Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Que tu dis des trucs sans vivre la réalité, les theories c'est chouette, l'anarcapie c'est un beau rêve et ça booste intellectuellement de blablater sur un monde sans État, mais irl là maintenant quand tu reçois une jeune dans la merde tu la renvoies pas à ses parents débiles si elle est enceinte, pour qu'elle accouche dans la cave. Je veux bien que ce ne soit pas l'État et donc toi qui finance sa pilule du lendemain, ça peut bien être une asso. L'idée c'est que elle puisse gober son cachet qui n'est pas pire en termes meurtriers qu'un stérilet. J'en ai reçu assez de jeunes dans la merde avec des parents dangereux pour savoir que les solutions simples yaka ça n'existe pas. Donc on fait avec l'existant. Je parle de la réalité là et pas de ce qui devrait être idéalement : un monde où des parents compétents et attentifs répondent aux besoins de leurs enfants et s'occupent d'eux avec bienveillance, favorisent la discussion et évitent ainsi les emmerdes. Parce que même ceux là ne pourront pas les éviter. 2
Tremendo Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Purée c'est ouf je suis vachement partagé entre Bisounours et Tramp. Je me dis que ce n'est pas le rôle de l'école de distribuer des bonbons pour niquer, le rôle de l'école c'est de diffuser des connaissances. Mais en même temps Tramp est un peu irréaliste, les parents ne peuvent pas être complètement maître de la sexualité de leurs gosses, à cet âge on ne parle pas de ces choses intimes à ses parents. On ne peut pas poursuivre non plus quelqu'un pour avoir donné cette pilule, je ne vois pas où est le dommage dans un don, surtout pour un truc qui peut sauver la gamine d'une existence un peu plus difficile (tomber enceinte à 15 ans c'est une chienlit).
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Et donc quand je donne en exemple un pays de 330 millions d'habitants, ca n'est pas la réalité ? Ou alors tous les parents américains sont gentils et aimants donc il n'y a pas de probleme ? @Tremendo : Je n'ai jamais dit que les parents étaient totalement maître du comportement de leurs enfants, j'ai dit qu'ils en étaient les juges.
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Aux USA on ne donne pas la pilule à des mineurs qui n'ont pas de prescription et on a pas de prescription sans ses parents. Ce qui était évidemment pareil partout dans le monde avant l'invention de la pilule du lendemain. Mais les gens devaient vivre en dehors de la réalité à cette époque.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Mais pourquoi vous focalisez sur l'école ? Ça peut aussi s'acheter en pharmacie ou bien avec le planing familial. Il y a une infirmuere scolaire pour les boboset les conneries, c'est pour ça, comme elle est souvent repérée et personne de confiance que les jeunes dans la merde peuvent aller la voir et lui demander des trucs. Qu'on ose pas demander à ses parents des fois. Mais c'est pas obligée. Elle distribue pas, elle discute, elle oriente vers les parents si c'est faisable, bref, elle mediatise quand c'est bloqué. C'est pas big brother, vous êtes obsédés à n'envisager les choses que sous le prisme libéral, respirez un peu les gars. Moi aussi je préférerais que la nana ne soit pas payée avec les impôts ; et ensuite ?
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Aux USA on ne donne pas la pilule à des mineurs qui n'ont pas de prescription et on a pas de prescription sans ses parents. Ce qui était évidemment pareil partout dans le monde avant l'invention de la pilule du lendemain. Mais les gens devaient vivre en dehors de la réalité à cette époque. En es tu certain ? Et enfin.... jmen tape, mon modèle c'est pas les amerloques ou le siècle dernier
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Non, c'est clair que c'est mieux d'aider des collégiens à cacher à leurs parents qu'ils sont sexuellement actifs. C'est encore plus facile d'abuser d'eux comme ca.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Tu as claironné à tes parents : ça y est, chuis plus puceau depuus hiiier, c'était kewl Bravo
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Non : j'ai forcé ma copine à cacher à ses parents qu'elle était enceinte et ensuite je l'ai harcelée pour qu'elle avorte avec un medecin bien heureux de nous aider gratuitement. D'ailleurs ses parents ne savent toujours pas pourquoi elle est dépressive et a fait deux tentatives de suicide.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 T'es pas trop caricatural là. Sincèrement tu penses que les parents sont dépossédés de leur autorité lorsque leur fille prend une pilule en cachette ? Tu penses légitime qu'ils l'obligent à rester enceinte à 12 ans même si elle ne le souhaite pas ? Ou bien à 17 ans, tout ça parce qu'elle n'est pas majeure ? C'est ça que tu trouves légitime ? Ou que tes parents t'obligent à assumer ta paternité à 15 ans ou à 17 ans et demi ? Et pour les mêmes raisons arbitraires ? Parce que c'est ce qui est important pour eux ? Leurs convictions ?
