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Un assasin libéré pour vice de forme en Belgique


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Elle est plutôt mal venue la comparaison avec Outreau : à l'époque des gens ont été accusés alors qu'il n'y avait pas eu de crime en réalité, uniquement des témoignages (je simplifie un peu mais bon...). Là il y a deux cadavres, c'est difficile d'imaginer qu'il pourrait ne pas y avoir de crime. Elles ne se sont pas égorgées par accident.

Outreau, il y avait bien un réseau pédophile et des enfants violés, hein. Les uns et les autres ont été "associés" à ce réseau sur les élucubrations d'une membre du réseau et d'un enfant. Mais le "coeur" du réseau (4 personnes, de mémoire) participait bien à ces orgies. Et les enfants ont bien été violés (7 ou 8 il me semble). Tu simplifies donc un peu trop à mon goût. A moins que 8 enfants violés ne constituent pas un crime à ton sens.

 

Bref, je persiste : être accusé d'un crime affreux n'est pas automatiquement synonyme de coupable. Pas de fausse pudeur : très très très souvent, et heureusement, les gens accusés s'avèrent coupables. Mais pas toujours. Les mots sont importants. 

 

Je ne connais pas le dossier, je connais pas ce monsieur, ni les victimes, ni le contexte, il me paraît dès lors très prématuré de conclure à sa culpabilité sur le fondement d'une empathie avec les victimes (ce qui est tout sauf rationnel). S'il existe des preuves contre lui, il sera sanctionné durement, je ne suis pas inquiet.

Posté

faut bien voir qu'il n'etait pas journaliste, le gars

un peu de decence tout de meme

Posté

Outreau, il y avait bien un réseau pédophile et des enfants violés, hein. Les uns et les autres ont été "associés" à ce réseau sur les élucubrations d'une membre du réseau et d'un enfant. Mais le "coeur" du réseau (4 personnes, de mémoire) participait bien à ces orgies. Et les enfants ont bien été violés (7 ou 8 il me semble). Tu simplifies donc un peu trop à mon goût. A moins que 8 enfants violés ne constituent pas un crime à ton sens.

Bref, je persiste : être accusé d'un crime affreux n'est pas automatiquement synonyme de coupable. Pas de fausse pudeur : très très très souvent, et heureusement, les gens accusés s'avèrent coupables. Mais pas toujours. Les mots sont importants.

Je ne connais pas le dossier, je connais pas ce monsieur, ni les victimes, ni le contexte, il me paraît dès lors très prématuré de conclure à sa culpabilité sur le fondement d'une empathie avec les victimes (ce qui est tout sauf rationnel). S'il existe des preuves contre lui, il sera sanctionné durement, je ne suis pas inquiet.

Quand on fait référence à Outreau on fait en général référence à l'erreur judiciaire, pas au reste du procès. Les victimes de cette erreur l'ont-elles été à cause de preuves matérielles ? Pour autant que je sache, non. De plus la formulation que tu as utilisé laisse peu de doute sur le fait que tu faisais explicitement référence à la-dite erreur judiciaire. My point stands.

Et pour le cas du belge en question il y a un élément qui trompe rarement : pourquoi tuer le bébé ? À 13 mois il ne risque pas de témoigner de grand chose, donc la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée - "tout sauf rationnel", hmm ?

Posté

Si Manuel Valls viole tes droits pour récolter des méta-données et des données sur toi, au fond, c'est pas si grave : ce serait trop bête de ne pas détecter un terroriste.

Ma foi, à force de chercher, on trouvera bien quelque chose sur toi. Nous sommes tous coupables, à un degré ou un autre. 

 

Troll à part, oui à la responsabilité des uns et des autres en cas de manquements avérés (c'est-à-dire qui est de leur fait et qui relève de leur pouvoir). 

 

Non au principe de précaution, y compris en matière pénale. Sérieusement, l'erreur de procédure dont on parle ici semble être un juge qui a oublié de rédiger correctement son ordonnance. Il a pas oublié de cocher une case dans un cerfa alakon, hein, il a oublié d'ordonner la détention. Tu peux appeler ça un détail procédural absurde si tu veux, mais là je pense que tu te trompes. Lourdement.

