit aux prestations en cas de maladie, d’accident et de maternité puisque les soins dentaires sont toujours en option. Une partie des coûts des soins est à la charge de l’assuré : 10% du montant avec un plafond à 700 francs suisses par an (350 francs suisses par an pour les moins de 18 ans). A noter, qu’en cas d’accident, l’assurance maladie obligatoire n’intervient que si l’assuré n’a pas souscrit à une autre garantie d’assurance privée. Une fonction publique alignée sur le privé :1. La suppression du statut : À la base, le statut de la fonction publique en Suisse était déjà très différent du statut français : les contrats étaient signés par période administrative de quatre ans (trois ans avant 1959) et le droit de grève déjà fortement limité si les buts ou les moyens étaient considérés illicites ou dangereux pour l’État. Finalement, le projet de loi de suppression du statut de la fonction publique de 2000 qui a été activement combattu par les syndicats, a été validée par votation populaire en 2002 car approuvée par 67% des citoyens votants. À noter que le statut avait déjà été aboli dans toutes les fonctions publiques cantonales à partir des années 1990. Un point concernant le Code du travail en Suisse :En Suisse, Le droit du travail est régit par le Code des obligations suisse (articles 319 à 343 CO) qui est le 5ème livre du Code civil suisse et la Loi fédérale sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce (LTr). Jean-François Besson, le secrétaire général du Groupement transfrontalier européen qui représente les travailleurs frontaliers franco-suisse, estimait le nombre d’articles régissant le travail en Suisse à environ 200. Une législation à minima puisque la plupart des entreprises ont déjà signé des accords et des conventions collectives, notamment sur le temps de travail qui tourne autour de 40 heures par semaine (mais fixé à 45 heures par semaine, et 4 semaines de vacances par an dans le Code des obligations). Idem pour les salaires réglés par les conventions collectives puisque le Smic n’existe pas. Au niveau fédéral, qu’en est-il finalement ? La réforme concerne tous les agents de l’administration confédérale, des services du Parlement, de la poste, des chemins de fer et des entités décentralisées en alignant leur contrat, signé pour une période indéterminée mais reconduit tous les 4 ans, sur le droit privé, c’est-à-dire résiliable. Depuis une dizaine d’années, un blocage persiste cependant en matière de licenciement économique : la puissance publique ne pouvant faire faillite, le reclassement de tout fonctionnaire fédéral était automatiquement validé et considéré comme un acquis. Un projet de réforme toujours en discussion, prévoit de régler ce problème en proposant, non plus de réintégrer automatiquement la fonction publique mais d’orienter l’ancien fonctionnaire vers une phase d’aide à la « transition professionnelle », indemnisée.2. Des agents évalués : La réforme de 2002 modifie également la progression salariale des agents qui se fait dorénavant sur évaluation de la performance des agents. Les objectifs assignés à un fonctionnaire sont convenus entre ce dernier et son supérieur hiérarchique immédiat : ces objectifs dépendent de la performance (c’est-à-dire les résultats des fonctionnaires par rapport aux objectifs) et du comportement des fonctionnaires (notamment les méthodes de travail). La rémunération à la performance peut prendre la forme d’une augmentation annuelle du salaire ou d’une prime complémentaire une fois que le plafond de l’échelle de traitement est atteint. L’existence d’objectifs chiffrés a permis d’éviter des notations complaisantes qui consistaient à attribuer la note maximale à la majorité des fonctionnaires, rendant inefficace le mécanisme incitatif. En France, par exemple, l’absence d’objectifs chiffrés peut mener à des situations extravagantes. Pour ne citer qu’eux, les cadres supérieurs infirmiers dans les hôpitaux de Paris ont obtenu, en 2007, la note moyenne de 19,3… sur 