Tremendo Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Mais pourquoi vous focalisez sur l'école ? Ça peut aussi s'acheter en pharmacie ou bien avec le planing familial. Il y a une infirmuere scolaire pour les boboset les conneries, c'est pour ça, comme elle est souvent repérée et personne de confiance que les jeunes dans la merde peuvent aller la voir et lui demander des trucs. Qu'on ose pas demander à ses parents des fois. Mais c'est pas obligée. Elle distribue pas, elle discute, elle oriente vers les parents si c'est faisable, bref, elle mediatise quand c'est bloqué. C'est pas big brother, vous êtes obsédés à n'envisager les choses que sous le prisme libéral, respirez un peu les gars. Moi aussi je préférerais que la nana ne soit pas payée avec les impôts ; et ensuite ?Pourquoi on focalise sur l'école ? ...ben c'est le sujet...non? ...je sais po.Je m'en fous des impôts, c'est juste que c'est pas le lieu pour cela. Pour le reste je suis d'accord avec toi
Tortue joviale Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Le rapport avec les impots, c'est que si c'est prive, on peut dire que les parents ont donne leur accord vis a vis du reglement de l'ecole en matiere de contraception.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 L'infirmière scolaire à la base, ell est là pour la bobologie. Et je pense qu'historiquement on a pensé à elle pour ça du fait de la relation de proximité et de confiance, chose très importante pour un ado tendu du slip et les hormones en folie. Il y a aussi les planings familiaux qui ont cette mission mais ils sont plus éloignés donc ça complique. Et TortueJ le truc c'est que l'ado peut exercer son droit sur son corps sans passer par la bénédiction parentale... Autrement on pourrait imaginer un système de ceinture de chasteté
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 T'es pas trop caricatural là. Sincèrement tu penses que les parents sont dépossédés de leur autorité lorsque leur fille prend une pilule en cachette ? Tu penses légitime qu'ils l'obligent à rester enceinte à 12 ans même si elle ne le souhaite pas ? Ou bien à 17 ans, tout ça parce qu'elle n'est pas majeure ? C'est ça que tu trouves légitime ? Ou que tes parents t'obligent à assumer ta paternité à 15 ans ou à 17 ans et demi ? Et pour les mêmes raisons arbitraires ? Parce que c'est ce qui est important pour eux ? Leurs convictions ?Je suis pas plus caricatural que ceux qui se servent des cas de cassos pour justifier le contournement des parents dans les familles normales.Je pense qu'il est clair que ce n'est pas une décision qu'une enfant de 12 ans puisse prendre. Je suis pour la majorité à 16 ans aussi. Sinon, le principe de la majorité c'est qu'on est obligé d'assumer ses actions. Si on veut y pouvoir échapper, alors on est pas non plus capable de prendre ses décisions soi-même. Autrement on pourrait imaginer un système de ceinture de chasteté On peut aussi surveiller ses fréquentations et ses sorties.C'est sur qu'on est loin du "je fais ce que je veux avec mes cheveux."
Tortue joviale Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Et TortueJ le truc c'est que l'ado peut exercer son droit sur son corps sans passer par la bénédiction parentale... Autrement on pourrait imaginer un système de ceinture de chasteté S'il y a consentement des parents, ce debat est bien plus simple. Sans consentement des parents, ce debat est tres complexe. Dans le cas du prive, on peut assumer le consentement des parents. Dans le cas du publique, on ne peut pas. Du coup c'est le fait que l'ecole soit publique qui rend ce debat vraiment complexe. Je faisais juste cette remarque en reponse a ceux qui s'interrogent sur le role de l'etat dans cette affaire.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 Être parent c'est pas simple. Ça se résume pas à des formules et des dates butoirs. Chaque enfant est différent même dans la même famille. L'éducation c'est du bricolage au quotidien et certains sont mieux équipés que d'autres, sans évoquer les cas extrêmes évoqués pour faire exemple plus parlant ; les zones grises sont les plus nombreuses
Tramp Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 C'est encore moins simple quand des étrangers viennent se mêler des affaires des autres.
Bisounours Posté 31 mai 2016 Signaler Posté 31 mai 2016 De temps en temps, il est bénéfique que ce soit un étranger qui s'occupe de tes affaires. On a besoin de distance. Tu éprouves bien quelquefois la nécessité de demander de l'aide à quelqu'un, c'est humain. Les très proches sont parfois trop impliqués emotionnellement
Nofreedom Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Juste un truc bisounous. Encore une fois, on se sert de l'excuse du cas particulier pour déboucher sur une règle générale. D'ailleurs, la modification de la règle est la suivante: sans devoir justifier d’une situation de « détresse caractérisée ». Cela ne vise pas donc absolument pas les casos en perdition: c'est bien à destination de toutes les gamines "normales" dont les parents attentionnés aimerait être au courant et gérer ce genre de problème avec elles ! Le fait que cela touche collègue & Lycée n'est pas anodin. Une gamine de 11 ans (oui, on rentre au collège à cet âge là) qui couche et se retrouve à prendre la pilule du lendemain, c'est quand même un problème majeurequi concerne les parents, et pas une infirmière scolaire qui ne connaît absolument pas les gamins et qui n'a même pas le droit de leur filer de l'aspirine ou des antihistaminiques (l'infirmière scolaire chez moi, c'était 3 jours/semaine pour 1200 élèves, et en dehors d’appeler les pompiers si tu pissais le sang ou d’appeler les parents si c'était moins grave, elle ne servait strictement à rien !).