Je parle au sens plus large. Tu as des flics qui fait une perquisition illégale et qui obtiennent des preuves irréfutables contre un tueur en série pédophile. Ils doivent être condamnés pour violation de domicile, être exclu de la police, mais les preuves ce serait ridicule de ne pas s'en servir.

Grâce au système que je préconise tu as de lourdes incitation pour les services publics à respecter les procédures, et en même temps on ne se retrouve pas dans des situations ubuesques où on a toute les preuves de la culpabilité de quelqu'un mais il faut le relâcher parce que voilà.

Posté

Quand on fait référence à Outreau on fait en général référence à l'erreur judiciaire, pas au reste du procès. Les victimes de cette erreur l'ont-elles été à cause de preuves matérielles ? Pour autant que je sache, non. De plus la formulation que tu as utilisé laisse peu de doute sur le fait que tu faisais explicitement référence à la-dite erreur judiciaire. My point stands.

Et pour le cas du belge en question il y a un élément qui trompe rarement : pourquoi tuer le bébé ? À 13 mois il ne risque pas de témoigner de grand chose, donc la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée - "tout sauf rationnel", hmm ?

 

Toi : "à l'époque des gens ont été accusés alors qu'il n'y avait pas eu de crime en réalité [...] Là il y a deux cadavres, c'est difficile d'imaginer qu'il pourrait ne pas y avoir de crime."

 

 

Moi : "A moins que 8 enfants violés ne constituent pas un crime à ton sens."

 

Outreau : il y a eu crime. Et accusations à tort. Je ne vois pas comment tu peux, en toute honnêteté, dissocier les deux. Je n'ai jamais entendu parler une erreur judiciaire reposant sur un crime imaginaire. Une erreur judiciaire, c'est un crime réel, un coupable fabriqué. 

 

En conséquence, l'existence d'un crime n'implique pas ipso facto le fait que l'accusé est coupable. J'ajoute que tu ne saurais nier que personne ici ne connaît le dossier. Dès lors, me parler de probabilité, en la matière, est ridicule. Si demain un membre d'une de nos familles meurt dans des circonstances troubles, faudra-t-il condamner car " la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée "? Ce serait rationnel, n'est-ce pas? Après tout, les preuves, les démonstrations, les procédures, c'est chiant, c'est lourd, c'est pas libéral. Connaître le dossier? Useless. 

 

 

 

 

Posté

Outreau : il y a eu crime. Et accusations à tort. Je ne vois pas comment tu peux, en toute honnêteté, dissocier les deux. Je n'ai jamais entendu parler une erreur judiciaire reposant sur un crime imaginaire. Une erreur judiciaire, c'est un crime réel, un coupable fabriqué. 

Heu. Il y a aussi pas de crime du tout, coupable bidon.

Posté

Je parle au sens plus large. Tu as des flics qui fait une perquisition illégale et qui obtiennent des preuves irréfutables contre un tueur en série pédophile. Ils doivent être condamnés pour violation de domicile, être exclu de la police, mais les preuves ce serait ridicule de ne pas s'en servir.

Grâce au système que je préconise tu as de lourdes incitation pour les services publics à respecter les procédures, et en même temps on ne se retrouve pas dans des situations ubuesques où on a toute les preuves de la culpabilité de quelqu'un mais il faut le relâcher parce que voilà.

 

La fin justifie les moyens, c'est ça? 

 

Hé bien, je suis curieux de voir ta théorie en pratique. Si tu veux, je t'accompagne au commissariat pour que tu ailles expliquer aux policiers que tu portes plainte contre leur collègue pour violation de domicile à la Police alors que la Police aurait trouvé, par ailleurs, des preuves contre toi. 

Après, c'est pratique : tu seras déjà sur place, au commissariat, en GAV.

Ou tu pourras profiter de ton temps libre, en détention provisoire, pour faire respecter tes droits. T'auras que ça à faire, ça tombe bien. 