20. En Suisse, une mauvaise évaluation a d’ailleurs des conséquences concrètes sur le maintien du poste des fonctionnaires suisses ; du changement de poste à la résiliation du contrat. Une Éducation décentralisée qui répond aux besoins locauxEn Suisse comme en Allemagne, l’Éducation est une préoccupation de l’État… fédéré (dit canton) et non fédéral. L’enseignement obligatoire relève de l’action des cantons et des communes. Conséquence, il n’y a pas de ministre de l’Éducation fédéral puisque la Fédération n’intervient que dans le domaine de la fixation des programmes de la formation professionnelle après concertation avec les entreprises. Similaire au modèle allemand, chaque canton suisse légifère sur les questions d’éducation à travers son Parlement et son gouvernement. Le Parlement cantonal vote le budget général alloué à l’éducation et les communes sont ensuite responsables de l’intégralité de l’enseignement obligatoire, des établissements et du personnel (enseignant ou non). Certaines peuvent, à ce titre, verser une part des salaires, comme dans le canton de Zurich où les communes prennent en charge près de 80% du salaire des professeurs. L’unité au niveau national est assurée par la réunion des 26 ministres cantonaux à la Conférence Suisse des Ministres Fédéraux de l’Éducation pour mettre en place l’harmonisation des politiques éducatives dans le pays : sont fixés les standards de qualité communs, le montant minimum des bourses étudiantes, le financement de la formation professionnelle et le management des universités. Des fusions des communes par votation populaireDans l’imagination de beaucoup, la Suisse se caractérise, comme la France, par un très grand nombre de petites communes. C’est vrai qu’avec 2.352 communes pour 8 millions d’habitants, la Suisse compte seulement 3.400 habitants par commune en moyenne. C’est-à-dire le double de la moyenne française : 1.700 habitants en moyenne (36.769 communes pour 63 millions d’habitants). En Suisse, le mouvement de fusion des communes est volontaire (non pas imposé comme dans la plupart des pays européens->13667]). Elle s’est donc réalisée lentement mais sûrement puisqu’en 1990, le pays comptait 3.021 communes, soit 669 de plus qu’aujourd’hui. Les fusions se décident par votation populaire, à la demande des élus locaux qui souhaitent officialiser des collaborations de longue date et faire face aux défis administratifs de demain. Le canton de Fribourg est celui qui a connu le plus grand nombre de fusions de communes : elles y sont de très petites tailles et aujourd’hui encore, la moitié des communes fribourgeoises comptent moins de 500 habitants. À l’inverse, les cantons de Zurich ou de la Suisse centrale ont des communes nettement plus grandes. Une assurance chômage soutenue par le privé :L’assurance chômage suisse fait partie du régime de protection sociale obligatoire, elle est financée par les cotisations de l’employeur et de l’employé et sa gestion est assurée par l’État fédéral qui en définit également les principales règles. L’indemnisation est versée au niveau cantonal par les caisses de chômage et les offices régionaux de placement ont la charge de l’accompagnement des demandeurs d’emploi. Comme pour la retraite ou la maladie, les citoyens peuvent faire appel à des caisses de chômage privées. On en trouve deux types : Les caisses professionnelles sont les plus répandues. Elles sont instituées par les organisations d’employeurs et de salariés et doivent obtenir l’agrément de l’Organe de compensation. Généralement leur capacité d’indemnisation est restreinte à une région ou à un groupe déterminé de personnes ou de professions. Les caisses privées : Désormais, de plus en plus de Suisses cotisent, librement, auprès de complémentaires privées dans le domaine de l’assurance chômage. Il s’agit pour eux de compléter leurs indemnités en cas de perte d’emploi. Seule condition, avoir souscrit à la complémentaire avant le premier jour de chômage. Et finalement, comme en