Tortue joviale Posté 23 mars 2016 Signaler Posté 23 mars 2016 Citation Suspected Mad-Cow Case Could Put French Beef Exports at Risk French officials found a suspected case of mad-cow disease in the northern Ardennes region, raising concerns that Europe’s biggest producer could lose access to export markets. Testing of a carcass destined for human consumption detected suspected bovine spongiform encephalopathy, popularly known as mad-cow disease due to the unusual behavior that the animals can exhibit, according to France’s agriculture ministry. BSE is a transmissible brain disease that is fatal for cattle. Eating meat from BSE-infected animals has been tied to Creutzfeldt-Jakob disease, an incurable human illness that destroys brain tissue. More than 185,000 BSE cases in cattle were confirmed in the European Union during the epidemic in the 1980s and 1990s. If confirmed, a classic case of BSE would be France’s first since April 2004, ministry spokeswoman Juliette Angelergues said by phone. Confirmation could lead to France losing its status as a country with negligible risk, potentially resulting in the closure of some export markets, she said. “That could have major economic consequences,” Angelergues said.More InformationFrance’s federation of beef producers is waiting for more information about the case before making any comments, said Pierre Vaugarny, the group’s secretary general. The country is the European Union’s biggest cattle producer and exported 915 million euros ($1.03 billion) of beef last year, according to trade data from the ministry. The cow was from the Salers breed and the testing took place on March 17, according to the ministry. Results of further tests by a European Union laboratory are expected within eight to 10 days. http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-03-22/suspected-mad-cow-case-could-put-french-beef-exports-at-risk
FabriceM Posté 23 mars 2016 Signaler Posté 23 mars 2016 Comme c'est la source principale en français, je recopie ici le communiqué du ministère de l'agriculture : Citation 22/03/2016- Communiqué Une suspicion d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détectée chez une vache de race Salers, issue d’une exploitation du département des Ardennes. La suspicion a été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), grâce à des prélèvements réalisés sur l’animal à l'équarrissage. Les prélèvements ont été envoyés ce jour au laboratoire de référence de l’union européenne (LRUE) afin d’avoir une confirmation du résultat de l’analyse. Le résultat devrait être disponible dans un délai de 8 à 10 jours. Une enquête épidémiologique a été également lancée pour recueillir les informations pour mieux comprendre l’origine de la maladie si celle-ci était confirmée. Un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) du troupeau a été pris ce matin par le Préfet des Ardennes. Et un article de france3 région pour tous les petits détails : Citation La France avait été requalifiée pays à "risque négligeable" pour l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) en mai 2015 par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le dernier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine remontant à avril 2004 dans l'Hexagone. Le prélèvement sur l'animal décédé a été envoyé au laboratoire européen de référence sur l'Encéphalopathie spongiforme bovine en Grande-Bretagne qui devrait mettre 8 à 10 jours pour confirmer ou non la présence d'ESB. Dans l'attente l'éleveur a été prévenu et le troupeau mis sous surveillance à titre préventif par arrêté préfectoral, ce qui interdit tout mouvement des animaux concernés en dehors de l'exploitation, a indiqué le ministère. Depuis octobre 2014 seuls les bovins âgés de plus de 12 ans susceptibles d'avoir ingéré des farines animales étaient soumis au test de dépistage, ainsi que ceux morts hors abattoir et envoyés à l'équarrissage et âgés de plus de 4 ans. Ce qui était apparemment le cas du bovin suspect. La suspicion a été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), grâce à des prélèvements réalisés sur l'animal à l'équarrissage, selon un communiqué du ministère. La France avait été requalifiée pays à risque négligeable pour l'ESB en mai 2015 par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le dernier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine remontant à 2011 dans l'Hexagone. Cette décision devait permettre de rouvrir les exportations vers de grands marchés internationaux. Ces derniers mois, l'Arabie saoudite, le Canada, Singapour, le Vietnam et l'Afrique du Sud avaient rouvert leurs portes aux exportations de viande bovine française. Mais plusieurs marchés majeurs restaient fermés, notamment le Brésil et la Chine. En octobre 2014, les professionnels français avaient obtenu la levée des tests de dépistage de l'ESB sur les animaux nés depuis 2002, considérés par la filière comme un frein à l'exportation. Ce dépistage avait été rendu obligatoire en 2001, en pleine épidémie et contraignaità retenir les carcasses 24 heures après abattage, le temps d'obtenir les résultats des analyses.Un cas d'ESB avait été détecté en Irlande en juin 2015, le premier cas depuis 2013 dans ce pays. Apparue au Royaume Uni dans les années 80, l'ESB s'était étendue à de nombreux pays en Europe et dans le monde à cause de l'utilisation de farines animales contaminées. Suspectée d'être à l'origine du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'homme, elle avait suscité l'inquiétude des consommateurs et entraîné une grave crise dans la filière bovine. A noter : Mode de contamination inconnu, risque de contamination humaine aussi (mais semble faible vu les contrôles systématiques et la règlementation sur les abats). Quelqu'un connait "l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE)" qui est censée faire la pluie et le beau temps pour les exportations de viande, si on en croit l'article de FR3 ?