 

Imaginons également que la Police agisse à tort. Tu portes plainte contre qui? T'as l'identité des policiers qui te réveillent et menottent à 6 heures du matin? Tu leur demandes et ils te répondent aimablement, peut-être? Ou pire, pour une écoute téléphonique. 

 

Mais imaginons que la Police agisse à tort et que tout étant parfait dans le meilleur des mondes, la Police te fournisse gracieusement tous les éléments nécessaires pour poursuivre le collègue.  Hé bien, que va-t-il arriver? Même si les policiers qui agissent sans penser à mal, tu pourras engager leur responsabilité sur le fondement d'un texte ambigu voire d'un revirement de jurisprudence.

 

Hé bien moi, à la place d'un policier, ce que je fais? Rien. Le moins possible. Principe de précaution. Dès qu'il y a doute, et donc risque personnel de voir ma vie gâché, j'évite. 

 

Ultime point : ce type de raisonnement me rappelle ceux de Taubira ou de Valls.

 

Pour sanctionner le Dieudonné, l'antisémite, le raciste, le malpensant, tous les moyens sont bons. Détourner les contrôles fiscaux de leur finalité? On s'en fout. Utiliser la GAV comme moyen de pression? Pas grave. Liquider les procédures protégeant l'accusé? Oui, il faut pouvoir punir le malpensant, le terroriste. 

La fin justifie les moyens. 

 

La seule chose acceptable, à mon sens, c'est d'avoir des procédures protectrices bien écrites. Pas de fioritures, pas de complications inutiles à cause de textes mal rédigés. Si c'est ça que vous dénoncez, OK, je vous suis. Mais là, le magistrat a oublié d'ordonner la détention. Même avec la procédure la plus simple du monde, on peut quand même pas emprisonner quelqu'un sans qu'un magistrat en ait donné l'instruction. Même s'il a mangé un chaton, qu'il écrit en Comic sans MS et qu'il a voté pour Koenig aux municipales.

Posté

Je parle au sens plus large. Tu as des flics qui fait une perquisition illégale et qui obtiennent des preuves irréfutables contre un tueur en série pédophile. Ils doivent être condamnés pour violation de domicile, être exclu de la police, mais les preuves ce serait ridicule de ne pas s'en servir.

Grâce au système que je préconise tu as de lourdes incitation pour les services publics à respecter les procédures, et en même temps on ne se retrouve pas dans des situations ubuesques où on a toute les preuves de la culpabilité de quelqu'un mais il faut le relâcher parce que voilà.

Ben voyons mon colon.

Bonjour je suis l'état je perquisitionne chez vous parce que j'en ai envie avec des policiers lampistes recrutés pour cela et payés avec une petite valise de billets et comme par hasard il y a chez vous les preuves d'un crime que j'ai fabriqué (oh ben ça alors ça tombe bien) et je vous poursuit et je vous fait condamner.

Si une perquisition est illégale toutes les preuves qui en découlent doivent être illégales, et la règle générale de bon sens toutes les preuves recueillies illégalement doivent être exclues du dossier.

Posté

Je n'ai jamais entendu parler une erreur judiciaire reposant sur un crime imaginaire. Une erreur judiciaire, c'est un crime réel, un coupable fabriqué

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Auberge_de_Peyrebeille

Pas de crime (à priori le mort a fait une crise cardiaque), deux condamnations à mort. Et veux-tu que je te sorte la liste des dénonciations calomnieuses de viol qui se sont avérées complètement fausses par la suite ?

Continue à pédaler dans la choucroute, ça m'amuse.

Posté

Hum, effectivement ça se discute je pense, j'y réfléchirais à tête reposée quand j'aurais envie de me casser la tête.

Posté

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Auberge_de_Peyrebeille

Pas de crime (à priori le mort a fait une crise cardiaque), deux condamnations à mort. Et veux-tu que je te sorte la liste des dénonciations calomnieuses de viol qui se sont avérées complètement fausses par la suite ?

Continue à pédaler dans la choucroute, ça m'amuse.