Allemagne, l’assurance chômage suisse fixe des règles strictes au versement des indemnités : Tableau comparatif des règles de l’assurance chômage France/Suisse : France Suisse Taux de cotisation 4% à la charge de l’employeur, 2,40% à la charge du salarié 2,2% à la charge de l’employeur, 1,1% à la charge du salarié Ouverture des droits 4 mois au cours de 28 derniers mois (36 mois pour les 50 ans et plus) 12 mois au cours des 2 dernières années et l’inscription à l’Office cantonal de l’emploi doit avoir lieu au plus tard le premier jour qui suit la fin de l’emploi Durée de l’indemnisation Entre 4 et 24 mois (36 mois pour les plus de 50 ans) 12 mois (mais 9 mois pour les moins de 25 ans, sans charge de famille) Montant de l’indemnisation De 40,4 à 57,4% + partie fixe de 11,72 euros (limite de 75% du salaire journalier de référence) 70 à 80% du salaire de référence selon la situation familiale et le salaire de référence Plafond du salaire de référence en brut par mois 12.124 euros 8.539,92 euros (10.500 CHF) Montant minima de l’allocation mensuelle 841,32 euros Pas de minima Montant maximal de l’allocation mensuelle 6.161,29 euros (228,80 euros en montant journalier) 6.831,86 euros (8.400 CHF) Taux de chômage en sept. 2014 10,5 % (5.431.500 demandeurs d’emplois, toutes catégories et Dom compris) 3% (129.965 personnes inscrites auprès des Offices régionaux de placement) Source : Unedic À ces règles s’ajoutent des sanctions qui suspendent le droit aux indemnités en cas de manquement, c’est-à-dire : de prise de congé sans raison valable, si le demandeur d’emploi est au chômage « par sa propre faute », d’efforts insuffisant pour rechercher un nouvel emploi, manquement d’un rendez-vous avec le conseiller, refus d’un travail raisonnable, manquement à une formation professionnelle, faux renseignements, exercice d’une activité lucrative non déclarée… En cas de doute, des enquêtes sont menées par les inspecteurs des offices régionaux. Les jours de suspension vont de 1 à 15 jours pour une faute légère, de 16 à 30 jours pour une faute moyenne, de 31 à 60 jours pour une faute grave. http://www.ifrap.org/Quelles-reformes-suisses-transposer-en-France,14543
Cugieran Posté 15 novembre 2014 Signaler Posté 15 novembre 2014 Hé oui tout n'est pas parfait mais ces helvètes ont beaucoup de leçons à nous apprendre. Ca dit pas deux choses : - qui pour faire ça en France ? question rhétorique bien sûr... personne - comment faire pour que les gens y croient? les merdias et les syndicacats feront le sale boulot de démontage... Emigrer quoi...
Neuron Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 La seul technique serait pour moi de faire un choc mais sur un autre sujet pour être suivi dans des réformes plus complexes. Pour changer, il faut être suivi donc, il faut démontrer que l'on a raison par principe avant. Et il me semble qu'il y a une action assez simple à mettre en place : la fin du monopole de la sécu. Il suffirait juste d'un unique texte et deux mois après la promulgation il y aurait des résultats quantifiables pour les individus. Il faudrait ainsi juste attendre 30 jours pour que les français assurés dans le privé puisse témoigner de la baisse de leur cotisation, donc de la hausse de leur revenu. Un gouvernement qui arrive à faire passer cela peut lancer des choses plus complexe et dont les bénéfices sont plus longs à se manifester.
alex6 Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Avant de s'attaquer a la Secu, il est bien plus urgent de reduire au maximum la nuisance des syndicats. Donc suppression des subventions puis privatisation de tout ce qui est privatisable a la mode Nouvelle-Zelande (en evitant les nombreuses erreurs faites la-bas, le plus possible...) Pour ca, il faut un gouvernement tenace et surtout faisant preuve d'une absolue abnegation afin de depasser les copinages et autres magouilles entre potes de parti. Evidemment, il n'y a strictement personne capable de faire une chose pareil actuellement, meme pas de loin.