Rübezahl Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 De temps en temps, il est bénéfique que ce soit un étranger qui s'occupe de tes affaires. On a besoin de distance. Tu éprouves bien quelquefois la nécessité de demander de l'aide à quelqu'un, c'est humain. ... ce qui est fondamentalement différent d'une intrusion de force d'une tierce personne qui se sert de prétextes et de son statut (eg assistante sociale) pour fourrer son museau curieux dans les affaires de familles sans problèmes et trop gentilles, ... alors que dans le même temps la même assistante sociale connait pertinemment des dizaines de familles cassocs, mais où elle ne peut pas mettre les pieds sans risquer (et mériter) une baffe direct. Je parle de choses réelles hein. Et rapportées par plusieurs familles.
Marlenus Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Juste un truc bisounous. Encore une fois, on se sert de l'excuse du cas particulier pour déboucher sur une règle générale.[...]Une gamine de 11 ans (oui, on rentre au collège à cet âge là) qui couche et se retrouve à prendre la pilule du lendemain, C'est pas du tout un cas particulier que tu nous sors là Et une gamine de 11ans qui se retrouve à prendre la pilule du lendemain sans que ses parents soient au courant, c'est quand même qu'il y a une grave défaillance parentale quelque part. (Même si sur le fond suis d'accord avec toi).
Asthenik Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Je suis d'accord avec Tramp. Avant la majorité sexuelle, ça me parait personnellement inconcevable de ne pas prévenir les parents du problème. Libéralement, c'est quelque chose qui devrait être explicitement précisé dans le contrat/règlement de l'école, si en tant que parent on ne s'oppose pas à ne pas être mis au courant de ce genre de problème et qu'on veut en déléguer la responsabilité à des tiers.
Nofreedom Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 C'est pas du tout un cas particulier que tu nous sors là Et une gamine de 11ans qui se retrouve à prendre la pilule du lendemain sans que ses parents soient au courant, c'est quand même qu'il y a une grave défaillance parentale quelque part. (Même si sur le fond suis d'accord avec toi). Moi je ne m'en sers pas pour faire des règles applicables dans toutes les écoles publiques . Sinon, mon cas particulier ne relève pas forcement d'une grave défaillance parentale, même avec les meilleures parents du monde, y a des gamins qui font des conneries.
Bisounours Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Vous généralisez autant que vous me dites que je le fais. On sait faire la différence entre une jeune de 11 ans enceinte et une ado de 16 ans, enfin, quoi..... il est pas question de ne pas prévenir les parents dans ce cas de figure, où manifestement il existe un problème plus important qu'une relation sexuelle imprudente. Il s'agit juste d'être pondéré et de réfléchir aux conséquences de l'une ou l'autre attitude. Si un jeune vient voir un étranger à sa famille pour aborder son intimité, à la base, je pense que ça peut signifier un souci de communication, non ? Lorsque tu reçois ce genre de confidences, la première question à poser c'est "vas tu en parler à tes parents ? " et "si non, pourquoi ?" Vincent, je comprends ce que tu écris, j'ai travaillé avec des collègues intrusives effectivement. Mais là, tu abordes la protection de l'enfance, qui est un sujet difficile où il convient d'éviter les caricatures, d'un coté comme de l'autre. Et je parle de choses réelles, aussi !
Flashy Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Je vous trouve un brin trop théorique sur ce problème très concret. Franchement, si je suis l'infirmier et que je sais que les parents sont des cassos violents, règlement ou pas, délégation de responsabilité ou pas, je ne le dirais pas aux parents. Dans les autres situations, je les préviendrais. 2
Hayek's plosive Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Le problème c'est de savoir si la gamine flippe parce qu'elle veut pas se faire engueuler ou parce qu'elle va se prendre des coups de ceinturons. Le reste on s'en fout et Tramp même si il trolle marque un point, ce sont les parents qui sont responsables.
Tramp Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Je vous trouve un brin trop théorique sur ce problème très concret. Franchement, si je suis l'infirmier et que je sais que les parents sont des cassos violents, règlement ou pas, délégation de responsabilité ou pas, je ne le dirais pas aux parents. Dans les autres situations, je les préviendrais. Si c'est connu que les parents sont des cassos violents, on se demande ce que font les services de protection de l'enfance et la justice en général. 1
Bisounours Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Où ai je écrit que les parents ne sont pas responsables ? Ils le sont, de droit, c'est un fait. Ensuite, il y a la vie, la vraie. Et parfois, elle est pas aussi simple que "va te faire voir, tes parents sont responsables, ta grossesse, je m'en tape, et si tu te prends une dérouillée grave, pareil, tu n'as que 17 ans et demi, tu n'es pas encore majeure"
Flashy Posté 1 juin 2016 Signaler Posté 1 juin 2016 Si c'est connu que les parents sont des cassos violents, on se demande ce que font les services de protection de l'enfance et la justice en général. Bienvenue dans le monde réel. 1
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