 

Et donc? En quoi ça remet en cause le fait que l'existence d'un crime n'implique pas culpabilité? Ou la croyance dans l'existence d'un crime? 

 

Je te recite : "la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée". C'est sur des raisonnements foireux de ce type qu'on a condamné des gens à mort ou foutus des gens en taule pour rien. 

 

Dieu merci, tu n'es pas magistrat (j'espère).

Posté

Et donc? En quoi ça remet en cause le fait que l'existence d'un crime n'implique pas culpabilité? Ou la croyance dans l'existence d'un crime?

Je te recite : "la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée". C'est sur des raisonnements foireux de ce type qu'on a condamné des gens à mort ou foutus des gens en taule pour rien.

Dieu merci, tu n'es pas magistrat (j'espère).

En quoi cette phrase impliqué l'idée que le gars en question est coupable?

Posté

Dieu merci, tu n'es pas magistrat (j'espère).

Non et je n'ai pas la prétention de l'être. Par contre vu le festival de strawmen que tu balances depuis le début j'espère sincèrement que tu n'as pas non plus cette prétention.

Posté

@ A NoName

 

Parce que se fonder sur la probabilité pour conclure à la culpabilité est foireux.

Cas pratique :

 

Une fille témoigne d'un viol. Elle a des hématomes, elle pleure. Elle désigne un homme, sale, à moitié vagabond, brutal. Il a déjà été condamné pour d'autres larcins, et pour agression sexuelle la dernière fois.

Ce gars, il est probablement coupable, n'est-ce pas?

Autre cas pratique : 

 

On trouve le corps d'un gamin dans une baignoire. Il y a des traces aux poignets et aux chevilles. Il a été maintenu sous l'eau. Il a probablement été noyé dans la baignoire où il a été trouvé, et les responsables sont probablement les propriétaires de la baignoire dans laquelle il a été trouvé, n'est-ce pas?

 

 

Avant-dernier cas pratique : 

 

On a un réseau pédophile. Des enfants violés. Des preuves qui le démontrent. Parmi ces enfants, on en trouve un qui se souvient, qui atteste de l'existence d'autres personnes. On a des éléments qui peuvent laisser penser qu'il y en a d'autres, les souvenirs du gamin aiguillent. On trouve les personnes décrites. En fouillant bien, on trouve chez eux certains éléments ambigus : l'un, par exemple, a des vidéos pornos gays. La fille de cet accusé coupable atteste qu'il lui a déjà touché les fesses. La participation de ces personnes est confirmée par des membres du réseau pédophile. Ils sont probablement coupables, n'est-ce pas? 

 

Dernier cas pratique :

 

Tu te réveilles chez toi. Ta femme et ta fille ont été sauvagement assassinés. Tu as du sang sur toi. Tu es probablement coupable, n'est-ce pas?

 

C'est rationnel, les probabilités. Pourquoi s'inquiéter?

Bref, moi, ça m'agace ce type de raisonnement condamnant quelqu'un par avance sur le fondement d'une dépêche de 10 lignes.

Posté

Non et je n'ai pas la prétention de l'être. Par contre vu le festival de strawmen que tu balances depuis le début j'espère sincèrement que tu n'as pas non plus cette prétention.

 

Sophisme du sophisme.

Je peux aussi jouer à ce jeu.

Posté

Se fonder sur la probabilité pour conclure à la culpabilité est foireux.

Tu peux citer la phrase où je dis qu'il est coupable ?

Non, tu viens donc de rajouter un strawman à la belle collection qui précède. L2R.

Posté

J'ai déjà rappelé plusieurs fois, mais allons-y :

 

Toi : "à l'époque des gens ont été accusés alors qu'il n'y avait pas eu de crime en réalité [...] Là il y a deux cadavres, c'est difficile d'imaginer qu'il pourrait ne pas y avoir de crime."

 

 

Si demain un membre d'une de nos familles meurt dans des circonstances troubles, faudra-t-il condamner car " la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée "?