DiabloSwing Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Hé oui tout n'est pas parfait mais ces helvètes ont beaucoup de leçons à nous apprendre. Ca dit pas deux choses : - qui pour faire ça en France ? question rhétorique bien sûr... personne La tutelle du FMI
Neuron Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Avant de s'attaquer a la Secu, il est bien plus urgent de reduire au maximum la nuisance des syndicats. Donc suppression des subventions puis privatisation de tout ce qui est privatisable a la mode Nouvelle-Zelande (en evitant les nombreuses erreurs faites la-bas, le plus possible...) Pour ca, il faut un gouvernement tenace et surtout faisant preuve d'une absolue abnegation afin de depasser les copinages et autres magouilles entre potes de parti. Evidemment, il n'y a strictement personne capable de faire une chose pareil actuellement, meme pas de loin. Mon analyse n'est pas celle-là.Actuellement, les syndicats sont dans une posture qui leur permet de tout bloquer. Si tu veux privatiser ce qui doit l'être et réduire ainsi leur influence, tu es condamné à l'échec. Le temps qu'il te faut sera trop long et tu échoueras car ils pourront bloquer le pays suffisamment longtemps pour te mettre en échec. Quelqu'en soient les conséquences pour le pays, les citoyens. Si en revanche, tu lances une réforme dont les effets sont visibles en 30 jours, tu n'as qu'à tenir 30 jours qui, une fois passés, vont faire adhérer une grande partie de la population. Et pas que les riches. Quand des smicards vont témoigner qu'ils dépensent 200€ de moins en sécurité social, tu feras la démonstration flagrante de la vertu de ton raisonnement. Celui qui tape les syndicats de front sera toujours en échec car il faut démontrer que les syndicats français sont plus nuisibles que bénéfiques pour les employés. Et le démontrer n'est pas simple dans les médias. La priorité ne peut pas être aux privatisations. Voilà pourquoi la fin du monopole de la sécu est la seul première pierre possible à la libéralisation de la France.
NoName Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Cela dit il me semble que les dernières enquêtes d'opinions vis à vis des syndicats étaient vraiment pas terrible.
Rübezahl Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Voilà pourquoi la fin du monopole de la sécu est la seul première pierre possible à la libéralisation de la France. c'est certainement pas la seule. Il y a des bouts de fil qui dépassent de partout de la bobinette.
Mathieu_D Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Des fois je me demande si commencer par verser le salaire complet aux étrangers travaillant en France seulement ne suffirait pas à lancer la chute des dominos.
Rübezahl Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Et des syndicalistes dans l'illégalité, dans beaucoup de pays ça s'emprisonne. Et ça a déjà été fait en France. Avec une justice qui ferait son boulot, la plupart des leaders syndicaux fr seraient sous les barreaux pour longtemps.
Neuron Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 c'est certainement pas la seule. Il y a des bouts de fil qui dépassent de partout de la bobinette. Mon option :- produit un effet quantifiable en un mois, - crée un enrichissement immédiat des personnes concernées, - diminue naturellement les déficits sociaux, - ne nécessite pas de texte de loi complexe, - décridibilise les tenants du monopole. Donc, c'est pour moi très puissant. Mais si tu as d'autres idées :
NoName Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Des fois je me demande si commencer par verser le salaire complet aux étrangers travaillant en France seulement ne suffirait pas à lancer la chute des dominos. Ha oui tiens j'y avait pensé à ça, mais du coup les étrangers en France ça se passe comment? Ils gardent leurs assurances tout en cotisant à la ss?