Rincevent Posté 23 mars 2016 Signaler Posté 23 mars 2016 Je ne connais pas l'OIE. Mais si ce cas est confirmé, il va y avoir du sport pour les labels "Boeuf français" et compagnie...
Poil à gratter Posté 23 mars 2016 Signaler Posté 23 mars 2016 Déjà que le secteur pétait la forme à la base, et qu'il en a pris un petit coup récemment avec l'OMS qui accusait la viande rouge...
Stuart Tusspot Posté 23 mars 2016 Signaler Posté 23 mars 2016 En espérant que çà n'aille pas plus loin !
h16 Posté 24 mars 2016 Signaler Posté 24 mars 2016 Personne pour se moquer du scribouillard qui a écrit : "Une suspicion d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détectée" Une suspicion a été détectée. Arrêtez tout ! Puis, juste en dessous : "La suspicion a été établie le 17 mars" Détectée ou établie ? Vraiment, y'a des LOLs gras qui se perdent. 2
Brock Posté 24 mars 2016 Signaler Posté 24 mars 2016 de mon temps les journalistes faisaient mal leur boulot d'investigation, maintenant qu'ils ne font plus d'ivestigation ils ont du mal a ecrire.
h16 Posté 24 mars 2016 Signaler Posté 24 mars 2016 Bientôt, les journaux seront composés pour un tiers de dépêches AFP, un tiers de petites annonces et un tiers de programmes télé. ... Oh. Wait ! 2
FabriceM Posté 24 mars 2016 Signaler Posté 24 mars 2016 Le pire c'est qu'on a l'impression que les journaleux se retiennent sciemment de sourcer correctement leurs articles, même et surtout quand ce n'est que de la reprise de communiqués de presse. Comme si la lecture directe de ces communiqués constituait une grave menace pour la profession ...
Neuron Posté 26 mars 2016 Signaler Posté 26 mars 2016 L'AFP, c'est comme les robots. Elle remplace les journalistes.
Rübezahl Posté 26 mars 2016 Signaler Posté 26 mars 2016 Le 24/03/2016 à 13:07, FabriceM a dit : Le pire c'est qu'on a l'impression que les journaleux se retiennent sciemment de sourcer correctement leurs articles, même et surtout quand ce n'est que de la reprise de communiqués de presse. Comme si la lecture directe de ces communiqués constituait une grave menace pour la profession ... ah, mais ne pas lier, voire delinker les sources, c'est devenu une composante essentielle de leur boulot.
Tortue joviale Posté 26 mars 2016 Auteur Signaler Posté 26 mars 2016 Au fait, le cas a ete confirme, c'est bien la vache folle.
Tortue joviale Posté 26 mars 2016 Auteur Signaler Posté 26 mars 2016 Bon voila, l'OIE a frappe, le statut de "risque negligeable" a ete retire a la France. Sur le site de l'OIE: Citation FranceSuite à la réception d’un rapport du Délégué de la France confirmant l’apparition d’un cas d’ESB chez un bovin de 5 ans dans le département des Ardennes, le statut de « risque négligeable à l’égard de l’ESB » de la France, comme reconnu par l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE par la Résolution N° 21 en mai 2015, est suspendu à partir du 25 mars 2016. Parallèlement à la suspension, le Délégué de la France a demandé le rétablissement du statut précédemment accordé à la France de « risque maîtrisé à l’égard de l’ESB », conformément aux dispositions du Code sanitaire pour les animaux terrestres (Code terrestre) de l’OIE. La Commission scientifique pour les maladies animales a examiné, par correspondance électronique entre ses membres, les informations fournies par le Délégué de la France. S’appuyant sur les documents fournis et en accord avec la Résolution N° 15 de la 83e Session générale intitulée « Procédures à suivre par les Pays Membres pour la reconnaissance ou le maintien de leur statut officiel au regard de certaines maladies animales ou au regard du risque d’encéphalopathie spongiforme bovine et de la validation de programmes nationaux officiels de contrôle », la Commission scientifique a conclu que la France remplissait les conditions requises par le Code terrestre pour recouvrer son statut précédemment attribué de « risque maîtrisé à l’égard de l’ESB », comme reconnu par l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE par la Résolution N° 18 en mai 2014 et d’autres Résolutions adoptées préalablement, avec effet le 25 mars 2016.
Tramp Posté 26 mars 2016 Signaler Posté 26 mars 2016 C'est impossible : la France est le pays de la bonne viande et de l'agriculture papi-mamie. On est pas comme ces anglo-saxons et leur poulet au chlore et leurs OGM.
FabriceM Posté 26 mars 2016 Signaler Posté 26 mars 2016 Le 26/03/2016 à 13:15, Tramp a dit : C'est impossible : la France est le pays de la bonne viande et de l'agriculture papi-mamie. On est pas comme ces anglo-saxons et leur poulet au chlore et leurs OGM. Hum. Est-on censés voir autre chose qu'une attaque gratuite dans cette remarque ?
Hayek's plosive Posté 27 mars 2016 Signaler Posté 27 mars 2016 C'est bon FabriceM, j'ai rendu son clavier à Tramp.
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