 

 

Et pour le cas du belge en question il y a un élément qui trompe rarement : pourquoi tuer le bébé ? À 13 mois il ne risque pas de témoigner de grand chose, donc la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée - "tout sauf rationnel", hmm ?

 

 

Tu peux citer la phrase où je dis qu'il est coupable ?

 

 

Parce que se fonder sur la probabilité pour conclure à la culpabilité est foireux.

 

Et je répète une ultime fois pour être sûr d'être compris : utiliser les probabilités parce que "ça trompe rarement" pour conclure à un drame familial (=il est coupable), c'est foireux.

 

Posté

@ A NoName

Parce que se fonder sur la probabilité pour conclure .

Rien n'a été conclu

Calme toi et lis. Avec ta tête.

Tu viens de citer une "preuve" ou il n y a pas ce que tu as dit

Posté

J'ai déjà rappelé plusieurs fois, mais allons-y :

Et je répète une ultime fois pour être sûr d'être compris : utiliser les probabilités parce que "ça trompe rarement" pour conclure à un drame familial (=il est coupable), c'est foireux.

C'est bien ce que pensais.

Bon alors pour apprendre à lire je te conseille "Pomme d'Api". Tu vas voir c'est super, il y a des dessins pour comprendre tout ce qui se passe.

Gamin je n'ai JAMAIS dit, pas une fucking time, qu'il était coupable. Pas une seule fois. Tu extrapoles du grand n'importe quoi et tu m'attribues le résultat.

Ça s'appelle un strawman.

Posté

Le bon sens doit primer sur une loi à la con.

On ne libère pas un mec qui a décapité sa femme et sa fille, si ce n'est dans une boite.

 

 

On parle de remettre un mec en liberté, qui a décapité sa femme et sa gamine de 13 mois.

 

Procédure respectée ou pas, sa place est en taule ou 6 pieds sous terre.

 

 

Comme je l'ai dit avant il faut sanctionner sévèrement les sbires en cas de manquement, mais c'est vraiment trop stupide de relâcher des coupable pour des histoires de procédure. Par exemple si lors d'une enquête un policier obtient des preuves de façon illégales, il doit être sévèrement sanctionné (viré + procès pénal) mais c'est trop bête de devoir relâcher un coupable à cause de ça. 

 

 

Et pour le cas du belge en question il y a un élément qui trompe rarement : pourquoi tuer le bébé ? À 13 mois il ne risque pas de témoigner de grand chose, donc la probabilité qu'il s'agisse d'un drame familial est extrêmement élevée - "tout sauf rationnel", hmm ?

 

 

Rien n'a été conclu

Calme toi et lis. Avec ta tête.

Tu viens de citer une "preuve" ou il n y a pas ce que tu as dit

 

C'est si difficile que ça d'admettre qu'on ne dit pas "coupable" mais "accusé" en bonne logique? Et qu'on n'utilise pas les probabilités pour condamner un homme? 

 

@ Malki : 

 

Tu m'as repris en disant qu'Outreau était un crime imaginaire. Tu avais tort.

Tu me dis qu'il est fortement probable qu'il s'agisse d'un drame familial. Tu as adopté un raisonnement foireux fondé sur les probabilités. Je te le fais savoir. Tu es en désaccord, en ne répondant pas sur le fait que ton raisonnement est foireux mais en insistant (lourdement) sur le fait que tu n'as pas dit qu'il était coupable mais juste qu'il était très probable qu'il soit coupable (alors même que c'est ce que je critique : probabilité, foireux, tout ça, cf ci-dessus). Dont acte. 

Posté

C'est si difficile que ça d'admettre qu'on ne dit pas "coupable" mais "accusé" en bonne logique? Et qu'on n'utilise pas les probabilités pour condamner un homme?

@ Malki :

Tu m'as repris en disant qu'Outreau était un crime imaginaire. Tu avais tort.