Rübezahl Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 Mon option : - produit un effet quantifiable en un mois, - crée un enrichissement immédiat des personnes concernées, - diminue naturellement les déficits sociaux, - ne nécessite pas de texte de loi complexe, - décridibilise les tenants du monopole. Donc, c'est pour moi très puissant. Mais si tu as d'autres idées : mais c'est sûr que la libéralisation de la SS est une bonne idée et puissante. ... seulement, mine de rien, vraiment mine de rien, càd très très discrètement,ça fait bien vivre un gros paquet de gens. Donc, mine de rien, vraiment mine de rien, càd très très discrètement, les résistances sont grandes, et bref c'est pas sûr que le mouvement démarre par là. La SS c'est 20 milliards d'euros de déficit annuel depuis au moins 30 ans. Ces milliards ne s'évaporent pas dans l'espace intersidéral. Petitement ou grossement, ils tombent dans plein de poches bien placées. Et les nombreux propriétaires de toutes ces poches oeuvrent quotidiennement à la prolongation de cette escroquerie miraculosité miraculositude que le monde entier nous envie. Les autres idées, c'est les innombrables professions réglementées. Une fois qu'une est libéralisée, elle devient miraculeusement beaucoup plus sensible à la libéralisation des autres.
Filthy John Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 J'appuie Neuron sur ce coup-là. La Sécu, à travers la myriade d'organismes monopolistiques qui la compose, brasse tout de même chaque année un bon quart de la richesse produite en France. Si l'on tient à libéraliser l'économie du pays, c'est indéniablement par là qu'il faut commencer. Et dans le domaine, la mère de toutes les réformes, c'est effectivement le salaire complet. Et juste le salaire complet : je déconseillerai de toucher au monopoles dans un premier temps. Pas tant que chacun n'aura pas compris, dans la douleur, l’intérêt de s'en débarrasser. Lorsque chaque salarié français verra son salaire presque doublé, puis recevra à la foulée un appel de cotisation lui demandant d'en refiler la moitié à l'URSSAF, il sera clair pour tout le monde que le prix à payer est trop élevé en regard des services rendus. Les cotisants ne tarderont pas à réclamer d'eux-même l'ouverture à la concurrence. Cela permettrait au passage de pouvoir refondre les systèmes indépendamment : ouvrir le marché de l'assurance chômage est trivial, mais on ne peut pas toucher à l'assurance maladie sans préalablement libéraliser la santé (et le très gros secteur hospitalier) ni saper trop rapidement les financements de la branche vieillesse. Si j'avais à réformer le bouzin, je glisserai le salaire complet comme un des nombreux points d'une grande réforme fiscale. Je vendrai ça comme tout un tas de mesures permettant de simplifier la fiscalité et permettre de gagner en lisibilité. Au passage, je ferai disparaître certaines de ces taxes qui coûtent plus qu'elles ne rapportent, et allégerait un peu les impôts. Je ferai tout mon possible pour qu'aucun syndicat ne puisse décemment s'opposer à la réforme sans perdre toute crédibilité : personne ne soutiendra une grève luttant contre une baisse d'impôts. Car il ne faut pas oublier que les Français souffrent encore pour beaucoup d'une sorte de Syndrome de Stockholm envers la Sécu : ouvrir directement le marché à la concurrence peut être très mal perçu par la population, et dès lors, on s'expose au risque de voir ceux-ci soutenir les actions syndicales qui ne manqueraient pas d'être mises en place pour contrer une telle réforme. Et il vaut mieux éviter d'aller au clash avec les syndicats tant que ce qui leur reste de crédibilité n'a pas été totalement sapé. Même si les Français ne leur accorde qu'une confiance très limitée, il n'est pas rare de les voir soutenir certaines grèves. A chaque mouvement en opposition avec les réformes des retraites, par exemple, on voit des taux de soutien oscillant entre 60 et 70%. On peut raisonnablement s'attendre à des chiffres similaires pour la Sécu. C'est malheureux, mais je ne vois pas ce pays être réformé autrement que par la ruse. Libéraliser ouvertement, c'est risquer des mouvements de protestation incontrôlables. Et compter sur une faillite pour espérer un sursaut libéral, c'est oublier que la France est l'Argentine de l'Europe.
NoName Posté 16 novembre 2014 Signaler Posté 16 novembre 2014 C'est quoi les derniers sondages d'opinion sur la libéralisation de la sécu? J'avais lu quelque chose comme 85% d'opinions favorables à l'ouverture de la sécurité sociale.
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