Tu me dis qu'il est fortement probable qu'il s'agisse d'un drame familial. Tu as adopté un raisonnement foireux fondé sur les probabilités. Je te le fais savoir. Tu es en désaccord, en ne répondant pas sur le fait que ton raisonnement est foireux mais en insistant (lourdement) sur le fait que tu n'as pas dit qu'il était coupable mais juste qu'il était très probable qu'il soit coupable (alors même que c'est ce que je critique : probabilité, foireux, tout ça, cf ci-dessus). Dont acte.

Pomme d'Api

Tu vas voir, c'est très bien pour apprendre à lire.

Posté

Relis avec le doigt

Nul part il a dit qu'il était coupable.

Et snow a dit "par exemple" il parlait d'un point de vue général (#NT)

Ça sert à rien de faire des wall of text pour ça

Posté

Tu m'as repris en disant qu'Outreau était un crime imaginaire. Tu avais tort.

Voyons voyons

 

On parle de quoi?

D'un homme accusé d'avoir décapité sa femme et sa fille. Point sémantique, certes, mais c'est important. Cf Outreau

"Cf Outreau" ça réfère à ceux qui ont été condamnés à raison ou à ceux qui ont été condamnés à tort ? Les deuxièmes à priori. Le crime qui leur a été reproché à l'époque s'est-il avéré réel ?

 

Hmmm, pour autant que je sache non, pas vraiment. Il s'agissait donc d'un crime imaginaire (et non le fait qu'il ait existé un crime réel à coté ne change rien au coté imaginaire de ce crime). Là le crime existe et il est débile de le nier - ce qui ne veut pas dire que le type est coupable. Je dis juste que là le crime existe alors qu'à Outreau ce qui a été reproché aux accusés "à tort" n'a jamais existé - même s'il a bien existé un crime à coté.

 

Tu me dis qu'il est fortement probable qu'il s'agisse d'un drame familial. Tu as adopté un raisonnement foireux fondé sur les probabilités. Je te le fais savoir. Tu es en désaccord, en ne répondant pas sur le fait que ton raisonnement est foireux mais en insistant (lourdement) sur le fait que tu n'as pas dit qu'il était coupable mais juste qu'il était très probable qu'il soit coupable (alors même que c'est ce que je critique : probabilité, foireux, tout ça, cf ci-dessus). Dont acte.

Là tu confonds la culpabilité et la présomption de culpabilité qui est la base de toute mise en détention préventive. J'espère sincèrement que tu ne vises pas à être magistrat un jour.

 

Bon apparemment la compréhension de texte n'est pas ton fort mais permets moi quand même de te conseiller une lecture :

 

"Judgment Under Uncertainty: Heuristics and Biases" de Daniel Kahneman

 

Bon c'est d'un niveau légèrement plus élevé que Pomme d'Api, et en plus c'est en anglais donc vu ton track record récent en matière de compréhension de texte la VF (vulgarisée) est peut-être préférable : "Système 1 / système 2" du même auteur. C'est une très saine lecture qui permet de mieux comprendre comment sont prises les décisions, comme par exemple la décision de mettre un suspect en détention préventive.

 

C'est un exemple comme un autre, hein...

 

 

Posté

Quelques réflexions que cette affaire inspire au juriste que je suis: 

 

Le juge à fait une connerie, le type est libéré. De toute façon il sera très vite remis derrière les barreaux, les flics ne vont pas le lâcher. Par contre j'espère que l'on pendra par les c.. le magistrat qui a merdé. Quid de la responsabilité des magistrats en Belgique?

 

Le fait d'encadrer la mise en détention provisoire d'un individu est plus tôt le minimum vital dans un pays libre. 

 

Il y a un abus, en France, de recourir à la détention provisoire avant un procès ce qui fait que des personnes présumées innocentes vont passer des mois, voir des années dans certains cas, avant d'être jugées et que leur reconnaissance soit établie.

 

En France la Justice connait un manque de chronique de moyens. Le budget de la Justice est équivalent à celui de la culture. L'un est un domaine régalien, l'autre sert à arroser les copains... Il y a autant de juges aujourd'hui qu'en 1900... 

 

1ère réforme à faire: supprimer l'ENM, fusiller la moitié des juges de France et de Navarre, supprimer les syndicats de juges (ou être cohérent et rétablir les parlements), multiplier par trois le nombre de juges en faisant appel aux avocats de milieu/fin de carrière (comme en Angleterre). 

Posté

Il faudrait recourir à des tribunaux privés pour tout ce qui est droit civil aussi. La commission européenne pousse dans ce sens.

Posté

+1 a PABerryer

Et j'ajoute qu'un meurtrier en liberté c'est pas la fin du monde, il y en a déjà plein (tous ceux qui ne se sont pas fait attraper déjà).

Ça serait beaucoup plus grave d'avoir des policiers qui peuvent garder qui ils veulent en prison sans l'ordre d'un juge.

Posté
Cas pratique :

 

Une fille témoigne d'un viol. Elle a des hématomes, elle pleure. Elle désigne un homme...

 

Tiens, ça me rappelle une histoire glaçante publiée sur le blog de Maître Mô : il s'agit d'un prof, accusé de viol par une élève, qui semble faire un coupable idéal... du moins pour la machine judiciaire.

 

Le « teaser » pour ceux que ça intéresse :

 

Jean-Marc est prof de français, catégorie "dur mais juste", apprécié de ses élèves pour sa culture, son humour et sa façon de faire cours, un peu à  l'ancienne, craint en même temps pour sa sévérité et le haut niveau qu'il exige de ses élèves de Seconde - à  l'écrit, notamment, où il n'est pas rare que des copies comportent un "2", assorti d'un commentaire ironique de type "Il faut absolument que vous cessiez de (ne faire que) regarder la télé, ou alors impérativement sous-titrée, histoire de lire quelque chose quand même de temps en temps...".

 

Mais les élèves l'aiment bien : il annote énormément les copies, de vraies corrections, après lecture desquelles on progresse; et il réussit à  passionner en classe y compris sur des textes unanimement ressentis comme "trop chiants", parce qu'il reste, à  quelques années de la retraite maintenant, manifestement passionné.

 

Dalila a des problèmes, depuis toujours.

 

Elle est mignonne, et s'en veut de l'être, trop de garçons essayent de lui parler, elle n'a jamais supporté ça. Et puis, elle voit bien que ses parents travaillent beaucoup et ne s'en sortent pas, et elle ne veut pas avoir la même vie, mais ses études sont moyennes, elle a un peu de mal, notamment a l'écrit, il faut dire qu'il y a du monde à  la maison, et que ce n'est pas facile de vraiment travailler le soir après les cours.

 

Et puis il y a "l'intégration" : elle n'en peut, littéralement, plus, de tous ces discours autour du racisme et du non-racisme, de la religion, de la couleur de peau, des étrangers qu'on reconduit et des étrangers qu'on valide : elle ne se sent absolument pas "spéciale", elle voudrait juste qu'on lui foute totalement la paix là -dessus, qu'on oublie juste que ses grands-parents sont venus d'ailleurs, qu'on ne lui en parle jamais ni en bien ni en mal - que plus jamais on ne la traite de "sale bougnoule", comme c'est arrivé l'année dernière à  la sortie du bus ; mais que plus jamais non plus ses copines ne lui demandent si elle fait Ramadan, ou ce qu'elle pense du racisme "ordinaire", qu'est-ce qu'il y aurait à  en penser, et pourquoi lui demander à  elle ? Toujours elle..?

 

Et puis il y a eu la "saloperie", l'année dernière.

 

L'un de ses oncles lui a fait du mal, beaucoup de mal, il a abusé d'elle, une nuit où elle dormait là -bas, violemment, méchamment, il lui a pris tout ce qui faisait qu'elle était encore une petite fille, il l'a giflée quant elle pleurait, et il l'a laissée, si seule et si sale, en la menaçant de la frapper à  mort si jamais elle disait un mot de cette nuit effroyable à  qui que ce soit ...

 

Posté

Les questions des flics sont délirantes. C'est vraiment : "tout ce que vous dîtes sera tordu dans tout les sens pour être retenu contre vous."

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